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Où te vois-tu dans 10 ans ?

Grace Bilounga Fotso Yeleen

Avant le bal et la cérémonie de fin d’études, il y a un évènement que les finissants attendent avec impatience, c’est le traditionnel déjeuner de finissants! Lors de cet événement qui a eu lieu le 4 novembre 2024, j’ai décidé de poser les questions suivantes aux finissants de la cohorte 2024-2025. 

Merci à tous les finissants qui ont pris part à cet article. C’était un plaisir d’en apprendre un peu plus sur le vous du futur.

Quels sont les trois mots qui décrivent le mieux ce que tu souhaites accomplir dans les 10 prochaines années?

Personne 1 : argent, fierté et luxe

Personne 2 : amour, travail et succès

Personne 3 : joie, famille et richesse

Personne 4 : accomplissement, argent et confiance

Personne 5: travail, diplôme et joie

Personne 6 : réussite, pouvoir et argent

Personne 7 :  mode, aventure et «one life»

Personne 8 : argent, amour et famille

Si tu pouvais avoir n’importe quel emploi dans le monde dans 10 ans, quel serait-il et pourquoi?

Personne 1 : femme d’affaires ou chirurgienne chirurgienne : savoir que je pourrais redonner de l’espoir aux personnes qui sont dans le besoin sera une chose qui me redonnera le sourire. Femme d’affaires : Ce serait un rêve de bâtir ma propre entreprise et gagner beaucoup d’argent. 

Personne 2 : Médecin

Je suis un passionné de la médecine et j’aimerais pouvoir aider les gens dans le besoin.

Personne 3 : Avocate 

Je suis passionnée par ce métier depuis des années et j’aimerais aider des innocents à obtenir justice.

Personne 4 : Ambulancier

Je veux pouvoir aider les gens et les rassurer.

Personne 5 : Dentiste

C’est mon rêve depuis toute petite. 

Personne 6 : Psychologue en criminologie,

car je suis très intéressé par ce qui se passe dans la tête des criminels qui les pousse à agir.

Personne 7 : Fashion designer

Je fais déjà mes propres vêtements et je travaille actuellement dans un endroit où on fait de la couture.

Personne 8 : Fleuriste

Je suis passionné par les fleurs.

Y a-t-il des endroits que tu aimerais explorer avant de commencer ta future carrière ?

Personne 1 : Le Danemark

Personne 2 : J’aimerais faire le tour du monde. 

Personne 3 : Brésil, Colombie; donc en gros, j’aimerais faire le tour de l’Amérique latine.

Personne 4 : J’aimerais faire le tour du monde afin d’apprendre toutes les différentes cultures du monde.

Personne 5 : L’Italie et l’Espagne.

Personne 6 : Je veux faire le tour du monde.

Personne 7 : D’autres pays hors de l’Amérique.

Personne 8 : Les belles plages du monde et également les endroits « relax » des forêts. 

As-tu une vision précise de votre carrière future ?

Personne 1 : Oui, je veux obtenir mon diplôme en médecine et ensuite devenir chirurgienne. 

Personne 2 : Oui, je veux aller à l’université, obtenir mon doctorat et par la suite devenir dentiste. 

Personne 3 : Oui, j’aimerais obtenir mon diplôme du barreau et ensuite devenir avocate en droit des affaires internationales.

Personne 4 : Oui, ambulancier.

Personne 5 : Oui, après mes études et l’obtention de tous mes diplômes, j’envisage d’ouvrir une clinique de dentiste.

Personne 6 : Oui, obtenir mes diplômes et par la suite devenir psychologue en criminologie.

Personne 7 : Oui, j’aimerais être une créatrice de vêtements connue et gagner beaucoup d’argent.

Personne 8 : Non, pas pour le moment.

Je souhaite à tous les finissants de la cohorte 2024-2025 une année pleine de réussites et de bons moments avec vos amis. 

4 conseils provenant d’une étudiante de cinquième secondaire destinés à un.e élève de secondaire 1

Myriam Lévesque

Le passage du primaire au secondaire est une grande transition pour de nombreux jeunes. En effet, cette dernière marque l’entrée vers l’adolescence, annonçant par le fait même une vague de changements importants. Pour plusieurs, ces nouveautés représentent une source d’inquiétude ou de stress, ce qui est tout à fait normal! Moi-même, je me souviendrai toujours des frissons de fébrilité et de nervosité qui m’habitaient en cette fameuse rentrée scolaire. Une chose est sûre, mon parcours n’a pas toujours été facile, cependant, j’ai pu tirer de ces difficultés de belles leçons de vie. Ainsi, voici les quatre conseils que je donnerais à un nouvel élève, préoccupé par son entrée au secondaire:

« Oser »

Pour certains étudiants, se lancer dans de nouvelles activités est une tâche plutôt simple. Toutefois, pour d’autres personnes, tel que pour moi, la gêne et la crainte de ne pas être à la hauteur forment des obstacles plus difficiles à surmonter. Ces impressions sont parfois complexes à déconstruire, ce qui peut malheureusement nous mener à manquer d’agréables opportunités. Néanmoins, pour y remédier, il faut généralement faire preuve d’un brin d’impulsivité et tenter notre chance! Nos ressentiments ne s’en iront probablement pas immédiatement, mais nous aurons tout de même osé pour la première fois, ce qui est génial. En plus, le secondaire comporte une diversité de comités, de loisirs et de possibilités, il est donc presque certain de trouver au moins une activité qui nous plaise!

Bien s’entourer

Le début du secondaire implique souvent la recherche de nouveaux ou de nouvelles ami.e.s. En tant qu’élève plutôt réservée, je me rappelle avoir dû mettre de côté ma timidité pour engager des conversations avec mes nouveaux camarades de classe. Bien que ce n’ait pas été chose facile pour moi, je me suis rapidement liée à d’autres personnes, qui ressentaient justement la même gêne que celle que j’éprouvais! Aujourd’hui, je suis grandement reconnaissante de ces amitiés qui m’ont permis de m’épanouir lors de mon passage au secondaire. Comme quoi bien s’entourer ne mène qu’à une vie plus épanouie!

Persévérer et adopter une constance de travail

Les années au secondaire sont généralement ponctuées d’une charge de travail plus importante qu’auparavant, de même que de travaux plus élaborés. Ainsi, il est primordial d’adopter une méthode de travail favorisant la constance, c’est-à-dire qui prône la réalisation des devoirs selon la planification prévue par les enseignants. Il est vrai qu’il est souvent bien tentant de prendre une soirée de congé après une journée de classe éprouvante. Malgré cela, il n’y a rien de pire que de commencer à réviser quelques jours avant un examen, en prenant conscience de la quantité d’exercices ou de matières à revoir, alors qu’il nous reste peu de temps pour le faire. Bien évidemment, ce n’est pas en retardant un ou deux devoirs que nous serons fichus, cependant, il est bien important de garder en tête que la persévérance est de mise pour bien réussir, et ce, à tout moment dès le début de notre secondaire.

Ne pas trop se comparer

En arrivant au secondaire, il est parfois intimidant de constater la réussite de nos nouveaux camarades de classe en pensant qu’ils sont dotés de talents bien plus grands que les nôtres. Nonobstant, à ce moment précis, nous ne connaissons que rarement l’expérience et les opportunités dont nos compagnons ont bénéficié jusqu’à maintenant. Bien qu’il soit tout à fait naturel de se sentir comparé, il est bien important de se rappeler que ces facteurs prévalent et que nous sommes tous différents. Après tout, il est normal de ne pas exceller dans tout ce que nous entreprenons, puisque nous avons tous des habiletés différentes. Soyons donc gentils avec nous-mêmes!

Source de l’image liée à l’article: Image générée par intelligence artificielle

DANS LES COULISSES DE LA COMÉDIE MUSICALE

Marianne Paradis

Cris, rires, pleurs… Les émotions sont à leur comble après la dernière représentation de la comédie musicale, The Prom. C’est le chaos dans les coulisses, mais de nombreux acteurs, techniciens et spectateurs acceptent de me parler de leur expérience. 

Crédit photos : Vincent Champoux

« C’était extraordinaire, ça s’est vraiment bien passé. Ça a été une très belle production. Je suis très fier de toute cette bande de dingues! » s’exclame Nicolas Drolet, responsable et metteur en scène de la comédie musicale. Plus de 45 personnes ont travaillé pour mettre sur pied la comédie musicale The Prom, qui a été présentée à quatre reprises sur la scène de l’auditorium du cégep Garneau du 25 au 27 avril 2024. 

Dans cette pièce, une jeune étudiante vivant en Indiana, Emma (Emma Houlé) souhaite aller au bal de finissants avec sa copine Alyssa (Chiara Vitel). Malheureusement, elles font face à une interdiction de la part de l’association des parents de leur école. C’est alors que quatre vedettes déchues de Broadway (Romain Sénéchal, Lili-Rose Savard-Morency, Mariane Chapados et Charles Dion-Desrosiers) cherchant à redorer leur image décident de leur venir en aide. 

La comédie musicale occupe une place importante dans le cœur des nombreux participants, à qui cette activité permet de s’exprimer et de s’amuser. « Je pense que la comédie musicale, en fait, c’est qu’au début on se connaît tous pas, mais à la fin on devient une famille très proche. C’est vraiment une expérience très spéciale, » explique Florence Bretzner, une comédienne.

Pour les étudiants, et particulièrement les élèves de 5e secondaire, la fin de la comédie musicale est un moment émotif : « On est tous tristes de partir et de finir le secondaire, » reconnait Élodie Grandmont, une comédienne de 5e secondaire. 

Pour les autres élèves plus jeunes, c’est aussi avec émotion qu’ils voient leurs amis partir : « C’est vraiment triste que les secondaires 5 partent! Après le spectacle, tout le monde est en train de pleurer. Même avant le spectacle, on était comme : ‘‘Ne pleure pas, ton mascara va couler!’’ » raconte Delphine Gingras. 

Crédit : Vincent Champoux

Tous les comédiens à qui je parle mentionnent que leur aspect préféré de la comédie musicale est la superbe ambiance de groupe. Lili-Rose Savard-Morency, qui interprète l’actrice de Broadway Dee Dee Allen, raconte : « Chaque mercredi, […] tout le monde allait à la comédie musicale, on était tous ensemble. Je n’ai pas beaucoup d’amis dans la vie, alors le fait d’être entourée par des gens qui sont près de moi ça m’émeut. »

La pièce The Prom a permis aux comédiens de relever plusieurs défis, notamment pour ce qui est de l’interprétation des personnages. Lili-Rose raconte : « Dee Dee Allen c’est vraiment une personne de très concentrée sur elle-même. […] Ça a été dur quand même de trouver l’effet narcissique [et] de montrer la vieillesse dans comment je parlais, comment j’agissais – parce que j’ai juste quinze ans, j’ai pas soixante ans! » 

Pour Romain Sénéchal, le personnage extravagant de Barry Glickman lui offre la possibilité de s’amuser sur scène : « C’est beaucoup plus excentrique que ma vraie nature, mais jouer Barry pour moi c’était un plaisir, parce que tu peux vraiment faire ce que tu veux avec lui. Tu peux t’amuser. »

Chada Hamadouche s’ouvre sur son personnage, le directeur de l’école secondaire qui est un grand admirateur des vedettes de Broadway : « Mr. Hawkins, je trouve que c’est un personnage complexe. Ça parait qu’il aurait aimé faire plus de sa vie et il utilise sa créativité pour rêver, pour vivre. » À son avis, la comédie musicale est une activité qui en vaut grandement la peine : « Cette semaine, c’était dingue! C’est fatigant, mais c’est épique. C’est une expérience à vivre. »

Emma Houlé dans le rôle d’Emma Nolan et Chiara Vitel dans le rôle d’Alyssa. 

Crédit : Vincent Champoux

Vincent Delage, technicien, est d’accord : « C’est beaucoup de travail, mais c’est vraiment le fun. Ça a valu la peine. Les acteurs s’investissent réellement, les danseurs, les chorégraphes, tout le monde a mis beaucoup d’énergie. » La mise sur pied de ce projet représentait effectivement beaucoup d’efforts. Mariane Chapados, comédienne et chorégraphe, explique : « Il y a beaucoup de numéros solos qu’il faut rendre très bons. Il y a aussi beaucoup de petits détails dans la mise en scène qu’il fallait ajouter pour que ça devienne intéressant et que ce ne soit pas beige. »

Lili-Rose Savard-Morency dans le rôle de Dee Dee Allen et Romain Sénéchal dans le rôle de Barry Glickman. Crédit : Vincent Champoux

Les spectateurs qui viennent d’assister à la dernière représentation sont grandement impressionnés par le talent et la détermination des élèves. « J’ai trouvé ça beau de voir autant de jeunes pouvoir s’investir autant dans un projet qui clairement leur tenait à cœur, » mentionne une spectatrice après le spectacle. Une autre spectatrice s’exclame : « C’était absolument incroyable! Je reviendrais le voir une deuxième fois. C’était génial. J’ai pleuré ma vie, c’était tellement bon. » 

Crédit : Vincent Champoux

L’équipe de la comédie musicale encourage les élèves intéressés à s’impliquer dans la comédie musicale l’année prochaine : « Fais-le! Fais-le, parce que tu vas avoir du fun, tu vas pouvoir t’épanouir. La comédie musicale aide aussi à dégêner, tu vas rencontrer des personnes qui vont t’être chères pour le reste de ta vie, » enjoint Romain Sénéchal. 

C’est aussi ce à quoi nous invite Noémie Vézina, comédienne et chorégraphe : « Venez! Venez chanter, venez danser, venez jouer. Si vous êtes intéressés, il faut au moins essayer! J’aime beaucoup la danse, j’aime beaucoup le chant, mais la meilleure partie de la comédie musicale c’est vraiment la gang. Alors, plus on est de fous, plus on rit! Joignez la comédie! Ça rime en plus. »

Emma Houlé dans le rôle d’Emma Nolan. Crédit : Vincent Champoux

Nicolas Drolet affirme que sa chanson préférée dans la pièce est « Aime ton prochain », où l’une des vedettes de Broadway, interprétée par Charles Dion-Desrosiers, convainc les jeunes de l’Indiana de changer leur opinion sur Emma et de l’encourager plutôt que de lui nuire : « C’était très drôle, très rythmé, avec une belle chorée. C’était vraiment ma préférée. Et ça dit le message du spectacle, c’est-à-dire que l’on aime n’importe qui, il faut aimer ton prochain! Fais juste aimer. Voilà! » 

En ce mois de juin, mois de la fierté, ce message de célébration et d’ouverture est d’autant plus pertinent. Félicitations à toute l’équipe de la comédie musicale pour votre beau travail!

ENSEIGNANT.E.S PASSIONNÉ.E.S 

Marianne Paradis 

Les enseignants qui travaillent aujourd’hui à De Rochebelle ont tous un parcours différent. Découvrez comment ces membres du personnel qui enseignent ou qui ont enseigné à De Rochebelle ont choisi leur emploi! 

Merci à tous les enseignant.e.s qui ont pris le temps de répondre à mes questions, c’était très intéressant d’apprendre à vous connaître! 

Ce mois-ci, on découvre le portrait de 5 enseignant.e.s. Vous aurez l’occasion de découvrir 5 autres portraits dans l’édition du mois de mai. Restez à l’affût!

Si on veut, on peut: Alicia Plante 

Noémie Cantin 

Tout le monde a des rêves et des objectifs qu’il souhaite réaliser et tout le monde peut les accomplir. La preuve, c’est qu’ici même, à De Rochebelle, plusieurs élèves ont réalisé ou réalisent à l’heure actuelle des projets de grande ampleur.   

C’est le cas de Alicia Plante, une artiste qui vend des bracelets brésiliens par l’entremise d’un kiosque chez sa coiffeuse, au 1233 avenue des Mille-Feuille, ainsi que via son compte Instagram, Alicia Plante🌱. Justement, Alicia a accepté de répondre à mes questions pour l’écriture de cet article. 

Comment as-tu commencé à faire des bracelets? Et comment cela a évolué pour que tu décides d’ouvrir un petit commerce? 

J’ai commencé à en faire quand j’avais environ neuf ans. C’était au camp de jour, on m’avait appris à en fabriquer. Quatre ans plus tard, j’ai commencé à en faire en grande quantité, tellement que je ne savais plus quoi en faire. C’est là que ma grand-mère m’a donné l’idée de les vendre. 

Comment as-tu procédé pour suivre son conseil jusqu’à maintenant? 

J’en ai parlé à mon père. Il m’a dit que je pourrais aller demander à ma voisine, qui est coiffeuse, de vendre mes bracelets chez elle. Elle a accepté. Nous étions en été alors au début, j’en vendais beaucoup, puisque les bracelets brésiliens sont plus populaires en été.  

Jusqu’où aimerais-tu te rendre avec ce commerce? 

Pour le moment, je souhaite poursuivre tel que je le fais en ce moment, car c’est mon passe-temps préféré. Mais je ne pense pas pouvoir en vivre parce que c’est très dur d’avoir beaucoup de clients pour une petite compagnie comme la mienne. 

Quels obstacles t’attends-tu à devoir traverser? Lesquels as-tu déjà surmontés? 

Je dirais que l’hiver est le plus gros obstacle que j’ai eu à traverser, car même si je fabrique des bracelets sur le thème de Noël, ils sont avant tout plus portés en été. Parmi les autres difficultés que je dois surmonter, il y a la nécessité de plaire aux clients et donc que chaque exemplaire de mes créations soit disponible en différentes grandeurs, pour que mes bracelets conviennent à tous. 

As-tu pu faire des apprentissages? Quels ont été ceux que tu juges les plus importants ? 

J’ai appris à être patiente et je vous promets que de la patience, il en faut beaucoup. La fabrication de ne serait-ce qu’un seul bracelet nécessite entre une heure et trois heures de travail. Ensuite, j’ai appris à être persévérante. Parfois, je fais des erreurs et il faut que je détache plusieurs nœuds, voire que je refasse tout un bracelet au complet. Finalement, j’ai aussi appris à reconnaître la valeur de vente de mes bracelets. En effet, il faut pouvoir trouver un prix qui satisfera mes clients tout en me permettant d’avoir suffisamment de revenus pour compenser mon temps de travail passé sur mes créations. 

Jusqu’à maintenant, quels ont été les meilleurs et les pires moments que ton projet t’a amenée à vivre? 

Je ne pense pas qu’il y ait eu de pire moment lors de mon projet entrepreneurial. Je l’ai fait pendant mon temps libre, pour le plaisir. Cependant, les meilleurs moments sont sans hésitation quand je finis un bracelet et que je suis super fière de moi. 

Un dernier mot pour l’article ? 

Message important, je recherche des élèves pour d’éventuelles entrevues* 

À tous ceux qui hésitent à démarrer leur entreprise, n’hésitez pas, ça vaut le coup et c’est vraiment amusant. 

Si toi ou l’un de tes proches avez un projet ambitieux dont vous souhaiteriez parler, n’hésitez pas à me contacter via Outlook à l’adresse cantinn@cssdd.ca, ou sur Instagram au compte noemie_cantin. Que tu fasses des spectacles, que tu vendes tes produits (artisanaux et faits maison, évidemment) ou que tu réalises d’autres projets, tout vaut la peine d’être raconté!  
(Ton niveau scolaire et ton programme n’ont aucune importance, que tu sois en 1,2,3,4 ou 5e secondaire, au programme Monde et Passion ou au PEI, tes projets m’intéressent.) 

SI ON VEUT, ON PEUT: Élise Rodrigue

Noémie Cantin

Tout le monde a des rêves et des objectifs qu’il souhaite réaliser et tout le monde peut les accomplir. La preuve, c’est qu’ici même, à De Rochebelle, plusieurs élèves ont réalisé ou réalisent à l’heure actuelle des projets de grande ampleur.  

C’est le cas d’Élise Rodrique, une artiste qui a déjà sorti deux chansons: Half-Witted Conspiracies et Things You Don’t Mean, et qui a passé sa vie à en écrire. Elle a accepté de répondre à quelques questions dans le cadre de cet article.

Quand as-tu commencé à écrire tes chansons?

Je fais de la musique depuis toute jeune et pour moi, écrire des chansons est venu naturellement vers l’âge de 5-6 ans. Évidemment, elles n’étaient pas très professionnelles, mais c’était un début et j’en ai écrit plusieurs autres depuis.

Dans quel contexte as-tu écrit ta première chanson?

Même si j’ai sorti ma première chanson Things You Don’t Mean en 2023, je l’ai écrite bien avant, en 2022, en m’inspirant de mes relations avec les gens autour de moi et de mon quotidien. C’est en général ce que je fais pour toutes mes compositions.

Jusqu’à maintenant, quels ont été les moments les plus difficiles pour toi?

Lors de la composition, les moments les plus difficiles pour moi sont probablement le perfectionnement et la finition. La plupart du temps, quand je compose, je finis par être très insatisfaite et je suis très perfectionniste à ce niveau-là. 

Et quels ont été les meilleurs moments?

Les meilleurs moments sont sans aucun doute lorsque je termine une chanson officielle et lorsque je l’enregistre en studio. Quand la mélodie, les paroles et les autres idées et arrangements se réunissent ensemble en studio, c’est extrêmement satisfaisant pour moi. 

Quel serait ton rêve pour ton évolution dans le monde de la musique?

Je ne considère pas nécessairement la musique comme une future carrière ni comme un rêve, mais je veux définitivement la garder dans ma vie future et pour l’instant, sortir quelques autres chansons et éventuellement un album. En fait, je considérerais plutôt ça comme une fantaisie. Depuis que je suis toute jeune, je fais la pop star devant mon miroir, donc ça serait incroyable que ça arrive, mais je n’y crois pas vraiment. En tout cas, pas dans un futur proche, évidemment.

As-tu déjà fait des concerts? Quels ont été les principaux?

J’ai fait quelques concerts dans ma vie. Je fais des concerts de piano depuis que je suis toute petite et j’y ai ajouté le chant à un moment donné. J’ai fait quelques spectacles à l’école primaire, puis au secondaire, notamment aux concerts-bénéfice de SOPAR les deux dernières années. J’ai également fait Secondaire en spectacle l’an passé et je prévois y participer cette année également.

As-tu quelques anecdotes qui te sont arrivées durant ton parcours?

Je n’ai pas vraiment d’anecdotes, mais plutôt plein de petits soucis. À presque tous mes concerts, il y a un problème au niveau technique. À secondaire en spectacle, le piano ne marchait pas au départ, ensuite le micro avait de l’écho. Bref plusieurs petits problèmes m’arrivent souvent, mais je finis toujours par en rire.

As-tu des conseils pour tous ceux qui ont des objectifs similaires aux tiens?

Je ne crois pas que j’ai assez d’expérience pour donner des conseils, mais si j’avais quelque chose à dire, ce serait d’être patient avec soi-même et de toujours être à l’écoute de ses pensées.

Un dernier mot?

Merci beaucoup pour cette petite interview, je suis très reconnaissante pour les opportunités que j’ai et pour les expériences qu’elles me permettent de vivre!

*Message important, je recherche des élèves pour d’éventuelles entrevues*

Si toi ou l’un de tes proches avez un projet ambitieux dont vous souhaiteriez parler, n’hésitez pas à me contacter sur Outlook à l’adresse cantinn@cssdd.ca , ou sur Instagram sur le compte noemie_cantin. Que tu fasses des spectacles, que tu vendes tes produits (faits à la main, évidemment) ou que tu réalises d’autres projets, tout vaut la peine d’être raconté! 

(Votre niveau scolaire n’a aucune importance, que vous soyez en 1,2,3,4 ou 5e secondaire, vos projets m’intéressent.)

ÉQUITÉ ET ÉGALITÉ POUR DE ROCHEBELLE

Marianne Paradis

Depuis le début de l’année scolaire, un nouveau comité est apparu à De Rochebelle. Le Comité équité et égalité entre les genres (CEEG) s’intéresse aux questions féministes au sein de notre école. Ce projet a été mis sur pied par Mariane Chapados, élève de quatrième secondaire, qui en discute à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes.

L’idée de créer un comité féministe à l’école secondaire De Rochebelle est venue à Mariane en discutant avec ses coachs d’improvisation : « Ils me parlaient de comités pour les droits des femmes à leur cégep. Je trouvais que c’était super cool, » raconte-t-elle. « Il n’y en avait pas dans d’autres écoles secondaires, alors je me suis dit que ça pourrait être une belle innovation à Rochebelle. »

Elle avait initialement déposé son projet à la direction l’année dernière, mais c’est cette année que son idée s’est finalement concrétisée. Sous la supervision de Mme Valérie Lessard, enseignante de mathématiques à l’école, cinq élèves se retrouvent une fois par cycle scolaire pour sensibiliser et éduquer les élèves De Rochebelle. « On a déjà commencé à faire des affiches de sensibilisation, sur les doubles standards par exemple » explique Mariane. « C’est sûr qu’on aimerait aussi reprendre un peu plus le contrôle sur tout ce qui concerne les produits sanitaires, parce que ça a été un peu mis de côté. » L’installation de machines distributrices de produits sanitaires dans les salles de bains de l’école est un projet qui avait été mis sur pied par le conseil étudiant des élèves de quatrième secondaire l’année passée. Cependant, Mariane explique que les machines sont souvent vides, et que son comité souhaite reprendre le dossier pour assurer la continuité de ce service.

À l’occasion du mois de mars, où est célébrée à travers le monde la journée internationale des droits des femmes (le 8 mars), différentes activités sont prévues par le CEEG. Entre autres, un match d’improvisation majoritairement féminin aura lieu à l’école. Mariane explique la pertinence de cette activité : « C’est une discipline qui a très longtemps été masculine, dominée par les hommes, alors on trouvait ça important de mentionner qu’à l’école, on a une super belle diversité, plein de gens qui font de l’impro, et que maintenant les femmes ont réussi à avoir leur place dans ce milieu-là aussi. » Le comité a également comme projet de concevoir et de distribuer des affiches afin de faire connaître cinq femmes inspirantes qui ont contribué, au fil des années, à l’obtention des droits des femmes. 

Mariane est d’avis qu’aujourd’hui, les luttes féministes ne prennent pas autant de place qu’elles le devraient : « Les gens disent parfois que le féminisme n’a plus vraiment sa place en 2024, que maintenant tout le monde est égal, que ce n’est pas grave. Mais ce n’est pas vrai du tout. » Pour appuyer son propos, elle raconte qu’elle entend fréquemment des propos désobligeants ou misogynes, et rappelle qu’il existe encore de nombreux doubles standards dans notre société. Mariane mentionne également la question de l’équité salariale, un combat toujours d’actualité de nos jours. « Je pense que tout le monde bénéficierait à soutenir [la cause] et à essayer d’avoir l’égalité, qu’on soit un homme, une femme, ou n’importe quel genre. On n’est pas extrémistes, le but c’est vraiment juste que tout le monde ait les mêmes droits! »

Quant au nom du comité, il s’agit d’une décision réfléchie. Mariane cherchait à ce que le nom du comité soit représentatif de leurs objectifs et de leurs actions : « Notre but c’était vraiment que le nom soit très inclusif, donc que n’importe qui puisse venir dans le comité. Des fois, le terme “féminisme” est employé de manière négative, même si techniquement la définition c’est vraiment l’égalité. Mais en utilisant un terme comme “égalité entre les genres”, on était sûres qu’il n’y aurait pas de conflit, que les gens comprendraient vraiment bien le but du comité. »

Pour en apprendre davantage sur le Comité équité et égalité entre les genres, consultez leur page Instagram : @_ceeg_ 

Si vous souhaitez rejoindre le comité, vous pouvez contacter Mariane Chapados par courriel : chapadosm@cssdd.ca

Un voyage mémorable

Myriam Lévesque

L’école secondaire De Rochebelle est bien connue pour la diversité des offres de ses voyages scolaires. Dans ce sens, chaque année, un voyage de niveau est proposé aux élèves de tous les niveaux, peu importe leur programme d’appartenance. En plus d’offrir un tour global de la ville visitée, les voyages organisés laissent toujours place à d’agréables moments entre ami.e.s et entre les enseignants et leurs élèves. Le voyage de niveau des élèves de secondaire 5 PEI ne fait pas exception. Ce dernier s’est déroulé du 13 au 18 novembre 2023, avec les villes de New York, Philadelphie et Washington comme destinations. Au terme de ce merveilleux voyage, j’ai décidé de regrouper les photos et les informations des cinq activités que j’ai le plus appréciées en tant qu’élève.

Première activité: visite guidée du siège de l’ONU (New York)

Durant notre passage dans la ville de New York, nous avons pu passer du temps libre dans Times Square et les boutiques aux alentours. En plus de cet incontournable, les élèves ont pu assister à une visite guidée de l’ONU! Celle-ci consistait à informer les jeunes sur le fonctionnement de l’ONU, plus particulièrement sur le rôle de chacune de ses institutions, sur ses missions internationales actuelles, sur ses objectifs ainsi que sur son financement. Outre la multitude de renseignements procurés par le guide, les nombreuses œuvres d’art et illustrations du bâtiment agrémentaient la visite. Cette activité m’a permis de voir de manière concrète les mesures mises en place pour favoriser la paix, lutter contre les changements climatiques, faire face à la crise de pauvreté et pour assurer l’égalité. En tant que jeune adolescente, je me suis sentie interpellée à de nombreuses reprises par ces enjeux. Par conséquent, il était très agréable de voir qu’une institution forte comme l’ONU ne cesse de militer pour un monde meilleur.

Le siège de l’ONU, vu de l’extérieur

Carte des missions humanitaires impliquant l’ONU

Le revolver noué, symbole de la non-violence

Deuxième activité: visite de l’Eastern State Penitentiary (Philadelphie)

Philadelphie est une ville reconnue pour son importance historique. Il est notamment possible de voir l’Independance Hall, lieu clé où la Déclaration d’Indépendance et la Constitution américaine furent signées. La visite de l’Eastern State Penitentiary allait également dans le même sens, en permettant aux élèves de voir un lieu historique, autrefois qualifié d’innovateur. En effet, cette prison fut la première à repenser la détention de ses prisonniers. Elle fut bâtie pour permettre à chaque personne incarcérée de purger sa peine en isolement solitaire. Les détenus étaient alors confinés dans une petite pièce rectangulaire avec très peu de luminosité et quelques meubles de base tels qu’un lit et une toilette. Cette atmosphère avait été pensée pour permettre aux criminels de repenser à leurs actions afin d’éviter qu’elles se reproduisent. Cependant, au fil des années, les autorités de la prison ont remarqué que bon nombre de prisonniers développaient une maladie mentale liée à cette solitude extrême. J’ai trouvé cette visite particulièrement intéressante puisqu’elle permettait de repenser le fonctionnement du système carcéral américain. De plus, l’Eastern State Penitentiary est un lieu historique incroyable à visiter pour son architecture d’époque.

Troisième activité: statue de Rocky (Philadelphie)

Mis à part son côté historique, Philadelphie est grandement reconnue pour sa statue de Rocky. En l’honneur du boxeur Rocky Balboa, un personnage fictif emblématique, un passage obligé s’impose pour prendre quelques photos aux côtés de sa statue. La montée des 72 marches de Rocky devant le Philadelphia Museum of Art est d’autant plus nécessaire pour compléter l’expérience!

Quatrième activité: musée de l’Holocauste (Washington)

Le United States Holocaust Memorial Museum est définitivement un des plus beaux musées que j’ai visité jusqu’à maintenant. Ce musée est extrêmement intéressant par sa grande richesse historique et fait preuve de délicatesse par rapport au sujet traité. Divisé en plusieurs étages, ce dernier contient une multitude d’extraits vidéographiques et d’objets de l’époque. Des témoignages audio permettent également de mieux comprendre la réalité des juifs persécutés. Il est même possible d’entrer dans une reconstitution d’un wagon dans lequel de nombreux juifs étaient obligés de s’entasser pour la route vers un camp de concentration. Je recommande fortement cette visite à quiconque passe dans la ville de Washington!

Cinquième activité: match de basketball (Washington)

Durant la visite à Washington, les étudiants participant au voyage ont eu l’opportunité de voir un match de basketball dans lequel les Wizards de Washington affrontaient les Mavericks de Dallas. L’ambiance du stade était très agréable et a permis aux Rochebellois.e.s de terminer leur soirée par une belle activité, bien différente des visites de musées habituelles.

Iconographie

https://bonjournewyork.fr/visite-siege-onu/

https://www.un.org/ungifts/sites/www.un.org.ungifts/files/004g_img_8906.jpg

https://www.washingtonpost.com/wp-apps/imrs.php?src=https://arc-anglerfish-washpost-prod-washpost.s3.amazonaws.com/public/AM2RZGHL4QI6DLFHE4TDBX6RKI&w=1440

https://res.cloudinary.com/hello-tickets/image/upload/c_limit,f_auto,q_auto,w_1300/v1554819088/nvqwo3ixmcwyefeymt1p.jpg

Les photos restantes sont des photos prises par des élèves du voyage, m’ayant donné la permission de les utiliser dans le cadre de mon article. Quelques photos proviennent également de mon propre appareil.

Si on veut, on peut: Anna Roy

Noémie Cantin

Tout le monde a des rêves et des objectifs qu’il souhaite réaliser et tout le monde peut les accomplir. La preuve, c’est qu’ici même, à De Rochebelle, plusieurs élèves ont réalisé ou réalisent à l’heure actuelle des projets de grande ampleur.  

C’est le cas de Anna Roy qui, en août, n’a ni plus ni moins que lancé une fusée dû nom de NYX-1. Elle a accepté de répondre à quelques questions.

Comment as-tu eu l’idée de lancer une fusée ?

Je suis passionnée d’espace et de physique ! Depuis quelques années, je m’informe sur les missions spatiales en cours et m’intéresse aux lancements de satellites et de télescopes. D’ailleurs, mon métier de rêve est de devenir ingénieure en aérospatiale.  Lorsque j’ai dû choisir mon projet personnel (fait en 5 secondaires par les élèves de PEI), il allait de soi que je concilie mes passions. En m’informant, j’ai regardé des vidéos de gens qui lançaient des fusées miniatures. J’ai été très excitée par l’idée de faire décoller ma première fusée, je me suis donc lancée à pieds joints dans ce projet !

Quand as-tu eu cette idée pour la première fois?

Mon projet s’est développé en plusieurs étapes. Au début du processus du projet personnel, je pensais écrire un livre ou un essai sur les trous noirs, que je trouve passionnants. Pourtant, en allant voir les projets de la cohorte précédant la mienne, j’ai réalisé que ceux qui m’animaient le plus avaient nécessité du travail manuel. En voulant concilier espace et conception d’un produit, j’ai pensé à la confection de ma propre fusée. 

Pour toi, quand est-ce passé de simple idée à réel projet ? Quelle a été la «première marche» menant à la réalisation de ce projet?

Dans mon cas, l’idée que j’avais est passée à un réel projet lorsque j’en ai discuté avec mes parents. En leur expliquant ce que je comptais faire, j’ai réalisé le défi que la construction de ma fusée allait représenter. C’est à ce moment que je me suis directement mise en mode recherche de solutions pour mener à bien mon objectif. La première marche menant à la réalisation de celui-ci a été la recherche. J’ai d’abord déterminé si c’était un projet réalisable, puis j’ai établi un portrait d’ensemble de toutes les tâches que j’allais devoir accomplir.

Lors du processus de réalisation, quels ont été les moments les plus difficiles pour toi? Et quels ont été les meilleurs moments?

Les moments les plus difficiles ont été ceux où j’étais livrée à moi-même. Par souci de temps, j’ai dû commencer mon projet pendant l’été, car les derniers lancements de fusée disponibles étaient à la mi-octobre. Ainsi, je n’ai pas eu de superviseur de projet personnel à mes côtés durant la conception. Comme personne dans mon entourage n’était en mesure de m’aider sur des questions techniques, j’ai été souvent sans personne pour me conseiller, ce qui m’a prise par surprise sur des questions de délai par exemple. Heureusement, ma famille a été très proactive pour m’aider à porter mon projet à bon port et me supporter dans les défis que je rencontrais. Les meilleurs moments sont à chaque étape de construction. Comme j’avais des plans bien détaillés, j’ai rendu la construction de la fusée très simple. Ainsi, après chaque pièce collée ou trou percé, j’étais surprise et extrêmement épatée que mon travail porte ses fruits. À coup sûr, le moment que je me rappellerai le plus sera le lancement. En plus d’être le premier lancement auquel j’assistais, il s’agissait de ma fusée que l’on regardait partir vers le ciel. J’étais donc impressionnée et fière du travail que j’avais accompli. 

As-tu des conseils pour tous ceux qui ont des objectifs similaires ? 

L’apprentissage le plus important que j’ai fait lors de la réalisation de mon projet est de toujours accepter l’aide qui est offerte avec positivisme. En effet, à la journée de mon lancement, j’avais placé les composantes de la fusée (parachutes, corde de choc, etc.) sans savoir exactement comment faire. Au moment de l’inspection pré-vol, un des vétérans du club m’a prévenu des futurs problèmes que pourrait amener la configuration que j’avais adoptée. J’étais un peu frustrée de ne pas avoir une fusée parfaite dès le départ, mais je l’ai tout de même modifiée en souriant. En plus d’obtenir une fusée sécuritaire, je me suis fait une nouvelle connaissance avec qui je communique encore aujourd’hui lorsque j’ai des questions pour ma prochaine fusée. Bref, accepter mes erreurs et les corriger avec positivisme m’a permis de me concentrer sur la réussite de mon projet, et surtout d’augmenter le plaisir que j’avais à le réaliser.

Un dernier mot?

Il n’y a aucune limite, même les étoiles sont atteignables!

*Message important, je recherche des élèves pour d’éventuelles entrevues*

Si vous ou l’un de vos proches a un projet ambitieux dont il souhaite parler, n’hésitez pas à me contacter sur Outlook à l’adresse cantinn@cssdd.ca , ou sur Instagram sur le compte noemie_cantin. Que vous fassiez des spectacles, que vous vendiez vos produits (faits à la main, évidemment) ou que vous réalisiez d’autres projets, tout vaut la peine d’être raconté! 

(Votre niveau scolaire n’a aucune importance, que vous soyez en 1,2,3,4 ou 5e secondaire, vos projets m’intéressent.)

Si on veut, on peut : Charlotte Lessard 

Noémie Cantin 

Tout le monde a des rêves et des objectifs qu’il souhaite réaliser et tout le monde peut les accomplir. La preuve, c’est qu’ici même, à De Rochebelle, plusieurs élèves ont réalisé ou réalisent à l’heure actuelle des projets de grande ampleur.  

C’est le cas de Charlotte Lessard, une artiste qui vend ses tricots sur Instagram sous le nom de artisanat_de_charlotte et qui a accepté de répondre à mes questions. 

Qu’est-ce qui t’a donné l’idée de créer un commerce de tricot?  

Quand j’ai commencé à vendre mes créations, en septembre de l’année dernière, je n’avais pas de grands objectifs en tête. En fait, au début, je voulais simplement obtenir les fonds pour acheter la laine dont j’avais besoin. C’est par la suite, quand j’ai vu la joie que ça m’apportait de voir les gens acheter et porter mes tricots, que j’ai eu le déclic. Je voulais vivre de cette passion et j’ai donc fondé mon entreprise.  

Quels obstacles t’attends-tu à traverser pour atteindre cet objectif? 

En termes d’obstacle, je crois que ma plus grosse difficulté sera de réussir à trouver une clientèle. C’est quand même un gros défi pour moi, car pour que des clients me fassent une commande, il faut que mes tricots soient à leurs goûts. Pour cela, il faut toujours que je réussisse à être à la mode. 

Jusqu’à maintenant, quels apprentissages as-tu pu tirer de ton entreprise? 

J’ai beaucoup appris jusqu’à maintenant, mais l’apprentissage le plus important serait la manière de fixer les prix d’un produit en fonction du temps que j’y ai consacré. Par exemple, au début, j’ai vendu un cardigan pour 60$ avec 70 heures de travail dessus. Inutile de dire que c’est trop peu. Quand j’en ai refait un dernièrement, je l’ai vendu à 200$ pour les 80 heures de travail qu’il m’a pris à faire. 

Quels ont été les meilleurs et les pires moments que ton projet t’a amené à vivre? 

Les meilleurs moments, c’est vraiment lorsque j’ai la possibilité de voir quelqu’un porter l’une de mes créations. Ça me montre que mon travail compte pour les gens, qu’ils aiment mes créations et qu’ils en prennent soin. Ça me donne un sentiment de fierté et de joie incomparable. 

Les pires moments, c’est sans aucun doute quand je dois défaire mes projets à plusieurs reprises et recommencer de zéro à cause d’une erreur due à un manque de connaissance ou de pratique. C’est nécessaire pour apprendre, mais ça reste dur pour le mental de devoir défaire un projet sur lequel on a passé des heures. 

As-tu des anecdotes à raconter? 

Je ne sais pas si ça compte en tant qu’anecdote, mais dans ma chambre, on peut voir une grande quantité de débuts de tricot non achevés qui traînent partout. Si je faisais le ménage, je pourrais sans doute en trouver une bonne quinzaine.  

Aussi, ma mère n’est plus capable de me voir défaire mes projets. Pour moi, c’est rendu normal et je ne m’en fais plus avec cela; ça fait plus mal à mes parents qu’à moi.  

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un ayant des objectifs similaires? 

De voir ce projet comme une priorité et non comme un passe-temps « payant ». Il faut que ton art prenne une place principale dans ta vie et que tu y mettes le plus de temps et d’énergie possible.  

Ensuite, il faut surtout commencer à en parler aux gens autour de toi le plus tôt possible, afin d’obtenir une clientèle (qui est très difficile à trouver dans le milieu de l’artisanat). 

Un dernier mot? 

Merci d’avoir pris le temps de faire ces questions et de m’aider à me faire connaître dans l’école. C’est un milieu parfait pour commencer mes affaires. 

Source de l’image liée à l’article: Photo de Margarida Afonso sur Unsplash