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4 conseils provenant d’une étudiante de cinquième secondaire destinés à un.e élève de secondaire 1

Myriam Lévesque

Le passage du primaire au secondaire est une grande transition pour de nombreux jeunes. En effet, cette dernière marque l’entrée vers l’adolescence, annonçant par le fait même une vague de changements importants. Pour plusieurs, ces nouveautés représentent une source d’inquiétude ou de stress, ce qui est tout à fait normal! Moi-même, je me souviendrai toujours des frissons de fébrilité et de nervosité qui m’habitaient en cette fameuse rentrée scolaire. Une chose est sûre, mon parcours n’a pas toujours été facile, cependant, j’ai pu tirer de ces difficultés de belles leçons de vie. Ainsi, voici les quatre conseils que je donnerais à un nouvel élève, préoccupé par son entrée au secondaire:

« Oser »

Pour certains étudiants, se lancer dans de nouvelles activités est une tâche plutôt simple. Toutefois, pour d’autres personnes, tel que pour moi, la gêne et la crainte de ne pas être à la hauteur forment des obstacles plus difficiles à surmonter. Ces impressions sont parfois complexes à déconstruire, ce qui peut malheureusement nous mener à manquer d’agréables opportunités. Néanmoins, pour y remédier, il faut généralement faire preuve d’un brin d’impulsivité et tenter notre chance! Nos ressentiments ne s’en iront probablement pas immédiatement, mais nous aurons tout de même osé pour la première fois, ce qui est génial. En plus, le secondaire comporte une diversité de comités, de loisirs et de possibilités, il est donc presque certain de trouver au moins une activité qui nous plaise!

Bien s’entourer

Le début du secondaire implique souvent la recherche de nouveaux ou de nouvelles ami.e.s. En tant qu’élève plutôt réservée, je me rappelle avoir dû mettre de côté ma timidité pour engager des conversations avec mes nouveaux camarades de classe. Bien que ce n’ait pas été chose facile pour moi, je me suis rapidement liée à d’autres personnes, qui ressentaient justement la même gêne que celle que j’éprouvais! Aujourd’hui, je suis grandement reconnaissante de ces amitiés qui m’ont permis de m’épanouir lors de mon passage au secondaire. Comme quoi bien s’entourer ne mène qu’à une vie plus épanouie!

Persévérer et adopter une constance de travail

Les années au secondaire sont généralement ponctuées d’une charge de travail plus importante qu’auparavant, de même que de travaux plus élaborés. Ainsi, il est primordial d’adopter une méthode de travail favorisant la constance, c’est-à-dire qui prône la réalisation des devoirs selon la planification prévue par les enseignants. Il est vrai qu’il est souvent bien tentant de prendre une soirée de congé après une journée de classe éprouvante. Malgré cela, il n’y a rien de pire que de commencer à réviser quelques jours avant un examen, en prenant conscience de la quantité d’exercices ou de matières à revoir, alors qu’il nous reste peu de temps pour le faire. Bien évidemment, ce n’est pas en retardant un ou deux devoirs que nous serons fichus, cependant, il est bien important de garder en tête que la persévérance est de mise pour bien réussir, et ce, à tout moment dès le début de notre secondaire.

Ne pas trop se comparer

En arrivant au secondaire, il est parfois intimidant de constater la réussite de nos nouveaux camarades de classe en pensant qu’ils sont dotés de talents bien plus grands que les nôtres. Nonobstant, à ce moment précis, nous ne connaissons que rarement l’expérience et les opportunités dont nos compagnons ont bénéficié jusqu’à maintenant. Bien qu’il soit tout à fait naturel de se sentir comparé, il est bien important de se rappeler que ces facteurs prévalent et que nous sommes tous différents. Après tout, il est normal de ne pas exceller dans tout ce que nous entreprenons, puisque nous avons tous des habiletés différentes. Soyons donc gentils avec nous-mêmes!

Source de l’image liée à l’article: Image générée par intelligence artificielle

Une ressource importante à connaitre à De Rochebelle  

Louison Petelle 

De nombreuses ressources sont disponibles pour tous les élèves à De Rochebelle, comme des psychologues ou des conseillers en orientation. Toutefois, pour savoir comment s’en servir, il faut s’informer, et c’est justement le but de cet article, qui vous permettra d’en découvrir plus précisément sur les orthopédagogues. 

Qu’est-ce qu’une/un orthopédagogue? 

C’est une personne qui évalue et qui intervient auprès des élèves qui présentent des difficultés d’apprentissage scolaires en lecture, en écriture ou en mathématique, ainsi que des troubles d’apprentissage. Le service d’orthopédagogie offert par l’école fournit aux élèves en difficulté les outils afin de mieux réussir dans leurs matières scolaires. Cette approche leur permet de mettre en pratique des gestes mentaux. Aussi, un plan d’intervention peut être mis en place pour faciliter les apprentissages et le développement des compétences. 

Qui sont-ils à De Rochebelle? 

Plusieurs orthopédagogues sont disponibles à De Rochebelle! Voici la liste de ces intervenants/es : 

  • Louis Roy (PMV), poste 2540 
  • Cynthia Marin (PMV), poste 2540 
  • Claudia Bergeron (PGV), poste 2536 
  • Jasmina Musaefendic (PMV), poste 2629 
  • Catherine Gauthier (PJR), poste 2541 
  • Sylvie Guillemette (PMV), poste 2563 

(Ces informations sont également présentes sur le site internet de l’école De Rochebelle ainsi que dans l’agenda à la page 23) 

De quelles manières les orthopédagogues agissent-elles/ils? : 

Trois moyens standards: 

  • Rencontres individuelles avec l’élève; 
  • Rencontres occasionnelles en petit groupe; 
  • Interventions en classe avec l’enseignant. 

Comment contacter une/un orthopédagogue?  

Si vous ressentez le besoin de contacter une/un orthopédagogue, il vous suffit de : 

  • Envoyer un courriel à l’orthopédagogue de votre pavillon, 

OU 

  • Aller demander à votre secrétariat où se trouve le bureau de l’intervenant/e de votre pavillon.  

*Une autre option serait de demander le code pour vous connecter à son Classroom

Fait intéressant… 

Le mot orthopédagogue est composé de « ortho » et « pédagogie » 

  • Ortho : du grec ancien orthos, « droit » ou « correct » 
  • Pédagogie : du grec paidagôgia, « science de l’éducation des enfants », et donc de la formation intellectuelle des adultes! 

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BIBLIOGRAPHIE 

https://www.ladoq.ca/fr/orthopedagogue#:~:text=L’orthop%C3%A9dagogue%20est%20un%20p%C3%A9dagogue,incluant%20les%20troubles%20d’apprentissage.

https://www.derochebelle.qc.ca/services_aux_eleves/orthopedagogie

4 idées de résolutions pour l’année 2023-2024: Une occasion de devenir une meilleure version de soi-même

Myriam Lévesque

Avec une nouvelle année vient souvent la tradition des résolutions. Certains d’entre vous ont certainement entendu vos parents en discuter ou encore, vos ami.e.s les partager. Le phénomène se transpose également sur diverses plateformes de réseaux sociaux avec le concept New year, new me!. Bien que ce dernier vise à encourager les auditeurs à adopter de saines habitudes de vie et à devenir la meilleure version d’eux-mêmes, ce concept peut facilement devenir trompeur. En effet, certaines publications peuvent parfois nous donner le vertige et nous entraîner vers la recherche de la perfection. Cependant, il est primordial de se rappeler que les résolutions du Nouvel An consistent à réfléchir à de nouvelles habitudes, de nouvelles façons de penser et à de nouvelles attitudes à intégrer à notre routine. Ce ne sont pas des obligations supplémentaires ni un moyen d’atteindre la perfection, ce qui est d’ailleurs impossible! Les résolutions devraient être une excellente occasion de se motiver, de s’encourager à devenir la meilleure version de nous-mêmes et à prendre soin de nous. Aucune pression ne devrait en découler. Voici une liste de quatre idées de résolutions positives à adopter pour les ados en recherche d’améliorations concrètes dans leur quotidien. Les résolutions proposées demeurent générales, alors n’hésitez pas à les modifier en fonction de votre personnalité et de vos intérêts!

1. Penser de manière plus positive

Bien que la pensée positive peut sembler anodine, cette dernière comporte de nombreux bénéfices. Somme toute, le positivisme est une manière de pensée assez facile à mettre en pratique. Par exemple, cette dernière peut prendre la forme de commentaires quotidiens tels que « Je fais de mon mieux aujourd’hui », « Je suis fier.ère de ce que j’ai accompli, peu importe le résultat final » ou encore, « Je crois en moi ». La pensée positive permet de s’encourager de manière saine, sans se mettre de pression supplémentaire pour performer. De plus, elle permet de mieux s’accepter en considérant nos défauts et nos difficultés en se concentrant sur ce qu’il est possible de faire pour s’améliorer. 

2. Bouger davantage

Cette résolution est probablement un incontournable des listes de suggestions de résolutions! Effectivement, bouger notre corps en pratiquant notre sport préféré, en prenant des marches ou en allant dans la nature sont d’excellents moyens d’améliorer notre santé globale. Depuis la pandémie, de nombreuses personnes tendent à maintenir un mode de vie sédentaire, qui peut malheureusement causer le développement de maladies chroniques chez certains. Notre génération est d’autant plus touchée avec la surutilisation de la technologie par la consultation de réseaux sociaux, de jeux en ligne ou du visionnement de vidéos. Afin d’éviter ces grands désarrois, il n’est pas nécessaire de se préparer pour un triathlon! Adopter une pensée plus positive envers l’activité physique et se promener deux fois par semaine pour une durée de vingt minutes par session est déjà une énorme avancée vers le maintien de notre santé! Je vous encourage fortement à le faire!

3. Organiser son temps de manière plus efficace

Assez souvent, nous désirons réaliser une panoplie d’activités et de projets divers. Cependant, notre emploi du temps est généralement bien chargé avec les cours, les pratiques de sport, l’étude, les comités du midi, les tournois, le bénévolat, les cours de conduite, le travail étudiant, les sorties entre ami.e.s et les activités familiales. Dans le but de concrétiser le plus d’activités possible, il est essentiel de trouver une façon d’utiliser notre temps efficacement. Par exemple, il est possible de diviser la quantité de temps que nous possédons en plusieurs sessions d’une longueur différente, en attribuant une tâche à chacune d’entre elles. Au sacrifice de quelques heures de sommeil, il peut également être avantageux de placer ses cours de conduite, ses rendez-vous médicaux ou son bénévolat le matin afin de libérer son après-midi et sa soirée. En outre, l’environnement de travail est une composante importante à l’amélioration de sa productivité. Plusieurs ont besoin de silence afin d’accroître leur efficacité, alors que d’autres ont besoin de musique. Bref, chaque individu possède sa propre recette pour devenir le plus productif possible. L’important, c’est de trouver laquelle fonctionne le mieux pour toi!

4. Se préparer le plus tôt possible en vue d’examens

Et oui, que ferait cette liste sans une idée de résolution avantageuse pour ton succès académique? En effet, la préparation et l’étude sont indispensables à la venue d’examens. Planifier des moments de qualité pour revoir la matière, la mettre en pratique et s’assurer de bien la comprendre font également partie du processus d’apprentissage. Par le fait même, la mise en place de bonnes habitudes de travail permet généralement d’obtenir de meilleurs résultats académiques, ce qui est toujours agréable! Une bonne préparation avant les évaluations permet également de se sentir plus en confiance avant celles-ci et de réduire le stress qui lui sont liées.

Des stratégies pour réussir sa session d’examens

Mathilde Leblond 

Ce n’est un secret pour personne, réussir ses examens demande souvent beaucoup de préparation. Mais quelles sont les méthodes qui fonctionnent le mieux? Comment bien s’impliquer académiquement sans toutefois s’épuiser?

Tout le monde sait que l’étude, c’est important, mais tout le monde sait aussi que lire ses notes et ses cahiers en boucle, c’est ennuyant. De plus, ce n’est pas la stratégie de mémorisation la plus efficace qui soit. En effet, selon une étude menée par Franklin M. Zaromb et Henry L. Roediger III, deux chercheurs américains en psychologie cognitive,  pousser son cerveau à se remémorer ce qu’on a appris nous préparerait davantage à nos évaluations que d’accumuler de la matière encore et encore sans jamais tester ses connaissances. Les tactiques présentées dans cet article seront donc variées, pratiques et suivront évidemment la règle d’expérimenter la mémoire. 

Dans quelles conditions étudier?

Dans la plupart des cas, une période d’étude productive commence avec un bon environnement. Quelques astuces peuvent aider à maximiser la qualité du climat dans lequel on choisit de travailler, comme bien sélectionner ce qu’on écoute, par exemple. En effet, si cela vous concerne, il faut éviter que votre goût pour la musique ou les sons ambiants nuisent à la concentration, en commençant par éliminer ce qui contient des paroles; selon plusieurs articles et professionnels, la musique peut se montrer plutôt désavantageuse, parce qu’elle stimulerait deux parties différentes du cerveau, ce qui tend à faire du tort à notre niveau de focalisation. Comme alternative, les choix sont multiples : du «lo-fi» (musique relaxante), des bruits blancs (sons où toutes les fréquences perceptibles par l’oreille de l’humain sont présentes en même temps, à la même intensité), des battements binauraux (artéfact auditif pouvant stimuler la concentration et qui est perçu par le cerveau grâce à un stimulus physique spécifique) ou simplement des sons d’ambiance (pluie, forêt, feu…), c’est très facile de trouver son bonheur. 

Si travailler chez soi mène à des distractions ou n’est pas assez motivant, plusieurs lieux proches de Rochebelle peuvent faire office de nouvelle zone d’étude. Il y a par exemple la bibliothèque Monique-Corriveau, un endroit très calme et moderne,  qui stimule assurément beaucoup d’élèves à travailler, grâce à ses magnifiques espaces réservés pour les étudiants; il est même possible de réserver une salle privée pour les projets d’équipe ou ceux qui désireraient plus d’intimité lorsqu’ils révisent. La Librairie La Liberté, située juste en face de cette bibliothèque, est également une adresse agréable qui respire le confort. Bien qu’elle soit évidemment moins tranquille qu’une bibliothèque, cette librairie indépendante offre des tables aux clients qui consomment de leur petit café installé dans le bâtiment. Si vous étudiez avec vos amis dans l’un de ces endroits, assurez-vous qu’ils cherchent eux aussi à travailler sérieusement, pour qu’ils ne vous empêchent pas d’être productif. 

Planifier son étude: 

Saviez-vous que planifier votre étude et votre travail avec précision pourrait diminuer les risques de procrastination? En effet, savoir à l’avance ce qui nous attend réduirait le sentiment d’être accablé par la charge de travail qu’un examen ou un projet scolaire implique, puisqu’il n’y a plus cette impression de ne pas savoir par où commencer . Un des moyens pour y arriver est d’écrire ce que vous prévoyez de faire chaque jour dans un calendrier mensuel (exemple: le 21 janvier, réviser le chapitre quatre en sciences), et d’inscrire ensuite dans un agenda comment vous comptez vous y prendre (exemple: lecture du cahier pendant 20 minutes, et ensuite exercices supplémentaires sur le sujet). Il suffit juste d’évaluer le travail nécessaire à faire avant une date d’évaluation ou de remise, et de  diviser le tout dans le temps qu’il vous reste avant celle-ci. Évidemment, il peut arriver par moments de ne pas réussir à tout faire ce qui était indiqué au programme: c’est pourquoi il est bien important de prioriser ce qui est le plus urgent et de commencer par cette tâche, pour qu’au moins elle fasse partie des choses que vous aviez eu le temps de compléter. Si vous n’êtes pas certain de la quantité de travail à mettre dans une journée à cause de l’incertitude du temps qu’une tâche peut vous prendre, chronométrez-vous lors de l’exécution de celle-ci pour vous assurer d’avoir une planification plus réaliste et atteignable à l’avenir.

L’idéal est de se mettre à la tâche le plus tôt possible, mais de seulement faire des petites sessions de révisions chaque fois. Effectivement, la constance est très importante; selon de nombreux professionnels, comme le Dr. Robert A. Bjork, les sessions d’études étendues sur une longue période de temps fonctionnent avec plus d’efficacité que les grosses révisions de dernière minute, même si les deux s’équivalent en nombre de minutes. Faire un grand survol de la matière la veille d’une évaluation n’est pas pour autant nuisible: pour que le contenu à l’étude soit le plus frais possible dans la mémoire, étudier la veille peut se montrer très bénéfique, à condition que ça ne soit pas à ce moment-là que nous ouvrons nos cahiers pour la première fois. 

Page blanche 

Aussi connue sous le nom de «blurting method» en anglais, la page blanche est une stratégie d’étude efficace pour plusieurs qui permet de réviser un sujet en entier avec un test mental qui donne l’occasion de savoir quelle partie d’une matière est à retravailler, tout en gardant un matériel d’étude. Pour effectuer cette technique, il faut garder hors de vue les manuels et les notes de cours, et écrire sur une feuille vierge tout ce qu’on se rappelle de la matière qui  vient d’être étudiée. Une fois que c’est fait, il faut ressortir ses cahiers, identifier ce qui n’a pas été écrit de mémoire et l’inscrire sur le papier. Cette méthode est plus efficace que la lecture en continu, car il faut travailler notre cerveau davantage pour l’examen, puisque la matière doit être écrite, de mémoire, comme dans une vraie évaluation. De plus, en séparant les choses qui sont rappelées des choses qui sont oubliées, il est maintenant possible de savoir ce qui a été acquis et donc de retravailler la matière qui ne l’est pas. Étant donné que cet exercice se fait sur papier, les prochaines séances d’études peuvent se faire juste avec celui-ci, et il suffirait juste de mettre plus d’insistance sur le contenu écrit dans la section des informations oubliées. S’il vous reste du temps, vous pourrez même créer des questions en lien avec la matière oubliée, à vous poser la prochaine fois que vous étudierez ce sujet. L’image ci-dessous montre l’exemple d’une technique parmi les plus populaires pour organiser sa feuille de note, mais rien n’empêche de la changer selon ses propres goûts ou besoins. 

L’interrogation


Une autre manière de retenir ce qu’on apprend en entraînant notre cerveau, c’est l’interrogation. Comme son nom l’indique, le concept est de répondre à des questions qui nous sont posées par quelqu’un ou quelque chose, que ce soit avec ou sans cahier. 

Il y a plusieurs moyens de s’y prendre; cela peut se faire en demandant à un ami ou un parent de poser des questions oralement à partir du matériel de cours, mais aussi à l’aide d’exercices sur le sujet à l’étude. C’est donc important de prêter attention au professeur lorsqu’il dit qu’un numéro est similaire à un examen arrivant bientôt; il sera donc primordial de comparer sa réponse à l’exercice au corrigé, pour s’assurer d’être prêt une fois rendu au jour J. Cela marche aussi avec des exercices déjà réalisés dans le passé; il faut juste cacher la réponse déjà inscrite avec sa main ou une feuille de papier. Comme dans la méthode du blurting, créer seul des questions auxquelles répondre soi-même peut également fonctionner et est une bonne solution lorsqu’il n’y a pas de personnes disponibles ou d’exercices à proximité. 

Pomodoro

Élaborée par Francesco Cirillo vers la fin des années 1980, la technique Pomodoro (qui signifie tomate en italien, inspirée d’un minuteur de cuisine ayant la forme de ce fruit) est une méthode de gestion du temps qui peut s’avérer très pratique pour les étudiants. Elle consiste à insérer des pauses entre chaque période de travail, dépendamment du temps que vous avez investi dans celle-ci. Par exemple, si une personne travaille  pendant une durée de 25 minutes, la pause durera 5 minutes, et après environ quatre sessions de Pomodoro, il faut s’autoriser une pause plus longue (20 à 25 minutes). En effectuant ses tâches ainsi, l’utilisateur favorise son agilité intellectuelle et sa concentration, puisque la gratification psychologique qu’on obtient ne se base pas sur la quantité d’ouvrage accompli, mais plutôt sur le respect des temps imposés par le Pomodoro.  De plus, beaucoup de variantes du Pomodoro existent pour satisfaire tous les besoins. Tout dépendamment de la charge de travail ou de la personne que nous sommes, il faut se rappeler que certains ont notamment besoin de plus de temps de travail ou de pauses : heureusement, que ce soit sur des sites Internet ou des applications faites pour cette méthode, vous pouvez vous-même sélectionner le temps et parfois même la musique que vous désirez. 

Pauses

Cette dernière stratégie peut paraître surprenante pour certains, mais une des clés pour un bon climat de travail est de ne surtout pas oublier de prendre des pauses! Pas seulement lors des sessions d’études avec Pomodoro, mais dans la vie quotidienne. La ligne est parfois mince entre un élève qui s’applique  bien et un élève qui s’applique trop: il faut concilier le temps consacré à l’école avec le temps consacré à soi-même. Un bon équilibre entre ces deux choses diminue les risques d’épuisement mental ou professionnel, en plus de soutenir une meilleure santé mentale. Pendant ses temps libres, participer à des activités en lien avec vos intérêts pourrait vous permettre de développer de nouvelles  compétences autres que la performance académique, en plus de vous aider peut-être même à trouver une passion qui vous distinguera des autres. 

En conclusion, nombreuses sont les tactiques pouvant vous aider à rester sur la bonne voie cette année scolaire, et si vous n’avez pas encore trouvé celle qui marche avec vous dans ce texte, beaucoup de ressources existent à l’école, en ligne ou dans des livres, ce n’est qu’une question de temps avant de trouver celles qui conviendront à vos exigences. Ne lâchez pas, on a la moitié de fait!  

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BIBLIOGRAPHIE

NG, Faye. how I went from FAILING to becoming a TOP STUDENT | TOP 10 BEST STUDY TIPS + free printable (23 août 2022), [vidéo]. Repérée à: https://www.youtube.com/watch?v=XLw9WJrMBuk le 1er janvier 2024. 

MUIR, Jeff. How To Eat an Elephant – Goal Setting One Bite At A Time by Jeff Muir (22 mai 2015), [vidéo]. Repérée à: https://youtu.be/LZpAYmUpx44?si=8pLW754j7QQZQwAk le 1er janvier 2024. 

NG, Faye. how to STUDY FOR AN EXAM in 3 days and SCORE A+ (exam hacks you didn’t know) (23 juillet 2021), [vidéo]. Repérée à: https://youtu.be/MqemTTNGC5E?si=HJDePUNZag8cFVgP le 1er janvier 2024. 

AMERICAIN PSYCHOLOGICAL ASSOCIATION. The testing effect in free recall is associated with enhanced organizational processes,

https://psycnet.apa.org/record/2011-01631-001 page consultée le 4 janvier 2024. 

RAYPOLE, Crystal (révisé par Karin Gepp). Music and Studying: It’s Complicated,

https://www.healthline.com/health/does-music-help-you-study page consultée le 5 janvier 2024. 

BOURAHLA, Agnès. Bruit blanc : sommeil, bienfaits et risques,

https://www.passeportsante.net/sante-mentale/sommeil?doc=bruit-blanc-sommeil-bi

enfaits-risques#:~:text=Le%20bruit%20blanc%20désigne%20un,fréquences%20sonores%20qui%20sont%20additionnées page consultée le 5 janvier 2024. 

WIKIPEDIA. Battement binaural,

https://fr.wikipedia.org/wiki/Battement_binaural page consultée le 5 janvier 2024. 

WIKIPEDIA. Technique Pomodoro,

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Technique_Pomodoro page consultée le 6 janvier 2024. 

WHITNEY, Carrie. Why Cramming Is the Worst Way to Study, 

https://people.howstuffworks.com/why-cramming-is-worst-way-to-study.htm page consultée le 6 janvier 2024. 

LINKEDIN. Franklin Zaromb, https://www.linkedin.com/in/franklin-zaromb-90720682/?originalSubdomain=il page consultée le 8 janvier 2024. 

MEMORY LAB. Henry L. Roediger, III, 

http://psychnet.wustl.edu/memory/people/henry-l-roediger-iii/ page consultée le 8 janvier 2024. 

Si on veut, on peut: Anna Roy

Noémie Cantin

Tout le monde a des rêves et des objectifs qu’il souhaite réaliser et tout le monde peut les accomplir. La preuve, c’est qu’ici même, à De Rochebelle, plusieurs élèves ont réalisé ou réalisent à l’heure actuelle des projets de grande ampleur.  

C’est le cas de Anna Roy qui, en août, n’a ni plus ni moins que lancé une fusée dû nom de NYX-1. Elle a accepté de répondre à quelques questions.

Comment as-tu eu l’idée de lancer une fusée ?

Je suis passionnée d’espace et de physique ! Depuis quelques années, je m’informe sur les missions spatiales en cours et m’intéresse aux lancements de satellites et de télescopes. D’ailleurs, mon métier de rêve est de devenir ingénieure en aérospatiale.  Lorsque j’ai dû choisir mon projet personnel (fait en 5 secondaires par les élèves de PEI), il allait de soi que je concilie mes passions. En m’informant, j’ai regardé des vidéos de gens qui lançaient des fusées miniatures. J’ai été très excitée par l’idée de faire décoller ma première fusée, je me suis donc lancée à pieds joints dans ce projet !

Quand as-tu eu cette idée pour la première fois?

Mon projet s’est développé en plusieurs étapes. Au début du processus du projet personnel, je pensais écrire un livre ou un essai sur les trous noirs, que je trouve passionnants. Pourtant, en allant voir les projets de la cohorte précédant la mienne, j’ai réalisé que ceux qui m’animaient le plus avaient nécessité du travail manuel. En voulant concilier espace et conception d’un produit, j’ai pensé à la confection de ma propre fusée. 

Pour toi, quand est-ce passé de simple idée à réel projet ? Quelle a été la «première marche» menant à la réalisation de ce projet?

Dans mon cas, l’idée que j’avais est passée à un réel projet lorsque j’en ai discuté avec mes parents. En leur expliquant ce que je comptais faire, j’ai réalisé le défi que la construction de ma fusée allait représenter. C’est à ce moment que je me suis directement mise en mode recherche de solutions pour mener à bien mon objectif. La première marche menant à la réalisation de celui-ci a été la recherche. J’ai d’abord déterminé si c’était un projet réalisable, puis j’ai établi un portrait d’ensemble de toutes les tâches que j’allais devoir accomplir.

Lors du processus de réalisation, quels ont été les moments les plus difficiles pour toi? Et quels ont été les meilleurs moments?

Les moments les plus difficiles ont été ceux où j’étais livrée à moi-même. Par souci de temps, j’ai dû commencer mon projet pendant l’été, car les derniers lancements de fusée disponibles étaient à la mi-octobre. Ainsi, je n’ai pas eu de superviseur de projet personnel à mes côtés durant la conception. Comme personne dans mon entourage n’était en mesure de m’aider sur des questions techniques, j’ai été souvent sans personne pour me conseiller, ce qui m’a prise par surprise sur des questions de délai par exemple. Heureusement, ma famille a été très proactive pour m’aider à porter mon projet à bon port et me supporter dans les défis que je rencontrais. Les meilleurs moments sont à chaque étape de construction. Comme j’avais des plans bien détaillés, j’ai rendu la construction de la fusée très simple. Ainsi, après chaque pièce collée ou trou percé, j’étais surprise et extrêmement épatée que mon travail porte ses fruits. À coup sûr, le moment que je me rappellerai le plus sera le lancement. En plus d’être le premier lancement auquel j’assistais, il s’agissait de ma fusée que l’on regardait partir vers le ciel. J’étais donc impressionnée et fière du travail que j’avais accompli. 

As-tu des conseils pour tous ceux qui ont des objectifs similaires ? 

L’apprentissage le plus important que j’ai fait lors de la réalisation de mon projet est de toujours accepter l’aide qui est offerte avec positivisme. En effet, à la journée de mon lancement, j’avais placé les composantes de la fusée (parachutes, corde de choc, etc.) sans savoir exactement comment faire. Au moment de l’inspection pré-vol, un des vétérans du club m’a prévenu des futurs problèmes que pourrait amener la configuration que j’avais adoptée. J’étais un peu frustrée de ne pas avoir une fusée parfaite dès le départ, mais je l’ai tout de même modifiée en souriant. En plus d’obtenir une fusée sécuritaire, je me suis fait une nouvelle connaissance avec qui je communique encore aujourd’hui lorsque j’ai des questions pour ma prochaine fusée. Bref, accepter mes erreurs et les corriger avec positivisme m’a permis de me concentrer sur la réussite de mon projet, et surtout d’augmenter le plaisir que j’avais à le réaliser.

Un dernier mot?

Il n’y a aucune limite, même les étoiles sont atteignables!

*Message important, je recherche des élèves pour d’éventuelles entrevues*

Si vous ou l’un de vos proches a un projet ambitieux dont il souhaite parler, n’hésitez pas à me contacter sur Outlook à l’adresse cantinn@cssdd.ca , ou sur Instagram sur le compte noemie_cantin. Que vous fassiez des spectacles, que vous vendiez vos produits (faits à la main, évidemment) ou que vous réalisiez d’autres projets, tout vaut la peine d’être raconté! 

(Votre niveau scolaire n’a aucune importance, que vous soyez en 1,2,3,4 ou 5e secondaire, vos projets m’intéressent.)

L’élection et l’assermentation des partis politiques à De Rochebelle

Rose-Marie Cantin

Cette année encore, un événement propre à la rentrée scolaire avait lieu : les élections scolaires. Dans certains pavillons, les partis ont été élus par acclamation. Dans d’autres, il y avait une compétition entre plusieurs partis. J’ai fait la liste de tous ces partis ainsi que des promesses qui les ont menés au pouvoir.

1re et 2e secondaire PMP et francisation

Pour le PGV, cette année, six partis se sont présentés. Le Parti Sourire, le Parti Activité, le Parti Triangle, le Parti Colorabe, le Parti PDL et le Parti MCB. Parmi tous ces partis aux noms variés et originaux, le Parti Activité a réussi à séduire l’électorat du PGV avec ses promesses. En voici quelques-unes:

  • Organiser des activités sportives le midi, comme du basket, du volleyball, du badminton, du soccer et potentiellement du hockey sur glace;
  • Organiser une chasse aux œufs à Pâques;
  • Distribuer bonbons à l’Halloween, des surprises pour Noël et réaliser des activités artistiques.
1er et 2e secondaire PEI

Au PJR, la lutte s’est faite entre deux partis : le Parti Hippopotame et le Parti Oreo (Organisation Rochebelloise de l’Énergie Optimiste). Après une lutte serrée, le Parti Oreo a remporté les sièges.

3ième secondaire PEI, PMP et francisation

Cette année, comme nous le savons tous, le pavillon Félix-Leclerc est en rénovation, alors le secondaire 3 PEI a été relocalisé au pavillon Marie-Rollet. Cette situation exceptionnelle a donc amené l’école à décider qu’il y aurait deux partis pour le secondaire 3. Un pour le pavillon Marie-Rollet et un autre pour le pavillon Jacques-Rousseau, car s’il n’y avait qu’un seul parti dont les membres sont dans le pavillon Jacques-Rousseau, certains problèmes de l’autre pavillon pourraient leur échapper. Les deux partis qui représenteront le secondaire 3 sont le Parti les Rolliens et le Parti Rochebelle Uni, tous deux  élus par acclamation. 

4ième secondaire PEI, PMP et Francisation

Pour un troisième mandat consécutif, le Parti Uni représentera les élèves de sa cohorte cette année. Élu par acclamation, il a quand même des projets et des activités prévues pour cette année dont il nous fera part dans les semaines à venir.

5ième secondaire PEI, PMP et Francisation

Pour leur dernière année à De Rochebelle, les élèves de secondaire 5 avaient le choix entre 3 partis: le Parti du Phare, le Parti Évolution et le Parti Business. Le trio qui représentera ses pairs pour une dernière année est le Parti Évolution.

Francisation

Il faut également mentionner que cette année, trois élèves de la francisation feront partie des conseils étudiants. Bella Kamalindo en secondaire 3, Mustapha Belarbi en secondaire 4 qui fera également partie du conseil commun, et Ahmed Khalifa Moussa en secondaire 5.

Assermentation

Le 5 octobre 2023, pour la première fois de son histoire, notre école a tenu une cérémonie d’assermentation. Qu’est-ce donc qu’une assermentation? Selon le Petit Robert en ligne, une assermentation est l’Action de faire prêter ou de prêter serment. Donc c’est exactement ce que les élus de chaque pavillon ont fait: prêter serment. Bien sûr, cela s’est déroulé après avoir écouté les discours suivants :

  • Les parents et amis des élus, les enseignants;
  • Les enseignants responsables des Conseils des élèves de tous les pavillons: Josée Coulombe (PGV), Guillaume Roy (PFL), Line L’Hérault et Marie-Michelle Alain (PMR/PJR), Marie-Josée Lagueux (PMV), Marc-Antoine Paré ( PMV), Anthony Pelletier (PGV);
  • Tous les membres de la direction; 
  • M. Renée Boudreau, Président du Conseil d’Établissement de l’école; 
  • M. David Weiser, le conseiller municipal du district 10 du Plateau (qui est notre district); 
  • M. Bruno Marchand, maire de la ville de Québec (en vidéo préenregistrée);
  • M. Joel Lightbound, député de la circonscription fédérale de Louis-Hébert, notre circonscription (en vidéo préenregistrée);
  • M. Jean-François Blanchet, le DGE (directeur général des élections du Québec);
  • Mme Stéphanie Ménard, notre directrice du service d’éducation à la démocratie d’Élections Québec, auquel se rattache le programme Vox populi : Ta démocratie à l’école!;
  •  Jean Marcoux, conseiller à l’éducation à la démocratie pour Élections Québec (et formateur Vox populi).

Article réalisé avec la précieuse aide de M. Anthony Pelletier.

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BIBLIOGRAPHIE

LE PETIT ROBERT DICO EN LIGNE. Assermentation, https://dictionnaire. lerobert.com/definition/assermentation, page consultée le 15 oct. 2023

Qu’est-ce que nos enseignants pensent réellement du CCQ?

Mathilde Leblond

Notre système d’éducation change constamment, et cette année ne fait pas exception à la règle. En 2024, le cours d’Éthique et Culture religieuse subira plus que des changements : il sera carrément remplacé par le programme d’études Culture et citoyenneté québécoise. Mais quel contenu ce cours offre-t-il vraiment, et quelle est l’opinion des enseignants touchés par cette nouvelle? Grâce à l’accompagnement de Justine Sylvestre, enseignante d’éthique et culture religieuse à l’école, cet article répondra à vos questions!

Photo de Max Fischer sur Pexels.com

Avant de répondre à mes questions, voulez-vous nous parler un peu de votre parcours en tant qu’enseignante, de votre arrivée à de Rochebelle, de la matière que vous enseignez et en quelle année du secondaire vous pratiquez votre métier? 

J’ai obtenu mon BAC en enseignement du secondaire à l’Université Laval. Mon arrivée à Rochebelle s’est faite lors de mon stage IV en 2021-2022. Il s’agissait d’un stage qui a commencé à la rentrée scolaire et s’est poursuivi jusqu’au congé des fêtes. C’était ma première véritable expérience en tant qu’enseignante à long terme. Je suis immédiatement tombée amoureuse de l’école. J’ai enseigné l’ECR en secondaire 5. J’ai apprécié la diversité que l’école pouvait m’offrir. Étant originaire de la région de Montmagny, je n’avais jamais expérimenté une telle diversité dans un contexte scolaire (à l’exception de l’université). Voir des jeunes avec des origines différentes, des cultures différentes et des styles vestimentaires différents s’unir et se tolérer était pour moi quelque chose de complètement nouveau et excitant. J’ai su à ce moment que je voulais faire progresser ma carrière ici. J’ai eu la chance d’avoir des collègues et des élèves incroyables qui m’ont donné le goût de me développer dans cette carrière passionnante.

Pour l’année scolaire 2022-2023, j’ai enseigné l’ECR aux élèves de la francisation. C’était un gros défi pour moi au départ, mais j’ai rapidement développé un profond attachement pour cette clientèle. Les jeunes immigrants en francisation sont des personnes résilientes qui ont beaucoup d’amour à donner.

Cette année, en 2023-2024, je retrouve mes anciennes amours et j’enseigne à nouveau en secondaire 5 du PMP ainsi que du PEI. Il s’agit d’un autre défi pour ma carrière. Jumeler deux programmes différents simultanément est quelque chose de stimulant et rempli de nouvelles opportunités.

Tout d’abord, il est important pour la suite de l’article de comprendre ce qu’est exactement  le cours de citoyenneté québécoise, ou CCQ, pour faire court. Pouvez-vous nous partager votre propre définition? 

Le cours de CCQ est conçu pour aider les élèves à comprendre et à intégrer les aspects clés de la culture et de la citoyenneté québécoise, tout en développant des compétences en dialogue et en pensée critique. Il s’articule autour de trois axes principaux : la culture québécoise, la citoyenneté québécoise, et le dialogue et la pensée critique. Il vise à préparer les élèves à l’exercice de la citoyenneté (comment devenir un citoyen actif dans notre société), à favoriser la reconnaissance de soi et des autres, ainsi qu’à promouvoir le bien commun (comment bien vivre et tolérer les différentes cultures de notre société). 

Le programme aborde des thèmes variés, allant de la participation citoyenne et la démocratie à l’éducation juridique, l’écocitoyenneté, l’éducation à la sexualité, le développement personnel, les relations interpersonnelles, et la citoyenneté numérique. Le cours de CCQ encourage les élèves à réfléchir sur des questions contemporaines, telles que la liberté d’expression, la laïcité de l’État, l’égalité des genres, la diversité sexuelle et de genre, le racisme, et l’utilisation des médias sociaux, tout en développant des compétences sociologiques et éthiques, ainsi que des compétences en dialogue et en pensée critique. Si l’on observe bien, nous pouvons voir que plusieurs de ces thèmes sont déjà utilisés dans le programme d’ECR. 

Selon vos connaissances, depuis combien de temps l’idée d’instaurer ce cours existe d’un point de vue politique? 

Cela fait probablement des années que ça dure! Le cours d’Éthique et Culture religieuse (ECR) n’a jamais joui d’une excellente réputation dans notre société depuis sa réforme en 2008. On a souvent entendu dire que c’était un cours inutile ou qu’il tentait de forcer les jeunes à adhérer à une religion. Cependant, les rumeurs concernant un nouveau cours n’ont commencé à circuler en politique qu’au début de l’année 2020, et l’annonce officielle n’a été faite qu’en octobre 2021.

Quand verra-t-il le jour à l’école secondaire de Rochebelle? Depuis combien de temps en êtes-vous averti? Comment avez-vous réagi en recevant pour la première fois cette nouvelle? 

Au départ, on nous avait annoncé que le cours débuterait à la rentrée 2022, puis en 2023, et finalement, il se tiendra en 2024 à Rochebelle. Ce délai a suscité en moi un mélange d’inquiétude et d’excitation. J’ai un penchant pour la nouveauté, et j’estime que ce cours inédit pourrait mieux correspondre à la réalité des adolescents d’aujourd’hui. Cependant, j’avais des craintes quant à notre préparation pour ce programme, ainsi qu’à la disponibilité de matériel adéquat. Après de multiples réunions et formations, il semble que nous bénéficierons d’un bon soutien.

Quelles formations, apprentissages ou adaptations aviez-vous à suivre en vue de ce nouveau programme? La différence entre les deux cursus est-elle aussi marquante qu’on la décrit? Ces changements ont-ils été longs ou éprouvants à intégrer?

Plusieurs formations sont disponibles pour nous préparer à l’arrivée du cours. J’ai eu la chance que la direction ait accepté que j’aie accès à ces formations en temps réel. Ainsi, je dois suivre environ 8 formations entre le début de l’année scolaire et la période des fêtes. Elles comprennent les sujets suivants :

  • Finalités et fondements;
  • L’évaluation;
  • La sociologie et la compétence au secondaire;
  • Les contenus en éducation à la sexualité;
  • Les thèmes au premier cycle;
  • La réflexion éthique comme compétence au secondaire;
  • Perspective autochtone;
  • Les thèmes au deuxième cycle.

Je n’ai pas encore terminé toutes les formations, donc je peux affirmer que les changements sont assez substantiels et exigeants, mais il est intéressant de noter que le programme présente des similitudes avec le cours d’ECR.

Dans de nombreux débats ou textes d’opinions en faveur du cours d’ECR, on dit beaucoup que le CCQ amènera presque forcément à l’ignorance du phénomène religieux et éthique, étant donné que ce ne seront plus les principaux sujets abordés en classe. Quelles sont vos pensées vis-à-vis de cette déclaration? Pouvez-vous déjà prédire si elle est vraie ou fausse? 

En effet, nous accorderons moins d’importance au phénomène religieux, mais il va sans dire que nous ne l’ignorerons pas complètement. En réalité, le nouveau cours CCQ mettra l’accent sur l’esprit critique, le dialogue et la promotion d’une citoyenneté québécoise commune qui va au-delà des affiliations religieuses. Ainsi, nous aborderons le phénomène religieux comme un élément essentiel de la culture québécoise, tout comme la diversité de genres, les différentes origines ethniques, les orientations sexuelles, etc.

Et de l’autre part, plusieurs politiciens affirment que le cours d’éthique et culture religieuse comme on le connaît « stigmatise les enfants en fonction d’une pratique religieuse », « propage des stéréotypes », « va à l’encontre de l’égalité entre les femmes et les hommes », et j’en passe (paroles venant de Pascal Bérubé lors de ce qui semble être une assemblée, en 2019). Que pensez-vous de ces accusations, et comment y répondrez-vous si quelqu’un vous les posait? Est-ce déjà arrivé? 

Les critiques formulées à l’encontre du cours d’éthique et culture religieuse soulèvent des préoccupations légitimes. Parmi les accusations, on retrouve la stigmatisation des enfants en fonction de leur pratique religieuse, de la propagation de stéréotypes et du non-respect de l’égalité entre les femmes et les hommes. Ces inquiétudes mettent en lumière la nécessité de réfléchir à la manière dont le cours est enseigné et de garantir qu’il atteigne ses objectifs éducatifs sans discriminer ni stigmatiser quiconque.

Il est important de rappeler que le but du cours d’éthique et culture religieuse est de sensibiliser les élèves à la diversité des croyances, des cultures et des valeurs. Il vise à encourager le respect mutuel et le dialogue interculturel. Ainsi, le programme devrait promouvoir la tolérance envers toutes les pratiques religieuses, les croyances et les identités de genre, sans favoriser une religion spécifique.

Cependant, il est vrai que l’efficacité du cours dépend fortement de la manière dont il est mis en œuvre. Les enseignants jouent un rôle crucial dans la manière dont les sujets sont abordés en classe. Des discussions ouvertes, la mise en avant des droits de l’homme, de l’égalité entre les sexes, ainsi que la promotion d’un dialogue constructif sont essentielles pour atténuer ces préoccupations.

Sera-t-il difficile pour vous de changer votre titre de professeure d’éthique et culture religieuse en professeure de citoyenneté québécoise? Parlez-nous un peu de votre expérience personnelle : sentez-vous que votre intérêt face à votre profession reste le même malgré les impacts? 

Pour ma part, je ne considère pas que ce sera une tâche difficile, d’autant plus que je suis encore au début de ma carrière. Je me trouve actuellement dans une phase d’exploration et de développement de mes propres cours. En revanche, je pense que cela pourrait être plus complexe pour un enseignant qui a déjà plusieurs années d’expérience dans l’enseignement du cours d’Éthique et Culture religieuse et qui réutilise fréquemment ses anciennes planifications.

Mon intérêt pour ce nouveau cours s’accroît au fil des formations, car je réalise qu’il répondra aux préoccupations des adolescents. L’adolescence représente une période cruciale sur le plan de l’identité, au cours de laquelle les jeunes se posent de plus en plus de questions sur leur rôle en tant que citoyens. L’idée de les éduquer sur les diverses réalités sociales du Québec est extrêmement stimulante pour moi.

Terminons malgré tout sur une note positive : y a-t-il des modifications bénéfiques dans ce nouveau programme, de la nouvelle matière enseignée qui aura un impact positif sur le futur des étudiants? Quels thèmes avez-vous le plus hâte de partager avec vos élèves des années à suivre? 

Je dirais que je suis enthousiaste à l’idée d’enseigner l’ensemble du cours. Les thèmes abordés sont très pertinents pour les élèves. Cependant, le thème qui me touche le plus est celui de l’éducation à la sexualité. Je suis déjà très engagé dans cette sphère au sein de l’école. C’est également le domaine qui suscite le plus mon intérêt. L’objectif de ce thème est de fournir aux élèves les connaissances, les compétences et les attitudes nécessaires pour prendre des décisions éclairées, responsables et respectueuses en matière de sexualité, tout en favorisant la santé, le bien-être et le respect d’autrui. Il vise à créer un environnement éducatif où les élèves peuvent poser des questions, discuter ouvertement de la sexualité et acquérir les compétences nécessaires pour une vie sexuelle saine et épanouissante.

Par ailleurs, je crois que l’écocitoyenneté et les thèmes plus politiques auront un impact positif sur l’éducation des jeunes, car peu d’entre eux sont sensibilisés à ces domaines au cours de leur scolarité au secondaire. Ce volet vise à former des individus conscients, responsables et engagés envers la protection de l’environnement en préparant les élèves à prendre des décisions éclairées et à agir de manière durable pour le bien-être de la planète et des générations futures.

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Merci encore à Justine Sylvestre pour ses réponses développées, précises et utiles! C’était très intéressant d’entendre le point de vue d’une professeure, et j’espère que votre vision positive des choses inspirera vos futurs élèves. 

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BIBLIOGRAPHIE

DION-VIENS, Daphnée. « Voici le cours de citoyenneté qui remplacera celui d’Éthique et culture religieuse », Le Journal de Québec (29 juin 2022), [https://www.journaldequebec.com/2022/06/29/voici-le-cours-de-citoyennete], page consultée le 18 octobre 2023. 

Québec, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION. Programme d’études Culture et citoyenneté québécoise. Québec, ministère de l’Éducation, 2023, 1p. Repéré à: https://www.education.gouv.qc.ca/parents-et-tuteurs/references/refonte-programme-ethique-culture-religieuse/.

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BÉRUBÉ, Pascal. Abolition du cours d’éthique et culture religieuse (26 février 2019), [vidéo]. Repérée à: https://youtu.be/lFvny-CN3mg?si=KETXEnk6-PTJIZlU le 18 octobre 2023. 

Une nouvelle direction

Simon Roy

Comme vous le savez toutes et tous M. Lemelin a pris sa retraite en juin dernier. J’ai eu la chance de rencontrer son successeur, M. Jasmin Bélanger, qui prendra en charge le rôle de directeur général de notre école.

M. Bélanger a derrière lui 18 ans de direction d’école. Autant au primaire qu’au secondaire, il est passé dans plusieurs écoles de la région de Québec, tant à Cap-Rouge qu’à Sainte-Foy.

Notre nouveau directeur est inspiré par le défi que Rochebelle peut lui apporter. Il a été  directeur à l’école des Pionniers là où on retrouve pas loin de 1200 élèves. Considérant que notre école compte plus de 2000 élèves ainsi que les énormes rénovations en cours, nous pouvons dire que c’est un grand défi de gestion. Il a aussi été directeur à l’école primaire Saint-Michel, qui se situe dans le quartier de Sillery. Revenir dans le coin, qu’il qualifie de ses premiers amours, était très intéressant pour lui.

Nous parlions plus tôt de rénovations. N’ayant pas participé directement aux plans, M. Bélanger peut nous assurer que le terrain extérieur permettra une meilleure qualité de vie. Rochebelle contient beaucoup de béton ainsi que d’asphalte, ce qui crée beaucoup d’îlots de chaleur.

J’ai aussi parlé de l’auditorium à M. Bélanger. Il nous explique que pour développer un tel projet, le Centre de service scolaire doit avoir une subvention du ministère de l’Éducation. Il y a, au gouvernement, un ordre de priorité à respecter. Vous vous doutez bien que d’agrandir et rénover les écoles en piètre état est au début de la liste. Cependant, le directeur estime qu’il y aura de beaux équipements sportifs, il devrait y en avoir autant pour les arts. Quand il était au secondaire, il a touché à tout. Tant à l’harmonie qu’ à l’improvisation. Il a aussi été très impliqué dans la vie étudiante lors de son parcours scolaire.

Pour lui, sa priorité, c’est le bien-être des élèves qui devront être déplacés partout dans l’école ou même hors de l’école, au pavillon Marie-Rollet. La sécurité partout sur le campus lors des rénovations est au haut de la liste des priorités. Au moment de l’entrevue, nous ne savons pas encore quand les rénovations extérieures seront commencées, car les entrepreneurs n’ont pas encore été sélectionnés.

Le directeur nous confirme que tout a été calculé, les casiers, les aires de dîner ainsi que les classes du PJR devraient pouvoir condenser les élèves du 3e secondaire PMP ainsi que du premier et deuxième secondaire PEI.

J’ai demandé à M. Bélanger qu’est ce qu’il lui a plu et quels seraient les points à améliorer de notre école. Ce qu’il aime, c’est beaucoup la diversité présente à Rochebelle. Cettedite diversité n’est pas autant présente ailleurs que De Rochebelle. Énormément de nationalités rassemblées dans une même école. Il aime le dynamisme, la convivialité qui, selon lui, se ressent à travers le personnel ainsi qu’à travers les élèves.

Pour lui, arriver dans les chantiers est un bon défi. Pas parce que l’école change, mais aussi parce que pour un directeur qui vient d’arriver dans une école, c’est un énorme défi.

Jasmin Bélanger a une vision très intéressante et positive de l’école. Il nous dit que oui, son rôle c’est d’instruire, mais qu’avant tout, c’est de créer de futurs citoyens responsables et engagés. Le rôle de l’école c’est aussi de créer des expériences, de socialiser les élèves et de qualifier les gens.

M. Bélanger a très hâte de rencontrer les élèves ainsi que de relever ce défi. Il nous dit que Rochebelle a une très bonne réputation alors pour lui, il est important de conserver cette réputation. Il tenait à dire qu’il est une personne très à l’écoute et accessible pour les élèves. En tant que directeur, il aime beaucoup connaître leurs besoins et être en contact avec eux.

Merci beaucoup à M. Bélanger d’avoir accepté de participer à cette entrevue, nous avons très hâte de vous côtoyer au courant de l’année!


École à trois vitesses

Marguerite Filion

L’école à trois vitesses est un système que l’on retrouve dans les écoles, mais est-ce que ce phénomène est encore courant ?

Ça veut dire quoi ?

L’école à trois vitesses est un terme utilisé pour désigner un système scolaire qui regroupe les écoles privées, publiques et des programmes spécialisés. Considérant qu’il est idéal que les élèves soient sur le même pied d’égalité avec des mesures de soutien selon leurs besoins, on peut se demander si ce sytème à trois vitesses nous mène dans la bonne direction.

Diverses opinions

Le système d’école à trois vitesses suscite des discussions où les opinions se ressemblent les unes et les autres. La plupart des gens veulent se débarrasser de ce système car il produit des inégalités. Selon Yves Lenoir, le système scolaire québécois doit se débarrasser de ses trois vitesses afin de diminuer les inégalités. De plus, selon Guy Rocher, l’école à trois vitesses produirait « une pédagogie qui privilégie l’écrit dans un espace-temps rigide, que ce soit pour répondre aux exigences dominatrices du programme ou pour réussir dans les trop nombreux examens imposés par le ministère ». Il dit aussi que c’est une conception qui favorise les meilleurs, les plus scolaires, les plus rapides.

Pourquoi ça crée des inégalités ?

Les écoles privées sont subventionnées à 60 % par le gouvernement québécois, ce qui crée des injustices dans le système scolaire. Aussi selon le comité qui analyse le financement des centres de services scolaires, les écoles privées sont maintenant financées à hauteur de 75% !

Ce système n’est pas unique au Québec ; on le voit aussi en France.

L’école à trois vitesses est un phénomène qui crée malheureusement des injustices dans toutes les écoles. On voit une légère augmentation depuis 2013-2014. En effet, ce sont 3,5 % des élèves qui étaient inscrits dans un programme particulier en 2020-2021, contre 3 % en 2013-2014.

Un plan pour éliminer l’école à trois vitesses ?

C’est une initiative qui a pour but de corriger des lacunes du réseau scolaire québécois, car selon le Conseil supérieur de l’éducation du Québec, les écoles privées favorisent les élèves qui sont bons et performants à l’école tandis que les élèves en difficulté sont dans des classes ordinaires, ce qui malheureusement augmente l’inégalité entre les jeunes défavorisés et favorisés.

Mais comment s’y prendre ?

Une suggestion dite «rentable», propose à l’école privée de s’associer au réseau commun qui serait financé à 100% par l’État comme ce que l’on fait en Finlande. Ces écoles pourraient garder leur groupe administratif indépendant des centres de services scolaires. Elles pourraient aussi garder leur structure à condition qu’elles gardent les élèves de leur quartier tandis que les écoles non subventionnées pourraient choisir leur clientèle mais dans ce cas, elles ne recevraient plus de fonds publics. Les parents devraient payer la totalité de la facture qui augmenterait certainement. Cela ferait sûrement diminuer la fréquentation de ces milieux. D’après Véronique Hivon, cette situation est inévitable et la qualité de la proposition qui est présentée par l’école mérite d’être soulignée.

En conclusion, ce système semble être pris en charge mais on le voit encore. 

BIBLIOGRAPHIE

GAZETTE MAURICIE. Réal Boisvert.Ll’École à trois vitesse (2 Octobre 2017), https://gazettemauricie.com/lecole-a-trois-vitesses/ (page consultée le 8 mai 2023).

WIKIPEDIA ,(1 avril 2022 à 23:07.)Système d’éducation à trois vitesses consulté le 6 mai 2023

Marco Fortier (Journal Le Devoir), Un plan pour éliminer l’école à trois vitesses, https://www.ledevoir.com/societe/education/708906/un-plan-pour-eliminer-l-ecole-a-trois-vitessesmarco fortier, 10 mai 2022 (page consultée le 6 mai 2023).

Variété et équilibre

Zachary Grandmont

L’action par le service est un des piliers du programme international, et cela peut parfois paraître intimidant. Aider des inconnus, chercher différentes opportunités avant les bilans et la sensation parfois tenace d’avoir un impact minime sont tous des obstacles, des défis à relever lorsqu’il est temps de passer à l’action. Il existe certaines façons, cependant, de les surpasser, voire même de les éviter.

Choisir un bon point de départ

Particulièrement lors des premières années à l’école, il est impératif de commencer avec une action qui nous amène hors de notre zone de confort, sans chambouler notre vie pour autant. Agir ainsi permet de conserver un bon niveau de motivation tout en découvrant le monde du bénévolat. Il est recommandé de commencer avec une activité ou un comité pour lequel vous avez un certain intérêt, personnel ou amical. Par exemple, un élève intéressé par la botanique serait à sa place dans l’éco-comité qui organise de nombreux projets dont le but est de rendre l’école De Rochebelle plus verte, littéralement et figurativement. À l’inverse, simplement rejoindre un comité comptant plusieurs amis permettra de rendre l’expérience plus agréable et de développer de nouveaux intérêts. Participer à une activité à l’intérieur de l’école élimine aussi l’aspect gênant que peut avoir une activité externe où les gens rencontrés sont tous étrangers. Tout cela permet à chacun d’observer directement le résultat de ses actions et d’en ressentir une grande satisfaction.

Saisir l’opportunité

Avoir un point de départ est utile, mais où aller ensuite ? Heureusement, les opportunités sont nombreuses et le deviennent encore plus au rythme de l’augmentation de l’autonomie des étudiants. En effet, plus vos capacités seront grandes, plus nombreuses et variées seront les actions que vous aurez la possibilité d’accomplir. Ce n’est cependant qu’une possibilité. Aucun de ces facteurs ne garantit l’action et cela doit venir de la volonté de chaque élève. Après le point de départ, il est très important de continuer d’accepter de nouvelles opportunités afin de continuellement se développer. Simplement accepter l’invitation d’amis à différentes activités en plus d’offrir sa participation à divers événements  tout au long de l’année vous permettront d’avoir un large éventail de possibilités, ce qui vous évitera toute inquiétude par rapport à un manque de ponctuels dans l’année. Il est certain que cette méthode amènera certains d’entre vous à tenter des actions qui ne vous plaisent pas, mais cela est aussi un avantage, car vous serez capables de déterminer quelles actions sont acceptables et quelles ne le sont pas et ainsi vous forger vous-même une idée de vos préférences.

Une question d’équilibre

Peu importe le point dans votre vie que vous avez atteint et quelle que soit l’action que vous décidez d’entreprendre, une constante demeure : travailler au-delà de vos capacités pendant trop longtemps, même pour une noble cause, vous épuisera et, à ce moment, vous ne serez plus utile à personne. Cela peut sembler désespérant, mais il existe deux solutions efficaces et éprouvées afin d’y remédier. Premièrement, il est important de planifier une activité physique régulière, car cela améliorera votre humeur et vous permettra de vous libérer du stress créé par l’école et le bénévolat. Être en meilleure forme physique comporte un nombre d’avantages incalculables au niveau de la santé mentale et physique, mais permet aussi d’effectuer de nombreuses tâches plus exigeantes et de mieux se reposer mentalement. Deuxièmement, maintenir un équilibre entre toutes les facettes de sa vie est essentiel, y compris entre les différents comités et activités scolaires. Certains demanderont inévitablement plus de travail que d’autres, mais une trop grande concentration sur une seule activité, peu importe sa nature, a très souvent des conséquences néfastes sur l’équilibre mental.

Bonne chance pour la suite!