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Comment les animaux apportent-ils du bien-être aux humains?

Kamila-Maude Ben Ameur

Il existe des centaines, voire des milliers de solutions pour se remonter le moral.  Bien évidemment, cela varie selon les préférences de la personne.  Passer une soirée entre amis, faire de la méditation, écouter un show télévisé, lire un bon livre, discuter avec de la famille, cuisiner, il y en a pour tous les goûts!  Une manière efficace et populaire de se mettre un sourire sur le visage est la zoothérapie.

Qu’est-ce que c’est?

La zoothérapie est, comme son nom le dit bien, une sorte de thérapie basée sur la présence d’un animal.  Elle consiste simplement à prendre du temps avec lui, s’en occuper, jouer avec, etc.  Les bienfaits de cette thérapie peuvent être de nature mentale, physique, sociale ou affective.  La zoothérapie est populaire chez les personnes âgées, mais peut également être pratiquée par les personnes de tous les âges.  Elle réduit l’angoisse, le stress et dans certains cas, elle peut aussi diminuer les comportements agressifs chez une personne. 

Quand est-ce nécessaire?

Il existe plusieurs raisons pour lesquelles quelqu’un aurait besoin de zoothérapie.  Nous pouvons avoir recours à cette solution lorsque nous avons des problèmes physiques, cognitifs, psychologiques, sociaux etc.  Toutefois, contrairement à ce que croient certaines personnes, la zoothérapie ne fonctionne pas seulement sur les gens atteints d’une maladie ou d’un trouble mental quelconque.  Elle fonctionne sur tout le monde, peu importe leur(s) condition(s).  Seulement quelques minutes passées avec son animal de compagnie peuvent suffire à remonter le moral de n’importe qui!

D’où ça vient?

C’est Boris Levinson qui a découvert le principe de la zoothérapie.  En 1953, il s’est rendu compte des possibilités du chien dans la thérapie et de son utilité.  Tout a commencé par un accident lorsque ce psychologue apporta son chien à son bureau, oubliant que cela était interdit. Le chien se dirigea vers le patient, un enfant autiste et replié sur lui-même.  La bête le renifla et le lécha.  L’enfant commença alors à parler avec le chien!  Il demanda même à revenir le voir!  Boris, éblouit, comprit donc que le chien avait une influence positive sur le patient, et que l’animal pourrait faire bien des miracles.  Puis, avec le temps, d’autres thérapeutes continuèrent les recherches sur le sujet et découvrirent une multitude d’autres informations intéressantes telles que :  le simple fait de caresser un animal fait baisser la tension artérielle, l’animal familier permet de vivre plus vieux et en meilleure santé et bien d’autres choses.  

Est-ce que tous les animaux sont efficaces?

Nous aurions tendance à ne parler que du chien, car les gens ont généralement de la sympathie pour cet animal.  De plus, les zoothérapeutes l’utilisent souvent à cause de sa nature obéissante et de la facilité à l’entraîner et à le transporter.  Toutefois, nous pouvons tout aussi bien utiliser un chat, un poisson rouge, un cheval, une tortue, un rongeur (écureuils, souris, raton laveur etc), ou des animaux de ferme (vaches, chèvres, cochons etc)!  Dépendamment des besoins du zoothérapeute, nous pourrions dresser certains de ces animaux, leur apprendre à faire certaines choses et même à obéir à certaines commandes. 

BIBLIOGRAPHIE

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LE GROUPE MAURICE, Zoothérapie: comment peut-elle changer la vie des personnes en résidence?

https://www.legroupemaurice.com/nouvelles/zootherapie-comment-peut-elle-changer-la-vie-des-personnes-en-residence/, page consultée le 3 décembre 2022

PASSEPORT SANTÉ, Zoothérapie

https://www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx?doc=zootherapie_th#qu-est-ce-que-la-zootherapie-, page consultée le 18 novembre 2022

WIKIPÉDIA, Zoothérapie

https://www.google.com/search?q=qui+a+invent%C3%A9+la+zooth%C3%A9rapie%3F&rlz=1CAGWKK_enCA1022&oq=qui+a+invent%C3%A9+la+zooth%C3%A9rapie%3F&aqs=chrome..69i57j33i160l3.6553j0j7&sourceid=chrome&ie=UTF-8&safe=active&ssui=on, page consultée le 21novembre 2022

Une vie parfaite?

Laurence Dolbec

Dans notre société, on véhicule l’idée que la perfection, tant dans les sphères physiques, professionnelles ou sociales mène au bonheur absolu. Il est certain qu’avoir des exigences élevées demande une discipline rigoureuse, mais à quel prix?

Vous découvrirez ici comment ces exigences peuvent devenir des obsessions mentales et un long combat contre soi-même amenant haine, désespoir et souffrance. Ces obsessions peuvent même atteindre notre santé physique, comme nous le verrons avec les troubles alimentaires décrits ci-dessous. 

L’anorexie 

Évidemment, le trouble alimentaire le plus connu est l’anorexie. Ce problème de santé mentale est celui qui a le taux de mortalité le plus élevé. Comme vous le savez, il s’agit d’un désir démesuré de minceur extrême, d’une peur de l’obésité et se caractérise par une perte de poids rapide et significative. Cependant, en connaissez-vous tout l’aspect psychologique? À savoir que la maladie est une habile manipulatrice qui piège fréquemment les perfectionnistes. En effet, la recherche constante de satisfaction corporelle amène des déceptions répétitives. Cette voix intérieure mielleuse vous récompense lorsque vous atteignez vos objectifs de restriction, mais prenez garde : au plus petit écart, elle vous fera sentir comme un.e moins que rien. Ainsi, alimentant cet infime espoir, la victime s’isole et coupe sa vie sociale pour se concentrer seulement sur son but: la perfection. Plus elle va loin, plus elle se sent fière, comme si c’était la preuve d’une forme de persévérance ou d’accomplissement personnel. Bien sûr, le reflet dans le miroir ne sera jamais assez fin et c’est ce qui mène dans ce cercle infini d’amaigrissement. De plus, la dénutrition entraîne des conséquences cérébrales dont la distorsion corporelle, ce qui empire le processus. Finalement, le cœur ralentit, le laguno, un poil remplaçant le gras perdu, apparaît surtout sur les bras, et les cheveux tombent. La maladie a complètement pris le contrôle de son supplicié qui n’est en aucun cas responsable. L’anorexie n’est pas un choix, mais bien une déformation mentale. 

La bigorexie

La bigorexie est aussi connue sous le nom de dysmorphie musculaire, et est particulièrement présente chez les hommes. En effet, ces grands athlètes assoiffés de performance entament un programme d’entraînement très intense. Au fur et à mesure, l’intensité, les répétitions et le poids des haltères augmentent dans le but d’avoir des muscles plus volumineux. Contrairement aux anorexiques, les personnes atteintes de bigorexie ne sont jamais assez découpées, fortes, musclées. Une obsession sportive et alimentaire se développe alors, les amenant à délaisser leur vie au profit d’un corps parfait.  La salle de sport, l’horaire alimentaire protéiné ou tout autre processus de diminution du gras deviennent ainsi la priorité. D’ailleurs, certains utilisent la technique du « cut and bulk » qui consiste à sur-manger durant une période prédéterminée afin de prendre de la masse, puis de tout couper ensuite pour perdre le gras. D’autres se plongent dans le cercle infini des stéroïdes anabolisants, drogues pouvant causer des atteintes au cerveau et au cœur en plus d’augmenter de 4,6 fois les risques de mortalité. Les athlètes, particulièrement ceux qui pratiquent le culturisme, sont les plus touchés. En effet, cette discipline est directement liée à un objectif de corps musclé parfait, ce qui est évalué durant les compétitions où se déhanchent les participants sur scène.  

L’orthorexie

L’orthorexie fait partie des troubles alimentaires, mais on en parle peu. C’est simplement une obsession à ne consommer que des aliments classés «bons». Ainsi, les croustilles, les sucreries, le fast food sont qualifiés de «mauvais». Cette catégorisation des aliments entraîne un stress énorme à l’idée d’aller au restaurant ou de manger chez un ami, par exemple. En réalité, contrairement à la croyance populaire, aucun aliment n’est mauvais et ce n’est pas le gras ou le sucre qui font grossir, mais bien les calories. Une personne pourrait donc seulement manger des bonbons, des frites, des burgers, et tout de même perdre du poids. Tout est en lien avec la quantité et l’équilibre. Pour être considéré en bonne santé, on doit consommer une variété d’aliments, peu importe leur valeur nutritive, et surtout être à l’écoute de nos goûts. Effectivement, les nutritionnistes précisent que l’alimentation doit se faire avec plaisir et non avec contrôle. 

Enfin, vous aurez compris, par le biais des troubles alimentaires, que la recherche de perfection est une boucle infinie d’insatisfaction. Cela ne signifie pas d’abandonner tout objectif ou effort de motivation, mais seulement de travailler à avoir une vie plus équilibrée. 

BIBLIOGRAPHIE

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CRÉPEAU, Catherine. L’anorexie inversée chez les hommes: l’obsession du corps parfait (30 octobre 2012), https://www.coupdepouce.com/vie-perso/psychologie/article/l-anorexie-inversee-chez-les-hommes-l-obsession-du-corps-parfait, page consultée le 8 décembre 2022

UN CERVEAU EN SANTÉ

Le cerveau, cet ordinateur biologique qui nous permet de comprendre le monde qui nous entoure est , à bien des égards, mystérieux. Bien que dans le dernier siècle, les avancées scientifiques dans le domaine de la neurologie ont été importantes, beaucoup reste à découvrir.

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La neurologie en bref

La neurologie est l’étude des maladies du système nerveux. Ce dernier est divisé en deux hémisphères: le système nerveux central, composé de l’encéphale et de la moelle épinière et le système nerveux périphérique qui inclut le système nerveux sympathique (les ganglions, amas de corps cellulaires de neurones et la glande surrénale) et les nerfs qui s’étendent dans l’entièreté du corps humain. Sa pratique, sous sa forme la plus primitive, débute dans la préhistoire. En effet, des traces de trépanation, l’opération qui consiste à créer une ouverture circulaire dans le crâne afin de diminuer la pression intracrânienne, ont été retrouvées sur des humains et des animaux qui auraient vécu au mésolithique. Bien qu’il est supposé que certaines de ces opérations étaient purement symboliques ou utilisées pour tenter de traiter des maux comme l’épilepsie (contre lesquels elle est inefficace), les taux de survie de l’opération sont surprenamment élevés, jusqu’à 70% dans certains cas. On retrouve des descriptions anatomiques du système nerveux dans des papyrus égyptiens et de nombreux écrits grecs et romains. C’est toutefois pendant la renaissance que l’intérêt pour cette branche des sciences médicales entre en ébullition avec les premières gravures et dessins complets des nerfs et du cerveau, ainsi que les premières études des cellules nerveuses. Tout cela grâce à l’invention du microscope, qui amène la compréhension de la neurologie à des niveaux sans précédents. Malheureusement, ce développement se fait au dépend de beaucoup de patients, particulièrement ceux atteints de déficiences et de maladies mentales qui deviennent les cobayes d’une variété de procédures plus cruelles les unes que les autres, comme la lobotomie ou les électrochocs, censés les guérir. Après de nombreuses erreurs et une certaine quantité d’atrocités, la neurologie atteint son stade moderne lors de la deuxième moitié du 20e siècle et occupe une place importante dans les recherches scientifiques, notamment les études sur les cancers et les maladies dégénératives. Le cerveau étant relié directement ou indirectement à tous les organes et tissus du corps humain, nombreux sont les facteurs qui influencent sa santé et l’étude de cette dernière

Perte de poids, gain de cerveau

Une étude récente, publiée le 1er octobre 2022 dans la revue Neurolmage, se penche sur les liens entre la masse corporelle et la santé cérébrale, particulièrement sur des patients ayant bénéficié d’une chirurgie bariatrique réduisant la capacité de leur estomac et leur appétit. Sous la direction de Andréanne Michaud, professeure à l’école de nutrition de l’université Laval, 87 individus souffrant d’obésité et ayant participé à la chirurgie ont été observés au début de l’étude et, après une période de 24 mois, 34 étaient encore sous observation. Les résultats obtenus sont fascinants. Depuis plusieurs années il est possible, avec une relative précision, de mesurer la santé de l’encéphale à l’aide d’une mesure appelée âge cérébral, ou la différence entre la densité que devrait avoir la matière grise du cerveau à un âge donné et son état réel, appelé delta âge. Généralement, un cerveau plus âgé ou moins en santé pour une quelconque raison, tels les problèmes cardiométaboliques causés par l’obésité, présente des signes d’atrophie de la matière grise et une densité moindre.

Cette mesure est souvent utilisée dans de telles études, car elle est à la fois facile à mesurer et à quantifier, grâce à l’IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) et est bien représentative de l’état général du cerveau. Les personnes ayant un âge cérébral plus élevé présentent des chances accrues de maladies neurologiques et de déficience cognitive. C’est cette mesure qui a été utilisée afin d’analyser le progrès des patients, comme le démontre ce diagramme:

Les progrès observés sont indiscutables. En effet, après 12 mois de suivi, l’âge cérébral avait reculé de 2,9 ans en moyenne puis, un an plus tard, d’un total de 5,6 ans. Le changement observé était aussi proportionnel à la diminution de poids. Cependant, ce n’est pas immédiat. Dans les 4 mois après l’intervention, aucune modification concluante n’a été constatée. De réels résultats sont apparus clairement entre 8 et 12 mois suivant la chirurgie. Ces changements sont associés à une amélioration généralisée de plusieurs facteurs métaboliques, la diminution de la pression sanguine et une baisse de la résistance à l’insuline souvent développée par les obèses.

Une analyse imparfaite

Il est impératif de prendre en compte que cette étude, comme tant d’autres, démontre une corrélation entre la perte de poids et la restauration de la matière grise et non une causalité. Les chercheurs eux-mêmes sont parfaitement conscients du fait que l’obésité elle-même est non seulement causée par une variété de facteurs, mais influence pratiquement tous les organes du corps qui peuvent à leur tour affecter le cerveau, les liens les unissant étant incroyablement complexes. De plus, plusieurs aspects de la vie des patients à l’étude ne pouvaient pas être contrôlés ou observés par les chercheurs, tels l’activité physique, la consommation d’alcool et de drogues ou l’alimentation. Cela ne veut pas dire que perdre beaucoup de poids rapidement est toujours bénéfique au corps humain. En effet, il existe des mécanismes biologiques visant à assurer la survie, qui font en sorte qu’un changement drastique sera souvent rapidement annulé, le corps tentant de revenir à son état initial à cause du danger perçu. Chaque individu a aussi un poids idéal différent et bien que l’IMC (Indice de Masse Corporelle) utilisé dans le rapport soit généralement un bon indicateur, il ne s’applique pas également à tous. La chirurgie bariatrique est aussi un dernier recours, les bonnes habitudes d’alimentation et l’activité physique régulière étant préférables à bien des égards. En conclusion, selon les résultats de cette étude, le vieillissement rapide du cerveau causé par l’obésité est réversible à condition que l’individu affecté perde du poids de façon permanente, en plus de travailler à l’amélioration générale de ses habitudes de vie.

BIBLIOGRAPHIE

OBÉSITÉ CANADA, «Chirurgie Bariatrique», (2022), [https://obesitycanada.ca/fr/gestion-de-lobesite/chirurgies-bariatriques/], page consultée le 4 novembre 2022

SOCIÉTÉ CANADIENNE DU CANCER, «Anatomie et physiologie du système nerveux», (Janvier 2020), [https://cancer.ca/fr/cancer-information/cancer-types/neuroblastoma/what-is-neuroblastoma/the-nervous-system#:~:text=Le%20syst%C3%A8me%20nerveux%20est%20un,et%20du%20syst%C3%A8me%20nerveux%20p%C3%A9riph%C3%A9rique], page consultée le 4 novembre 2022

TANGUAY, Sébastien. «Qui perd du poids gagne en matière grise», Le Devoir (6 octobre 2022), [https://www.ledevoir.com/societe/science/761777/science-qui-perd-du-poids-gagne-en-matiere-grise], page consultée le 4 novembre 2022

WIKIPEDIA, «Chirurgie Bariatrique», (2022), [https://fr.wikipedia.org/wiki/Chirurgie_bariatrique], page consultée le 4 novembre 2022

ZEIGHAMI, Yashar et Andréanne MICHAUD. «Impact of weight loss on brain age: Improved brain health following bariatric surgery», Neurolmage (1 octobre 2022), [https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1053811922005328?via%3Dihub], page consultée le 1 novembre 2022

L’endométriose, une maladie méconnue

Rosalie Hamel

Les premiers cas documentés de personnes ressentant les nombreux effets négatifs de cette maladie datent de 1870. Pourtant, on commence à peine à la connaître. Pourquoi cela? Pourquoi un tel manque d’informations auprès des médecins, des femmes, de la population?

Selon ameli, l’endométriose est une maladie gynécologique inflammatoire chronique fréquente qui touche près de 10 % des femmes. L’endométriose est la présence, hors de la cavité utérine, de tissus semblables à celui de la muqueuse de l’utérus (appelée endomètre) et elle évolue de la puberté à la ménopause.

Malheureusement, l’endométriose ne se caractérise pas seulement par une trop grande quantité de sang ailleurs que dans l’utérus, elle est reconnue pour ses douleurs physiques insupportables. Les personnes atteintes de cette maladie peuvent souffrir de troubles digestifs, de problèmes urinaires, de maux dans différentes parties du corps (par exemple le dos, le bassin, le thorax, les épaules, etc.). Une fatigue soudaine ou encore de la difficulté à faire ses tâches quotidiennes sont des symptômes de l’endométriose.

Les menstruations sont reconnues pour être très douloureuses. Les professionnels de la santé ont très souvent pris pour acquis que la douleur était normale et que tout le monde passait par-là. De plus, les systèmes technologiques ne sont pas assez développés pour associer les différents symptômes aux menstruations et à la dysfonction de l’utérus. Les personnes atteintes d’endométriose endurent donc la douleur pendant des années avant de pouvoir se faire diagnostiquer. En moyenne, le temps d’attente pour un diagnostic confirmé est de 7 ans. Sept longues années où ces personnes se font dire « C’est normal d’avoir mal durant ses règles. », sept longues années où leurs douleurs étaient normalisées.

Voici le témoignage d’une femme de 38 ans atteinte d’endométriose. Elle en souffre depuis ses premières règles à l’âge de 9 ans.

« … Parce que c’est une lutte de tous les jours, c’est comme être sur un ring de boxe et se prendre des KO tout le temps »

« Il a fallu que je fasse une hémorragie interne pour qu’on me diagnostique. On me disait que j’étais juste chochotte, que toutes les femmes avaient leurs règles, que ça n’était rien ! Et puis un jour, j’ai fait une hémorragie interne. Là on m’a enfin dit que ça pouvait être ça la raison. »

« J’étais pliée en deux chaque mois, j’avais des règles très abondantes. On a posé le mot endométriose sur mes douleurs à l’âge de 25 ans seulement, après tant d’années d‘errance médicale »

L’endométriose est l’une des principales causes de l’infertilité chez les femmes. Environ 10% d’entre elles en seraient atteintes. Quelles sont les solutions, les remèdes contre cette maladie? Tout d’abord, des médicaments comme des antalgiques sont prescrits (en procédant par palier selon leur efficacité (paracétamol, anti-inflammatoire non stéroïdien ou antalgique plus puissant si nécessaire)). La chirurgie et les opérations sont aussi des options, mais elles sont de moins en moins pratiquées dû au taux d’échecs. Le yoga est recommandé, mais quand une vraie solution nous sera-t-elle proposée? En attendant, il faut endurer et attendre la ménopause.

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BIBLIOGRAPHIE

GIANDOMENICO, Léa. L’endométriose reconnue maladie longue durée : pourquoi c’est une grande avancée. (24 janvier 2022) →https://actu.fr/societe/l-endometriose-reconnue-maladie, page consultée le 9 novembre 2022.

LE MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ. Soigner l’endométriose et vivre avec la maladie. (4 mars 2022). →https://www.sante.fr/soigner-lendometriose, page consultée le 9 novembre 2022.

NEUVILLE, Julia. Endométriose : définition, symptômes, diagnostic, causes et traitements. (12 octobre 2020). →https://www.vmmed.com/fr/blog/endometriose, page consultée le 9 novembre 2022.