Archives pour la catégorie Témoignages

Les traditions de Noël en secondaire 3 PEI!

Louison Pételle

Après avoir questionné les professeurs de Secondaire 3 PEI et un bon nombre de leurs élèves, j’ai pu rassembler des traditions culinaires et des habitudes des temps des fêtes, peut-être même que vous vous identifierez à certaines! Merci à tous ceux qui ont pris le temps de me faire part de leurs traditions.

Que font nos enseignants?

Cela vous paraîtra peut-être surprenant, mais notre professeur d’anglais, M. Simon Blais, regarde tous les films d’Harry Potter à chaque Noël! Il doit en être particulièrement adepte! De plus, il m’a révélé que le plat qui revenait chaque année sur leur table de Noël est la fondue chinoise, après tout, qui ne voudrait pas d’un repas si réconfortant et savoureux au temps des fêtes? 

  • Une vieille tradition de Noël est restée dans le foyer du stagiaire en histoire, M. Olivier Pageau-St-Hilaire. Cette tradition est de manger du pain sandwich chaque année lors des temps des fêtes! Pour ceux qui ne connaissent pas le pain sandwich, il s’agit d’un pain tranché à l’horizontale, garni de salade aux œufs, de salade au poulet et de salade de jambon, recouvert de crème de fromage, le pain sandwich est déguisé en gâteau.

Des légumes coupés et des herbes peuvent aussi être dispersés sur le dessus, mais à chaque famille de le décorer comme elle le souhaite! 

  • Le pain sandwich est une tradition culinaire qui a aussi été présente chez Mme Ann Légaré, enseignante de français, mais qui a fini par laisser place à l’aspic au saumon, une entrée délicieuse et rafraîchissante composée de saumon et de gelée.
  • Chaque année, Mme Marina Gonzalez, enseignante d’espagnol, et son conjoint, écrivent une lettre à chacun de leur enfant pour Noël, chacune d’entre elles contient un résumé de l’année personnalisé selon son destinataire. Je trouve que cela est une excellente idée pour resserrer les liens de la famille, surtout si on ne se voit pas souvent. Aussi, tous les membres de la famille, petits ou grands, reçoivent un livre, cela devrait être normalisé, car la lecture est importante, peu importe l’âge!
Et pour ce qui est des élèves de 3e secondaire? 

Une chose est sûre, la grande majorité des élèves ouvrent leurs cadeaux le soir! Les autres les ouvrent soit à minuit ou un peu le soir et le reste le matin. Si vous ouvrez tous vos cadeaux le matin, je vous apprends que vous faites partie d’une minorité à De Rochebelle! Certains en ouvrent même au jour de l’an, comme un deuxième Noël. 

Apparemment, lancer ses animaux dans le banc de neige fait aussi partie des traditions insolites de nos chers élèves, quelques-uns se jettent même eux-mêmes dedans en maillot de bain! Il ne faut pas s’étonner si on voit des nez couler à la rentrée des vacances de Noël.

Une tradition familiale de Noël que plusieurs élèves m’ont rapportée et qui, je trouve, est particulièrement originale est de mettre un cadeau dans une tonne de boites et de l’emballer de sorte que le fait d’atteindre le cadeau au milieu de toutes ces barrières soit une vraie quête. Mais pour compliquer encore plus la tâche, la personne qui déballe doit porter des mitaines! Toute la famille se retrouve donc assise en rond et essaye de déballer chacun leurs cadeaux impénétrables. Une soirée haute en couleur et en émotion s’annonce!

Source de l’image liée à l’article: Photo de Rodion Kutsaiev sur Unsplash

Le « Rocheband »

Marianne Paradis

Depuis maintenant trois ans, un groupe de musique formé d’enseignants de De Rochebelle performe régulièrement lors des midi-show. Les profs et musiciens Dominique Forbes, Étienne Tremblay et Maxime Lévesque répondent à mes questions à ce sujet. 

Organisés par Audrey Boulianne, les midi-shows sont de retour à De Rochebelle pour une troisième année consécutive. Ce spectacle, qui met de l’avant le talent des élèves et des enseignants de notre école, est toujours grandement apprécié. Les numéros du Rocheband, un groupe formé d’enseignants, sont souvent parmi les favoris. 

Ce groupe est né en 2021 lorsque Audrey Boulianne, enseignante de musique, a proposé à ses collègues d’embarquer dans son projet : « Elle est allée chercher des gens qu’elle connaissait, qui jouaient d’un instrument ou qui chantaient pour leur demander s’ils voulaient faire une toune lors des midi-show, » raconte Dominique. Aujourd’hui, ils sont environ sept à faire partie du Rocheband : « C’est là qu’on se rend compte que la musique c’est rassembleur, » commente Maxime. 

Depuis sa formation, le groupe performe régulièrement, surtout aux midi-show : « Pour nous, c’est l’occasion de jouer de la musique et de faire ce qu’on aime faire, » explique Dominique. « C’est une motivation à venir travailler. » En effet, jouer dans un groupe de musique peut avoir de nombreux bienfaits, tant pour des jeunes que pour des adultes. « C’est l’occasion après le secondaire, après nos études, de poursuivre notre passion. Même adulte, on a besoin de ça, » assure-t-elle. « Personnellement, c’est quelque chose qui me fait beaucoup de bien. J’aime beaucoup jouer avec un orchestre, avec des instruments. Et de se produire en public aussi. »

Étienne nous raconte aussi que, pour des adultes avec des emplois à temps plein, les occasions de faire de la musique se font rares. « Après l’université, au début de ma carrière, je ne jouais plus de musique, » explique-t-il. « Je n’avais plus d’occasions de le faire. » C’est pourquoi l’an passé, quand on lui a offert de faire partie du groupe, il n’a pas hésité : « J’ai sauté sur l’occasion! »

Ceci étant dit, jouer de la musique devant un public comme celui de l’Agora, ce n’est pas facile. Dominique confie que rejoindre le groupe lui a demandé de grands efforts : « Je l’ai fait, vraiment, pour sortir de ma zone de confort, pour me lancer un défi. […] Je suis contente de l’avoir fait parce qu’aujourd’hui, je ne me sens plus comme je me sentais il y a trois ans. » Maxime ajoute : « Si nous on est capables de le faire, je pense que tout le monde est capable de le faire. C’est ça qu’on essaye de montrer aussi. »

De plus, comme l’explique Maxime, jouer dans l’Agora du PMV implique des défis particuliers : « C’est tout le temps des conditions difficiles. Jouer dans l’Agora c’est dur au niveau sonore, les rétroactions, la balance de son… » Dominique ajoute : « Il faut se dire que ce n’est pas professionnel et qu’on attend notre auditorium. Le jour où on aura notre auditorium, ça sera encore de meilleure qualité. »

En attendant, le Rocheband prend le temps d’organiser des répétitions avant chaque spectacle. « C’est comme n’importe quel travail que vous faites, » lance Étienne, « Plus la date de remise arrive, plus vous travaillez dessus! » Généralement, les répétitions ont lieu lors des journées pédagogiques. « On a un petit peu plus de temps tout le monde ensemble parce qu’on est sûrs qu’il n’y a personne qui a de récupération, ou de surveillance. »

C’est également lors des répétitions que le groupe choisit, ensemble, les chansons qui s’ajouteront à son répertoire. Après avoir lancé des idées, ils analysent chaque proposition : « Est-ce qu’elle est trop difficile, est-ce que ça va plaire aux élèves? […] On a un souci de jouer de la musique francophone aussi » explique Étienne. Quant aux styles de musique favoris, c’est plutôt varié. « Je pense qu’on est tous des gens ouverts d’esprit qui aiment beaucoup de styles musicaux. C’est juste le fun de jouer de la musique. » Maxime précise qu’il y a tout de même des préférences : « Il y a des coups de cœur. Il y en a qui ont envie de jouer des classiques, des vieux classiques. » 

Merci à Dominique Forbes, Étienne Tremblay et Maxime Lévesque d’avoir pris le temps de répondre à mes questions. Assurez-vous de ne pas manquer les prochains midi-show pour avoir la chance d’assister au Rocheband en action !

LE ROCHEBAND PENDANT LE CONCERT DE NOËL SOPAR (2023)

Source : De Rochebelle, 18 janvier 2023

Si on veut, on peut: Manuel Toscano

Noémie Cantin

Tout le monde a des rêves et des objectifs qu’il souhaite réaliser et tout le monde peut les accomplir. La preuve, c’est qu’ici-même, à De Rochebelle, plusieurs élèves ont réalisé ou réalisent à l’heure actuelle des projets de grande ampleur. 

C’est le cas de Manuel Toscano qui interprète des concerts de piano partout à Québec et qui a pris le temps de répondre à quelques-unes de mes questions.

Depuis quand as-tu l’ambition de faire des concerts ? 

Mon ambition pour faire des concerts de piano a commencé à peu près à 11 ou 12 ans. En fait, dès que j’ai eu plus ou moins un niveau, j’ai tout de suite commencé à faire des spectacles.

Quel est ton rêve en lien avec ton évolution dans le monde de la musique? Que fais-tu pour y parvenir ?

À 15 ans, j’ai pris la décision de faire du piano ma carrière. À partir de là, en ce moment, je multiplie les efforts et je consacre tout mon temps à la musique. Je passe beaucoup de temps à chercher des spectacles, des contrats de musique, etc., car je me dédie pour cette cause.  

Jusqu’à maintenant, quels ont été les moments les plus difficiles pour toi?

Les moments les plus difficiles ont été durant la période où je n’avais pas un maximum de confiance en moi. Je pensais qu’il y avait une limite à ce que je pouvais faire. Je me suis rendu compte que c’était faux : avec des efforts et de la passion, surtout de la passion, tout est possible.

Quels ont été les meilleurs moments que le piano t’a fait vivre? 

Ça a été quand j’ai joué une chanson que je voulais apprendre depuis déjà 4 ans. J’y suis arrivé grâce à mon frère qui m’avait convaincu qu’avec de la pratique, je serais capable de le faire. Après cette réussite, j’ai vu mon potentiel doubler. Aussi, j’ai vraiment aimé ça quand j’ai vu que les gens commençaient à aimer les musiques que je compose. 

Quel a été ton concert le plus marquant? Pourquoi?

Mon concert le plus marquant jusqu’à maintenant, je crois que ça a été quand j’ai joué à L’Impérial Bell pour la LIMQ (Ligue d’improvisation musicale de Québec). C’est là que j’ai réellement découvert ce qu’était la création de musique et j’ai adoré!

As-tu des anecdotes qui te sont arrivées lors de tes concerts ou d’autres événements en lien avec le piano?

J’ai quelquefois manqué mes spectacles, fait des erreurs, etc. Ces erreurs m’ont souvent marqué, mais j’ai appris que le mieux était de se calmer pour faire une meilleure performance. Parfois même, je ris ou fais des grimaces en public quand je commets des erreurs, car au lieu de perturber les gens, ça rend l’erreur drôle. 

Il m’est aussi arrivé qu’un agent organise des spectacles pour moi. Malheureusement, cet agent m’a beaucoup manqué de respect et j’ai donc arrêté tout type de communication avec lui. Malgré ça, je continue la musique dans l’espoir de réussir par moi-même. 

As-tu des conseils pour tous ceux qui ont des objectifs similaires?

La première étape de la réussite est la confiance, et ce, en toutes circonstances. Le chemin d’une carrière réussie est rempli  d’obstacles, de hauts et de bas, tout le temps. Il y a des moments où vous penserez avoir tout perdu, qu’il n’y a plus rien à faire, mais l’important, c’est de ne pas perdre confiance en soi. À partir du moment où ça arrive, tout peut s’effondrer très rapidement. En fait, la clé, c’est la volonté de continuer et savoir que tu es capable. 

Manuel Toscano lors de son spectacle le 10 septembre 2023 à la place Limouloise 

Par exemple, la confiance était un gros problème pour moi, mais maintenant que j’ai beaucoup plus de confiance en moi, ma carrière prend   de l’ampleur!

Un dernier mot?

Merci à tous ceux qui me soutiennent; je n’en serais pas là sans vous!

__________

BIBLIOGRAPHIE

Entrevue faite par message avec Manuel Toscano

Retour sur 50 rentrées scolaires et 30 ans de service

Simon Roy

Vers la fin de l’année dernière, nous avons tristement appris la nouvelle de la retraite de notre directeur général, Daniel Lemelin.

Lors de sa carrière professionnelle, M. Lemelin a eu différents points de vue sur l’éducation. Il a commencé sa carrière en 1993 à la Polyvalente de l’Ancienne Lorette en tant que professeur d’éducation physique. Très peu de temps après, il faisait aussi de l’informatique. C’est d’ailleurs ce qu’il a fait de 1998 à 2000 à la Commission scolaire des Découvreurs en tant que conseiller pédagogique en informatique. Durant les 12 années suivantes, il fait son entrée à De Rochebelle en tant que directeur adjoint au sports et loisirs, l’actuelle tâche de M. Francoeur. M. Lemelin ira passer 4 ans en tant que directeur à l’école des Pionniers. C’est en 2016, et jusqu’au 1er juillet prochain qu’il revient pour être directeur à notre école.

Vous aurez remarqué, lecteurs perspicaces, que le parcours professionnel de Daniel Lemelin a toujours été dans le Centre de service scolaire des Découvreurs (anciennement la commission scolaire des découvreurs). Ça fait plus de 50 rentrées scolaires qu’il effectuera dans cette organisation, car il a fait son primaire ainsi que son secondaire sur le territoire du CSSDD.

M. Lemelin a toujours été bon à l’école et dans sa famille, l’éducation est une valeur très importante. Son frère et sa sœur sont aussi devenus, comme lui, des enseignants. Il a toujours été très proche de ses élèves. Il accorde une importance particulière au contact humain entre les élèves et les directions, une question de respect mutuel pour faire avancer l’école. Il s’inspire de deux de ses modèles lorsqu’il était lui-même à l’école, messieurs Lucien Chabot et Renald Leblond qui étaient directeurs à son école.

Il est même prêt à faire des paris avec ses élèves. Si le Canadien gagnait, il devait porter un sac poubelle sur lui pour toute une journée, si les Bruins remportent, les élèves auraient dû dire « Daniel notre être suprême ».

Pour lui, s’impliquer dans son école et son travail n’est pas une question. L’ancien tableau indicateur du terrain de football ainsi que les estrades ont été construits dans son garage lors d’un vendredi soir avec quelques parents. C’est aussi grâce au directeur Lemelin que le football est ce qu’il est à Rochebelle. Évidemment, il aura laissé sa marque sur l’école avec plusieurs autres projets tel que le basket 3A ou bien la comédie musicale. Offrir les conditions gagnantes est une des valeurs les plus importantes du milieu scolaire.

Durant les prochaines années, plusieurs travaux d’envergure auront lieu sur le campus de Rochebelle. Cet été commenceront les travaux au PFL qui auront pour but de rénover l’intérieur au complet, mais aussi d’implanter la géothermie dans ce pavillon. Selon les dires de notre directeur, cela va avoir une retombée exceptionnelle sur l’école. Non seulement l’intérieur de l’école, mais il va y avoir des changements au niveau des terrains extérieurs qui vont être modernisés, notamment le terrain de football et la piste de course faite avec une surface en caoutchouc.

Un des plus grands regrets évoqués par M. Lemelin est le projet d’auditorium. Lors des dernières années, il a travaillé fort pour avoir un auditorium. Même si tout pourrait être prêt, le projet ne se fait pas pour le moment, nous dit-on. Il espère cependant une continuité dans le projet.

Aussi, l’implication de M. Lemelin auprès de plusieurs organismes tels que la SÉBIQ, Force Avenir ou partout dans le centre de service ont fait qu’il a remporté une place à l’Ordre de l’excellence en éducation. Il veut remercier officiellement tous ceux et celles qui ont eu un apport considérable au milieu de l’éducation au Québec.

Finalement, notre directeur est fier d’avoir été le directeur général d’une école telle que De Rochebelle. Il garde un excellent souvenir de son équipe compétente et qualifiée ainsi que des milliers d’élèves qu’il a pu côtoyer tout au long de sa carrière. Il nous a dit être convaincu que beaucoup d’élèves pourront un jour figurer sur le mur des célébrités de notre école.

La comédie musicale à De Rochebelle

Marianne Paradis

Cette année, la comédie musicale de Rochebelle célèbre ses vingt ans! Comme le veut la tradition, l’équipe présentera au printemps une nouvelle comédie musicale. Nicolas Drolet, responsable de mise en scène et de production, nous parle de ce projet de grande envergure.

Nicolas Drolet a beaucoup d’expérience avec la comédie musicale. Au total, il a participé, comme acteur puis comme responsable, à une dizaine de ces projets à Rochebelle, en commençant par notre toute première comédie musicale en 2003. Il s’agissait de Grease, et le spectacle avait été présenté dans la salle Simonne-Monet-Chartrand. L’intérêt de Nicolas pour le théâtre s’est poursuivi après avoir quitté Rochebelle : « Ensuite, j’ai fait mon conservatoire, je suis allé étudier pour devenir comédien. J’ai repris les rênes en tant que responsable de la comédie musicale en 2014. »

Cette année, c’est la comédie musicale The Prom qui sera présentée. « C’est l’histoire d’Emma, qui veut aller à son bal de finissants avec sa blonde [Alyssa], » explique Nicolas. « Sauf que le comité de parents ne veut pas que deux filles aillent ensemble à leur bal de finissants. Il y a quatre acteurs de Broadway, un peu has been, dont le succès est vraiment mitigé, qui décident d’aller aider. »

Pour l’organisation de l’événement, Nicolas n’est pas seul. « Il y a un comité d’élèves qui est formé pour s’occuper de tâches plus importantes dans la comédie musicale, » explique-t-il. « On a vraiment une belle équipe, je suis content de la gang qui est là. » C’est ce comité d’élèves qui a choisi de mettre en scène The Prom cette année.

Les auditions ont eu lieu à la fin du mois de septembre, et l’équipe maintenant formée est prête à se mettre au travail : « On va avoir une trentaine d’acteurs et de chanteurs, et une dizaine de danseurs. »

Cependant, le choix de la pièce comporte une difficulté non négligeable : le film dont s’inspire la comédie musicale est originalement en anglais. « Un des mes défis, c’est aussi de faire une traduction, parce qu’il n’y a pas de traduction de faite de The Prom, » raconte Nicolas.

La production de la comédie musicale comporte aussi son lot de défis logistiques : « Avant, on avait un endroit dans le sous-sol du [pavillon Félix-Leclerc] où on pouvait construire les décors et les costumes. Cette année, on ne l’a pas, donc c’est sûr que de trouver un endroit où on pourra travailler sur les décors et les costumes, c’est quand même tout un défi. »

Même s’il est conscient du travail qui attend son équipe, Nicolas est sûr que le spectacle sera un succès. Il conclut : « Venez voir la comédie musicale, c’est une tradition à de Rochebelle. Ça fait notre fierté et ça permet aux gens de faire leur passion ! »

La comédie musicale The Prom, produite et mise en scène par Nicolas Drolet, sera présentée du 25 au 28 avril 2024.

Friperie à De Rochebelle – Peaufiner sa garde-robe… avec moins de cinq dollars !

Mathilde Leblond

Active depuis plusieurs années déjà, la friperie de De Rochebelle permet aux élèves de notre école de faire don de leurs vêtements et d’en acheter de nouveaux pour un prix accessible à tous. En ce joli printemps, des bénévoles et la fondatrice de ce mouvement ont accepté de répondre à diverses questions pour mieux faire connaître ce petit coin de paradis encore inconnu pour plusieurs.

Enseignante et fondatrice de la friperie de De Rochebelle, Caroline Gimaïel est la première à s’être portée volontaire pour faire cette entrevue. Parmi les neuf bénévoles travaillant à la friperie, deux se sont joints à nous soit : Leyla-Joumane Benaskeur et de Mathilde Bernard, toutes deux élèves de secondaire 4 PEI.

Quel aspect de votre travail à la friperie vous plait le plus ?

Mathilde:

Eh bien, mon travail me permet de rencontrer des gens, de les accueillir et de les accompagner, en leur expliquant un peu le principe de la friperie. Je peux aussi voir leurs goûts vestimentaires en les aidant, tout en travaillant avec des amies! Et tout ça compte comme un bénévolat !

Leyla-Joumane:

Ce qui me plaît le plus de mon travail à la friperie, c’est le contact direct avec la clientèle et mes collègues ! J’adore également savoir que j’ai un impact positif sur la planète et que je permets de non seulement satisfaire et aider des élèves, mais aussi de donner une deuxième chance à des vêtements.

Avez-vous vous-même acheté des produits provenant d’ici ? Si oui, quelles sont vos meilleures trouvailles ?

Mathilde :

Oui, j’ai déjà magasiné ici ! J’ai trouvé un chandail de laine que j’aime beaucoup, avec des pantalons. Parfois, je porte les deux ensemble, ça fait un ensemble complet venant de la friperie.

Leyla-Joumane:

J’ai acheté deux morceaux à la friperie, cette année ! Un chandail et une paire de jeans. Ce sont mes meilleures trouvailles ! J’en suis accro, et ils sont rapidement devenus mes pantalons favoris.

Prenez-vous tous les articles que vous recevez ? Sinon, comment se passe le tri des vêtements ? Quels sont les critères qu’un produit doit respecter avant d’être mis en vente?

Caroline :

Eh bien c’est sûr que nous vendons uniquement des articles qui sont non violents, et on ne garde pas non plus les vêtements associés à une entreprise comme des groupes de sport ou peu importe. Évidemment, on ne garde que des produits qui sont encore réutilisables, donc qui ne sont pas déchirés, par exemple. 

Leyla: Admettons que ça ne respecte pas le code vestimentaire, on ne va pas le mettre en vente non plus.

Caroline : Effectivement, donc pas de chandails «bedaine» à vendre ici!

Comment décririez-vous la friperie en une phrase ?

Mathilde : « Endroit de trouvailles »!

Toutes : Ouais! (rires)

Depuis combien de temps y a-t-il une friperie active à De Rochebelle? Y a-t-il eu des difficultés lors de sa création ?

J’étais avec Mariane Beaupré (une autre enseignante) au démarrage de la friperie ; on était ensemble pour la partir il y a cinq ans. Toutefois, on n’a pas ouvert lors de la pandémie ; ça ne fait donc pas cinq ans qu’elle est vraiment active. On a été ouvert uniquement la demi-année où l’école a fermé et l’année d’avant en plus de cette année, puisque la friperie ne pouvait pas être ouverte lorsque le Covid se propageait encore beaucoup. Sa création s’est bien passée comme prévu, c’était très agréable. On a eu beaucoup de vêtements puisqu’on avait partagé un message à son ouverture pour que les élèves autant que leurs parents apportent leurs vêtements qu’ils ne voulaient plus. Actuellement, on ouvre 3 midis par cycle de 9 jours (les jours 1,4 et 8 de 12 ;30 à 13 :00).

Comment doit-on s’y prendre si on veut faire don de nos vêtements ici ?

On fonctionne par échange : les gens qui veulent donner doivent apporter une feuille disponible à la friperie avec la quantité ou la sorte de vêtements qu’ils veulent donner, et puis on donne un nombre de points. Par exemple, un t-shirt donne 1 point, ce qui équivaut à 1 $, et puis là on fait l’échange. Les parents doivent signer la feuille, bien entendu ! Une fois qu’on donne les points, ils peuvent être échangés pour n’importe quel vêtement.

Quelles étaient les principales motivations qui vous ont poussées à démarrer la friperie de De  Rochebelle?

Oh mon Dieu! Eh bien, le côté réutilisation, et le côté écologique aussi. De plus, il y aussi l’argument de l’économie circulaire, comme quand j’étais jeune : mes amies et moi échangions nos vêtements avec un système similaire à  celui de la friperie. Par exemple, tu pouvais « acheter » deux chandails et les porter sans arrêt, mais ce n’était jamais la même personne qui les mettait au final (rires) ! C’était très divertissant, donc ce fut l’une des raisons qui m’ont poussée à fonder la friperie ici. Et puis, je viens d’une famille qui a une boutique depuis cent-sept ans, donc je suis habituée d’être « dans le vêtement ».

Mathilde:

On est des personnes qui aiment beaucoup faire les friperies à la base (rires de Leyla-Joumane), donc pendant un jour de fin de semaine, on prend le temps de faire plusieurs friperies en ville et on adore, donc on s’est dit « tiens, il y en a une à De  Rochebelle, allons s’impliquer!» . C’est aussi beaucoup le côté écologique de la chose qui nous a poussées à devenir bénévoles ; l’industrie du textile pollue énormément, donc on a cru bon essayer d’améliorer un peu la situation, à notre échelle évidemment.

Leyla-Joumane: Ce n’est pas tout le monde non plus qui a les moyens de s’acheter des nouveaux vêtements, et la friperie est très accessible pour tout le monde, parce qu’on achète soit par échange ou alors à une une somme minime.

Votre nombre de clients réguliers est-il plus élevé ou plus bas que vos attentes ?

Eh bien je suis très heureuse du flot de clients qui viennent. Il y a beaucoup de jeunes ici qui viennent régulièrement, donc on les revoit et on échange souvent. Vraiment, j’ai atteint les attentes que j’avais.

Où vont les revenus de la friperie ? À quoi servent les fonds amassés ?

Mathilde:

Si jamais vous achetez des vêtements avec de l’argent, donc pas nécessairement en échange, c’est un don que vous faites pour la fondation de l’école, donc pour le bien des élèves, éventuellement. C’est pourquoi c’est toujours bien de venir acheter ici ! Dès que vous avez un midi pas trop chargé, vous allez vraiment pouvoir prendre le temps de faire de belles trouvailles, alors que dans la vie extérieure, les gens ont tendance à être plutôt pressés et juste vouloir acheter pour acheter. La friperie est donc une occasion de prendre ça relax, et il n’y a pas trop de monde.

Caroline:

Effectivement, les achats faits ici vont finalement redonner aux élèves de l’école.

Pour conclure, avez-vous des anecdotes farfelues à raconter qui se sont déroulées à la friperie ? Par exemple, quel est le morceau de vêtement le plus loufoque ou alors mémorable que vous avez reçu ?

Mathilde: On reçoit plein de chandails très drôles, notamment des chandails de Justin Bieber, qui sont partis rapidement, d’ailleurs… On a aussi eu des chandails de Rice Krispies, et un jean avec des papillons super beaux brodés dessus, qui s’est lui aussi rapidement envolé (rires de toutes).

Je tiens encore à remercier le personnel de la friperie pour leur participation précieuse, leur temps et leur flexibilité ! Ce fut très plaisant de venir converser avec elles. Espérons que cet article a donné envie à plusieurs personnes de venir faire un tour elles aussi !

Bibliographie:

RANDSTAD. Questions brillantes à poser lors de votre prochaine entrevue,

https://www.randstad.ca/fr/chercheurs-demplois/ressources-carriere/entrevue-dembauche/questions-a-poser-lors-dune-entrevue-demploi/, page consultée le 23 avril 2023.

Trucs et astuces pour avoir la meilleure rentrée scolaire possible

Myriam Lévesque

La rentrée scolaire est une journée importante pour plusieurs. En effet, c’est l’occasion idéale pour faire une bonne première impression auprès de ses enseignants. C’est pourquoi il est important de bien s’y préparer. Voici donc cinq trucs et astuces pour vivre ce jour J agréablement :

  1. Visiter ses locaux de classe préalablement

Lors de l’accueil technique au cours duquel tu recevras ton nouvel horaire, ton numéro de casier ainsi que tes manuels, je te conseille fortement de profiter de ce moment pour visiter tes nouveaux locaux de classe. Bien souvent, la rentrée scolaire est une journée stressante et avoir quelques repères peut s’avérer bien utile, surtout lorsque l’on vit notre première année au secondaire ou que l’on change de pavillon. De plus, cette courte visite te permettra de mieux estimer le temps nécessaire pour le trajet casier-classe lors de tes pauses.

  1. Préparer son sac à dos, son repas et sa tenue vestimentaire

Selon moi, la préparation est l’élément clé d’une rentrée scolaire réussie. Ainsi, je te suggère de préparer ton sac à dos contenant la totalité de ton matériel scolaire la veille. De cette manière, tu ne perdras pas de temps à essayer de rentrer un cartable supplémentaire dans ton sac à dos le matin même ! Tu peux également préparer ton repas, tes collations et ton dessert pour le lendemain et la même chose s’applique pour ta tenue vestimentaire. Cette préparation te permettra d’étirer l’heure du réveil, ce que tu apprécieras certainement le matin !

  1. Prévoir le temps nécessaire pour se préparer le matin même

La rentrée représente le début d’une nouvelle année scolaire et par conséquent, le début d’une nouvelle routine. Il faut donc se mettre une alarme pour se réveiller à l’avance : l’horreur! C’est pourquoi je te propose d’estimer le temps qu’il te faudra pour te préparer le matin. Par exemple, prends en compte le temps pour t’habiller, te maquiller, te coiffer, te laver, pour déjeuner, pour préparer ton lunch et pour marcher jusqu’à ton arrêt d’autobus. De cette façon, tu seras certain.e d’être en avance pour ta première journée de classe!

  1. Dormir tôt

Le changement de routine amené par le début de la nouvelle année scolaire implique pour beaucoup d’adolescents de se  lever plus tôt. Oh non ! C’est pourquoi je te suggère fortement de calculer le nombre d’heures habituelles durant lesquelles tu dors et qui te permettent de te sentir reposé.e. Ainsi, tu pourras estimer plus facilement l’heure idéale pour toi d’aller dormir.

  1. Faire preuve d’ouverture d’esprit

Une nouvelle année scolaire signifie de nouveaux enseignants, de nouveaux locaux, de nouveaux camarades, mais surtout différentes manières de faire. Par exemple, il est possible qu’un enseignant ait une pédagogie ou une manière d’enseigner différente de celles auxquelles tu es habitué.e. Dans cette situation, il faut souvent se laisser du temps pour s’adapter. Je t’incite donc à faire preuve d’ouverture d’esprit lors de ta première semaine de classe. Après tout, peut-être que cette manière de faire deviendra la technique d’apprentissage optimale pour toi !

Pourquoi je danse

Marianne Provost

La danse. La plupart du temps, il s’agit d’un sport, mais cela peut aussi s’avérer être un véritable art. Peu importe sa définition, c’est une réelle passion que j’entretiens depuis toute jeune et sans laquelle je ne serais pas la même. Comment cette discipline peut-elle avoir autant d’influence sur moi ainsi que sur tous les danseurs qui l’exercent?

C’est simple. Au cours des dernières années, j’ai non seulement évolué en tant que danseuse, mais aussi en tant que personne. À force de performer devant un public, c’est ce qui a chassé ma timidité, étant plus jeune. La danse, c’est mon échappatoire lorsque j’en ai trop sur les épaules. C’est ce qui me permet de ne plus penser à rien et de me détendre. Mais en d’autres circonstances, danser me permet aussi de repousser les limites de mon corps et de me surpasser. 

Selon le dictionnaire, la danse est une suite de mouvements rythmés effectués avec le corps au son d’une musique. Je peux affirmer qu’il ne s’agit que d’une définition. Danser c’est un endroit de réconfort qui me permet d’exprimer mes émotions. Raconter une histoire sans avoir à prendre la parole, c’est si libérateur. Regarder quelqu’un d’autre performer peut se comparer à retirer les pétales d’une fleur. La personne se détache de son apparence pour n’exposer que son côté le plus vulnérable et humain. Je trouve qu’il n’y a rien de plus beau que de voir quelqu’un s’ouvrir et nous laisser entrer dans son monde seulement en interprétant une chorégraphie. 

Beaucoup de danseurs pleurent à la fin de leur performance. Cela peut confondre certaines personnes. Danser permet de faire le vide et de transmettre un message avec son corps de se concentrer sur une histoire que l’on souhaite raconter et de la traduire avec des mouvements. Que je sois épuisée, préoccupée ou tout simplement heureuse, la danse demeurera la réponse. Cet art offre un côté émotionnel que nulle autre discipline ne permet. Un mélange de beauté, d’émotions et d’humanité.

Une collègue de danse m’a dit un jour: « Les parents des jeunes danseurs se plaindront souvent des prix élevés de la danse, mais ce qu’ils ignorent encore c’est que lorsque tu y inscris ton enfant, tu ne lui donnes pas seulement un moyen d’être en santé et de bouger ou encore une passion, tu lui offres une seconde famille.

C’est avec cette famille que j’ai vécu des expériences incroyables. Pleurer dans les coulisses ou même sur la scène avec mes amies fait partie des moments de ma vie que je n’oublierai jamais. Danser fait ressortir les émotions des spectateurs émus, des professeurs si fiers, des parents émotifs et surtout du danseur en tant que tel, qui s’ouvre sur une portion de sa vie. 

Bref, la danse c’est ma passion et cela demeurera ainsi éternellement. Je suis bien loin d’être la meilleure, mais j’évolue à ma façon et je continue de transmettre mon amour pour cette discipline à mes élèves. 

Québec: Mes cinq endroits de prédilection

Mathilde Leblond

En ce mois d’avril, le comité du journal étudiant a cru bon que les membres de notre équipe rédigent un article plus personnel que d’habitude, de manière à ce qu’on puisse donner une impression plus amicale à L’AccROCHEur. Pour ma part, j’ai choisi de partager avec vous mes endroits favoris de Québec, endroits qui me procurent un sentiment de bien-être dès que j’y mets les pieds. 

Librairie La Liberté

La Librairie La Liberté est un petit havre de paix situé à deux pas de De Rochebelle. Fondée en 1945 à Granby par Lucius Laliberté, elle est dirigée depuis trois générations par différents membres de cette même famille, tous passionnés de littérature. Cette entreprise indépendante est maintenant considérée comme un «espace culturel modèle» et s’est impliquée dans divers événements et activités tels que des inaugurations ou alors des échanges culturels et des partages de connaissances. Elle est dotée d’un personnel toujours chaleureux et expérimenté, d’une décoration réconfortante et bien sûr, d’innombrables bouquins d’ici et d’ailleurs. Il est aussi possible de bénéficier d’un coin étude: vous pouvez vous installer sur des tables aux bancs confortables en dégustant un chocolat chaud ou une pâtisserie disponible dans leur section café. Je ressors toujours de cette librairie avec le sourire aux lèvres et bien évidemment, un nouveau livre! Dans le futur, j’adorerais obtenir un emploi là-bas.

Délire Escalade

Pour les plus sportifs qui consultent cet article, Délire Escalade va peut-être d’avantage vous intéresser. Active depuis plus de vingt ans, cette communauté a déjà eu le temps d’ouvrir cinq centres différents, un site web et une boutique, sans compter les nombreux projets qu’ils ont effectués en groupe. En plus d’être un formidable centre de grimpe, comme son nom l’indique, Délire Escalade comporte une salle de sport et un bistro aux produits variés où on peut acheter ce qu’on désire, que ce soit un smoothie vert digne de publications Instagram ou alors une poignée de bonbons gélifiés. Tous les équipements sont fournis ou achetables sur place, et des employés enjoués se feront un plaisir d’aider en cas de souci. À chaque visite, j’ai un coup de cœur pour l’ambiance conviviale et sans jugement que dégage ce lieu. Même avec un très bas niveau en montée qui contraste avec les habitués de l’endroit, je ne me suis jamais sentie critiquée. Atmosphère inclusive et spécialisée garantie! 

Friperie Babelou

Côté mode, mon emplacement chouchou est sans hésitation la friperie Babelou. C’est un magasin à l’allure hors du commun qui vend des vêtements de style plutôt alternatifs, sortis tout droit des années 2000 ou alors des trucs « funky ». Avez-vous le désir de vous démarquer? Babelou offre des tenues qui sortent de l’ordinaire tout en restant ravissantes. Si vous voulez être certain.e que leurs vêtements conviennent à ce que vous avez envie de porter, rendez-vous sur leur page Facebook très active en termes de publication de nouveaux vêtements arrivés en magasin. Cela fait déjà deux ans que j’y trouve mon bonheur grâce à leurs habits singuliers à prix somme toute abordable. Cette description vous donne envie? N’hésitez pas à faire le pas! 

Parc du Bois-de-Coulonge

Si vous avez plus tendance à trouver votre bien-être dans la nature, il est fort probable que comme moi, vous allez chérir le Parc du Bois-de-Coulonge, une ancienne propriété autrefois acquise par un riche marchand de bois. Très propice aux pique-niques, aux promenades de chiens ou juste aux balades agréables, ma famille et moi sommes rapidement devenus des habitués de ce coin de paradis. Même si j’y suis déjà allée d’innombrables fois, je pense que je ne me laisserai jamais du sentiment de plénitude que ce parc me fournit. Puisque le terrain est muni d’une vue incomparable sur le fleuve Saint-Laurent et d’un jardin floral qui comprend une multitude de beautés végétales à observer, faites bien attention de ne pas oublier votre appareil photo! 

Mary’s Popcorn

 En se baladant sur la rue Saint-Jean, il est presque impensable de ne pas s’arrêter pour humer la succulente odeur qui s’échappe de la boutique Mary’s Popcorn, une entreprise ayant vu le jour il y a sept ans en Alberta. En effet, ce charmant commerce permet de se procurer toutes les saveurs de maïs soufflé imaginables (du classique jusqu’au caramel salé avec des amandes!) en ligne ou dans leurs trois différentes boutiques au Québec. Ma sorte favorite est le mélange «style Chicago», une recette qui combine du maïs soufflé caramélisé et fromagé dans un même sac. Contre toute attente, cela forme un composé exquis que je recommande sans hésitation à n’importe qui! De plus, on a affaire à des propriétaires dévoués; ces derniers déclarent qu’ils se dépassent chaque année pour vendre de la marchandise de plus en plus haut de gamme et de meilleure qualité. Dès qu’une envie de satisfaire votre dent salée ou sucrée vous passera par la tête, c’est là que ça se passe! 

BIBLIOGRAPHIE

LIBRAIRIE LA LIBERTÉ. Historique,

https://www.librairielaliberte.com/historique, page consultée le 9 mars 2023. 

MARY’S POPCORN SHOP. Ou tout a commencé- L’histoire de Mary’s Popcorn Shop, https://www.maryspopcornshop.com, page consultée le 10 mars 2023. 

MORIN, Claude. «Le parc du Bois-de-Coulonge – Un joyau historique et horticole», Le Devoir (10 juin 2006), [https://www.ledevoir.com/vivre/voyage/111061/le-parc-du-bois-de-coulonge-un-joyau-historique-et-horticole] page consultée le 10 mars 2023. 

DÉLIRE ESCALADE. À propos,

https://www.delirescalade.com/a-propos page consultée le 9 mars.

Source de l’image liée à l’article: https://unsplash.com/fr/photos/p5XgTYTFEaU

Le festival d’hiver

Grâce Bilounga Fotso Yeleen

À l’occasion du festival d’hiver, les élèves de l’école ont eu le choix entre plusieurs activités hivernales qu’ils pouvaient pratiquer pendant toute la journée du 24 février où les cours ont été suspendus.

Pour plusieurs cohortes dont celle de 2020-2025 et celle de 2019-2024 le festival d’hiver était leur tout premier en tant qu’élèves de l’école. En raison du virus connu sous le nom de Covid-19, cette journée avait été mise sur pause dans les 2 dernières années.

C’est une journée où les élèves choisissent une activité hivernale qu’ils peuvent pratiquer soit à l’extérieur de l’école où à l’intérieur. Voici les activités qui étaient offertes:

  • Ski alpin à Stoneham
  • Ski au Mont Saint-Anne
  • Glissade au Village Vacances Valcartier
  • Laser Tag
  • Cinéma Le clap
  • Et plusieurs autres activités sportives à l’école

Pour ma part, je me suis inscrite à la sortie au VVV. Voici le déroulement de ma journée..

8h14

Je me réveille vers 6h45 afin que mon père puisse me déposer à l’école. En raison de la grève des chauffeurs d’autobus, beaucoup d’autres élèves se retrouvent dans ma situation, sans transport. Je me prépare et m’assure d’avoir tout ce qu’il me faut pour passer ma journée sous le froid. Je dis aurevoir à ma maman et me rends dans l’auto de mon père.

8h30

Arrivée à l’école, je rejoins deux de mes amies dans les toilettes où on a l’habitude de rester lorsqu’on arrive tôt. On est toutes très heureuses de pouvoir revivre notre enfance en allant glisser avec nos amis, car plusieurs d’entre nous n’avaient pas fait de glissade hivernale depuis le primaire.

8h50

Les toilettes commencent de plus en plus à se remplir et les autobus pour la sortie au ski de fond commencent à partir. Les élèves remplissent les corridors, vêtus de leur manteau, lunettes de ski, pantalon de neige et tuque. Malheureusement, beaucoup d’entre nous ont été séparés dans les autobus en raison de l’ordre alphabétique. Je me mets alors à chercher mon amie avec qui je serais dans le même bus. On décide alors de se rendre à l’extérieur où des dizaines de bus sont alignés. Mon ami et moi commençons alors à chercher le nôtre, le numéro 14. Enfin assises dans notre bus, on commence à prendre plusieurs photos pour garder le plus de souvenirs possible. Après avoir réglé quelques problèmes, notre bus prend la route pour Valcartier.

9h30

Mon amie maintenant endormie, je me retrouve toute seule alors je décide de jouer sur mon téléphone. Comme il n’y avait pas de trafic, nous sommes arrivés plus tôt que prévu.

10h03

Le bus se stationne et les billets d’entrée sont distribués. Le chauffeur nous souhaite une très bonne journée et ouvre la porte du bus afin qu’on puisse sortir.

10h20

Maintenant, accompagnée de mon groupe d’amies, on décide d’aller s’amuser. Après avoir fait plusieurs glissades de quatre personnes, on décide de faire celles de huit personnes.

12h30

Nos ventres nous disent qu’il est l’heure d’aller dîner alors on se rend au restaurant où on commande des poutines et des boissons.

15h45

La journée tire maintenant à sa fin, on doit retourner au stationnement d’autobus.

On espère que cette tradition pourra continuer pour les cohortes futures.

Source de l’image liée à l’article: https://www.pexels.com/fr-fr/photo/homme-marchant-dans-la-neige-pendant-la-journee-950740/