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Trucs et astuces pour avoir la meilleure rentrée scolaire possible

Myriam Lévesque

La rentrée scolaire est une journée importante pour plusieurs. En effet, c’est l’occasion idéale pour faire une bonne première impression auprès de ses enseignants. C’est pourquoi il est important de bien s’y préparer. Voici donc cinq trucs et astuces pour vivre ce jour J agréablement :

  1. Visiter ses locaux de classe préalablement

Lors de l’accueil technique au cours duquel tu recevras ton nouvel horaire, ton numéro de casier ainsi que tes manuels, je te conseille fortement de profiter de ce moment pour visiter tes nouveaux locaux de classe. Bien souvent, la rentrée scolaire est une journée stressante et avoir quelques repères peut s’avérer bien utile, surtout lorsque l’on vit notre première année au secondaire ou que l’on change de pavillon. De plus, cette courte visite te permettra de mieux estimer le temps nécessaire pour le trajet casier-classe lors de tes pauses.

  1. Préparer son sac à dos, son repas et sa tenue vestimentaire

Selon moi, la préparation est l’élément clé d’une rentrée scolaire réussie. Ainsi, je te suggère de préparer ton sac à dos contenant la totalité de ton matériel scolaire la veille. De cette manière, tu ne perdras pas de temps à essayer de rentrer un cartable supplémentaire dans ton sac à dos le matin même ! Tu peux également préparer ton repas, tes collations et ton dessert pour le lendemain et la même chose s’applique pour ta tenue vestimentaire. Cette préparation te permettra d’étirer l’heure du réveil, ce que tu apprécieras certainement le matin !

  1. Prévoir le temps nécessaire pour se préparer le matin même

La rentrée représente le début d’une nouvelle année scolaire et par conséquent, le début d’une nouvelle routine. Il faut donc se mettre une alarme pour se réveiller à l’avance : l’horreur! C’est pourquoi je te propose d’estimer le temps qu’il te faudra pour te préparer le matin. Par exemple, prends en compte le temps pour t’habiller, te maquiller, te coiffer, te laver, pour déjeuner, pour préparer ton lunch et pour marcher jusqu’à ton arrêt d’autobus. De cette façon, tu seras certain.e d’être en avance pour ta première journée de classe!

  1. Dormir tôt

Le changement de routine amené par le début de la nouvelle année scolaire implique pour beaucoup d’adolescents de se  lever plus tôt. Oh non ! C’est pourquoi je te suggère fortement de calculer le nombre d’heures habituelles durant lesquelles tu dors et qui te permettent de te sentir reposé.e. Ainsi, tu pourras estimer plus facilement l’heure idéale pour toi d’aller dormir.

  1. Faire preuve d’ouverture d’esprit

Une nouvelle année scolaire signifie de nouveaux enseignants, de nouveaux locaux, de nouveaux camarades, mais surtout différentes manières de faire. Par exemple, il est possible qu’un enseignant ait une pédagogie ou une manière d’enseigner différente de celles auxquelles tu es habitué.e. Dans cette situation, il faut souvent se laisser du temps pour s’adapter. Je t’incite donc à faire preuve d’ouverture d’esprit lors de ta première semaine de classe. Après tout, peut-être que cette manière de faire deviendra la technique d’apprentissage optimale pour toi !

La rentrée toute l’année en francisation

Marianne Paradis

Ce n’est pas pour tous les Rochebellois et Rochebelloises que la rentrée s’effectue en septembre. En effet, le programme de francisation de De Rochebelle accueille de nouveaux élèves tout au long de l’année. Ceux-ci vivent donc à leur tour leur propre rentrée, au milieu de l’année scolaire.

Le programme de la francisation de De Rochebelle compte environ 230 élèves issus de l’immigration. Certains de ces élèves arrivent d’un programme de francisation au primaire ou sont arrivés au Québec pendant l’été avant la rentrée, et participent donc à la rentrée technique et scolaire en même temps que le reste de De Rochebelle.

Cependant, ce n’est pas le cas pour tous. Chaque deux semaines, le programme de francisation accueille de nouveaux élèves. « Des fois j’en ai un, des fois j’en ai deux. Mais des fois, j’en ai dix, » raconte Bianca Smith, agente interculturelle en milieu scolaire à De Rochebelle. Elle explique que lors de leur inscription à l’école, ces élèves rencontrent l’orthopédagogue pour faire une entrevue initiale au cours de laquelle leur parcours migratoire et leur niveau de scolarisation sont pris en compte afin de déterminer quelle classe leur convient le mieux.

Lors de leur premier avant-midi à l’école, les nouveaux Rochebellois et Rochebelloises achètent leurs manuels scolaires, accompagnés d’un ou d’une élève qui parle leur langue maternelle. Si nécessaire, Bianca leur fournit cartables, crayons et efface. Ensuite, les jeunes visitent l’école, se font expliquer leur horaire et reçoivent un casier.

Bianca explique que la rentrée scolaire est une expérience extrêmement angoissante pour les nouveaux arrivants. Les premiers jours, « ils s’assoient en classe et ne comprennent vraiment, littéralement, rien. » Puis, progressivement, ils commencent à se familiariser avec la langue. « Ça sort à l’oral en premier, puis à l’écrit et à la lecture, » rapporte-t-elle.

Dès son arrivée à De Rochebelle, chaque élève suit des cours de francisation, mais aussi d’arts plastiques, d’éducation physique et d’informatique. Puis, au fur et à mesure que sa maîtrise du français s’améliore, de nouveaux cours s’ajoutent à l’horaire : éthique, mathématiques, etc. Ultimement, l’objectif est que l’élève intègre le programme de Monde et passions et obtienne son diplôme d’études secondaires.

Cependant, depuis le début de la pandémie, ce transfert de programmes ne peut plus se faire dès que l’élève est prêt. En effet, les classes sont pleines, et il n’y a pas de place pour intégrer de nouveaux étudiants en cours d’année. Le programme de francisation a donc dû se tourner vers d’autres solutions : « On a rapatrié une équipe de profs du régulier pour leur enseigner toutes les matières du régulier, » raconte Bianca. Le programme Monde et passions se donne donc maintenant dans certaines classes de francisation, avec la même matière et les mêmes évaluations qu’ailleurs dans l’école.

Cependant, tous les élèves du programme de francisation ne rejoignent pas le programme Monde et passions. Certains émigrent à un âge plus avancé ; leur temps à De Rochebelle est donc trop limité pour apprendre la langue. D’autres, comme certains réfugiés de guerre, ont eu un accès limité à l’éducation au cours de leur vie et vivent donc un retard scolaire important. Les étudiants qui n’ont pas rejoint Monde et passions à la fin de leur secondaire se dirigent ensuite vers le centre d’éducation Le Phénix, où ils pourront poursuivre leur francisation avec d’autres adultes.

« Le désavantage du Phénix, c’est qu’il faut qu’ils finissent la francisation avant de pouvoir avoir des cours du régulier. Tandis qu’ici, on est à deux vitesses. Ils peuvent avancer pendant qu’ils apprennent la langue, » explique Bianca. Il existe tout de même des solutions pour que les étudiants en francisation puissent continuer leur parcours scolaire en parallèle de leur francisation : « On essaie de les référer dans des programmes où ils ont des stages en milieu de travail, de les orienter de façons différentes. »

Il est certain que, peu importe leur parcours, avec le support et la bienveillance de toute l’équipe pédagogique et d’accueil de la francisation, tous les nouveaux arrivants de De Rochebelle sont entre de bonnes mains.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Les élèves de la francisation proviennent de dix-huit groupes ethniques différents, et ont quinze langues maternelles différentes. Les plus fréquentes sont actuellement l’espagnol, l’ukrainien, le swahili, le russe et l’arabe. Il y a donc une grande diversité d’origines au sein du programme de francisation.

Merci à Bianca Smith pour sa contribution remarquable à cet article, il m’a fait plaisir d’en apprendre davantage sur cette facette de notre école en sa compagnie.

Le parcours interculturel: un projet riche en diversité

Léanne Langlois

C’est lors du parcour culturel que tous les efforts des élèves de quatrième secondaire du Programme d’Éducation intermédiaire qui ont travaillé avec acharnement sur leur création peuvent enfin voir le fruit de leur travail.

Qu’est-ce que le parcours interculturel?

À chaque année dans le Programme d’Éducation intermédiaire, une tâche interdisciplinaire est exigée. Cette année, pour les élèves de quatrième secondaire, le projet de niveau était le parcours interculturel. Il s’agit d’un projet qui est réalisé durant le cours d’histoire, d’anglais, d’éducation physique et de science. L’objectif est de favoriser la sensibilité internationale, l’action par le service, mais aussi de développer les connaissances, les compétences et l’ouverture d’esprit à travers diverses cultures du monde grâce aux multiples talents artistiques des élèves. Ainsi, les six classes de P.E.I. se sont vu attribuer un pays au hasard. Parmi ces pays, on retrouve la Nouvelle-Zélande, le Chili, la Pologne, la Turquie, le Vietnam et l’Afrique du Sud. Il s’agit d’une compétition amicale entre classes qui suscite toujours de l’enthousiasme auprès des étudiants et des enseignants.

Le déroulement du parcours

Suite à l’attribution des pays, chaque classe est divisée en sous-comité ayant chacun une tâche bien définie à réaliser. Plusieurs périodes sont accordées dans les cours d’histoire mais aussi de design afin de permettre aux élèves de réaliser leur projet. Ensuite, en début avril, une semaine est réservée pour présenter les diverses créations à l’ensemble des élèves de quatrième secondaire et aux juges. Chaque activité permet d’amasser des points, plus une classe est classé haut dans le pointage, plus de points elle remporte pour cette catégorie. Les gagnants sont déterminés à l’aide de la compilation finale des points accumulés durant la semaine. Sans oublier que chaque classe a monté un kiosque avec leurs créations mises en valeur à l’avant avec des décorations représentant le pays. Ce n’est qu’une fois toutes les activités terminées que les trois premières positions de chaque activité sont révélée aux élèves et finalement le grand gagnant. De plus, lors de cette compétition, les groupes peuvent aussi gagner d’autres prix en remportant le groupe coup de coeur voté par les autres classes, ou encore le plus beau kiosque. À la fin de cette belle semaine, tout le monde est récompensé avec une magnfique sortie au cinéma. Pour ce qui en est des récompenses, toutes les classes se verront le droit à des cartes-cadeaux. Cependant, les trois premières classes seront davantage récompensés que les autres ainsi que les gagnants du groupe coup de coeur et du meilleur kiosque.

Les activités réalisées par les élèves

Parmis ces activités nous retrouvons une publicité commerciale réalisée durant le cours d’anglais où un produit ou élément représentatif du pays est représenté de manière à inciter le public à l’acheter. Dans cette même matière, les élèves doivent réaliser un livre pour enfants combinant des éléments culturels du pays, créer les dialogues, les images et la mise en page sans oublier la narration à un enfant. Afin de mettre un peu plus de rythme au parcours, une danse doit être créée lors du cours d’éducation physique et réalisée par l’ensemble du groupe devant le reste des élèves. Cette danse doit être

inspirée du pays attribué, ainsi plusieurs décident d’incorporer des musiques traditionnelles, des pas de danse typique et des éléments représentatifs de leur pays. Les accessoires et les costumes sont de mise afin d’éblouir les juges sans oublier la synchronisation. Pour ce qui en est des sous-comités, il y a celui du costume où les participants doivent fabriquer à la main un costume traditionnel qui sera porté par un élève lors d’un petit défilé accompagné par une vidéo expliquant le processus de la création, les significations que l’on retrouve sur la pièce et les techniques de fabrication utilisées. Le sous-comité du drapeau est chargé de construire une oeuvre originale symbolisant le pays aussi accompagné d’une vidéo explicative de la création. Évidemment, chaque culture a des musiques et des instruments bien à eux, c’est pourquoi il existe un projet qui consiste à la fabrication d’un instrument de musique traditionnel avec une courte vidéo explicative. Pour les futurs architectes, il y a aussi un projet à faire. Il s’agit de la construction d’un élément architectural symbolique du pays avec une vidéo expliquant son importance et sa symbolique. Pour les plus créatifs, une revue de presse sous forme de bulletin de nouvelles présentant des événements importants qui se sont déroulés dans le pays doit être créée sans oublier qu’une saynète doit être présentée avant le visionnage de la vidéo. Dans le même genre, on retrouve le carnet de voyage consistant à une vidéo qui valorise les attractions touristiques ainsi que ses nombreux attraits autant culturels que géographiques. Toujours dans l’aspect des vidéos, il y a aussi les grandes découvertes, où l’équipe doit réaliser un reportage sur une découverte ou un chercheur originaire de leur pays. Il ne faut pas oublier que pour toutes ces vidéos, la créativité et le dynamisme sont de mise pour se démarquer. Maintenant, pour les élèves qui ont un talent culinaire, les douceurs d’ailleurs est le sous-comité parfait. Pour ce projet, il faut cuisiner 200 bouchées d’un dessert traditionnel du pays pour faire goûter tous les élèves. Il faut aussi penser à la présentation des desserts, certaines équipes construisent des présentoirs, d’autres apportent des touches à leurs assiettes lorsqu’elles sont présentées aux juges, comme en ajoutant des napperons, des boissons, etc. Il s’agit de l’activité préférée et la plus attendue par les élèves afin de déguster les douceurs préparées par chaque pays. D’autres activités sont aussi présentées lors du parcours, comme le jeu culture en herbe où chaque classe s’affronte lors d’un questionnaire comportant des questions générales des différents pays. Ou bien le montage du kiosque, où chaque classe est invitée à monter un petit kiosque symbolisant et représentant leur pays avec les créations réalisées lors des sous-comités mais aussi dans les diverses matières.

En somme, ce projet interdisciplinaire est une activité qui bénéficie de la coopération et tisse des liens au sein de chaque classe. Les élèves ont toujours hâte d’y participer et réalisent de très belles œuvres de qualité où l’on peut voir leur motivation ainsi que tous leurs efforts fournis.

CULTURE ET CITOYENNETÉ QUÉBÉCOISE

Marianne Paradis

Saviez-vous que le cours d’Éthique et culture religieuse actuel sera remplacé dès l’an prochain par un nouveau cours intitulé : Culture et citoyenneté québécoise ?

L’an passé, le gouvernement provincial a annoncé la création d’un nouveau programme de niveau primaire et secondaire centré sur la préparation à l’exercice de la citoyenneté québécoise, la reconnaissance de soi et de l’autre ainsi que la poursuite du bien commun. De manière plus concrète, en quoi consistera ce cours qui sera enseigné dès septembre prochain à De Rochebelle ?

Un programme provisoire publié en août dernier à l’intention des écoles participantes au projet pilote nous donne un aperçu du contenu du cours. Les aspects abordés sont divisés selon les niveaux scolaires.

Première année du secondaire

Le cours de Culture et citoyenneté québécoise (CCQ) de première année du secondaire aborde deux thèmes principaux : Identités et appartenance ainsi que Vie collective et espace public.

Comme l’indique son nom, le premier thème traitera principalement d’identité personnelle, de socialisation, et de l’interaction entre les deux. Il sera question de l’importance des relations avec son environnement social dans la formation de son identité. On parle donc de vecteurs identitaires (origine sociale et culturelle, genre, âge), de rôles sociaux, de cultures, de conformisme, d’orientation sexuelle et d’identité de genre. Ce thème traite donc plus que l’identité individuelle.

Pour sa part, Vie collective et espace public abordera le sujet de l’identité collective. Parmi les sujets au programme, il sera notamment question d’institutions publiques communes, d’héritage culturel (premiers peuples, héritages français et britannique, catholicisme, laïcité, etc.) et de diversité ethnoculturelle, religieuse, linguistique et socioéconomique.

Deuxième année du secondaire

En deuxième année du secondaire, les thèmes discutés sont Autonomie et interdépendance et Démocratie et ordre social.

Dans le thème Autonomie et interdépendance, il sera question d’entraide, de division du travail, de liens intergénérationnels, de consentement et d’autodétermination.

L’aspect Démocratie et ordre social abordera plutôt les principes démocratiques, le fonctionnement des systèmes politiques canadiens, québécois et autochtones, les droits collectifs et individuels ainsi que les responsabilités citoyennes.

Troisième année du secondaire

En troisième année du secondaire, il n’y aura pas de cours de Culture et citoyenneté québécoise.

Quatrième année du secondaire

En quatrième année, de nombreux thèmes seront abordés dans le cadre du cours de CCQ : Relations et bienveillance, Justice et droits, Culture et productions symboliques, Technologies et défis de l’avenir.

Relations et bienveillance traitera d’intimité, de respect de soi, de relations égalitaires, d’écologisme, de souci de l’autre, d’hostilité en ligne et d’authenticité. Ce thème est une suite directe des thèmes Identités et appartenance et Autonomie et interdépendance de première et deuxième année du secondaire. Il y est donc question de relations avec les autres.

Dans le thème Justice et droits, les élèves en apprendront plus sur les principes et les types de justice, la discrimination, les recours juridiques, les tribunaux, la Charte des droits et libertés, le consentement, le Code civil, le code criminel, la violence conjugale et sexuelle.

Ensuite, dans Culture et productions symboliques, il sera question de tout ce qui a trait aux cultures : culture matérielle et immatérielle, culture classique et culture scolaire, culture populaire et culture de masse, culture alternative, culture religieuse et diversité culturelle. On parlera aussi d’acculturation et d’hybridation culturelle.

Le dernier thème étudié en quatrième secondaire est Technologies et défis de l’avenir. On y parlera de biotechnologie, de transhumanisme et de post-humanisme, de réalité virtuelle, d’algorithmes, de technocritique et de technophilie. Ce thème était déjà abordé de manière similaire dans le cours d’Éthique et culture religieuse de quatrième secondaire.

Cinquième année du secondaire

En cinquième secondaire, les deux thèmes étudiés en CCQ seront Quête de sens et visions du monde, et Groupes sociaux et rapports de pouvoir.

Dans le premier, on parlera de questions philosophiques existentielles, d’expériences marquantes, de relations interpersonnelles et amoureuses, de rites de passages, d’engagement social, de religions et spiritualité et d’idéologies. Le programme provisoire fourni par le gouvernement mentionne que l’objectif de ce thème n’est pas de présenter une vision du monde unique ou de présenter une réponse objective aux questions qui y sont posées, mais plutôt d’inciter à la réflexion.

Finalement, le dernier thème de cinquième secondaire est Groupes sociaux et rapports de pouvoir. Les sujets qui y seront abordés sont le sexisme, le racisme, le colonialisme, les inégalités socioéconomiques, l’homophobie, l’exploitation, les violences, les politiques

publiques égalitaires, les pratiques égalitaires, les réconciliations, le féminisme, le syndicalisme, le décolonialisme, l’antiracisme et le mouvement LGBTQ+.

Éducation à la sexualité

Tout au long du programme de CCQ, en plus des thèmes présentés ci-haut, celui de l’éducation à la sexualité sera abordé en classe. De nombreux sujets y seront discutés comme vous pourrez le voir plus en détail dans le programme provisoire. Pour en savoir plus, vous pouvez le consulter à l’adresse suivante :

Cliquer pour accéder à CCQ_ProgrammeProvisoire_Secondaire.pdf

Un environnement optimal pour les études!

Tassnym Echchahed

Étudier efficacement nécessite un environnement adéquat favorisant une concentration optimale. En voici quelques exemples :

  • Les cafés sont une excellente alternative pour ceux qui n’arrivent qu’à se concentrer en présence de bruits environnants.
  • Pour ceux qui préférent les endroits plus calmes, la bibliothèque demeure une excellente option car elle est remplie d’étudiants désirant la même chose que toi : un environnement calme.
  • L’option la plus simple et rapide demeure le calme de ta chambre. Par contre, assure-toi que celle-ci soit en ordre car un espace organisé est également synonyme d’un esprit organisé.
Musique classique

Si tu as de la misère à délaisser tes écouteurs ou ton téléphone le temps des révisions, Mozart vient à ton secours ! En effet, plusieurs recherches démontrent que la musique classique du type Mozart, Beethoven et Vivaldi aideraient les étudiants à se concentrer – lors des devoirs/révisions – davantage que la musique que tu aurais plus normalement tendance à écouter. Voici quelques idées :

  • Beethoven 5ème symphonie 1er mouvement
  • Vivaldi : les 4 saisons (l’été, l’hiver, le printemps, l’automne)
  • Mozart Symphonie numéro 40
Rappel actif

Le rappel actif est un principe d’apprentissage qui prône la stimulation de la mémoire. C’est-à-dire qu’au lieu de relire tes notes que l’on appelle la révision passive, commence plutôt par te poser des questions sur le sujet pour évaluer ta compréhension et opte ensuite pour le cahier afin de vérifier tes apprentissages. Voici quelques techniques d’apprentissage qui feront de ta révision une révision rapide et efficace. 

  • Cartes mémoires : les cartes mémoires sont une bonne manière de stimuler ta mémoire car elles te permettent de pratiquer n’importe où, n’importe quand, et permettent de valider tes connaissances à l’aide de questions préalablement écrites par toi.
  • Évite la lecture rapide de tes notes, prends plutôt une feuille blanche et écrit tout ce dont tu te souviens concernant un sujet vu en classe. Ensuite, compare tes réponses au cahier et cela te permettra de faire travailler ta mémoire efficacement tout en apprenant par tes erreurs.
  • Espace tes périodes de révisions, évite les blocs de 5 heures de révision et opte plus pour les courtes périodes d’étude, ainsi les informations apprises auront plus de chances d’être assimilées par ton cerveau et tu auras plus de chance de t’en rappeler lors de l’examen. Essaie la technique Pomodoro qui consiste à travailler pendant 25 minutes puis prendre une pause de 5 minutes, ainsi tu assures à ton cerveau une concentration maximale lors de l’assimilation d’informations.

Source de l’image liée à l’article: https://unsplash.com/fr/photos/vSchPA-YA_A