Voici les oeuvres sélectionnées par les enseignantes d’arts plastiques de l’école pour le mois de janvier.
Source photo liée à l’article: photo libre de droit via Pexels
Voici les oeuvres sélectionnées par les enseignantes d’arts plastiques de l’école pour le mois de janvier.
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Satah Nehimat Samassy
C’est ce mardi 8 octobre que s’est déroulée l’assermentation des élèves de l’école secondaire De Rochebelle.
L’assermentation des élèves est un événement marquant qui symbolise leur engagement envers l’école et leurs camarades. Lors de cette cérémonie, les élèves prennent des promesses solennelles qui soulignent leur volonté de respecter les valeurs de l’établissement et de s’investir activement dans la vie scolaire. Cette tradition vise à créer un sentiment de communauté et de responsabilité parmi les jeunes.

Les élèves peuvent s’engager à promouvoir le respect, la solidarité et l’entraide. Ils sont encouragés à être des modèles à participer aux activités scolaires et à contribuer à un environnement positif.
Lors de cet événement, nous avons eu l’honneur de recevoir la visite des administrateurs politiques, ce qui lui ajoute une dimension spéciale. Leur présence a souligné l’importance de l’engagement citoyen et a inspiré les membres du conseil à travailler avec détermination pour l’année qui débute.
Un des premiers objectifs du conseil étudiant est d’organiser un grand match de football. Cet événement vise non seulement à rassembler les élèves autour d’une activité sportive , mais aussi à promouvoir l’esprit d’équipe et la camaraderie au sein de l’école. Pour soutenir cette initiative, l’école a décidé d’utiliser une partie de son budget pour faire des chandails. Ces chandails permettront d’identifier les membres du conseil et de créer un sentiment d’appartenance parmi tous les participants.
Enfin, l’assermentation, avec la visite des administrateurs et les projets en cours, marque le début d’une année pleine de promesses et d’activité qui renforceront les liens entre les élèves et leur école.

Ce samedi 12 octobre, le dernier match des finissants sur le terrain de l’école a été un moment chargé d’émotions et de nostalgie. Les joueurs, vêtus de leurs uniformes, ont foulé le gazon avec détermination, conscients que c’était leur dernière chance de briller ensemble. Les supporters, parents et amis, ont encouragé nos Lasers avec ferveur, créant une ambiance électrisante. Toutes les passes, tirs et points obtenus étaient empreints de souvenirs partagés.

À la fin du match, les joueurs se sont réunis au centre du terrain, célébrant non seulement leur performance, mais aussi les liens indestructibles qu’ils ont tissés au fil des années.
Un adieu mémorable à une belle aventure
Marianne Paradis
Cris, rires, pleurs… Les émotions sont à leur comble après la dernière représentation de la comédie musicale, The Prom. C’est le chaos dans les coulisses, mais de nombreux acteurs, techniciens et spectateurs acceptent de me parler de leur expérience.
Crédit photos : Vincent Champoux
« C’était extraordinaire, ça s’est vraiment bien passé. Ça a été une très belle production. Je suis très fier de toute cette bande de dingues! » s’exclame Nicolas Drolet, responsable et metteur en scène de la comédie musicale. Plus de 45 personnes ont travaillé pour mettre sur pied la comédie musicale The Prom, qui a été présentée à quatre reprises sur la scène de l’auditorium du cégep Garneau du 25 au 27 avril 2024.
Dans cette pièce, une jeune étudiante vivant en Indiana, Emma (Emma Houlé) souhaite aller au bal de finissants avec sa copine Alyssa (Chiara Vitel). Malheureusement, elles font face à une interdiction de la part de l’association des parents de leur école. C’est alors que quatre vedettes déchues de Broadway (Romain Sénéchal, Lili-Rose Savard-Morency, Mariane Chapados et Charles Dion-Desrosiers) cherchant à redorer leur image décident de leur venir en aide.
La comédie musicale occupe une place importante dans le cœur des nombreux participants, à qui cette activité permet de s’exprimer et de s’amuser. « Je pense que la comédie musicale, en fait, c’est qu’au début on se connaît tous pas, mais à la fin on devient une famille très proche. C’est vraiment une expérience très spéciale, » explique Florence Bretzner, une comédienne.
Pour les étudiants, et particulièrement les élèves de 5e secondaire, la fin de la comédie musicale est un moment émotif : « On est tous tristes de partir et de finir le secondaire, » reconnait Élodie Grandmont, une comédienne de 5e secondaire.
Pour les autres élèves plus jeunes, c’est aussi avec émotion qu’ils voient leurs amis partir : « C’est vraiment triste que les secondaires 5 partent! Après le spectacle, tout le monde est en train de pleurer. Même avant le spectacle, on était comme : ‘‘Ne pleure pas, ton mascara va couler!’’ » raconte Delphine Gingras.

Crédit : Vincent Champoux
Tous les comédiens à qui je parle mentionnent que leur aspect préféré de la comédie musicale est la superbe ambiance de groupe. Lili-Rose Savard-Morency, qui interprète l’actrice de Broadway Dee Dee Allen, raconte : « Chaque mercredi, […] tout le monde allait à la comédie musicale, on était tous ensemble. Je n’ai pas beaucoup d’amis dans la vie, alors le fait d’être entourée par des gens qui sont près de moi ça m’émeut. »
La pièce The Prom a permis aux comédiens de relever plusieurs défis, notamment pour ce qui est de l’interprétation des personnages. Lili-Rose raconte : « Dee Dee Allen c’est vraiment une personne de très concentrée sur elle-même. […] Ça a été dur quand même de trouver l’effet narcissique [et] de montrer la vieillesse dans comment je parlais, comment j’agissais – parce que j’ai juste quinze ans, j’ai pas soixante ans! »
Pour Romain Sénéchal, le personnage extravagant de Barry Glickman lui offre la possibilité de s’amuser sur scène : « C’est beaucoup plus excentrique que ma vraie nature, mais jouer Barry pour moi c’était un plaisir, parce que tu peux vraiment faire ce que tu veux avec lui. Tu peux t’amuser. »
Chada Hamadouche s’ouvre sur son personnage, le directeur de l’école secondaire qui est un grand admirateur des vedettes de Broadway : « Mr. Hawkins, je trouve que c’est un personnage complexe. Ça parait qu’il aurait aimé faire plus de sa vie et il utilise sa créativité pour rêver, pour vivre. » À son avis, la comédie musicale est une activité qui en vaut grandement la peine : « Cette semaine, c’était dingue! C’est fatigant, mais c’est épique. C’est une expérience à vivre. »

Emma Houlé dans le rôle d’Emma Nolan et Chiara Vitel dans le rôle d’Alyssa.
Crédit : Vincent Champoux
Vincent Delage, technicien, est d’accord : « C’est beaucoup de travail, mais c’est vraiment le fun. Ça a valu la peine. Les acteurs s’investissent réellement, les danseurs, les chorégraphes, tout le monde a mis beaucoup d’énergie. » La mise sur pied de ce projet représentait effectivement beaucoup d’efforts. Mariane Chapados, comédienne et chorégraphe, explique : « Il y a beaucoup de numéros solos qu’il faut rendre très bons. Il y a aussi beaucoup de petits détails dans la mise en scène qu’il fallait ajouter pour que ça devienne intéressant et que ce ne soit pas beige. »

Lili-Rose Savard-Morency dans le rôle de Dee Dee Allen et Romain Sénéchal dans le rôle de Barry Glickman. Crédit : Vincent Champoux
Les spectateurs qui viennent d’assister à la dernière représentation sont grandement impressionnés par le talent et la détermination des élèves. « J’ai trouvé ça beau de voir autant de jeunes pouvoir s’investir autant dans un projet qui clairement leur tenait à cœur, » mentionne une spectatrice après le spectacle. Une autre spectatrice s’exclame : « C’était absolument incroyable! Je reviendrais le voir une deuxième fois. C’était génial. J’ai pleuré ma vie, c’était tellement bon. »

Crédit : Vincent Champoux
L’équipe de la comédie musicale encourage les élèves intéressés à s’impliquer dans la comédie musicale l’année prochaine : « Fais-le! Fais-le, parce que tu vas avoir du fun, tu vas pouvoir t’épanouir. La comédie musicale aide aussi à dégêner, tu vas rencontrer des personnes qui vont t’être chères pour le reste de ta vie, » enjoint Romain Sénéchal.
C’est aussi ce à quoi nous invite Noémie Vézina, comédienne et chorégraphe : « Venez! Venez chanter, venez danser, venez jouer. Si vous êtes intéressés, il faut au moins essayer! J’aime beaucoup la danse, j’aime beaucoup le chant, mais la meilleure partie de la comédie musicale c’est vraiment la gang. Alors, plus on est de fous, plus on rit! Joignez la comédie! Ça rime en plus. »

Emma Houlé dans le rôle d’Emma Nolan. Crédit : Vincent Champoux
Nicolas Drolet affirme que sa chanson préférée dans la pièce est « Aime ton prochain », où l’une des vedettes de Broadway, interprétée par Charles Dion-Desrosiers, convainc les jeunes de l’Indiana de changer leur opinion sur Emma et de l’encourager plutôt que de lui nuire : « C’était très drôle, très rythmé, avec une belle chorée. C’était vraiment ma préférée. Et ça dit le message du spectacle, c’est-à-dire que l’on aime n’importe qui, il faut aimer ton prochain! Fais juste aimer. Voilà! »
En ce mois de juin, mois de la fierté, ce message de célébration et d’ouverture est d’autant plus pertinent. Félicitations à toute l’équipe de la comédie musicale pour votre beau travail!
Noémie Cantin
Tout le monde a des rêves et des objectifs qu’il souhaite réaliser et tout le monde peut les accomplir. La preuve, c’est qu’ici même, à De Rochebelle, plusieurs élèves ont réalisé ou réalisent à l’heure actuelle des projets de grande ampleur.
C’est le cas de Alicia Plante, une artiste qui vend des bracelets brésiliens par l’entremise d’un kiosque chez sa coiffeuse, au 1233 avenue des Mille-Feuille, ainsi que via son compte Instagram, Alicia Plante🌱. Justement, Alicia a accepté de répondre à mes questions pour l’écriture de cet article.
J’ai commencé à en faire quand j’avais environ neuf ans. C’était au camp de jour, on m’avait appris à en fabriquer. Quatre ans plus tard, j’ai commencé à en faire en grande quantité, tellement que je ne savais plus quoi en faire. C’est là que ma grand-mère m’a donné l’idée de les vendre.
J’en ai parlé à mon père. Il m’a dit que je pourrais aller demander à ma voisine, qui est coiffeuse, de vendre mes bracelets chez elle. Elle a accepté. Nous étions en été alors au début, j’en vendais beaucoup, puisque les bracelets brésiliens sont plus populaires en été.
Pour le moment, je souhaite poursuivre tel que je le fais en ce moment, car c’est mon passe-temps préféré. Mais je ne pense pas pouvoir en vivre parce que c’est très dur d’avoir beaucoup de clients pour une petite compagnie comme la mienne.
Je dirais que l’hiver est le plus gros obstacle que j’ai eu à traverser, car même si je fabrique des bracelets sur le thème de Noël, ils sont avant tout plus portés en été. Parmi les autres difficultés que je dois surmonter, il y a la nécessité de plaire aux clients et donc que chaque exemplaire de mes créations soit disponible en différentes grandeurs, pour que mes bracelets conviennent à tous.
J’ai appris à être patiente et je vous promets que de la patience, il en faut beaucoup. La fabrication de ne serait-ce qu’un seul bracelet nécessite entre une heure et trois heures de travail. Ensuite, j’ai appris à être persévérante. Parfois, je fais des erreurs et il faut que je détache plusieurs nœuds, voire que je refasse tout un bracelet au complet. Finalement, j’ai aussi appris à reconnaître la valeur de vente de mes bracelets. En effet, il faut pouvoir trouver un prix qui satisfera mes clients tout en me permettant d’avoir suffisamment de revenus pour compenser mon temps de travail passé sur mes créations.
Je ne pense pas qu’il y ait eu de pire moment lors de mon projet entrepreneurial. Je l’ai fait pendant mon temps libre, pour le plaisir. Cependant, les meilleurs moments sont sans hésitation quand je finis un bracelet et que je suis super fière de moi.
Message important, je recherche des élèves pour d’éventuelles entrevues*
À tous ceux qui hésitent à démarrer leur entreprise, n’hésitez pas, ça vaut le coup et c’est vraiment amusant.
Noémie Cantin
Tout le monde a des rêves et des objectifs qu’il souhaite réaliser et tout le monde peut les accomplir. La preuve, c’est qu’ici même, à De Rochebelle, plusieurs élèves ont réalisé ou réalisent à l’heure actuelle des projets de grande ampleur.
C’est le cas d’Élise Rodrique, une artiste qui a déjà sorti deux chansons: Half-Witted Conspiracies et Things You Don’t Mean, et qui a passé sa vie à en écrire. Elle a accepté de répondre à quelques questions dans le cadre de cet article.
Je fais de la musique depuis toute jeune et pour moi, écrire des chansons est venu naturellement vers l’âge de 5-6 ans. Évidemment, elles n’étaient pas très professionnelles, mais c’était un début et j’en ai écrit plusieurs autres depuis.
Même si j’ai sorti ma première chanson Things You Don’t Mean en 2023, je l’ai écrite bien avant, en 2022, en m’inspirant de mes relations avec les gens autour de moi et de mon quotidien. C’est en général ce que je fais pour toutes mes compositions.
Lors de la composition, les moments les plus difficiles pour moi sont probablement le perfectionnement et la finition. La plupart du temps, quand je compose, je finis par être très insatisfaite et je suis très perfectionniste à ce niveau-là.
Les meilleurs moments sont sans aucun doute lorsque je termine une chanson officielle et lorsque je l’enregistre en studio. Quand la mélodie, les paroles et les autres idées et arrangements se réunissent ensemble en studio, c’est extrêmement satisfaisant pour moi.
Je ne considère pas nécessairement la musique comme une future carrière ni comme un rêve, mais je veux définitivement la garder dans ma vie future et pour l’instant, sortir quelques autres chansons et éventuellement un album. En fait, je considérerais plutôt ça comme une fantaisie. Depuis que je suis toute jeune, je fais la pop star devant mon miroir, donc ça serait incroyable que ça arrive, mais je n’y crois pas vraiment. En tout cas, pas dans un futur proche, évidemment.
J’ai fait quelques concerts dans ma vie. Je fais des concerts de piano depuis que je suis toute petite et j’y ai ajouté le chant à un moment donné. J’ai fait quelques spectacles à l’école primaire, puis au secondaire, notamment aux concerts-bénéfice de SOPAR les deux dernières années. J’ai également fait Secondaire en spectacle l’an passé et je prévois y participer cette année également.
Je n’ai pas vraiment d’anecdotes, mais plutôt plein de petits soucis. À presque tous mes concerts, il y a un problème au niveau technique. À secondaire en spectacle, le piano ne marchait pas au départ, ensuite le micro avait de l’écho. Bref plusieurs petits problèmes m’arrivent souvent, mais je finis toujours par en rire.
Je ne crois pas que j’ai assez d’expérience pour donner des conseils, mais si j’avais quelque chose à dire, ce serait d’être patient avec soi-même et de toujours être à l’écoute de ses pensées.
Merci beaucoup pour cette petite interview, je suis très reconnaissante pour les opportunités que j’ai et pour les expériences qu’elles me permettent de vivre!

Si toi ou l’un de tes proches avez un projet ambitieux dont vous souhaiteriez parler, n’hésitez pas à me contacter sur Outlook à l’adresse cantinn@cssdd.ca , ou sur Instagram sur le compte noemie_cantin. Que tu fasses des spectacles, que tu vendes tes produits (faits à la main, évidemment) ou que tu réalises d’autres projets, tout vaut la peine d’être raconté!
(Votre niveau scolaire n’a aucune importance, que vous soyez en 1,2,3,4 ou 5e secondaire, vos projets m’intéressent.)
Noémie Cantin
Tout le monde a des rêves et des objectifs qu’il souhaite réaliser et tout le monde peut les accomplir. La preuve, c’est qu’ici même, à De Rochebelle, plusieurs élèves ont réalisé ou réalisent à l’heure actuelle des projets de grande ampleur.
C’est le cas de Anna Roy qui, en août, n’a ni plus ni moins que lancé une fusée dû nom de NYX-1. Elle a accepté de répondre à quelques questions.
Je suis passionnée d’espace et de physique ! Depuis quelques années, je m’informe sur les missions spatiales en cours et m’intéresse aux lancements de satellites et de télescopes. D’ailleurs, mon métier de rêve est de devenir ingénieure en aérospatiale. Lorsque j’ai dû choisir mon projet personnel (fait en 5 secondaires par les élèves de PEI), il allait de soi que je concilie mes passions. En m’informant, j’ai regardé des vidéos de gens qui lançaient des fusées miniatures. J’ai été très excitée par l’idée de faire décoller ma première fusée, je me suis donc lancée à pieds joints dans ce projet !
Mon projet s’est développé en plusieurs étapes. Au début du processus du projet personnel, je pensais écrire un livre ou un essai sur les trous noirs, que je trouve passionnants. Pourtant, en allant voir les projets de la cohorte précédant la mienne, j’ai réalisé que ceux qui m’animaient le plus avaient nécessité du travail manuel. En voulant concilier espace et conception d’un produit, j’ai pensé à la confection de ma propre fusée.
Dans mon cas, l’idée que j’avais est passée à un réel projet lorsque j’en ai discuté avec mes parents. En leur expliquant ce que je comptais faire, j’ai réalisé le défi que la construction de ma fusée allait représenter. C’est à ce moment que je me suis directement mise en mode recherche de solutions pour mener à bien mon objectif. La première marche menant à la réalisation de celui-ci a été la recherche. J’ai d’abord déterminé si c’était un projet réalisable, puis j’ai établi un portrait d’ensemble de toutes les tâches que j’allais devoir accomplir.
Les moments les plus difficiles ont été ceux où j’étais livrée à moi-même. Par souci de temps, j’ai dû commencer mon projet pendant l’été, car les derniers lancements de fusée disponibles étaient à la mi-octobre. Ainsi, je n’ai pas eu de superviseur de projet personnel à mes côtés durant la conception. Comme personne dans mon entourage n’était en mesure de m’aider sur des questions techniques, j’ai été souvent sans personne pour me conseiller, ce qui m’a prise par surprise sur des questions de délai par exemple. Heureusement, ma famille a été très proactive pour m’aider à porter mon projet à bon port et me supporter dans les défis que je rencontrais. Les meilleurs moments sont à chaque étape de construction. Comme j’avais des plans bien détaillés, j’ai rendu la construction de la fusée très simple. Ainsi, après chaque pièce collée ou trou percé, j’étais surprise et extrêmement épatée que mon travail porte ses fruits. À coup sûr, le moment que je me rappellerai le plus sera le lancement. En plus d’être le premier lancement auquel j’assistais, il s’agissait de ma fusée que l’on regardait partir vers le ciel. J’étais donc impressionnée et fière du travail que j’avais accompli.
L’apprentissage le plus important que j’ai fait lors de la réalisation de mon projet est de toujours accepter l’aide qui est offerte avec positivisme. En effet, à la journée de mon lancement, j’avais placé les composantes de la fusée (parachutes, corde de choc, etc.) sans savoir exactement comment faire. Au moment de l’inspection pré-vol, un des vétérans du club m’a prévenu des futurs problèmes que pourrait amener la configuration que j’avais adoptée. J’étais un peu frustrée de ne pas avoir une fusée parfaite dès le départ, mais je l’ai tout de même modifiée en souriant. En plus d’obtenir une fusée sécuritaire, je me suis fait une nouvelle connaissance avec qui je communique encore aujourd’hui lorsque j’ai des questions pour ma prochaine fusée. Bref, accepter mes erreurs et les corriger avec positivisme m’a permis de me concentrer sur la réussite de mon projet, et surtout d’augmenter le plaisir que j’avais à le réaliser.
Il n’y a aucune limite, même les étoiles sont atteignables!

Si vous ou l’un de vos proches a un projet ambitieux dont il souhaite parler, n’hésitez pas à me contacter sur Outlook à l’adresse cantinn@cssdd.ca , ou sur Instagram sur le compte noemie_cantin. Que vous fassiez des spectacles, que vous vendiez vos produits (faits à la main, évidemment) ou que vous réalisiez d’autres projets, tout vaut la peine d’être raconté!
(Votre niveau scolaire n’a aucune importance, que vous soyez en 1,2,3,4 ou 5e secondaire, vos projets m’intéressent.)
Noémie Cantin
Tout le monde a des rêves et des objectifs qu’il souhaite réaliser et tout le monde peut les accomplir. La preuve, c’est qu’ici même, à De Rochebelle, plusieurs élèves ont réalisé ou réalisent à l’heure actuelle des projets de grande ampleur.
C’est le cas de Charlotte Lessard, une artiste qui vend ses tricots sur Instagram sous le nom de artisanat_de_charlotte et qui a accepté de répondre à mes questions.

Qu’est-ce qui t’a donné l’idée de créer un commerce de tricot?
Quand j’ai commencé à vendre mes créations, en septembre de l’année dernière, je n’avais pas de grands objectifs en tête. En fait, au début, je voulais simplement obtenir les fonds pour acheter la laine dont j’avais besoin. C’est par la suite, quand j’ai vu la joie que ça m’apportait de voir les gens acheter et porter mes tricots, que j’ai eu le déclic. Je voulais vivre de cette passion et j’ai donc fondé mon entreprise.
Quels obstacles t’attends-tu à traverser pour atteindre cet objectif?
En termes d’obstacle, je crois que ma plus grosse difficulté sera de réussir à trouver une clientèle. C’est quand même un gros défi pour moi, car pour que des clients me fassent une commande, il faut que mes tricots soient à leurs goûts. Pour cela, il faut toujours que je réussisse à être à la mode.
Jusqu’à maintenant, quels apprentissages as-tu pu tirer de ton entreprise?
J’ai beaucoup appris jusqu’à maintenant, mais l’apprentissage le plus important serait la manière de fixer les prix d’un produit en fonction du temps que j’y ai consacré. Par exemple, au début, j’ai vendu un cardigan pour 60$ avec 70 heures de travail dessus. Inutile de dire que c’est trop peu. Quand j’en ai refait un dernièrement, je l’ai vendu à 200$ pour les 80 heures de travail qu’il m’a pris à faire.
Quels ont été les meilleurs et les pires moments que ton projet t’a amené à vivre?
Les meilleurs moments, c’est vraiment lorsque j’ai la possibilité de voir quelqu’un porter l’une de mes créations. Ça me montre que mon travail compte pour les gens, qu’ils aiment mes créations et qu’ils en prennent soin. Ça me donne un sentiment de fierté et de joie incomparable.
Les pires moments, c’est sans aucun doute quand je dois défaire mes projets à plusieurs reprises et recommencer de zéro à cause d’une erreur due à un manque de connaissance ou de pratique. C’est nécessaire pour apprendre, mais ça reste dur pour le mental de devoir défaire un projet sur lequel on a passé des heures.
As-tu des anecdotes à raconter?
Je ne sais pas si ça compte en tant qu’anecdote, mais dans ma chambre, on peut voir une grande quantité de débuts de tricot non achevés qui traînent partout. Si je faisais le ménage, je pourrais sans doute en trouver une bonne quinzaine.
Aussi, ma mère n’est plus capable de me voir défaire mes projets. Pour moi, c’est rendu normal et je ne m’en fais plus avec cela; ça fait plus mal à mes parents qu’à moi.
Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un ayant des objectifs similaires?
De voir ce projet comme une priorité et non comme un passe-temps « payant ». Il faut que ton art prenne une place principale dans ta vie et que tu y mettes le plus de temps et d’énergie possible.
Ensuite, il faut surtout commencer à en parler aux gens autour de toi le plus tôt possible, afin d’obtenir une clientèle (qui est très difficile à trouver dans le milieu de l’artisanat).
Un dernier mot?
Merci d’avoir pris le temps de faire ces questions et de m’aider à me faire connaître dans l’école. C’est un milieu parfait pour commencer mes affaires.
Source de l’image liée à l’article: Photo de Margarida Afonso sur Unsplash
Noémie Cantin
Tout le monde a des rêves et des objectifs qu’il souhaite réaliser et tout le monde peut les accomplir. La preuve, c’est qu’ici-même, à De Rochebelle, plusieurs élèves ont réalisé ou réalisent à l’heure actuelle des projets de grande ampleur.
C’est le cas de Manuel Toscano qui interprète des concerts de piano partout à Québec et qui a pris le temps de répondre à quelques-unes de mes questions.
Mon ambition pour faire des concerts de piano a commencé à peu près à 11 ou 12 ans. En fait, dès que j’ai eu plus ou moins un niveau, j’ai tout de suite commencé à faire des spectacles.
À 15 ans, j’ai pris la décision de faire du piano ma carrière. À partir de là, en ce moment, je multiplie les efforts et je consacre tout mon temps à la musique. Je passe beaucoup de temps à chercher des spectacles, des contrats de musique, etc., car je me dédie pour cette cause.
Les moments les plus difficiles ont été durant la période où je n’avais pas un maximum de confiance en moi. Je pensais qu’il y avait une limite à ce que je pouvais faire. Je me suis rendu compte que c’était faux : avec des efforts et de la passion, surtout de la passion, tout est possible.
Ça a été quand j’ai joué une chanson que je voulais apprendre depuis déjà 4 ans. J’y suis arrivé grâce à mon frère qui m’avait convaincu qu’avec de la pratique, je serais capable de le faire. Après cette réussite, j’ai vu mon potentiel doubler. Aussi, j’ai vraiment aimé ça quand j’ai vu que les gens commençaient à aimer les musiques que je compose.
Mon concert le plus marquant jusqu’à maintenant, je crois que ça a été quand j’ai joué à L’Impérial Bell pour la LIMQ (Ligue d’improvisation musicale de Québec). C’est là que j’ai réellement découvert ce qu’était la création de musique et j’ai adoré!
J’ai quelquefois manqué mes spectacles, fait des erreurs, etc. Ces erreurs m’ont souvent marqué, mais j’ai appris que le mieux était de se calmer pour faire une meilleure performance. Parfois même, je ris ou fais des grimaces en public quand je commets des erreurs, car au lieu de perturber les gens, ça rend l’erreur drôle.
Il m’est aussi arrivé qu’un agent organise des spectacles pour moi. Malheureusement, cet agent m’a beaucoup manqué de respect et j’ai donc arrêté tout type de communication avec lui. Malgré ça, je continue la musique dans l’espoir de réussir par moi-même.
La première étape de la réussite est la confiance, et ce, en toutes circonstances. Le chemin d’une carrière réussie est rempli d’obstacles, de hauts et de bas, tout le temps. Il y a des moments où vous penserez avoir tout perdu, qu’il n’y a plus rien à faire, mais l’important, c’est de ne pas perdre confiance en soi. À partir du moment où ça arrive, tout peut s’effondrer très rapidement. En fait, la clé, c’est la volonté de continuer et savoir que tu es capable.

Par exemple, la confiance était un gros problème pour moi, mais maintenant que j’ai beaucoup plus de confiance en moi, ma carrière prend de l’ampleur!
Merci à tous ceux qui me soutiennent; je n’en serais pas là sans vous!
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BIBLIOGRAPHIE
Entrevue faite par message avec Manuel Toscano
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