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Célébration du Jour de la Terre : où en sommes-nous dans la transition énergétique?

 Myriam Lévesque 

Pour de nombreuses personnes, plus particulièrement les jeunes, le 22 avril est une journée d’une grande importance. En effet, le Jour de la Terre symbolise l’action citoyenne pour l’environnement et prône l’innovation énergétique. Que ce soit par la collecte de déchets, par la plantation d’arbres ou par la participation à une manifestation, c’est environ un milliard de personnes qui célèbrent le Jour de la Terre chaque année par la prise d’action. Bien que la préservation environnementale représente de plus en plus une priorité pour notre gouvernement, notre société québécoise a, encore aujourd’hui, des défis énergétiques considérables à relever.  

D’où vient le Jour de la Terre? 

La participation citoyenne résultant en la création du Jour de la Terre est l’initiative de deux américains prénommés Gaylord Nelson et  Denis Hayes. Leurs objectifs initiaux consistaient à magnifier l’environnement ainsi qu’à encourager le peuple américain à prendre part à la lutte contre les industries polluantes. La date du 22 avril est retenue pour sa concordance avec le dévoilement de la première photo de Gaïa, capturée de l’espace. De plus, cette journée représente une prise de conscience générale de la population face à une disponibilité restreinte des ressources naturelles que nous exploitons quotidiennement. Depuis 1970, le Jour de la Terre vise à sensibiliser les citoyens au sujet de la protection de l’environnement, en plus d’encourager les gens à agir de manière concrète, peu importe la portée du geste réalisé. Avec le Jour de la Terre vient la question de la transition énergétique, essentielle dans la lutte contre les changements climatiques. 

La transition énergétique : un questionnement sociétal? 

La transition énergétique n’est pas une mince affaire. D’importants changements à notre mode de production énergétique actuel de même qu’une vaste campagne de conscientisation devront être réalisés afin d’atteindre l’objectif que s’est fixé le gouvernement québécois. En réponse à l’accélération des changements climatiques, ce dernier souhaite devenir carboneutre d’ici 2050. Pour ce faire, le Québec devra, à coup sûr, prendre un virage décisif. Très prochainement, notre société devra se pencher sur l’avenir énergétique de notre province et façonner sa propre vision environnementale. Plusieurs questionnements demeurent. Par exemple, entamerons-nous une transition énergétique tout en conservant le même modèle économique? Quelles conséquences aura la carboneutralité; devrons-nous polluer pour ne plus polluer? Notre plan énergétique sera-t-il réalisé en concertation avec les communautés autochtones du Québec? Eh bien, c’est à nous, de même qu’aux générations futures, que reviendra la responsabilité d’en décider.   

Quoi que nous fassions, il est impératif de le faire maintenant, car les cibles fixées par le gouvernement sont à plusieurs années-lumière de la réalité énergétique que nous connaissons. 

L’ampleur de la transition énergétique québécoise 

De manière plus concrète, l’analyse de la « tarte énergétique » du Québec est un excellent indicateur de la situation énergétique actuelle. Cette fameuse tarte est répartie en trois pointes inégales. Pour commencer, près de la moitié de celle-ci représente les hydrocarbures tels que le pétrole, le gaz naturel et le charbon. C’est une donnée tout de même peu encourageante pour l’atteinte de la carboneutralité dans 26 ans, surtout lorsqu’on considère notre dépendance marquée envers ces ressources naturelles. Quant à elle, sa pointe jumelle, l’hydroélectricité et l’éolien, sont présentement en demande croissante et ne seront bientôt plus en mesure de répondre à la demande. Finalement, la dernière pointe de ce dessert métaphorique représente la biomasse. Encore à ce jour, les trois domaines les plus énergivores sont le domaine des transports, l’industrie de production ainsi que le domaine du bâtiment. 

Pour arriver à la carboneutralité d’ici 2050, l’utilisation des hydrocarbures devra être complètement éliminée. Pour ce faire, le gouvernement propose d’augmenter la production d’hydroélectricité. Selon les estimations réalisées par ce dernier, il faudrait produire environ 100 térawatts-heures d’électricité supplémentaire pour répondre à nos besoins. Ce nombre peut sembler assez anodin, cependant, ce dernier représente près de la moitié de notre production électrique actuelle. C’est énorme! En outre, il serait nécessaire d’accroître le nombre de parcs éoliens pour répondre à cet objectif. D’autant plus que nos besoins énergétiques ne cessent de croître avec l’augmentation de la population. Pour donner un ordre de grandeur, le barrage de la Romaine 4, situé sur la Côte-Nord, produit 8 Twh chaque année. La construction de cette imposante infrastructure a d’ailleurs coûté 7,2 milliards de dollars aux contribuables à l’époque. La transition énergétique demandera certainement des investissements colossaux si la société québécoise décide d’aller dans ce sens.  

L’efficacité énergétique fait également partie du débat sur la transition énergétique. Il est évident que nous devrons, en tant que société, faire face à notre consommation démesurée. Sans de tels efforts, la transition énergétique sera irréalisable, aujourd’hui comme dans 50 ans. Toutefois, l’innovation technologique constitue une bonne option pour répondre à  ce défi environnemental. 

Le projet Northvolt… 

Le projet Northvolt, d’abord présenté comme un projet clé dans la lutte contre les changements climatiques, semble avoir été mêlé à la controverse sur plusieurs points.  

L’objectif premier de ce programme consistait à produire des batteries au lithium, et ce, au Québec. Quoi de mieux pour stimuler l’économie québécoise et devenir un leader en matière de transition énergétique ? Néanmoins, ce projet « révolutionnaire » implique l’abattage de milliers d’arbres et la destruction de 61 milieux humides sur 92, soit plus du deux tiers des milieux marécageux présents sur le site. De plus, plusieurs espèces d’oiseaux seront influencées par cette perturbation humaine qui affectera grandement la biodiversité de la Montérégie. La protection de 76 hectares de milieux naturels est jugée insuffisante par bon nombre de spécialistes. Dans un autre ordre d’idées, plusieurs chercheurs canadiens effectuent des avancées en matière de batteries à base de soufre, de sodium et d’électrolyte solide. Y a-t-il encore de l’avenir dans le lithium? 

Certes, ce projet demeure tout de même intéressant par son centre de recyclage de batteries et par la possibilité de contribuer à la production de plus d’un million de voitures électriques.  

L’avenir de la voiture à hydrogène vert, quant à elle, semble plutôt incertain par le boudage collectif et par le manque d’offre à cet égard chez les concessionnaires. À suivre… 

Bref, la société québécoise doit absolument se pencher sur la transition énergétique en cours. Malgré les nombreuses nuances émises dans cet article, je demeure particulièrement fière du gouvernement québécois pour s’être fixé des objectifs environnementaux de cette ampleur. Cependant, je crois qu’il est capital d’exprimer votre propre avis en la matière, car la controverse entourant le projet Northvolt est un signe clair et précis que ce ne sont pas tous les Québécois qui sont en accord avec la vision énergétique prise par le gouvernement actuel. Il est dorénavant impossible de maintenir le statu quo en pensant que notre opinion personnelle et notre pouvoir d’action sont vains et impuissants. Il est temps pour le Québec de se plonger dans un débat sociétal complexe, mais pour le moins pressant et nécessaire.  

BIBLIOGRAPHIE 

Article de journal extrait d’un site Web 

GOSSELIN, Francis. « Northvolt: de l’improvisation économique », Journal de  

Montréal (10 février 2024), [https://www.journaldemontreal.com/2024/02/10/northvolt–de-limprovisation-economique], page consultée le 21 mars 2024. 

LÉVEILLÉ, Jean-Thomas. « Projet d’usine en Montérégie », La Presse (17 février  

2024), [https://www.lapresse.ca/actualites/environnement/2024-02-17/projet-d-usine-en-monteregie/le-terrain-de-northvolt-sous-la-loupe.php#:~:text=Au%20total%2C%20le%20projet%20de,arborescents%20et%20des%20mar%C3%A9cages%20arbustifs.], page consultée le 21 mars 2024. 

Documentaire 

Laurin, Vincent. Le Québec accro à l’énergie?, Carbone, Canada, 2023, 13 minutes.  

Site Internet 

GANEM, Rachel. Le Jour de la Terre, c’est quoi ?, 

https://jourdelaterre.org/fr/blog/2017/04/22/le-jour-de-la-terre-cest-quoi/, page consultée le 20 mars 2024. 

Huit activités à faire durant la semaine de relâche dans la région de Québec

Anaïs Tremblay

Dans cet article, vous trouverez des idées d’activités à faire pendant votre semaine de relâche. Oui, il faut se reposer, mais aussi s’amuser et ne pas rester étendu devant la télé trop longtemps! Voici certaines activités qui pourraient allumer votre journée!  

1- Aller faire une randonnée en raquette ou en ski de fond dans les bois

Il est toujours bon de prendre l’air et de bouger durant la semaine de relâche. Pourquoi ne pas aller explorer la nature sous cette couverture enneigée? 

2- Patinage extérieur

Il existe une multitude de patinoires extérieures dans la région de Québec. Par exemple, vous pouvez aller sur l’Anneau de Glace des plaines d’Abraham, à la patinoire de Place d’Youville, à la patinoire du Lac-Beauport ou bien à celle du lac Saint-Augustin. Il existe plein d’autres patinoires extérieures qui se situent probablement proches de chez vous. 

3- Ski alpin ou planche à neige

Lorsque les conditions sont belles, sortez votre équipement! Les centres de ski sont ouverts et vous attendent! Quoi de mieux que d’aller profiter de nos belles conditions hivernales? 

4- Glissades

En famille ou entre amis, il est amusant d’aller glisser. Vous pouvez y aller en apportant votre propre traîneau et glisser sur une butte près de chez vous, tout comme vous pouvez vous rendre sur un site pour glisser à bord d’un tube. Si vous habitez près de la région de Québec, vous allez faire un tour au Village Vacances Valcartier, aux Glissades Tewkesbury, au centre de glisse Myrand, etc.

5- Cinéma maison

Oui, les activités extérieures, c’est bien, mais il faut tout de même se reposer. Pourquoi ne pas le faire devant un bon film, confortable dans son pyjama, avec des collations à n’en plus finir? Invitez des amis ou des membres de la famille!

6- Soirée jeux de société

Organisez une soirée avec des amis de longue date pour recréer des souvenirs. Sortez tous les jeux de société ou de cartes de votre armoire et faites-en usage! Si vous ne possédez pas une tonne de jeux, demandez à vos amis d’en apporter! 

7- Peinture sur céramique

Laissez votre créativité aller! Vous pouvez vous rendre au CrackPot Café ou au Céramic Café-Studio Québec pour peindre sur la pièce en céramique de votre choix. Que vous choisissiez une tasse à café, un bol de céréales ou peu importe ce que vous désirez, quelques semaines plus tard, lorsque votre pièce sera cuite, vous pourrez la rapporter chez vous.

8- Disney sur glace

Pendant la Semaine de Relâche, venez vous émerveiller devant un magnifique spectacle. Des prestations hallucinantes se feront sur la glace du Centre Vidéotron, sous le thème de Disney. Vous en aurez plein la vue avec de magnifiques acrobaties spectaculaires réalisées par des personnages de Disney. Allez-y, la magie de Disney occupera votre journée! 

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BIBLIOGRAPHIE

ALLIÉ DE VOTRE VIE FAMILIALE, 6 activités à faire dans la Ville de Québec pendant la relâche (3 février 2024), 

https://vifamagazine.ca/bouger/quoi-faire/8-activites-a-faire-dans-la-ville-de-quebec-pendant-la-relache/ page consultée le 15 février 2024 

Du pain sous le sapin

Marianne Paradis 

Chaque mois, l’association des banques alimentaires du Québec vient en aide à plus de 870 000 personnes, ce qui correspond à près d’un Québécois sur dix. Un tel projet requiert une énorme quantité de ressources, et ces organismes ont besoin de l’aide de tous pour y arriver.  

Depuis maintenant dix-huit ans, De Rochebelle contribue à l’aide alimentaire en organisant annuellement une collecte de denrées non périssables pendant le temps des Fêtes. Ces paniers de Noël sont ensuite envoyés à la Société Saint-Vincent de Paul de Québec, qui en distribue le contenu aux familles locales qui en ont besoin : « La demande augmente sans cesse, » explique Caroline Gimaiel, co-organisatrice du projet et enseignante d’art dramatique à l’école De Rochebelle.  

Caroline travaille conjointement avec Nathalie Demers, qui enseigne les mathématiques. Les deux collègues bénéficient du soutien du reste de l’école, incluant la direction, les autres enseignants ainsi que plusieurs étudiants bénévoles : « C’est un beau projet, qui dure dans le temps », rapporte Caroline.  

Jusqu’au 8 décembre, les Rochebellois et les Rochebelloises sont encouragés à contribuer aux paniers de Noël, selon leur capacité personnelle. « C’est une collecte qui est facultative », rappelle Caroline. « On ne demandera jamais à tout le monde d’apporter quelque chose. C’est selon ce qu’on a et ce qu’on peut donner ». 

Chaque année, plusieurs dizaines de boîtes de denrées sont amassées.  «Les jeunes, le personnel, tout le monde est tellement généreux», s’enthousiasme Caroline. Elle explique que la récolte vise à recueillir des denrées non périssables et des produits d’hygiène. Par exemple, les élèves peuvent apporter du dentifrice, des boîtes de conserve, des biscuits, des brosses à dents, de la sauce, du sirop d’érable, du savon, des pâtes, des tartinades, des céréales, du sucre, des jus, du riz, du chocolat, etc. 

«C’est un geste de partage, c’est un geste du cœur, » souligne Caroline. «Autour de nous, ça fait vraiment du bien. » 

Repérez dès maintenant les tables installées à l’entrée des pavillons et donnez généreusement pour les paniers de Noël! De plus, restez à l’affut, car Caroline organise également une vente de robes de bal usagées, qui aura lieu à l’école au mois de janvier. 

Source de l’image liée à l’article: Photo de Aaron Doucett sur Unsplash

Le projet de tramway en péril?

Myriam Lévesque 

Le projet de tramway de la Ville de Québec était d’une grande importance dans le cadre des dernières élections municipales et provinciales. Bien que le projet semblait autrefois excitant, innovateur et écologique, il semblerait qu’il se soit transformé en un projet complexe, incertain et problématique au fil des années. Depuis, ce projet est définitivement devenu un sujet de discorde entre les différents acteurs et paliers du gouvernement. Mais pourquoi? Qu’en est-il de ce projet aujourd’hui? 

La mobilité durable et la nécessité d’un réseau de transport en commun structurant 

Depuis plus d’une décennie, les dirigeants de la Ville de Québec se questionnent sur les enjeux de mobilité durable auxquels elle devra faire face dans un futur proche. Dès 2009, un groupe de travail sur la mobilité durable est organisé et le Plan de mobilité durable est adopté en 2011 lors du mandat du maire Régis Labeaume. En effet, la croissance rapide de la ville constitue un enjeu majeur en raison de l’augmentation importante des déplacements. D’ici 2036, on parle d’une hausse de 28 200 ménages et de 100 000 déplacements de plus par jour. Pour maintenir le flux de circulation actuel, il faudrait aménager 11 nouvelles voies de circulation, ce qui est impossible avec l’espace dont la ville dispose. De plus, de nombreux citoyens désirent se déplacer de manière plus efficace et rapide. Présentement, environ 75% des déplacements effectués durant les périodes de congestion se font en automobile. La croissance importante de la population de Québec prévue dans les prochaines années entraine donc l’accroissement du nombre de voitures présentes sur la route et ne réglera visiblement aucun enjeu de mobilité. Une autre solution envisagée est d’augmenter le nombre d’autobus sur la route et la fréquence des trajets. Cependant, l’ajout d’autobus n’est pas une solution viable, car les voies réservées à ces autobus sont déjà saturées, ce qui cause une congestion appelée l’effet train-bus. Ces limites mènent alors inévitablement à la mise en place d’un réseau structurant de transport en commun à Québec. 

Le projet du tramway de la Ville de Québec 

Suite à l’étude des enjeux sur la mobilité durable réalisée par la Ville, la première solution proposée est celle d’une association entre deux moyens de transport, soit le tramway et le SRB, acronyme du service rapide par bus. Ce projet a finalement été abandonné en 2017 après une étude de faisabilité non concluante. C’est en 2018 que le lancement officiel du projet de réseau structurant de transport en commun de Québec a eu lieu avec le fameux projet de tramway, qui comporte de nombreux bénéfices, plus précisément sur les plans économique et écologique. Par exemple, sur le plan économique, le tramway engendrera une plus grande attractivité de la clientèle touristique, de la main-d’œuvre spécialisée, des citoyens canadiens et des employeurs. Du côté écologique, le tramway, 100% électrique, permettra une diminution importante du nombre de voitures présentes sur la route, ce qui entraînera une baisse considérable de dizaines de tonnes de gaz à effet de serre. De plus, chaque arbre coupé sera remplacé par 20 arbres qui seront ensuite plantés pour assurer la croissance de la forêt urbaine de la ville. Ces mesures entraîneront également une meilleure qualité de l’air dans 13 quartiers de la ville. 

Le tracé actuel du tramway compte 19,3 km de long et relie l’avenue Le Gendre à l’avenue d’Estimauville. Le tracé est réparti en 7 secteurs importants: Le Gendre- Quatre-Bourgeois, Roland-Beaudin-Laurier, l’Université Laval, René-Lévesque Ouest, la Colline Parlementaire, Saint-Roch et le Vieux-Limoilou-Maizerets. Ce tracé a été pensé en fonction de la densité de population actuelle et des déplacements les plus fréquents. Le tramway desservirait ainsi les pôles les plus congestionnés et fréquentés par les citoyens de la ville de Québec. 

Pourquoi le projet est-il en péril et d’où vient la controverse entourant le projet? 

Tout d’abord, il est primordial de comprendre que le projet de tramway est un projet complexe, qui demande beaucoup de temps et d’attention de la part du maire actuel Bruno Marchand. Il faut se rappeler que le projet de tramway est probablement un des plus gros dossiers que la Ville de Québec a eu entre les mains jusqu’à maintenant. Bien que ce projet soit très bénéfique pour la capitale nationale, il est très coûteux et le financement est réparti entre les différents paliers gouvernementaux, ce qui complexifie davantage le mandat de la mairie. Effectivement, le gouvernement fédéral devra investir 40% du montant de la facture, le gouvernement provincial 50% et les 10% restants seront payés par la Ville de Québec selon une entente. Jusqu’à maintenant, la mairie de Québec a signé un contrat de 569 millions de dollars avec la compagnie Alstom pour la construction et l’entretien de 34 rames du tramway pour une durée de 30 ans, le 24 avril dernier. Toutefois, la recherche de consortiums pour la construction des infrastructures du tramway s’est avérée plus ardue que prévu, avec le désistement du consortium Mobilité de la Capitale. Le maire Marchand a donc dû trouver un plan B et celui-ci consiste à ce que la ville s’occupe elle-même du dossier. La controverse provient de l’explosion des coûts de plus du double du dernier montant annoncé. La facture s’élèverait désormais à un montant de 8,4 milliards de dollars. En outre, la position soudainement incertaine du gouvernement caquiste suite à l’annonce du maire sème le doute sur la viabilité du projet pour plusieurs citoyens. Le premier ministre François Legault a d’ailleurs fait part de ses réserves vis-à-vis le projet peu de temps après le point de presse: « Je souhaite avoir un projet », a-t-il affirmé, mais 8,4 milliards de dollars, « c’est cher, très cher. C’est inquiétant ». Quelques jours après, lors d’une rencontre sur le projet de tramway entre le premier ministre François Legault et le maire de Québec Bruno Marchand, les Québécois ont appris que le projet de tramway a été mandaté à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) par le premier ministre. La CDPQ devra réévaluer le projet de tramway et les autres options du réseau de transport en commun structurant de la ville, en partenariat avec le maire. Il s’agit donc d’un recul important, d’un refus du plan B du maire. Une certaine controverse teinte l’événement, car les discussions entre François Legault et la CDPQ ont débuté le 29 octobre 2023, avant même la réunion entre le maire et le premier ministre qui elle a eu lieu le 8 novembre 2023. 

Qu’adviendra-t-il des terrains de Rochebelle pris par le tramway? 

Malheureusement, le passage du tramway devrait emporter les deux terrains de soccer de l’école, en plus d’une partie du boisé près du complexe sportif. La bonne nouvelle est qu’un réaménagement des espaces sportifs est planifié pour De Rochebelle et le plan devrait bonifier les terrains déjà présents. Le plan comporte l’aménagement de terrains de volleyball et de basketball, d’une piste d’athlétisme synthétique, d’un terrain de football, d’un terrain de soccer et finalement, d’une aire de vie étudiante. La circulation automobile sera également repensée avec la fermeture de la rue Marianna O’Gallagher. D’ailleurs, des trottoirs et une piste cyclable seront ajoutés. Pour finir, malgré le fait que 88 arbres seront coupés pour l’aménagement du projet, 356 nouveaux arbres seront plantés afin de bonifier les espaces verts autour de l’école. Ce projet de réaménagement est évalué à 10,8 M$ au minimum, et le prix pourrait même atteindre 14,6 M$ selon l’entreprise choisie. Cependant, à l’heure actuelle, il est impossible de dire si le plan de réaménagement se mettra en place comme prévu avec le changement de mandat de la CDPQ.  

Selon vous, le projet de tramway est-il en péril? 

BIBLIOGRAPHIE 

Internet 

ALSTOM. La Ville de Québec et Alstom dévoilent le design du tramway,  

https://www.alstom.com/fr/press-releases-news/2023/6/la-ville-de-quebec-et-alstom-devoilent-le-design-du-tramway, page consultée le 23 novembre 2023. 

LE TRAMWAY DE QUÉBEC. Le tramway de Québec,  

https://tramwaydequebec.info/, page consultée le 22 novembre 2023. 

Articles de journaux extraits d’un site Web 

GAGNON, Marc-André. « Tramway: la CAQ veut élaborer le mandat de la CDPQ  

avec la Ville », Journal de Québec (15 novembre 2023), [https://www.journaldequebec.com/2023/11/15/tramway-la-caq-veut-elaborer-le-mandat-de-la-cdpq-avec-la-ville], page consultée le 22 novembre 2023. 

MARTIN, Stéphanie. « Chantier du tramway: au moins 10,8 M$ pour déplacer les  

terrains de sport de l’école secondaire de Rochebelle », Journal de Québec (21 novembre 2023),  

[https://www.journaldequebec.com/2023/11/21/tramway–au-moins-108-m-pour-les-terrains-de-rochebelle], page consultée le 23 novembre 2023. 

MARTIN, Stéphanie. « Réaménagement complet du campus de Rochebelle pour le  

tramway de Québec », Journal de Québec (17 mai 2023), 

[https://www.journaldequebec.com/2023/05/17/reamenagement-complet-du-campus-de-rochebelle-pour-le-tramway-de-quebec], page consultée le 23 novembre 2023. 

TANGUAY, Sébastien. « Seule pour réaliser le tramway, la Ville de Québec brandit  

son plan B », Le Devoir (2 novembre 2023), [https://www.ledevoir.com/politique/ville-de-quebec/801082/ville-quebec-contrainte-faire-cavalier-seul-infrastructures-tramway], page consultée le 23 novembre 2023. 

L’élection et l’assermentation des partis politiques à De Rochebelle

Rose-Marie Cantin

Cette année encore, un événement propre à la rentrée scolaire avait lieu : les élections scolaires. Dans certains pavillons, les partis ont été élus par acclamation. Dans d’autres, il y avait une compétition entre plusieurs partis. J’ai fait la liste de tous ces partis ainsi que des promesses qui les ont menés au pouvoir.

1re et 2e secondaire PMP et francisation

Pour le PGV, cette année, six partis se sont présentés. Le Parti Sourire, le Parti Activité, le Parti Triangle, le Parti Colorabe, le Parti PDL et le Parti MCB. Parmi tous ces partis aux noms variés et originaux, le Parti Activité a réussi à séduire l’électorat du PGV avec ses promesses. En voici quelques-unes:

  • Organiser des activités sportives le midi, comme du basket, du volleyball, du badminton, du soccer et potentiellement du hockey sur glace;
  • Organiser une chasse aux œufs à Pâques;
  • Distribuer bonbons à l’Halloween, des surprises pour Noël et réaliser des activités artistiques.
1er et 2e secondaire PEI

Au PJR, la lutte s’est faite entre deux partis : le Parti Hippopotame et le Parti Oreo (Organisation Rochebelloise de l’Énergie Optimiste). Après une lutte serrée, le Parti Oreo a remporté les sièges.

3ième secondaire PEI, PMP et francisation

Cette année, comme nous le savons tous, le pavillon Félix-Leclerc est en rénovation, alors le secondaire 3 PEI a été relocalisé au pavillon Marie-Rollet. Cette situation exceptionnelle a donc amené l’école à décider qu’il y aurait deux partis pour le secondaire 3. Un pour le pavillon Marie-Rollet et un autre pour le pavillon Jacques-Rousseau, car s’il n’y avait qu’un seul parti dont les membres sont dans le pavillon Jacques-Rousseau, certains problèmes de l’autre pavillon pourraient leur échapper. Les deux partis qui représenteront le secondaire 3 sont le Parti les Rolliens et le Parti Rochebelle Uni, tous deux  élus par acclamation. 

4ième secondaire PEI, PMP et Francisation

Pour un troisième mandat consécutif, le Parti Uni représentera les élèves de sa cohorte cette année. Élu par acclamation, il a quand même des projets et des activités prévues pour cette année dont il nous fera part dans les semaines à venir.

5ième secondaire PEI, PMP et Francisation

Pour leur dernière année à De Rochebelle, les élèves de secondaire 5 avaient le choix entre 3 partis: le Parti du Phare, le Parti Évolution et le Parti Business. Le trio qui représentera ses pairs pour une dernière année est le Parti Évolution.

Francisation

Il faut également mentionner que cette année, trois élèves de la francisation feront partie des conseils étudiants. Bella Kamalindo en secondaire 3, Mustapha Belarbi en secondaire 4 qui fera également partie du conseil commun, et Ahmed Khalifa Moussa en secondaire 5.

Assermentation

Le 5 octobre 2023, pour la première fois de son histoire, notre école a tenu une cérémonie d’assermentation. Qu’est-ce donc qu’une assermentation? Selon le Petit Robert en ligne, une assermentation est l’Action de faire prêter ou de prêter serment. Donc c’est exactement ce que les élus de chaque pavillon ont fait: prêter serment. Bien sûr, cela s’est déroulé après avoir écouté les discours suivants :

  • Les parents et amis des élus, les enseignants;
  • Les enseignants responsables des Conseils des élèves de tous les pavillons: Josée Coulombe (PGV), Guillaume Roy (PFL), Line L’Hérault et Marie-Michelle Alain (PMR/PJR), Marie-Josée Lagueux (PMV), Marc-Antoine Paré ( PMV), Anthony Pelletier (PGV);
  • Tous les membres de la direction; 
  • M. Renée Boudreau, Président du Conseil d’Établissement de l’école; 
  • M. David Weiser, le conseiller municipal du district 10 du Plateau (qui est notre district); 
  • M. Bruno Marchand, maire de la ville de Québec (en vidéo préenregistrée);
  • M. Joel Lightbound, député de la circonscription fédérale de Louis-Hébert, notre circonscription (en vidéo préenregistrée);
  • M. Jean-François Blanchet, le DGE (directeur général des élections du Québec);
  • Mme Stéphanie Ménard, notre directrice du service d’éducation à la démocratie d’Élections Québec, auquel se rattache le programme Vox populi : Ta démocratie à l’école!;
  •  Jean Marcoux, conseiller à l’éducation à la démocratie pour Élections Québec (et formateur Vox populi).

Article réalisé avec la précieuse aide de M. Anthony Pelletier.

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BIBLIOGRAPHIE

LE PETIT ROBERT DICO EN LIGNE. Assermentation, https://dictionnaire. lerobert.com/definition/assermentation, page consultée le 15 oct. 2023

Qu’est-ce que nos enseignants pensent réellement du CCQ?

Mathilde Leblond

Notre système d’éducation change constamment, et cette année ne fait pas exception à la règle. En 2024, le cours d’Éthique et Culture religieuse subira plus que des changements : il sera carrément remplacé par le programme d’études Culture et citoyenneté québécoise. Mais quel contenu ce cours offre-t-il vraiment, et quelle est l’opinion des enseignants touchés par cette nouvelle? Grâce à l’accompagnement de Justine Sylvestre, enseignante d’éthique et culture religieuse à l’école, cet article répondra à vos questions!

Photo de Max Fischer sur Pexels.com

Avant de répondre à mes questions, voulez-vous nous parler un peu de votre parcours en tant qu’enseignante, de votre arrivée à de Rochebelle, de la matière que vous enseignez et en quelle année du secondaire vous pratiquez votre métier? 

J’ai obtenu mon BAC en enseignement du secondaire à l’Université Laval. Mon arrivée à Rochebelle s’est faite lors de mon stage IV en 2021-2022. Il s’agissait d’un stage qui a commencé à la rentrée scolaire et s’est poursuivi jusqu’au congé des fêtes. C’était ma première véritable expérience en tant qu’enseignante à long terme. Je suis immédiatement tombée amoureuse de l’école. J’ai enseigné l’ECR en secondaire 5. J’ai apprécié la diversité que l’école pouvait m’offrir. Étant originaire de la région de Montmagny, je n’avais jamais expérimenté une telle diversité dans un contexte scolaire (à l’exception de l’université). Voir des jeunes avec des origines différentes, des cultures différentes et des styles vestimentaires différents s’unir et se tolérer était pour moi quelque chose de complètement nouveau et excitant. J’ai su à ce moment que je voulais faire progresser ma carrière ici. J’ai eu la chance d’avoir des collègues et des élèves incroyables qui m’ont donné le goût de me développer dans cette carrière passionnante.

Pour l’année scolaire 2022-2023, j’ai enseigné l’ECR aux élèves de la francisation. C’était un gros défi pour moi au départ, mais j’ai rapidement développé un profond attachement pour cette clientèle. Les jeunes immigrants en francisation sont des personnes résilientes qui ont beaucoup d’amour à donner.

Cette année, en 2023-2024, je retrouve mes anciennes amours et j’enseigne à nouveau en secondaire 5 du PMP ainsi que du PEI. Il s’agit d’un autre défi pour ma carrière. Jumeler deux programmes différents simultanément est quelque chose de stimulant et rempli de nouvelles opportunités.

Tout d’abord, il est important pour la suite de l’article de comprendre ce qu’est exactement  le cours de citoyenneté québécoise, ou CCQ, pour faire court. Pouvez-vous nous partager votre propre définition? 

Le cours de CCQ est conçu pour aider les élèves à comprendre et à intégrer les aspects clés de la culture et de la citoyenneté québécoise, tout en développant des compétences en dialogue et en pensée critique. Il s’articule autour de trois axes principaux : la culture québécoise, la citoyenneté québécoise, et le dialogue et la pensée critique. Il vise à préparer les élèves à l’exercice de la citoyenneté (comment devenir un citoyen actif dans notre société), à favoriser la reconnaissance de soi et des autres, ainsi qu’à promouvoir le bien commun (comment bien vivre et tolérer les différentes cultures de notre société). 

Le programme aborde des thèmes variés, allant de la participation citoyenne et la démocratie à l’éducation juridique, l’écocitoyenneté, l’éducation à la sexualité, le développement personnel, les relations interpersonnelles, et la citoyenneté numérique. Le cours de CCQ encourage les élèves à réfléchir sur des questions contemporaines, telles que la liberté d’expression, la laïcité de l’État, l’égalité des genres, la diversité sexuelle et de genre, le racisme, et l’utilisation des médias sociaux, tout en développant des compétences sociologiques et éthiques, ainsi que des compétences en dialogue et en pensée critique. Si l’on observe bien, nous pouvons voir que plusieurs de ces thèmes sont déjà utilisés dans le programme d’ECR. 

Selon vos connaissances, depuis combien de temps l’idée d’instaurer ce cours existe d’un point de vue politique? 

Cela fait probablement des années que ça dure! Le cours d’Éthique et Culture religieuse (ECR) n’a jamais joui d’une excellente réputation dans notre société depuis sa réforme en 2008. On a souvent entendu dire que c’était un cours inutile ou qu’il tentait de forcer les jeunes à adhérer à une religion. Cependant, les rumeurs concernant un nouveau cours n’ont commencé à circuler en politique qu’au début de l’année 2020, et l’annonce officielle n’a été faite qu’en octobre 2021.

Quand verra-t-il le jour à l’école secondaire de Rochebelle? Depuis combien de temps en êtes-vous averti? Comment avez-vous réagi en recevant pour la première fois cette nouvelle? 

Au départ, on nous avait annoncé que le cours débuterait à la rentrée 2022, puis en 2023, et finalement, il se tiendra en 2024 à Rochebelle. Ce délai a suscité en moi un mélange d’inquiétude et d’excitation. J’ai un penchant pour la nouveauté, et j’estime que ce cours inédit pourrait mieux correspondre à la réalité des adolescents d’aujourd’hui. Cependant, j’avais des craintes quant à notre préparation pour ce programme, ainsi qu’à la disponibilité de matériel adéquat. Après de multiples réunions et formations, il semble que nous bénéficierons d’un bon soutien.

Quelles formations, apprentissages ou adaptations aviez-vous à suivre en vue de ce nouveau programme? La différence entre les deux cursus est-elle aussi marquante qu’on la décrit? Ces changements ont-ils été longs ou éprouvants à intégrer?

Plusieurs formations sont disponibles pour nous préparer à l’arrivée du cours. J’ai eu la chance que la direction ait accepté que j’aie accès à ces formations en temps réel. Ainsi, je dois suivre environ 8 formations entre le début de l’année scolaire et la période des fêtes. Elles comprennent les sujets suivants :

  • Finalités et fondements;
  • L’évaluation;
  • La sociologie et la compétence au secondaire;
  • Les contenus en éducation à la sexualité;
  • Les thèmes au premier cycle;
  • La réflexion éthique comme compétence au secondaire;
  • Perspective autochtone;
  • Les thèmes au deuxième cycle.

Je n’ai pas encore terminé toutes les formations, donc je peux affirmer que les changements sont assez substantiels et exigeants, mais il est intéressant de noter que le programme présente des similitudes avec le cours d’ECR.

Dans de nombreux débats ou textes d’opinions en faveur du cours d’ECR, on dit beaucoup que le CCQ amènera presque forcément à l’ignorance du phénomène religieux et éthique, étant donné que ce ne seront plus les principaux sujets abordés en classe. Quelles sont vos pensées vis-à-vis de cette déclaration? Pouvez-vous déjà prédire si elle est vraie ou fausse? 

En effet, nous accorderons moins d’importance au phénomène religieux, mais il va sans dire que nous ne l’ignorerons pas complètement. En réalité, le nouveau cours CCQ mettra l’accent sur l’esprit critique, le dialogue et la promotion d’une citoyenneté québécoise commune qui va au-delà des affiliations religieuses. Ainsi, nous aborderons le phénomène religieux comme un élément essentiel de la culture québécoise, tout comme la diversité de genres, les différentes origines ethniques, les orientations sexuelles, etc.

Et de l’autre part, plusieurs politiciens affirment que le cours d’éthique et culture religieuse comme on le connaît « stigmatise les enfants en fonction d’une pratique religieuse », « propage des stéréotypes », « va à l’encontre de l’égalité entre les femmes et les hommes », et j’en passe (paroles venant de Pascal Bérubé lors de ce qui semble être une assemblée, en 2019). Que pensez-vous de ces accusations, et comment y répondrez-vous si quelqu’un vous les posait? Est-ce déjà arrivé? 

Les critiques formulées à l’encontre du cours d’éthique et culture religieuse soulèvent des préoccupations légitimes. Parmi les accusations, on retrouve la stigmatisation des enfants en fonction de leur pratique religieuse, de la propagation de stéréotypes et du non-respect de l’égalité entre les femmes et les hommes. Ces inquiétudes mettent en lumière la nécessité de réfléchir à la manière dont le cours est enseigné et de garantir qu’il atteigne ses objectifs éducatifs sans discriminer ni stigmatiser quiconque.

Il est important de rappeler que le but du cours d’éthique et culture religieuse est de sensibiliser les élèves à la diversité des croyances, des cultures et des valeurs. Il vise à encourager le respect mutuel et le dialogue interculturel. Ainsi, le programme devrait promouvoir la tolérance envers toutes les pratiques religieuses, les croyances et les identités de genre, sans favoriser une religion spécifique.

Cependant, il est vrai que l’efficacité du cours dépend fortement de la manière dont il est mis en œuvre. Les enseignants jouent un rôle crucial dans la manière dont les sujets sont abordés en classe. Des discussions ouvertes, la mise en avant des droits de l’homme, de l’égalité entre les sexes, ainsi que la promotion d’un dialogue constructif sont essentielles pour atténuer ces préoccupations.

Sera-t-il difficile pour vous de changer votre titre de professeure d’éthique et culture religieuse en professeure de citoyenneté québécoise? Parlez-nous un peu de votre expérience personnelle : sentez-vous que votre intérêt face à votre profession reste le même malgré les impacts? 

Pour ma part, je ne considère pas que ce sera une tâche difficile, d’autant plus que je suis encore au début de ma carrière. Je me trouve actuellement dans une phase d’exploration et de développement de mes propres cours. En revanche, je pense que cela pourrait être plus complexe pour un enseignant qui a déjà plusieurs années d’expérience dans l’enseignement du cours d’Éthique et Culture religieuse et qui réutilise fréquemment ses anciennes planifications.

Mon intérêt pour ce nouveau cours s’accroît au fil des formations, car je réalise qu’il répondra aux préoccupations des adolescents. L’adolescence représente une période cruciale sur le plan de l’identité, au cours de laquelle les jeunes se posent de plus en plus de questions sur leur rôle en tant que citoyens. L’idée de les éduquer sur les diverses réalités sociales du Québec est extrêmement stimulante pour moi.

Terminons malgré tout sur une note positive : y a-t-il des modifications bénéfiques dans ce nouveau programme, de la nouvelle matière enseignée qui aura un impact positif sur le futur des étudiants? Quels thèmes avez-vous le plus hâte de partager avec vos élèves des années à suivre? 

Je dirais que je suis enthousiaste à l’idée d’enseigner l’ensemble du cours. Les thèmes abordés sont très pertinents pour les élèves. Cependant, le thème qui me touche le plus est celui de l’éducation à la sexualité. Je suis déjà très engagé dans cette sphère au sein de l’école. C’est également le domaine qui suscite le plus mon intérêt. L’objectif de ce thème est de fournir aux élèves les connaissances, les compétences et les attitudes nécessaires pour prendre des décisions éclairées, responsables et respectueuses en matière de sexualité, tout en favorisant la santé, le bien-être et le respect d’autrui. Il vise à créer un environnement éducatif où les élèves peuvent poser des questions, discuter ouvertement de la sexualité et acquérir les compétences nécessaires pour une vie sexuelle saine et épanouissante.

Par ailleurs, je crois que l’écocitoyenneté et les thèmes plus politiques auront un impact positif sur l’éducation des jeunes, car peu d’entre eux sont sensibilisés à ces domaines au cours de leur scolarité au secondaire. Ce volet vise à former des individus conscients, responsables et engagés envers la protection de l’environnement en préparant les élèves à prendre des décisions éclairées et à agir de manière durable pour le bien-être de la planète et des générations futures.

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Merci encore à Justine Sylvestre pour ses réponses développées, précises et utiles! C’était très intéressant d’entendre le point de vue d’une professeure, et j’espère que votre vision positive des choses inspirera vos futurs élèves. 

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BIBLIOGRAPHIE

DION-VIENS, Daphnée. « Voici le cours de citoyenneté qui remplacera celui d’Éthique et culture religieuse », Le Journal de Québec (29 juin 2022), [https://www.journaldequebec.com/2022/06/29/voici-le-cours-de-citoyennete], page consultée le 18 octobre 2023. 

Québec, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION. Programme d’études Culture et citoyenneté québécoise. Québec, ministère de l’Éducation, 2023, 1p. Repéré à: https://www.education.gouv.qc.ca/parents-et-tuteurs/references/refonte-programme-ethique-culture-religieuse/.

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BÉRUBÉ, Pascal. Abolition du cours d’éthique et culture religieuse (26 février 2019), [vidéo]. Repérée à: https://youtu.be/lFvny-CN3mg?si=KETXEnk6-PTJIZlU le 18 octobre 2023. 

Parlons politique

Marianne Provost et Emma Leblond-Beauchesne

En juillet dernier, la caquiste Joëlle Boutin annonçait sa démission, délaissant son poste de députée du comté de Jean-Talon pour des causes familiales. Des élections partielles sont donc déclenchées afin de combler le siège vacant à l’Assemblée nationale. Apprenez-en plus sur les 10 candidats qui seront inscrits au bulletin de vote le 2 octobre prochain.

Parti québécois

Le Parti québécois, initialement fondé par René Lévesque en 1968, sera représenté par Pascal Paradis lors des élections partielles dans Jean-Talon. Politicien et instaurateur de l’organisme Avocats Sans Frontières, M. Paradis a pour principales valeurs la justice, l’humanisme, les droits de la personne, la fiabilité et la primordialité d’assumer ses opinions. Ses valeurs l’ont donc poussé à mentionner les engagements suivants;

– Diminuer les coûts de la vie, en ce qui concerne l’alimentation, la nourriture dans les écoles primaires et les surprofits que collectent les grandes marques de l’alimentation et les compagnies pétrolières.

– Enclencher la construction de logements abordables.

– Implanter une multitude d’autres projets tels qu’une cérémonie québécoise de bienvenue pour les immigrants, une passe climat, une amélioration de la circulation des ponts de Québec et Pierre-Laporte et l’élimination de certains frais pour les étudiants.

Pour le PQ, la souveraineté et la protection de la langue française sont au cœur de leurs priorités. Le parti s’engage à apporter des solutions à diverses problématiques, notamment à prévoir un plan qui assure une diminution de 10% des gaz à effet de serre (GES) d’ici 2030. Il promet aussi d’effectuer un véritable changement vers les soins à domicile. Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti Québécois, déclare qu’un  « objectif 100 % CPE, ce n’est pas un slogan; c’est un engagement franc et assumé que l’on prend envers les familles du Québec. » Il prévoit donc un investissement de 225 millions de dollars sur cinq ans dans les Centres de la Petite Enfance. De plus, il dénonce les partis qui proposent une baisse d’impôts qui pourrait, à long terme, priver les écoles et les hôpitaux d’argent nécessaire aux conditions des travailleurs de la santé et du personnel enseignant.

Parti conservateur

Originaire de Calgary, Jesse Robitaille est celui qui défendra les intérêts du Parti Conservateur dans le comté de Jean-Talon. Après avoir étudié l’enseignement au secondaire à l’Université Laval, M. Robitaille est de retour aux études au Cégep de Sainte-Foy en Techniques de soin préhospitalier d’urgence.

Le candidat de 24 ans, et arrivé au Québec depuis 6 ans seulement, sait ce qu’il veut pour le futur du comté. Étant pour l’instauration du troisième lien, l’Albertain a toutefois une opinion tranchée sur le sujet du tramway. « À l’heure actuelle, j’ai l’obligation de redonner à la communauté et de défendre cette ville contre l’aberrant projet de tramway.[1]», explique-t-il. En effet, il affirme avoir été blessé dans deux incidents impliquant le tramway lorsqu’il était à Calgary, ce qui nous éclaire sur ses réticences.

Le chef du PCQ, Éric Duhaime, est visiblement satisfait de son candidat. « On a rencontré plusieurs personnes qui souhaitaient porter les couleurs du Parti conservateur dans la circonscription, mais étant donné que le sujet du tramway risque d’être aussi chaud, je pense qu’on a trouvé la meilleure personne. [2]» L’avenir nous dira si le jeune politicien saura promouvoir les idées du parti politique de droite, notamment la liberté individuelle, la responsabilité des citoyens et le développement de l’activité économique.

Coalition Avenir Québec

Plus connu sous l’acronyme de la CAQ, ce parti qui se considère nationaliste, un intermédiaire entre le souverainisme et le fédéralisme, sera représenté par Marie-Anik Shoiry. Diplômée à l’Université Laval en droit et ayant travaillé pendant 10 ans comme directrice de services juridiques, cette candidate enseigne maintenant le Droit des assurances au collège O’Sullivan de Québec. Elle a de plus fondé l’organisme sans but lucratif Vide ta sacoche, œuvrant dans l’optique de réduire les inégalités sociales. Depuis 2018, des produits hygiéniques sont récoltés puis distribués aux gens dans le besoin, sous la supervision de Mme Shoiry.

Les valeurs de Marie-Anik Shoiry se reflètent dans ses engagements. Elle désire rendre la qualité de vie de tous meilleure sous plusieurs aspects, notamment la santé, l’éducation, les transports et l’aménagement des quartiers. Garantir la sécurité de tous, apporter de l’aide aux personnes plus vulnérables et surtout, unir la population sont pour elle de grands objectifs. De plus, soutenir les citoyens face à l’inflation qui ne cesse d’augmenter fera partie de ses priorités. D’ailleurs, l’économie est dans les trois aspects les plus importants pour la CAQ, tout comme la langue et l’immigration. C’est la définition même du nationalisme d’ouverture que le Premier Ministre du Québec, François Legault, applique du sommet de son gouvernement majoritaire. Est-ce que la circonscription de Jean-Talon conservera cet automne le 90­e député caquiste de l’Assemblée ? C’est ce que nous verrons le 2 octobre prochain.

Parti Libéral

Diplômée en relations publiques et en communications, ainsi que cofondatrice de la plateforme virtuelle Vie de Parents.ca, Élise Avard Bernier est la candidate qui représentera le Parti libéral lors des élections du 2 octobre. Ses valeurs principales telles que la famille, l’esprit d’équipe et les communications l’ont amenée à réaliser de nombreux projets dont entre autres,  la création de trois encans virtuels lors de son implication pour la fondation de l’École Saint-Michel. Elle a également besogné afin d’offrir des milliers de fournitures scolaires à l’organisme Famille de Sainte-Ursule, ce qui s’ajoute à ses 15 ans de travail pour le Groupe Pages Jaunes en tant que conseillère média. Ses objectifs correspondent exactement à la vision de l’avenir qu’a Marc Tanguay, chef intérimaire du Parti libéral. Développement économique, préservation de la culture québécoise, justice sociale, respect des différentes valeurs de la population, traitement égalitaire entre les partis, respect du fédéralisme canadien, équité intergénérationnelle et lutte contre les changements climatiques en sont des exemples. Le plus vieux parti politique québécois toujours en activité se méritera-t-il un siège supplémentaire à l’Assemblée nationale?  

Québec Solidaire

Fondé en 2006, ce parti qui résulte de l’Union des forces progressistes et d’Option citoyenne sera représenté par Olivier Bolduc. Ce dernier partage les valeurs d’égalité, de solidarité et de justice sociale avec son parti et son chef, Gabriel Nadeau-Dubois. À travers sa vision écologiste, féministe et démocrate, Québec Solidaire a pour objectif de perfectionner le système d’éducation, la situation environnementale et le coût de la vie qui augmente. Altermondialiste, l’équipe de Nadeau-Dubois travaille pour établir des liens plus solidaires, égalitaires et harmonieux partout dans le monde. Comme indiqué dans son nom, le parti est pour un Québec souverain et solidaire. Entamant sa troisième candidature sous les couleurs de Québec solidaire dans Jean-Talon, M. Bolduc a également fait carrière dans la sténographie judiciaire et a œuvré dans des cabinets d’avocats. Il a aussi travaillé dans l’industrie ferroviaire. Ce candidat est bien heureux de pouvoir se présenter à nouveau en 2023, car Gabriel Nadeau-Dubois était décidé à recruter une femme comme représentante du parti dans Jean-Talon. L’expérience d’Olivier Bolduc aura, en fin de compte, fait pencher la balance en sa faveur.

Climat Québec

Martine Ouellet, que certains reconnaissent en raison de ses 28 années passées au PQ, se porte désormais candidate lors des élections partielles pour le parti qu’elle a fondé en 2021. Climat Québec est dédié entièrement à l’environnement et a comme objectif de rassembler tous les Québécois dans une démarche complète vers la création d’un pays favorable à la justice climatique. En effet, Martine Ouellet est pour un Québec indépendant, qui serait enfin libre de s’investir à 100 % dans les enjeux climatiques, qui touchent l’entièreté de la communauté. Elle affirme que le Canada freine notre province dans ses efforts climatiques.

Mme Ouellet est diplômée en génie mécanique à l’Université de McGill et est titulaire d’un MBA à l’Université de Montréal. Avant de fonder son parti, elle a œuvré pendant plus de 20 ans en tant que gestionnaire chez Hydro-Québec.

Autres

L’Équipe autonomiste, le Parti vert du Québec et le parti Démocratie Directe se présentent également aux élections partielles. Ce sont respectivement Steve Therion, Kadidia Mahamane Bamba et Lucie Perreault qui les représenteront. Finalement, Jean Duval sera inscrit au bulletin de vote en tant que candidat indépendant.

BIBLIOGRAPHIE

Articles de journaux extraits d’un site web

CHOUINARD, Érik. « Un candidat antitramway pour le PCQ dans Jean-Talon », Radio-Canada (28 août 2023) [https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2006420/candidat-duhaime-conservateur-partielle] page consultée le 22 septembre 2023.

GAGNON, Karine. « Olivier Bolduc, un candidat déterminé », Le journal de Québec (12 septembre 2023), [https://www.journaldequebec.com/2023/09/12/olivier-bolduc-un-candidat-determine] page consultée le 22 septembre 2023.

GAGNON, Karine. « Pascal Paradis vit un grand rêve », Le journal de Québec (5 septembre 2023),[https://www.journaldequebec.com/2023/09/05/pascal-paradis-vit-un-grand-reve] page consultée le 22 septembre 2023.

MARTEL, Marie-Ève. « Dix candidats seront inscrits sur le bulletin de vote », La Presse (16 septembre 2023), [https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2023-09-16/election-partielle

-dans-jean-talon/dix-candidats-seront-inscrits-sur-le-bulletin-de-vote.php] page consultée le 22 septembre 2023.

Internet

CAQ. Marie-Anik Shoiry, candidate dans Jean-Talon, https://coalitionavenirquebec.org/fr/blog/equipe/marie-anik-shoiry/, page consultée le 22 septembre 2023.

CLIMAT QUÉBEC. Martine Ouellet, la première à devenir candidate officielle dans Jean-Talon (1er septembre 2023), https://climatquebec.wpcomstaging.com/2023/09/01/communique-martine-ouellet-la-premiere-a-devenir-candidate-officielle-dans-jean-talon/, page consultée le 22 septembre 2023.

CLIMAT QUÉBEC. Texte fondateur, https://climatquebec.wpcomstaging.com/textefondateur/, page consultée le 22 septembre 2023.

CONSERVATEUR. Nos valeurs, https://www.conservateur.quebec/valeurs, page consultée le 22 septembre 2023.

PARTI LIBÉRAL DU QUÉBEC. Élise Avard-Bernier,https://www.eliseavardbernier.com/, page consultée le 22 septembre 2023.

PARTI LIBÉRAL DU QUÉBEC. Les neuf grandes valeurs libérales,

https://plq.org/fr/9-valeurs-liberales/, page consultée le 22 septembre 2023.

PARTI QUÉBÉCOIS. Nos propositions,

https://pq.org/nos-propositions/, page consultée le 22 septembre 2023.

PARTI QUÉBÉCOIS. Pascal Paradis,

https://pq.org/jean-talon/, page consultée le 22 septembre 2023.

QUÉBEC SOLIDAIRE. Nos principes,

https://quebecsolidaire.net/propositions/nos-principes, page consultée le 22 septembre 2023.

WIKIPÉDIA. Coalition avenir Québec (19 août 2023),

https://fr.wikipedia.org/wiki/Coalition_avenir_Qu%C3%A9bec, page consultée le 22 septembre 2023.

WIKIPÉDIA. Québec solidaire (3 septembre 2023),

https://fr.wikipedia.org/wiki/Qu%C3%A9bec_solidaire, page consultée le 22 septembre 2023.


[1] CHOUINARD, Érik. « Un candidat antitramway pour le PCQ dans Jean-Talon », Radio-Canada (28 août 2023) [https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2006420/candidat-duhaime-conservateur-partielle] page consultée le 22 septembre 2023.

[2] Ibid.

Apprendre sur le Québec à De Rochebelle?

Louison Petelle

Cet article portera sur les ouvrages concernant le Québec qu’on peut se procurer dans la bibliothèque de notre école.

Un trésor bien caché

Vous le savez sûrement déjà, mais l’école secondaire De Rochebelle possède une bibliothèque bien garnie dans le sous-sol du PMV et si vous ne vous y êtes pas encore aventuré, vous ne savez sûrement pas qu’elle contient des ouvrages qui peuvent vous en apprendre beaucoup sur votre propre ville, le Québec!

Une section rien qu’à nous?!

Vous ne savez pas comment trouver des ouvrages portant sur le Québec parmi l’océan de littérature de notre bibliothèque? Rien de plus simple! Le Québec à une section bien à lui dans le coin de la salle à l’opposé de l’entrée, vous trouverez votre bonheur sur les étagères portant le numéro 971.

Les documents que vous pouvez vous procurer

Si c’est l’histoire du Québec qui vous interpelle, ceci devrait vous intéresser:

  • CANADA – QUÉBEC 1534-2010 de Jacques Lacoursière, Jean Provencher et Denis Vaugeois
  • L’Histoire du Québec en 30 secondes de Sabrina Moisan et Jean-Pierre Charland
  • Jacques CARTIER de André Berthiaume
  • Fragments d’humanité archéologie du Québec de Louise Pothier
  • QUÉBEC de Pierre Lahoud

Voici d’autres ouvrages portant sur l’actualité québécoise:

  • La culture québécoise est-elle en crise de Gérard Bouchard et Alain Roy
  • LES QUÉBÉCOIS de Jean-Michel Demetz
  • L’état du QUÉBEC 2018 de Del Busso

BIBLIOGRAPHIE

https://www.derochebelle.qc.ca/services_aux_eleves/bibliotheque/

https://www.derochebelle.qc.ca/

De Montréal à… la NFL!

Myriam Lévesque

En 2021, après deux années de recherches et de travaux intensifs, l’entreprise montréalaise Kollide avait reçu le montant de 550 000$ dans le cadre d’un concours initié par la NFL. Ce dernier visait à encourager des entreprises à innover pour améliorer la qualité des casques de football utilisés par la ligue afin de mieux protéger ses joueurs et de minimiser les blessures infligées à la tête.

NFL Helmet Challenge

Kollide, une entreprise constituée de plusieurs groupes de chercheurs et de « start-ups », tous montréalais et spécialisés dans un domaine spécifique tel que l’impression 3D, l’ingénierie de simulation et le design, ont débuté leurs travaux sur les casques de football. Ne bénéficiant d’aucune expérience antérieure dans le domaine, la compagnie a reçu 1,55 million de dollars, partagé avec deux autres entreprises afin de continuer leurs recherches et de développer davantage leur casque prototype, et ce, le plus rapidement possible. En plus, Kollide avait également été récompensé pour son excellent travail avec la somme de 550 000$, de quoi nous rendre fiers.

Casque prototype

Le concours demandait aux entreprises participantes de repenser complètement la manière de créer les casques de protection. C’est ce que la compagnie montréalaise a fait en mettant au point un casque prototype innovateur. Ce fameux casque est composé de 95 coussinets différents, imprimés par une imprimante 3D. Selon les chercheurs, cette technologie permet de mieux répartir les chocs reçus par les joueurs en transmettant une partie de l’énergie reçue durant la collision aux autres coussinets du casque. De plus, Kollide a mis au point une structure de filets spécialisés pour tenir les coussinets ensemble. Finalement, le casque prototype bénéficiait d’une coquille de nylon facilement déformable lors de la réception de chocs.

Quelque temps plus tard, Kollide a réalisé un partenariat avec la compagnie américaine LIGHT Helmets. En réunissant leurs forces, les deux entreprises ont développé le casque Light Gladiator, qui a été approuvé par la NFL-NFLPA pour la saison 2023. Que le Québec brille!

Myriam Lévesque

BIBLIOGRAPHIE

Internet

LIGHT HELMETS. Introducing the Light Gladiator an NFL-NFLPA Recommended Helmet, https://lighthelmets.com/pages/gladiator, page consultée le 25 septembre 2023.

PLAYER HEALTH AND SAFETY. Video: Meet the Awardees of the NFL Helmet Challenge, https://www.nfl.com/playerhealthandsafety/equipment-and-innovation/innovation-challenges/video-meet-the-awardees-of-the-nfl-helmet-challenge, page consultée le 25 septembre 2023.

Source des images

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Québec: Mes cinq endroits de prédilection

Mathilde Leblond

En ce mois d’avril, le comité du journal étudiant a cru bon que les membres de notre équipe rédigent un article plus personnel que d’habitude, de manière à ce qu’on puisse donner une impression plus amicale à L’AccROCHEur. Pour ma part, j’ai choisi de partager avec vous mes endroits favoris de Québec, endroits qui me procurent un sentiment de bien-être dès que j’y mets les pieds. 

Librairie La Liberté

La Librairie La Liberté est un petit havre de paix situé à deux pas de De Rochebelle. Fondée en 1945 à Granby par Lucius Laliberté, elle est dirigée depuis trois générations par différents membres de cette même famille, tous passionnés de littérature. Cette entreprise indépendante est maintenant considérée comme un «espace culturel modèle» et s’est impliquée dans divers événements et activités tels que des inaugurations ou alors des échanges culturels et des partages de connaissances. Elle est dotée d’un personnel toujours chaleureux et expérimenté, d’une décoration réconfortante et bien sûr, d’innombrables bouquins d’ici et d’ailleurs. Il est aussi possible de bénéficier d’un coin étude: vous pouvez vous installer sur des tables aux bancs confortables en dégustant un chocolat chaud ou une pâtisserie disponible dans leur section café. Je ressors toujours de cette librairie avec le sourire aux lèvres et bien évidemment, un nouveau livre! Dans le futur, j’adorerais obtenir un emploi là-bas.

Délire Escalade

Pour les plus sportifs qui consultent cet article, Délire Escalade va peut-être d’avantage vous intéresser. Active depuis plus de vingt ans, cette communauté a déjà eu le temps d’ouvrir cinq centres différents, un site web et une boutique, sans compter les nombreux projets qu’ils ont effectués en groupe. En plus d’être un formidable centre de grimpe, comme son nom l’indique, Délire Escalade comporte une salle de sport et un bistro aux produits variés où on peut acheter ce qu’on désire, que ce soit un smoothie vert digne de publications Instagram ou alors une poignée de bonbons gélifiés. Tous les équipements sont fournis ou achetables sur place, et des employés enjoués se feront un plaisir d’aider en cas de souci. À chaque visite, j’ai un coup de cœur pour l’ambiance conviviale et sans jugement que dégage ce lieu. Même avec un très bas niveau en montée qui contraste avec les habitués de l’endroit, je ne me suis jamais sentie critiquée. Atmosphère inclusive et spécialisée garantie! 

Friperie Babelou

Côté mode, mon emplacement chouchou est sans hésitation la friperie Babelou. C’est un magasin à l’allure hors du commun qui vend des vêtements de style plutôt alternatifs, sortis tout droit des années 2000 ou alors des trucs « funky ». Avez-vous le désir de vous démarquer? Babelou offre des tenues qui sortent de l’ordinaire tout en restant ravissantes. Si vous voulez être certain.e que leurs vêtements conviennent à ce que vous avez envie de porter, rendez-vous sur leur page Facebook très active en termes de publication de nouveaux vêtements arrivés en magasin. Cela fait déjà deux ans que j’y trouve mon bonheur grâce à leurs habits singuliers à prix somme toute abordable. Cette description vous donne envie? N’hésitez pas à faire le pas! 

Parc du Bois-de-Coulonge

Si vous avez plus tendance à trouver votre bien-être dans la nature, il est fort probable que comme moi, vous allez chérir le Parc du Bois-de-Coulonge, une ancienne propriété autrefois acquise par un riche marchand de bois. Très propice aux pique-niques, aux promenades de chiens ou juste aux balades agréables, ma famille et moi sommes rapidement devenus des habitués de ce coin de paradis. Même si j’y suis déjà allée d’innombrables fois, je pense que je ne me laisserai jamais du sentiment de plénitude que ce parc me fournit. Puisque le terrain est muni d’une vue incomparable sur le fleuve Saint-Laurent et d’un jardin floral qui comprend une multitude de beautés végétales à observer, faites bien attention de ne pas oublier votre appareil photo! 

Mary’s Popcorn

 En se baladant sur la rue Saint-Jean, il est presque impensable de ne pas s’arrêter pour humer la succulente odeur qui s’échappe de la boutique Mary’s Popcorn, une entreprise ayant vu le jour il y a sept ans en Alberta. En effet, ce charmant commerce permet de se procurer toutes les saveurs de maïs soufflé imaginables (du classique jusqu’au caramel salé avec des amandes!) en ligne ou dans leurs trois différentes boutiques au Québec. Ma sorte favorite est le mélange «style Chicago», une recette qui combine du maïs soufflé caramélisé et fromagé dans un même sac. Contre toute attente, cela forme un composé exquis que je recommande sans hésitation à n’importe qui! De plus, on a affaire à des propriétaires dévoués; ces derniers déclarent qu’ils se dépassent chaque année pour vendre de la marchandise de plus en plus haut de gamme et de meilleure qualité. Dès qu’une envie de satisfaire votre dent salée ou sucrée vous passera par la tête, c’est là que ça se passe! 

BIBLIOGRAPHIE

LIBRAIRIE LA LIBERTÉ. Historique,

https://www.librairielaliberte.com/historique, page consultée le 9 mars 2023. 

MARY’S POPCORN SHOP. Ou tout a commencé- L’histoire de Mary’s Popcorn Shop, https://www.maryspopcornshop.com, page consultée le 10 mars 2023. 

MORIN, Claude. «Le parc du Bois-de-Coulonge – Un joyau historique et horticole», Le Devoir (10 juin 2006), [https://www.ledevoir.com/vivre/voyage/111061/le-parc-du-bois-de-coulonge-un-joyau-historique-et-horticole] page consultée le 10 mars 2023. 

DÉLIRE ESCALADE. À propos,

https://www.delirescalade.com/a-propos page consultée le 9 mars.

Source de l’image liée à l’article: https://unsplash.com/fr/photos/p5XgTYTFEaU