Archives pour la catégorie Visite de l’école

DE ROCHEBELLE AU FIL DES ANNÉES

Marianne Paradis

Depuis son ouverture, il y a près de soixante-dix ans, ce qui s’appelle aujourd’hui l’école De Rochebelle a vécu de nombreuses transformations.

L’École supérieure de Sainte-Foy

Dans les années cinquante, dans la petite municipalité de Sainte-Foy, on retrouve au total sept écoles, dont l’École supérieure Notre-Dame de Sainte-Foy sur la route de l’Église. Cette école, qui accueille sans frais environ 350 jeunes garçons et jeunes filles pour la première fois en 1955, deviendra plus tard l’école secondaire De Rochebelle. À cette époque, l’établissement est sous la supervision des Sœurs du Bon-Pasteur. Vous reconnaissez peut-être dans cette image, publiée en 1956, le bâtiment qui abrite maintenant le centre d’éducation des adultes Le Phénix.

Photo publiée le 27 mai 1956 dans le journal Le Soleil.

À l’École supérieure, les élèves suivent des cours d’anglais, de français, de sciences, d’enseignement ménager, de culture physique et de travaux manuels. Ces cours sont dispensés par des professeurs laïcs ou religieux. L’école est équipée de matériel spécialisé, incluant des laboratoires de chimie et de physique ainsi qu’un laboratoire d’enseignement ménager.

Photo publiée le 27 mai 1956 dans le journal Le Soleil.

En 1955, l’École supérieure de Sainte-Foy fait construire une résidence destinée à héberger le personnel enseignant religieux. Ce bâtiment existe encore aujourd’hui; il se situe près de l’école, sur la route de l’Église. Il joue toujours un rôle religieux, mais n’est plus lié à l’école.

Le Carrefour jeunesse des Frères des Écoles Chrétiennes. Ville de Québec, Patri-Arch, 2019.

Construction des pavillons actuels

Le pavillon Félix-Leclerc en 1957.

Les pavillons qui forment aujourd’hui l’école secondaire De Rochebelle ont été construits au fil des années pour répondre aux besoins grandissants de l’école.

En 1957, le premier bâtiment construit est le pavillon Félix-Leclerc (PFL), nommé en l’honneur du célèbre auteur-compositeur-interprète québécois, qui accueille les élèves de première et de deuxième secondaire du PEI. Fait amusant sur le PFL :avant les travaux qui ont été mis en marche l’année passée, le sous-sol du pavillon était occupé par les cadets de Rochebelle, qui avaient notamment un centre de tir à cet endroit.

Construit en 1958, le pavillon Jacques-Rousseau (PJR) est nommé en l’honneur d’un botaniste et ethnologue québécois, décédé en 1970. Il accueille les élèves de troisième secondaire ainsi que les élèves de francisation. Fait amusant sur le PJR : il y a déjà eu une bibliothèque dans le PJR, dans le corridor à côté de la salle Simonne-Monet-Chartrand.

Le pavillon Gilles-Vigneault (PGV), construit dans les années 1960, accueille pour sa part les élèves de première et de deuxième secondaire du PMP. Gilles Vigneault est un chanteur québécois originaire de Natashquan. Fait amusant sur le PGV :jusqu’à l’inauguration du complexe sportif en 2017, le gymnase du PGV servait de palestre!

Construit en 1962, le pavillon Marie-Victorin, en l’honneur du botaniste québécois, héberge les élèves de quatrième et cinquième secondaire. Fait amusant sur le PMV : dans ce qui est actuellement la salle des enseignants (au bout du corridor, sur deux étages), se trouvaient auparavant des dortoirs pour les religieux du PMV. Lorsque les religieux ont quitté l’école, ces locaux ont été transformés en classes d’économie familiale, avant de devenir la salle des enseignants que nous connaissons aujourd’hui.

Vue aérienne de l’école en 1966. On y voit, de gauche à droite, le PMV, le PFL, le PJR et le PGV.

École secondaire Le Campus

À partir des années 1970, l’école adopte le nom de École secondaire Le Campus (ou Campus 1). Il s’agit maintenant d’une polyvalente, où les élèves des programmes techniques spécialisés côtoient ceux des cours généraux secondaires. Des futurs comptables, informaticiens, secrétaires, auxiliaires du commerce, réceptionnistes, arpenteurs, téléphonistes, etc., étudient dans ce qui est maintenant le centre de formation Marie-Rollet, mais qui s’appelait à l’époque le Pavillon technique.

Cours de topographie-arpentage dans les années 1980 au Campus 1.

Cours de coiffure dans les années 1980 au Campus 1.

Cours d’éducation physique dans les années 1980 au Campus 1.

Célébrations d’Halloween dans les années 1980 à l’Agora du PMV

Enseignants du pavillon Félix-Leclerc en juin 1981.

Enseignants du pavillon Marie-Victorin au bal des finissants de 1982.

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Merci à M. Mark Leblanc pour son temps précieux et sa contribution à cet article.

Merci également à la bibliothèque de Rochebelle de m’avoir laissée consulter ses archives des albums de finissants.

Une ressource importante à connaitre à De Rochebelle  

Louison Petelle 

De nombreuses ressources sont disponibles pour tous les élèves à De Rochebelle, comme des psychologues ou des conseillers en orientation. Toutefois, pour savoir comment s’en servir, il faut s’informer, et c’est justement le but de cet article, qui vous permettra d’en découvrir plus précisément sur les orthopédagogues. 

Qu’est-ce qu’une/un orthopédagogue? 

C’est une personne qui évalue et qui intervient auprès des élèves qui présentent des difficultés d’apprentissage scolaires en lecture, en écriture ou en mathématique, ainsi que des troubles d’apprentissage. Le service d’orthopédagogie offert par l’école fournit aux élèves en difficulté les outils afin de mieux réussir dans leurs matières scolaires. Cette approche leur permet de mettre en pratique des gestes mentaux. Aussi, un plan d’intervention peut être mis en place pour faciliter les apprentissages et le développement des compétences. 

Qui sont-ils à De Rochebelle? 

Plusieurs orthopédagogues sont disponibles à De Rochebelle! Voici la liste de ces intervenants/es : 

  • Louis Roy (PMV), poste 2540 
  • Cynthia Marin (PMV), poste 2540 
  • Claudia Bergeron (PGV), poste 2536 
  • Jasmina Musaefendic (PMV), poste 2629 
  • Catherine Gauthier (PJR), poste 2541 
  • Sylvie Guillemette (PMV), poste 2563 

(Ces informations sont également présentes sur le site internet de l’école De Rochebelle ainsi que dans l’agenda à la page 23) 

De quelles manières les orthopédagogues agissent-elles/ils? : 

Trois moyens standards: 

  • Rencontres individuelles avec l’élève; 
  • Rencontres occasionnelles en petit groupe; 
  • Interventions en classe avec l’enseignant. 

Comment contacter une/un orthopédagogue?  

Si vous ressentez le besoin de contacter une/un orthopédagogue, il vous suffit de : 

  • Envoyer un courriel à l’orthopédagogue de votre pavillon, 

OU 

  • Aller demander à votre secrétariat où se trouve le bureau de l’intervenant/e de votre pavillon.  

*Une autre option serait de demander le code pour vous connecter à son Classroom

Fait intéressant… 

Le mot orthopédagogue est composé de « ortho » et « pédagogie » 

  • Ortho : du grec ancien orthos, « droit » ou « correct » 
  • Pédagogie : du grec paidagôgia, « science de l’éducation des enfants », et donc de la formation intellectuelle des adultes! 

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BIBLIOGRAPHIE 

https://www.ladoq.ca/fr/orthopedagogue#:~:text=L’orthop%C3%A9dagogue%20est%20un%20p%C3%A9dagogue,incluant%20les%20troubles%20d’apprentissage.

https://www.derochebelle.qc.ca/services_aux_eleves/orthopedagogie

Apprendre sur le Québec à De Rochebelle?

Louison Petelle

Cet article portera sur les ouvrages concernant le Québec qu’on peut se procurer dans la bibliothèque de notre école.

Un trésor bien caché

Vous le savez sûrement déjà, mais l’école secondaire De Rochebelle possède une bibliothèque bien garnie dans le sous-sol du PMV et si vous ne vous y êtes pas encore aventuré, vous ne savez sûrement pas qu’elle contient des ouvrages qui peuvent vous en apprendre beaucoup sur votre propre ville, le Québec!

Une section rien qu’à nous?!

Vous ne savez pas comment trouver des ouvrages portant sur le Québec parmi l’océan de littérature de notre bibliothèque? Rien de plus simple! Le Québec à une section bien à lui dans le coin de la salle à l’opposé de l’entrée, vous trouverez votre bonheur sur les étagères portant le numéro 971.

Les documents que vous pouvez vous procurer

Si c’est l’histoire du Québec qui vous interpelle, ceci devrait vous intéresser:

  • CANADA – QUÉBEC 1534-2010 de Jacques Lacoursière, Jean Provencher et Denis Vaugeois
  • L’Histoire du Québec en 30 secondes de Sabrina Moisan et Jean-Pierre Charland
  • Jacques CARTIER de André Berthiaume
  • Fragments d’humanité archéologie du Québec de Louise Pothier
  • QUÉBEC de Pierre Lahoud

Voici d’autres ouvrages portant sur l’actualité québécoise:

  • La culture québécoise est-elle en crise de Gérard Bouchard et Alain Roy
  • LES QUÉBÉCOIS de Jean-Michel Demetz
  • L’état du QUÉBEC 2018 de Del Busso

BIBLIOGRAPHIE

https://www.derochebelle.qc.ca/services_aux_eleves/bibliotheque/

https://www.derochebelle.qc.ca/

Variété et équilibre

Zachary Grandmont

L’action par le service est un des piliers du programme international, et cela peut parfois paraître intimidant. Aider des inconnus, chercher différentes opportunités avant les bilans et la sensation parfois tenace d’avoir un impact minime sont tous des obstacles, des défis à relever lorsqu’il est temps de passer à l’action. Il existe certaines façons, cependant, de les surpasser, voire même de les éviter.

Choisir un bon point de départ

Particulièrement lors des premières années à l’école, il est impératif de commencer avec une action qui nous amène hors de notre zone de confort, sans chambouler notre vie pour autant. Agir ainsi permet de conserver un bon niveau de motivation tout en découvrant le monde du bénévolat. Il est recommandé de commencer avec une activité ou un comité pour lequel vous avez un certain intérêt, personnel ou amical. Par exemple, un élève intéressé par la botanique serait à sa place dans l’éco-comité qui organise de nombreux projets dont le but est de rendre l’école De Rochebelle plus verte, littéralement et figurativement. À l’inverse, simplement rejoindre un comité comptant plusieurs amis permettra de rendre l’expérience plus agréable et de développer de nouveaux intérêts. Participer à une activité à l’intérieur de l’école élimine aussi l’aspect gênant que peut avoir une activité externe où les gens rencontrés sont tous étrangers. Tout cela permet à chacun d’observer directement le résultat de ses actions et d’en ressentir une grande satisfaction.

Saisir l’opportunité

Avoir un point de départ est utile, mais où aller ensuite ? Heureusement, les opportunités sont nombreuses et le deviennent encore plus au rythme de l’augmentation de l’autonomie des étudiants. En effet, plus vos capacités seront grandes, plus nombreuses et variées seront les actions que vous aurez la possibilité d’accomplir. Ce n’est cependant qu’une possibilité. Aucun de ces facteurs ne garantit l’action et cela doit venir de la volonté de chaque élève. Après le point de départ, il est très important de continuer d’accepter de nouvelles opportunités afin de continuellement se développer. Simplement accepter l’invitation d’amis à différentes activités en plus d’offrir sa participation à divers événements  tout au long de l’année vous permettront d’avoir un large éventail de possibilités, ce qui vous évitera toute inquiétude par rapport à un manque de ponctuels dans l’année. Il est certain que cette méthode amènera certains d’entre vous à tenter des actions qui ne vous plaisent pas, mais cela est aussi un avantage, car vous serez capables de déterminer quelles actions sont acceptables et quelles ne le sont pas et ainsi vous forger vous-même une idée de vos préférences.

Une question d’équilibre

Peu importe le point dans votre vie que vous avez atteint et quelle que soit l’action que vous décidez d’entreprendre, une constante demeure : travailler au-delà de vos capacités pendant trop longtemps, même pour une noble cause, vous épuisera et, à ce moment, vous ne serez plus utile à personne. Cela peut sembler désespérant, mais il existe deux solutions efficaces et éprouvées afin d’y remédier. Premièrement, il est important de planifier une activité physique régulière, car cela améliorera votre humeur et vous permettra de vous libérer du stress créé par l’école et le bénévolat. Être en meilleure forme physique comporte un nombre d’avantages incalculables au niveau de la santé mentale et physique, mais permet aussi d’effectuer de nombreuses tâches plus exigeantes et de mieux se reposer mentalement. Deuxièmement, maintenir un équilibre entre toutes les facettes de sa vie est essentiel, y compris entre les différents comités et activités scolaires. Certains demanderont inévitablement plus de travail que d’autres, mais une trop grande concentration sur une seule activité, peu importe sa nature, a très souvent des conséquences néfastes sur l’équilibre mental.

Bonne chance pour la suite!

Friperie à De Rochebelle – Peaufiner sa garde-robe… avec moins de cinq dollars !

Mathilde Leblond

Active depuis plusieurs années déjà, la friperie de De Rochebelle permet aux élèves de notre école de faire don de leurs vêtements et d’en acheter de nouveaux pour un prix accessible à tous. En ce joli printemps, des bénévoles et la fondatrice de ce mouvement ont accepté de répondre à diverses questions pour mieux faire connaître ce petit coin de paradis encore inconnu pour plusieurs.

Enseignante et fondatrice de la friperie de De Rochebelle, Caroline Gimaïel est la première à s’être portée volontaire pour faire cette entrevue. Parmi les neuf bénévoles travaillant à la friperie, deux se sont joints à nous soit : Leyla-Joumane Benaskeur et de Mathilde Bernard, toutes deux élèves de secondaire 4 PEI.

Quel aspect de votre travail à la friperie vous plait le plus ?

Mathilde:

Eh bien, mon travail me permet de rencontrer des gens, de les accueillir et de les accompagner, en leur expliquant un peu le principe de la friperie. Je peux aussi voir leurs goûts vestimentaires en les aidant, tout en travaillant avec des amies! Et tout ça compte comme un bénévolat !

Leyla-Joumane:

Ce qui me plaît le plus de mon travail à la friperie, c’est le contact direct avec la clientèle et mes collègues ! J’adore également savoir que j’ai un impact positif sur la planète et que je permets de non seulement satisfaire et aider des élèves, mais aussi de donner une deuxième chance à des vêtements.

Avez-vous vous-même acheté des produits provenant d’ici ? Si oui, quelles sont vos meilleures trouvailles ?

Mathilde :

Oui, j’ai déjà magasiné ici ! J’ai trouvé un chandail de laine que j’aime beaucoup, avec des pantalons. Parfois, je porte les deux ensemble, ça fait un ensemble complet venant de la friperie.

Leyla-Joumane:

J’ai acheté deux morceaux à la friperie, cette année ! Un chandail et une paire de jeans. Ce sont mes meilleures trouvailles ! J’en suis accro, et ils sont rapidement devenus mes pantalons favoris.

Prenez-vous tous les articles que vous recevez ? Sinon, comment se passe le tri des vêtements ? Quels sont les critères qu’un produit doit respecter avant d’être mis en vente?

Caroline :

Eh bien c’est sûr que nous vendons uniquement des articles qui sont non violents, et on ne garde pas non plus les vêtements associés à une entreprise comme des groupes de sport ou peu importe. Évidemment, on ne garde que des produits qui sont encore réutilisables, donc qui ne sont pas déchirés, par exemple. 

Leyla: Admettons que ça ne respecte pas le code vestimentaire, on ne va pas le mettre en vente non plus.

Caroline : Effectivement, donc pas de chandails «bedaine» à vendre ici!

Comment décririez-vous la friperie en une phrase ?

Mathilde : « Endroit de trouvailles »!

Toutes : Ouais! (rires)

Depuis combien de temps y a-t-il une friperie active à De Rochebelle? Y a-t-il eu des difficultés lors de sa création ?

J’étais avec Mariane Beaupré (une autre enseignante) au démarrage de la friperie ; on était ensemble pour la partir il y a cinq ans. Toutefois, on n’a pas ouvert lors de la pandémie ; ça ne fait donc pas cinq ans qu’elle est vraiment active. On a été ouvert uniquement la demi-année où l’école a fermé et l’année d’avant en plus de cette année, puisque la friperie ne pouvait pas être ouverte lorsque le Covid se propageait encore beaucoup. Sa création s’est bien passée comme prévu, c’était très agréable. On a eu beaucoup de vêtements puisqu’on avait partagé un message à son ouverture pour que les élèves autant que leurs parents apportent leurs vêtements qu’ils ne voulaient plus. Actuellement, on ouvre 3 midis par cycle de 9 jours (les jours 1,4 et 8 de 12 ;30 à 13 :00).

Comment doit-on s’y prendre si on veut faire don de nos vêtements ici ?

On fonctionne par échange : les gens qui veulent donner doivent apporter une feuille disponible à la friperie avec la quantité ou la sorte de vêtements qu’ils veulent donner, et puis on donne un nombre de points. Par exemple, un t-shirt donne 1 point, ce qui équivaut à 1 $, et puis là on fait l’échange. Les parents doivent signer la feuille, bien entendu ! Une fois qu’on donne les points, ils peuvent être échangés pour n’importe quel vêtement.

Quelles étaient les principales motivations qui vous ont poussées à démarrer la friperie de De  Rochebelle?

Oh mon Dieu! Eh bien, le côté réutilisation, et le côté écologique aussi. De plus, il y aussi l’argument de l’économie circulaire, comme quand j’étais jeune : mes amies et moi échangions nos vêtements avec un système similaire à  celui de la friperie. Par exemple, tu pouvais « acheter » deux chandails et les porter sans arrêt, mais ce n’était jamais la même personne qui les mettait au final (rires) ! C’était très divertissant, donc ce fut l’une des raisons qui m’ont poussée à fonder la friperie ici. Et puis, je viens d’une famille qui a une boutique depuis cent-sept ans, donc je suis habituée d’être « dans le vêtement ».

Mathilde:

On est des personnes qui aiment beaucoup faire les friperies à la base (rires de Leyla-Joumane), donc pendant un jour de fin de semaine, on prend le temps de faire plusieurs friperies en ville et on adore, donc on s’est dit « tiens, il y en a une à De  Rochebelle, allons s’impliquer!» . C’est aussi beaucoup le côté écologique de la chose qui nous a poussées à devenir bénévoles ; l’industrie du textile pollue énormément, donc on a cru bon essayer d’améliorer un peu la situation, à notre échelle évidemment.

Leyla-Joumane: Ce n’est pas tout le monde non plus qui a les moyens de s’acheter des nouveaux vêtements, et la friperie est très accessible pour tout le monde, parce qu’on achète soit par échange ou alors à une une somme minime.

Votre nombre de clients réguliers est-il plus élevé ou plus bas que vos attentes ?

Eh bien je suis très heureuse du flot de clients qui viennent. Il y a beaucoup de jeunes ici qui viennent régulièrement, donc on les revoit et on échange souvent. Vraiment, j’ai atteint les attentes que j’avais.

Où vont les revenus de la friperie ? À quoi servent les fonds amassés ?

Mathilde:

Si jamais vous achetez des vêtements avec de l’argent, donc pas nécessairement en échange, c’est un don que vous faites pour la fondation de l’école, donc pour le bien des élèves, éventuellement. C’est pourquoi c’est toujours bien de venir acheter ici ! Dès que vous avez un midi pas trop chargé, vous allez vraiment pouvoir prendre le temps de faire de belles trouvailles, alors que dans la vie extérieure, les gens ont tendance à être plutôt pressés et juste vouloir acheter pour acheter. La friperie est donc une occasion de prendre ça relax, et il n’y a pas trop de monde.

Caroline:

Effectivement, les achats faits ici vont finalement redonner aux élèves de l’école.

Pour conclure, avez-vous des anecdotes farfelues à raconter qui se sont déroulées à la friperie ? Par exemple, quel est le morceau de vêtement le plus loufoque ou alors mémorable que vous avez reçu ?

Mathilde: On reçoit plein de chandails très drôles, notamment des chandails de Justin Bieber, qui sont partis rapidement, d’ailleurs… On a aussi eu des chandails de Rice Krispies, et un jean avec des papillons super beaux brodés dessus, qui s’est lui aussi rapidement envolé (rires de toutes).

Je tiens encore à remercier le personnel de la friperie pour leur participation précieuse, leur temps et leur flexibilité ! Ce fut très plaisant de venir converser avec elles. Espérons que cet article a donné envie à plusieurs personnes de venir faire un tour elles aussi !

Bibliographie:

RANDSTAD. Questions brillantes à poser lors de votre prochaine entrevue,

https://www.randstad.ca/fr/chercheurs-demplois/ressources-carriere/entrevue-dembauche/questions-a-poser-lors-dune-entrevue-demploi/, page consultée le 23 avril 2023.

La rentrée toute l’année en francisation

Marianne Paradis

Ce n’est pas pour tous les Rochebellois et Rochebelloises que la rentrée s’effectue en septembre. En effet, le programme de francisation de De Rochebelle accueille de nouveaux élèves tout au long de l’année. Ceux-ci vivent donc à leur tour leur propre rentrée, au milieu de l’année scolaire.

Le programme de la francisation de De Rochebelle compte environ 230 élèves issus de l’immigration. Certains de ces élèves arrivent d’un programme de francisation au primaire ou sont arrivés au Québec pendant l’été avant la rentrée, et participent donc à la rentrée technique et scolaire en même temps que le reste de De Rochebelle.

Cependant, ce n’est pas le cas pour tous. Chaque deux semaines, le programme de francisation accueille de nouveaux élèves. « Des fois j’en ai un, des fois j’en ai deux. Mais des fois, j’en ai dix, » raconte Bianca Smith, agente interculturelle en milieu scolaire à De Rochebelle. Elle explique que lors de leur inscription à l’école, ces élèves rencontrent l’orthopédagogue pour faire une entrevue initiale au cours de laquelle leur parcours migratoire et leur niveau de scolarisation sont pris en compte afin de déterminer quelle classe leur convient le mieux.

Lors de leur premier avant-midi à l’école, les nouveaux Rochebellois et Rochebelloises achètent leurs manuels scolaires, accompagnés d’un ou d’une élève qui parle leur langue maternelle. Si nécessaire, Bianca leur fournit cartables, crayons et efface. Ensuite, les jeunes visitent l’école, se font expliquer leur horaire et reçoivent un casier.

Bianca explique que la rentrée scolaire est une expérience extrêmement angoissante pour les nouveaux arrivants. Les premiers jours, « ils s’assoient en classe et ne comprennent vraiment, littéralement, rien. » Puis, progressivement, ils commencent à se familiariser avec la langue. « Ça sort à l’oral en premier, puis à l’écrit et à la lecture, » rapporte-t-elle.

Dès son arrivée à De Rochebelle, chaque élève suit des cours de francisation, mais aussi d’arts plastiques, d’éducation physique et d’informatique. Puis, au fur et à mesure que sa maîtrise du français s’améliore, de nouveaux cours s’ajoutent à l’horaire : éthique, mathématiques, etc. Ultimement, l’objectif est que l’élève intègre le programme de Monde et passions et obtienne son diplôme d’études secondaires.

Cependant, depuis le début de la pandémie, ce transfert de programmes ne peut plus se faire dès que l’élève est prêt. En effet, les classes sont pleines, et il n’y a pas de place pour intégrer de nouveaux étudiants en cours d’année. Le programme de francisation a donc dû se tourner vers d’autres solutions : « On a rapatrié une équipe de profs du régulier pour leur enseigner toutes les matières du régulier, » raconte Bianca. Le programme Monde et passions se donne donc maintenant dans certaines classes de francisation, avec la même matière et les mêmes évaluations qu’ailleurs dans l’école.

Cependant, tous les élèves du programme de francisation ne rejoignent pas le programme Monde et passions. Certains émigrent à un âge plus avancé ; leur temps à De Rochebelle est donc trop limité pour apprendre la langue. D’autres, comme certains réfugiés de guerre, ont eu un accès limité à l’éducation au cours de leur vie et vivent donc un retard scolaire important. Les étudiants qui n’ont pas rejoint Monde et passions à la fin de leur secondaire se dirigent ensuite vers le centre d’éducation Le Phénix, où ils pourront poursuivre leur francisation avec d’autres adultes.

« Le désavantage du Phénix, c’est qu’il faut qu’ils finissent la francisation avant de pouvoir avoir des cours du régulier. Tandis qu’ici, on est à deux vitesses. Ils peuvent avancer pendant qu’ils apprennent la langue, » explique Bianca. Il existe tout de même des solutions pour que les étudiants en francisation puissent continuer leur parcours scolaire en parallèle de leur francisation : « On essaie de les référer dans des programmes où ils ont des stages en milieu de travail, de les orienter de façons différentes. »

Il est certain que, peu importe leur parcours, avec le support et la bienveillance de toute l’équipe pédagogique et d’accueil de la francisation, tous les nouveaux arrivants de De Rochebelle sont entre de bonnes mains.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Les élèves de la francisation proviennent de dix-huit groupes ethniques différents, et ont quinze langues maternelles différentes. Les plus fréquentes sont actuellement l’espagnol, l’ukrainien, le swahili, le russe et l’arabe. Il y a donc une grande diversité d’origines au sein du programme de francisation.

Merci à Bianca Smith pour sa contribution remarquable à cet article, il m’a fait plaisir d’en apprendre davantage sur cette facette de notre école en sa compagnie.

La bibliothèque à De Rochebelle

Marianne Paradis

La bibliothèque de l’école, sans que ce soit un lieu méconnu, n’est présentement pas nécessairement utilisée à son plein potentiel. Certains aspects formidables de la bibliothèque de Rochebelle vous sont peut-être encore inconnus.

Afin de remédier à cette situation, je me suis dirigée vers le sous-sol du pavillon Marie-Victorin pour dénicher le plus d’informations possible sur cet endroit merveilleux qui contient aujourd’hui environ 40000 livres sur lesquels Simona D. Bumb, la bibliothécaire, et sa collègue veillent. Après une heure de discussion avec la bibliothécaire, j’en viens à la conclusion que c’est un endroit accueillant et plein de ressources qui pourrait définitivement être utilisé dans d’autres contextes que seulement pour les livres obligatoires en français ou en anglais. Peut-être même que cet article pourrait contribuer à faire en sorte que les élèves de Rochebelle arrêtent de ramener les livres empruntés à l’école à la bibliothèque Monique-Corriveau ! 

(S.V.P. rapportez les livres au bon endroit. Merci !) 

Premièrement, la bibliothèque de Rochebelle offre de très nombreux services qui sont généralement inconnus. J’ignorais moi-même qu’il est possible de renouveler les emprunts de livres en ligne à partir de notre dossier sur le site Regard-Internet. L’entièreté du catalogue de la bibliothèque se retrouve aussi en ligne, avec des suggestions de lecture ainsi qu’un outil de recherche complexe qui permet de rechercher des ouvrages selon différentes catégories. Si vous ne savez pas comment naviguer sur le site internet du catalogue de la bibliothèque, un guide d’initiation à la recherche se retrouve aussi en ligne. 

Une image du site internet Regard-Internet, où se trouvent 
toutes les ressources mentionnées plus haut. 

Il est aussi possible d’imprimer des documents à l’aide de l’imprimante qui se trouve à la bibliothèque au coût de 0,10$ par feuille. Un photocopieur est aussi à votre disposition, comme indiqué sur la page de la bibliothèque sur le site internet de l’école. De plus, bien qu’elle ne soit actuellement pas disponible aux élèves, une salle de lecture est habituellement disponible. Il est aussi important de mentionner que les employés de la bibliothèque sont toujours ravies de vous aider et peuvent vous accompagner dans votre recherche. 

La salle de lecture de la bibliothèque de Rochebelle

Les ressources de la bibliothèque ne s’arrêtent cependant pas aux différents services qui y sont offerts. En effet, selon la bibliothécaire, les enseignants pourraient grandement bénéficier d’un plus grand usage de la bibliothèque. Que ce soit pour y organiser des cours, y emprunter des livres (dans n’importe quel cours, pas seulement ceux de langue) ou y effectuer de la recherche pour un projet, la bibliothèque offre une tonne de possibilités qui sont en ce moment très peu exploitées. Dès la première année de secondaire, il faudrait présenter la bibliothèque aux nouveaux élèves de Rochebelle afin qu’ils puissent en profiter au maximum lors de leur passage à l’école. 

Bien que peu d’activités en classe soient présentement organisées en collaboration avec la bibliothèque, vous pouvez tout de même venir profiter de celles qui y sont offertes sur l’heure du midi. En effet, vous êtes chaleureusement encouragés à venir participer aux concours jeu-questionnaire du mois à la bibliothèque afin de tester vos connaissances générales sur divers sujets. Vous courrez grandement la chance de gagner un livre ! Dirigez-vous simplement à la bibliothèque lors de votre pause du midi et allez remplir un petit coupon avec vos réponses. 

Comme vous pouvez le constater, la bibliothèque de Rochebelle est un endroit qui regorge de possibilités académiques et de services aux étudiants. La prochaine fois que vous passerez par le sous-sol du P.M.V., prenez le temps d’aller admirer les présentoirs de la bibliothèque, où une rotation de livres soigneusement sélectionnés vous attend !

Ressources mentionnées dans cet article:

1- Page du site de l’école De Rochebelle à propos de la bibliothèque : 

http://www.derochebelle.qc.ca/services_aux_eleves/bibliotheque/

2- Guide d’initiation à la recherche :

http://www.derochebelle.qc.ca/wp-content/uploads/2020/09/Page_bibliotheque_Guide-dinitiation-a-la-recherche.pdf 

3- Catalogue complet de la bibliothèque :

https://webapp.csdecou.qc.ca/RegROCHE/Pages/Main/Recherche/Recherche.aspx