Archives pour la catégorie Mars 2022

Jusqu’où l’eau montera-t-elle? – Éditorial

Lydia Chabot-Scrosati

Des villes englouties et des villages submergés… Un scénario qui semble improbable, mais qui, pourtant, menace plusieurs de nos agglomérations.

Logiquement, la montée des eaux résulte de la fonte des glaciers. Les icebergs, des blocs de glace s’étant détachés des glaciers, contribuent aussi au phénomène. Quant aux banquises, leur diminution n’a pas d’influence significative. C’est que l’eau douce des glaciers, sur terre, est constituée de glace continentale formée par l’accumulation de neige. En fondant, elle rejoint l’océan. À l’inverse, les banquises flottant sur l’eau sont le résultat de la congélation de l’eau salée à une température entre -1 et -2°C. Comme les banquises sont déjà sur l’eau, leur fonte n’élève pas le niveau des mers. Moins connu, un autre phénomène a une influence majeure sur la montée des eaux: la dilatation thermique. Lorsque les molécules d’H₂O se réchauffent, leur niveau d’agitation augmente par conséquent leur volume aussi. Pour une augmentation actuelle de 0,6°C, les mille premiers mètres de la couche océanique ont gagné 15,6 centimètres. 

Un autre phénomène s’ajoute aux deux précédents: l’affaissement des terres qui est principalement causé par le mouvement des plaques tectoniques et aggravé par différentes pratiques humaines dont le pompage de l’eau souterraine. Au siècle dernier, Tokyo (Japon) a subi un affaissement de 4 mètres, quelque peu réduit par la diminution des activités de pompage. Shanghai (Chine), Bangkok (Thaïlande), Jakarta (Indonésie) et la Nouvelle-Orléans (États-Unis) ont pour leur part vu un affaissement de 2 à 3 mètres.

Les villes étant principalement situées près des cours d’eau sont particulièrement affectées par la montée des eaux. Actuellement, 385 millions de personnes vivent dans des lieux qui, à marée haute, sont menacés d’inondation. Avec une augmentation de 1,5°C, 510 millions de personnes seront touchées. Si la température augmente à 4°C, c’est 15% de la population mondiale qui sera affectée. Prenez l’exemple des quatre villes ci-dessous: Calcutta (15 134 000 hab.), Jakarta (11 075 000 hab.), New York (8 800 000 hab.) et Shanghai (27 060 000 hab.).

Calcutta – Augmentation de 4°C en comparaison à une augmentation de 2°C
Jakarta – Augmentation de 4°C en comparaison à une augmentation de 2°C
New York – Augmentation de 4°C en comparaison à une augmentation de 2°C
Shanghai – Augmentation de 4°C en comparaison à une augmentation de 2°C

Extrêmement préoccupante, la montée du niveau de la mer est une des conséquences inévitables des changements climatiques. C’est d’ailleurs ce dernier sujet qui est développé dans le dossier du mois.

Bonne lecture!

Sources:

FUTURA-SCIENCES. Montée des eaux (11 janvier 2022), https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-montee-eaux-voici-ressembleront-villes-15-c-3-c-rechauffement-59817/, 22 janvier 2022.

FUTURA-SCIENCES. Pourquoi le niveau de la mer et des océans monte (5 juin 2021),https://www.futura-sciences.com/planete/questions-reponses/mer-niveau-mer-oceans-monte-945/, 22 janvier 2022.

MÉTÉOMÉDIA. La Californie s’enfonce dans le sol (22 septembre 2019), https://www.meteomedia.com/ca/nouvelles/article/la-californie-senfonce-dans-le-sol-voyez-pourquoi, 22 janvier 2022.

NUMERAMA. Le niveau de la mer ne monte pas à cause de la fonte de la banquise (25 septembre 2021), https://www.numerama.com/sciences/532170-non-le-niveau-des-mers-ne-monte-pas-a-cause-de-la-fonte-de-la-banquise.html, 22 janvier 2022.

SURGING SEAS. Mapping choices,  https://choices.climatecentral.org/#12/-6.2088/106.8456?compare=temperatures&carbon-end-yr=2100&scenario-a=warming-4&scenario-b=warming-2, 22 janvier 2022.

Mains de pouvoir

Matilda Dupuis




Hélas

la marée a monté

l’eau qui couvre l’humanité  

ne redescend plus

recouvre les maisonnées 

les vies

les rues

Plus jamais ne seront-elles revues 

couvertes d’eau 

toutes les vies

du monde entier 

prises 

par les mains de pouvoir 



Dans leurs mains

le monde a péri 

de chaleur

de soif

de faim 

de noyade

pas toutes à la fois 

mais lentement 



On a essayé 

on a essayé

mais elles n’ont pas écouté 

Elles ont tourné 

une oreille sourde 

pour ne pas nous entendre

nous entendre supplier



C’est à cause des mains de pouvoir

et de nous-mêmes

nous aussi

nous sommes le problème

que nous avons souffert 

que nous allons souffrir 

pendant des années à venir

Mourir de morts 

que nous ne méritions pas 

que dites-vous de ça 

mains de pouvoir



Mains de pouvoir

ont commis

un crime 

qu’elles n’avaient pas planifié 

elles n’ont pas fait 

tout ce qu’elles avaient promis



Elles nous entendent 

crier 

à l’aide

mais ont décidé de nous ignorer 

 n’ont presque rien fait



Un génocide de la Terre entière 

plus meurtrier

que la pire des guerres 

aucun sang 

humain ni animal 

pas une goutte ne coulera 

mais ça fera tout aussi mal  

mais on va tous mourir 

attendez un peu 

vous allez voir 



Nous allons tous mourir 

de morts que nous ne méritions pas 

que dites-vous de ça 

mains de pouvoir?  

COP26, c’est quoi?

Rosalie Hamel

Vous avez sûrement entendu parler de la COP26 en bref ou peut-être que ça vous est passé sous le nez. Dans tous les cas, je vous conseille de lire ceci pour voir quels sont les objectifs que nous devrons atteindre en tant que nouvelle génération!

La définition de « COP »

COP est une abréviation pour « Conference of Parties », en français « Conférence des parties ». C’est un événement de grande envergure qui rassemble tous les pays pour aborder la problématique des changements climatiques et ce qu’il faut faire pour obtenir un climat favorable à long terme. Cette conférence se tient une fois par an depuis 1995, 2022 étant par le fait même la 26e conférence. Qui participe à la COP26? 196 États, environ 30 000 participants se présentent chaque année. La majorité sont des dirigeants mondiaux, des états observateurs, des membres de la presse, des organisations intergouvernementales, des scientifiques, des syndicats, des associations d’environnement et de développement et plus encore.

Aujourd’hui nous devons…

La COP26 a eu lieu du 31 octobre au 13 novembre 2021. Depuis la COP21, en 2015 à Paris, la COP26 est la plus importante à ce jour. En ce moment, vous êtes probablement en train de vous demander quels sujets ont été abordés et quels objectifs ont été fixés. J’y viens ne vous inquiétez pas. En 2015, grâce à l’Accord de Paris, les représentants avaient convenu de contenir les changements climatiques à moins de 2 degrés, voire à 1,5 degrés avant 2100. Malheureusement, les émissions de gaz à effet de serre ont continué d’augmenter, et ce de manière drastique. Durant la COP26, les points sont mis sur les i, les changements devront être importants et concrets.  

D’abord, le premier point que je trouve intéressant de vous présenter est que d’ici 2030, les pays envisagent de faire descendre l’augmentation du climat à 1,5 degrés Celsius, de manière à ce que d’ici le milieu du siècle, l’objectif du zéro émission soit atteint. Mais que faudra-t-il faire pour faire descendre ces taux de 45%? Les mesures qui seront prises pour cela seront d’accélérer l’élimination progressive du charbon, réduire la déforestation, accélérer le passage aux véhicules électriques et favoriser l’investissement dans les énergies renouvelables. 

Chaque année, le nombre d’espèces disparues augmente en raison des changements climatiques, de la déforestation ou encore des activités humaines. Des recherches scientifiques nous démontrent l’urgence de la situation; le taux d’extinction actuel est estimé de 8 à 10 fois supérieur au taux habituel. Normalement, depuis 1900, il aurait dû y avoir 9 espèces disparues aujourd’hui, or c’est loin d’être le cas. Durant cette période, il y en aurait près de 470 d’après l’UICN. En voyant ces informations, la question ne se pose même pas, les habitats et la vie des animaux sont mis en jeu à cause de nous alors il faut agir. Pour remédier à cette problématique, la COP26 a établi qu’il va falloir s’adapter pour protéger les différentes communautés et habitats naturels. La protection et la restauration des écosystèmes seront des mesures très importantes durant les prochaines années. De plus, des organisations pour veiller à la défense des animaux seront mises en place. 

Savez-vous que pour atteindre les deux objectifs que je viens de présenter, les pays développés vont devoir tenir leur promesse: investir 100 milliards de dollars par année? Je sais… C’est une grosse somme. Devoir gérer ces investissements crée donc une autre problématique: la finance. Le Canada est un pays développé et riche, donc il devra lui aussi allouer cet argent pour le bien-être de la planète et de sa population.

Finalement, il ne s’agit pas seulement d’une cause qui concerne les dirigeants des pays; tout le monde doit faire sa part. Heureusement, grâce aux réseaux sociaux, de plus en plus de jeunes sont sensibilisés et alertés par l’urgence. Comme on dit, les enfants d’aujourd’hui sont les adultes de demain. Je crois que notre génération envisage de changer les choses ou du moins de faire des efforts pour atteindre les objectifs fixés en octobre-novembre 2021. Pour vous le prouver, je vous invite à aller voir les résultats du sondage sur l’écologie que Léa Gillon et moi-même avons réalisé auprès de 200 élèves de l’école secondaire De Rochebelle. Sur ce, fermez la lumière en quittant la pièce, ça prend de l’énergie pour rien. 😉

Sources:

FRANCE24, COP26 à Glasgow : qu’est-ce que la COP ? • FRANCE 24 (01/11/2021). [vidéo]

Repérée à: https://www.youtube.com/watch?v=RWe4Mxpr_NI, le 10 février 2022.

28 MINUTES- ARTE, COP26 : Face à la crise climatique, croissance verte ou décroissance ? – 28 Minutes – ARTE (02/11/2021). [vidéo]

Repérée à: https://www.youtube.com/watch?v=IyWWnr-NyQs, le 10 février 2022. 

GOUVERNEMENT DU CANADA, Les réalisations du Canada à la COP26 (24/11/2021).

https://www.canada.ca/fr/services/environnemen, page consultée le 10 février 2022.

NATIONS UNIES, COP26 : ensemble pour notre planète (11/2021).

https://www.un.org/fr/climatechange/cop26, page consultée le 10 février 2022. 

THIBAUT, Caroli. Qu’est-ce que la « cop » et à quoi sert-elle? http://macop21.fr/comprendre-cop-21, page consultée le 10 février 2022.

UK COP, COP goals. 

https://ukcop26.org/cop26-goals/, page consultée le 10 février 2022.

WIKIPÉDIA, Taux normal d’extinction. (09/04/2020).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Taux_normal, page consultée le 10 février 2022.

CLIMATE SELCTRA, Tout savoir sur la COP26 à Glasgow : participants, objectifs… (02/02/2022).

https://climate.selectra.com/fr/actualites, page consultée le 10 février 2022. 

Histoire de la crise climatique

Marianne Paradis

À l’occasion de cette édition du journal étudiant qui traite de la crise climatique, voici un résumé de l’histoire des changements climatiques et de leur gestion à travers le temps. 

Une ligne du temps est aussi disponible pour accompagner la lecture :    

https://www.timetoast.com/timelines/2714999

La découverte des gaz à effet de serre

Bien que le sujet du réchauffement climatique tel qu’on le connaît aujourd’hui n’ait été popularisé que depuis les années 2000, l’être humain s’interroge depuis l’Antiquité sur son effet sur le climat. Dès l’an 77, la possibilité que les humains puissent influencer le climat a été évoquée par Pline l’Ancien, un écrivain et naturaliste romain. Vers la fin du XVe siècle, Christophe Colomb a pris avantage de ses observations sur les arbres pour tenter de diminuer la quantité de pluie sur les îles d’Amérique qui faisait pourrir ses provisions. En Nouvelle-France, des colons français ont effectué une déforestation volontaire en asséchant les marais et en cultivant les terres afin de créer un nouveau climat local modifié, ce qui a permis d’augmenter la quantité et la qualité des récoltes. L’être humain modifie donc le climat depuis très longtemps et a historiquement considéré qu’il s’agissait d’un accomplissement positif. 

Ce n’est qu’en 1799 qu’est apparue l’idée que les changements climatiques induits par l’être humain pourraient avoir des effets négatifs. Lors d’un voyage en Amérique du Sud, le botaniste allemand Alexander von Humboldt a observé que la déforestation pratiquée dans cette région avait contribué à accélérer la sécheresse d’un lac. C’est à ce moment qu’il a développé sa théorie sur les changements climatiques par l’humain. À peine vingt-cinq ans plus tard, le Français Joseph Fourier a publié Remarques générales sur les températures du globe terrestre et des espaces planétaires, ouvrage qui malgré ce titre peu accrocheur a pavé le chemin pour de nombreux autres scientifiques après lui. Ce document, souvent considéré comme le premier exposant cette notion, décrivait ce qu’on appelle aujourd’hui l’effet de serre sans toutefois le nommer ou en définir correctement l’origine. 

Après la révolution industrielle, le charbon et les autres énergies fossiles sont devenus la source d’énergie principale en Occident. Bien que personne n’en soit encore conscient à l’époque, ce changement drastique a fortement augmenté la quantité de gaz à effet de serre relâchés dans l’atmosphère.

C’est la chercheuse américaine Eunice Newton Foote qui a découvert les gaz à effet de serre en 1856. Bien que sa découverte soit souvent attribuée à d’autres, Foote est la première à avoir identifié le CO2 comme étant un gaz à effet de serre. Elle a aussi prédit qu’une augmentation de ce gaz dans l’atmosphère risquerait d’entraîner un réchauffement climatique important, comme celui que nous sommes en train d’observer aujourd’hui. 

Malgré ces découvertes importantes, la recherche sur les changements climatiques a connu un creux pendant le siècle suivant. En 1956, un article publié aux États-Unis portant sur le rôle des océans dans la crise climatique a relancé l’intérêt de la communauté scientifique pour le sujet. Fascinés par le phénomène, les deux auteurs de l’article vont jusqu’à décrire le réchauffement climatique comme « une expérience géophysique à grande échelle ». Suite à la publication de cet article, les découvertes se sont enchaînées et de nombreux scientifiques ont commencé à juger la situation inquiétante. Pourtant, aucune action internationale n’a été entreprise jusqu’en 1972 où l’Organisation des Nations Unis a tenu à Stockholm sa première Conférence sur l’environnement. 

Actions internationales

Cette conférence, aujourd’hui considérée comme étant le premier Sommet Planète Terre, était la première où les questions environnementales occupaient une place prépondérante dans les préoccupations internationales. Aucune action réelle n’y a pourtant été prise. 

En 1985, un article de la revue Nature a sonné l’alarme à l’international : un trou d’une taille comparable à celle de l’Amérique du Nord s’étendait dans l’atmosphère au-dessus de l’Antarctique. Les principaux coupables? Les CFC (chlorofluorocarbures) et les halons, des substances appauvrissant la couche d’ozone. En un temps record, les autorités de partout dans le monde ont réagi et se sont rejointes, deux ans plus tard, à Montréal. 

La couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique en 2015. 
Source : Associated press / National oceanic and 
atmospheric administration (NOAA)

Le Protocole de Montréal qui vise à protéger la couche d’ozone par l’élimination graduelle des substances appauvrissant la couche d’ozone a été adopté le 16 septembre 1987 par tous les pays membres de l’organisation des Nations Unies. Selon Sophie Godin-Beekmann, directrice de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et présidente de la Commission internationale sur l’ozone : « le Protocole de Montréal est considéré comme étant le protocole environnemental ayant eu le plus de succès» . En effet, les CFC ont disparu définitivement en 2009, et le trou dans la couche d’ozone est en voie de rétablissement. Il devrait être approximativement reconstitué dans une trentaine d’années. 

L’année suivant la signature du Protocole de Montréal a été marquée par la fondation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) qui compte aujourd’hui 195 États membres des Nations Unis. Selon le site de l’organisation, le GIEC vise à fournir des évaluations détaillées sur les changements climatiques à tous les États membres afin qu’ils puissent prendre les mesures nécessaires. Depuis sa création, le GIEC a émis cinq rapports et un sixième est actuellement en cours d’examen. 

Aujourd’hui

L’année 2021 a été marquée par une suite quasi-ininterrompue de catastrophes naturelles dues aux changements climatiques : des désastreuses inondations en Europe à la sécheresse dans l’Ouest en passant par la tempête hivernale qui a frappé le Texas, on ressent définitivement les effets du réchauffement planétaire cette année. 

Glasgow, en Écosse, a accueilli en 2021 la COP26, la 26e édition de la Conference of Parties, une conférence environnementale de grande envergure. Après deux semaines de négociations et de compromis, les avis diffèrent sur le niveau de réussite de cette COP. Selon l’activiste suédoise Greta Thunberg, « ce n’est pas un secret que la COP26 est un échec ».

Sources:

ARRHENIUS, Svante. « On the Influence of Carbonic Acid in the Air upon the Temperature of the Ground » Philosophical Magazine and Journal of Science, Série 5, Volume 41, avril 1896, p. 237-276. 

BBC NEWS. COP26: Greta Thunberg tells protest that COP26 has been a ‘failure’ (5 novembre 2021), 

https://www.bbc.com/news/uk-scotland-glasgow-west-59165781, page consultée le 28 janvier 2022. 

BLACK, Richard. Tundall’s climate message, 150 years on (28 septembre 2011), https://www.bbc.com/news/science-environment-15093234, page consultée le 21 janvier 2022. 

CLIMAT.BE. Réchauffement planétaire, https://climat.be/changements-climatiques/changements-observes/rechauffement-planetaire, page consultée le 22 janvier 2022. 

DAVIDSON, Debra. Changement climatique (11 août 2021), https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/changement-climatique#, page consultée le 22 janvier 2022. 

FLEMING, James Rodger. Historical Perspective on Climate Change, Oxford University Press, 1998, 194 p.

GOUVERNEMENT DU CANADA. Appauvrissement de la couche d’ozone : Protocole de Montréal (27 avril 2020),

https://www.canada.ca/fr/environnement-changement-climatique/organisation/affaires-internation, page consultée le 22 janvier 2022. 

GOUVERNEMENT DU CANADA. Chronologie : les grandes étapes de la lutte contre les changements climatiques au Canada et à l’étranger (15 décembre 2021), https://www.canada.ca/fr/environnement-changement-climatique/campagnes/50-ans-action-environnementale/eccc-chronologie/changement-climatique.html, page consultée le 26 janvier 2022. 

HOSPITAL, Adèle. Une petite histoire du changement climatique : Comment la science en est-elle arrivée là ? (23 mars 2021), https://youmatter.world/fr/histoire-changement-climatique-comment-sciences-arrivee-la/, page consultée le 22 janvier 2022. 

IPCC. About

https://www.ipcc.ch/about/, page consultée le 23 janvier 2022. 

KAEMPFFERT, Waldemar. « Warmer Climate on the Earth May Be Due To More Carbon Dioxide in the Air », New York Times (New York), Science in Review, 28 octobre 1956. 

LA PRESSE. Des restrictions historiques dans le bassin du Colorado (16 août 2021), 

https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2021-08-16/secheresse-dans-l-ouest-americain/des-restrictions-historiques-dans-le-bassin-du-colorado.php, page consultée le 29 janvier 2022. 

RADIO-CANADA. Grâce au protocole de Montréal, la couche d’ozone se rétablit (16 septembre 2017), https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1056201/protocole-montreal-couche-ozone-30-ans-de-succes, page consultée le 25 janvier 2022. 

REVELLE, Roger et Hans E. SUESS. « Carbon Dioxide Exchange Between Atmosphere and Ocean and the Question of an Increase of Atmospheric CO2 during the Past Decades » La Jolla, 4 septembre 1956, 10 p. 

REVKIN, Andrew. On parle du changement climatique depuis plus de 30 ans. Pourquoi n’avons-nous rien fait ?, https://www.nationalgeographic.fr/environnement/parle-du-changement-climatique-depuis-plus-de-30-ans-pourquoi-navons-nous-rien-fait, page consultée le 21 janvier 2022. 

SHAPIRO, Maura. Eunice Newton Foote’s nearly forgotten discovery (23 août 2021), https://physicstoday.scitation.org/do/10.1063/PT.6.4.20210823a/full/, page consultée le 23 janvier 2022.

UNITED NATIONS. Conference of the Parties (COP), https://unfccc.int/process/bodies/supreme-bodies/conference-of-the-parties-cop, page consultée le 27 janvier 2022. 

UNITED NATIONS. COP26: Together for our planet

https://www.un.org/en/climatechange/cop26, page consultée le 28 janvier 2022. 

VAN DER ZEE, Bibi. 2021 : a year of climate crisis in review (31 décembre 2021), 

https://www.theguardian.com/environment/2021/dec/31/2021-a-year-of-climate-crisis-in-review, page consultée le 28 janvier 2022. 

WIKIPÉDIA. Effet de serre (24 janvier 2022), 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_de_serre, page consultée le 23 janvier 2022. 

WIKIPÉDIA. Joseph Fourier (20 janvier 2022), 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Fourier, page consultée le 23 janvier 2022.

WIKIPÉDIA. Sommet de la Terre (2 octobre 2021), 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sommet_de_la_Terre, page consultée le 25 janvier 2022. 

WIKIPÉDIA. Vague de froid de 2021 en Amérique du Nord (6 décembre 2021), 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Vague_de_froid_de_2021_en_Am%C3%A9rique_du_Nord, page consultée le 28 janvier 2022.

Les conséquences du réchauffement climatique

Laurianne Nguyen

Le réchauffement climatique est de plus en plus présent dans nos sujets de conversation. En effet, la Terre se réchauffe à une vitesse anormalement élevée à cause des gaz à effet de serre présents dans notre atmosphère. Mais qu’en est-il des conséquences que cela apporte et quelle est la motivation des citoyens à changer le monde?

Avant d’aborder les conséquences qui nous guettent, voyons pourquoi notre planète se réchauffe si vite. Il faut savoir que tout ça est dû aux gaz à effet de serre qui viennent épaissir la couche d’ozone. Bien que cela soit un phénomène naturel pour régler la température de la Terre, l’industrialisation a fait augmenter leur production et ça a eu pour effet de multiplier les couches de gaz. Ce qui a fini par emprisonner les rayons du soleil plus longtemps dans l’atmosphère et ainsi faire réchauffer la Terre.

Une des conséquences les plus alarmantes de ce réchauffement est le fait que les glaciers fondent à une vitesse spectaculaire. Cela affectera les animaux qui y vivent. Ils seront contraints de migrer dans les régions plus au sud et finiront par se retrouver dans nos villes parce qu’ils n’auront plus rien à manger dans leur habitat naturel et qu’il ne sera plus possible d’y vivre correctement. Par exemple, un ours polaire a été aperçu près du village de Saint-Augustin en Basse-Côte-Nord en 2017. À propos des ours polaires, des scientifiques démontrent que certains commencent à changer leur alimentation. En effet, Radio-Canada nous apprend que des ours polaires se seraient attaqués à des bélugas durant la saison estivale au Manitoba.

Par contre, la migration des animaux n’est pas la seule conséquence de la fonte des glaciers. Il y a bien évidemment l’élévation du niveau des océans. Les scientifiques prévoient que le niveau de la mer devrait augmenter de 40cm à 70cm d’ici 2100. Dit comme ça, on peut penser que ce n’est pas beaucoup, mais plusieurs villes sont menacées de disparaître: Shanghai, San Francisco, Miami, Amsterdam, Venise et bien d’autres. Le problème est que ces villes sont habitées par des millions de personnes et qu’il va falloir leur trouver un endroit où se reloger.

La deuxième grosse conséquence que le réchauffement climatique va apporter, c’est la sécheresse. Ça va faire que les terres vont devenir de plus en plus arides, ce qui va malheureusement entraîner un appauvrissement des sols. Nous ne serons donc plus en mesure d’y faire de l’agriculture ou de l’élevage. À la longue, ça peut engendrer des problèmes de famine dans les populations.

Aux difficultés financières et alimentaires que la sécheresse cause s’ajoutent les incendies et les feux de forêts. Prenons par exemple celui qui a eu lieu en Colombie-Britannique en 2021. En plus de détruire des forêts entières, les incendies viennent polluer l’air que nous respirons par leurs fumées toxiques. Le magazine National Geographic dit que ces fumées sont composées de plus d’une trentaine de gaz comme le monoxyde de carbone et la cyanure d’hydrogène. Il suffirait de quelques jours d’exposition pour envoyer des personnes souffrant de problèmes cardiaques aux urgences.

Tout ça est bien beau, mais qu’en est-il des actions que nous faisons pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre?

Pour commencer, le Québec est l’endroit où l’on émet le moins de gaz à effet de serre par habitant parmi les états américains et les provinces canadiennes. Ça, il faut en être fier! En plus, le gouvernement a fait un plan pour avoir une économie plus verte dans les prochaines années. Par exemple, il veut réduire les émissions produites par les transports puisqu’elles représentent environ la moitié des gaz à effet de serre que nous émettons. Pour cela, le gouvernement mise sur l’électrification des transports. 

Le Québec s’est aussi fixé comme objectif d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050. C’est-à- dire qu’on ne produira peu ou plus de gaz à effet de serre et que nous utiliserons la technologie pour capter le carbone ou des moyens naturels comme la plantation d’arbres.

Bien entendu, d’autres pays se sont fixé le même objectif. Nous ne serons pas les premiers, mais nous ne serons sûrement pas les derniers. Parce que c’est ensemble qu’on peut changer le monde!

Sources:

BRUT. 4 Conséquences innattendues du réchauffement de l’arctique (6 août 2019), [vidéo]. Repérée à : https://www.youtube.com/watch?v=MxRaxF76QdQ le 29 janvier 2022.

DIORÉ DE PÉRIGNY, Chloé. <<Des ours polaires ont trouvé une nouvelle façon de se nourrir pendant l’été>>, Radio-Canada (24 janvier 2020), [https://ici.radio-canada.ca/nouvelle /1490571/bbc-documentair-ours-beluga-nourriture-survie-changements-climatiques] page consultée le 8 février 2022.

France, MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE. Changement climatique : causes, effets et enjeux. France, 2018. Repérée à : https://www.ecologie.gouv.fr/changemen t-climatique-causes-effets-et-enjeux

GORNEY, Cynthia. <<Feux de forêt : de quoi est chargée cette fumée toxique ?>>, National Geographic, mars, 2021. [https://www.nationalgeographic.fr/environnement/feux-de-foret-de- quoi-est-chargee-cette-fumee-toxique] page consultée le 8 février.

LARIN, Vincent. <<Un ours polaire dérive sur une glace jusqu’en Basse-Côte-Nord>>, Radio-Canada (23 mars 2017) [https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1024025/banquise-ours-p olaire-basse-cote-nord-pakuashipi] page consulté le 8 février 2022.

LE MONDE. Commentr le réchauffement climatique va boulverser l’humanité (11 juillet 2021), [vidéo]. Repérée à : https://www.youtube.com/watch?v=8nzRXxPnlPQ le 29 janvier 2022.

L’ENCYCLOPÉDIE CANADIENNE. Changement climatique (11 août 2021), https://www.the canadianencyclopedia.ca/fr/article/changement-climatique, page consultée le 5 février 2022.

LEVERT.MA. Changement climatique : 10 villes qui pourraient disparaître si rien n’est fait ! (2 décembre 2018),

https://www.levert.ma/changement-climatique-voici-10-villes-qui-pourraient-disparaitre-si-rien-nest-fait/ page consultée le 8 février.

L’OBS. 4 minutes pour tout comprendre sur le changement climatique (25 juin 2015), [vidéo]. Repérée à : https://www.youtube.com/watch?v=t9f39nukKBY le 29 janvier 2022.

Québec, GOUVERNEMENT DU QUÉBEC. Plan pour une économie verte 2030. Québec, 2021. Repérée à : https://www.quebec.ca/gouvernement/politiques-orientations/plan-econom 

Sondage: l’écologie à De Rochebelle

Réponses fournies par des élèves de 1re et de 2e secondaire

Léa Gillon

Sur les 199 élèves participant au sondage, 191 ont répondu positivement à la question du recyclage. Les gens sont donc bien informés sur les impacts environnementaux positifs qu’engendre le recyclage. C’est une solution simple et efficace, vous avez seulement besoin d’un bac de recyclage et / ou d’une poubelle de recyclage ! 

La majorité des élèves ayant répondu au sondage achètent leurs vêtements dans des centres d’achats. Acheter dans des centres tels que Place Laurier est un avantage puisqu’il n’y a donc pas d’effets néfastes sur l’écologie quant aux transports de vos vêtements, contrairement à l’achat en ligne. Acheter des vêtements de seconde main reste quand même la manière de faire des emplettes la plus favorable pour notre planète. Les friperies dénoncent la surconsommation en revendant des choses qui sont souvent comme neuves.

Plusieurs élèves prennent les transports scolaires ou publics pour se rendre à l’école, ce qui est grandement bénéfique pour l’environnement. Un autobus peut à lui seul remplacer 40 voitures, 70 000 L de carburants et éviter le rejet de 168 tonnes de polluants par an. Le fait de marcher n’a aucun impact négatif pour notre Terre et cela permet d’augmenter notre bien-être et de se dégourdir les jambes avant d’aller s’asseoir pendant 6h. Par contre, le trajet en voiture pour aller à l’école est moins accommodant pour l’environnement. 

La majorité des élèves arrêtent l’utilisation de l’électricité dès que celle-ci n’a plus besoin d’être exploitée. Par contre, 44,2% des élèves disent oublier d’éteindre la lumière, les appareils électroniques etc… Premièrement, l’utilisation continue d’électricité fait grimper la facture en flèche et a des effets sur l’environnement. Bien que 66% de l’électricité au Québec provienne de ressources renouvelables, l’électricité produite à partir de gaz naturel et de diesel dégage des émissions de GES. 

En tant que génération Z / Alpha, nous, les jeunes, voulons voir des changements. Nous savons que si nous ne faisons rien, nous allons faire face à une crise climatique tellement plus intense que celle d’aujourd’hui! C’est pourquoi 81,4% des élèves ont inscrit qu’ils voudraient changer les choses et diminuer leur empreinte écologique. 

Sources:

GOUVERNEMENT, Du Canada. Source de pollution : l’électricité, 

https://www.canada.ca/fr/environnement-changement-climatique/services/gestion-pollution/production-energie/electricite.html , page consultée le 10 février 2022. 

ÉQUITERRE. Cocktail, transport en chiffres, 

https://www.equiterre.org/projet/campagne-cocktail-transport/cocktail-transport-en-chiffres#:~:text=Les%20transports%20collectifs,polluants%20par%20an%20(4). , page consultée le 10 février 2022. 

Mode de vie écoresponsable

Léa Gillon

La crise climatique prend de l’ampleur chaque année et devant cet avenir inquiétant, certaines personnes ont décidé de changer de vie radicalement pour essayer de contrer la pollution.

La pollution est une menace qui plane sombrement et qui prend de l’ampleur chaque année. Vous pouvez être horrifiés par ce phénomène important, mais seriez-vous prêts à faire des concessions telles certaines personnes ?  

Je vais vous en présenter 3 qui ont choisi de faire un changement et de prendre soin de notre planète. 

Une citoyenne de Montréal a décidé d’adopter le mode de vie «Zéro déchet». Elle jette ses rares déchets du mois dans un pot qui n’est pas plus grand qu’une bouteille d’eau. Pour ce faire, la jeune femme achète ses aliments en vrac qu’elle range dans ses contenants et sacs réutilisables. Acheter en vrac est une solution écologique. Cela permet de réduire le suremballage et le gaspillage alimentaire, car on personnalise la quantité dont nous avons besoin, il n’y en a donc pas trop. De plus, il y a même des points positifs sans liens avec l’écologie. Comme le fait que la variété des aliments en vrac soit assez importante ou que l’on ait accès à des produits qu’on ne trouvera pas dans une épicerie traditionnelle. La jeune femme fabrique également ses propres produits (shampoing, produits ménagers etc.) Faire ses produits soi-même est écologique, car cela réduit la consommation et les emballages. Le compost fait également partie intégrante de son mode de vie écologique. Par contre, ce n’est pas n’importe quel compost, c’est un compost public ! Communément appelé compost communautaire. Le fait de composter est bon pour l’environnement; les déchets organiques amassés dans les poubelles peuvent engendrer la pollution du sol et des eaux souterraines lorsqu’ils sont entassés dans des décharges, car ils dégagent des fumées polluantes. Le compost, quant à lui, est une idée propre et non polluante. 

Une autre personne a, quant à elle, décidé d’avoir un chez-soi plus minimaliste, ce qu’on appelle « simplicité volontaire». Cela consiste à : peu de mobilier et très peu de vêtements. Le fait de ne pas avoir beaucoup d’items n’aide pas l’environnement en soi, mais cela vous rend moins enclin à dépenser, vous réduisez donc la surconsommation. Cette habitante de la métropole québécoise est également végétalienne, ce qui est plus écologique que d’être omnivore. Être végétalien ou végétarien permet de sauver plein d’animaux et ils auront une meilleure qualité de vie. Souvent, les animaux sont collés les uns sur les autres, enchaînés et négligés. Adopter ce régime alimentaire a aussi beaucoup de bienfaits sur la santé. Finalement, cela permet d’économiser l’eau; les animaux d’élevage doivent manger et boire, ils reçoivent donc de l’eau en grande quantité. Annuellement, ces animaux boivent en moyenne entre 34 et 76 milliards de gallons d’eau. Cette eau pourrait être distribuée aux populations n’ayant pas beaucoup à boire. 

Une famille vivant en banlieue a récemment vu sa consommation de plastique monter en flèche. Pour réduire cette consommation, ils ont décidé de carrément se débarrasser de tout plastique dans leur demeure. Cela implique des heures de tri, mais un sentiment de devoir accompli à la fin. Ici Tout TV a été inspiré par leur volonté de sauver la planète et en a même fait un documentaire. 

Ces gens sont des exemples. Je ne vous demande pas de faire comme eux, mais rien ne se fait seul; si on veut vraiment changer les choses, il faut poser des gestes concrets. À plusieurs, on peut faire une différence. 

Allez calculer votre impact environnemental avec ce test qui vous permettra de savoir combien de planètes comme la Terre il faudrait, si tous les êtres humains vivaient comme vous. à

https://www.footprintcalculator.org/home/en

Sources:

LA PRESSE, Canadienne. Une famille tente de vivre sans plastique ( 21 avril 2020 ), 

https://www.lapresse.ca/arts/television/2020-04-21/une-famille-tente-de-vivre-sans-plastique, page consultée le 6 février 2022. 

ARBOUR-MASSE, Olivier. «Décroissance», Rad, Radio-Canada, 24 décembre 2018. 

https://ici.tou.tv/rad/S01E01.

CARBIOLICE. Top 5 des raisons de composter  ( 22 juin 2020), 

https://www.carbiolice.com/blog/top-5-des-raisons-de-composter/#:~:text=Composter%2C%20c’est%20recycler%20les,organiques%20en%20limitant%20la%20pollution.&text=Le%20compostage%20repr%C3%A9sente%20une%20solution,CO2%20pour%20traiter%20les%20d%C3%A9chets., page consultée le 6 février 2022. 

OUIMET, Marie-Noël. Acheter en vrac: quels sont les avantages et est-ce que c’est économique ? ( 10 mai 2018 ), 

https://www.noovomoi.ca/style-et-maison/zero-dechet/article.achat-en-vrac-avantages-prix.1.3809076.html , page consultée le 6 février 2022. 

UNE BOUCHÉE DE VIE. 10 avantages d’adopter le végétalisme, 

https://uneboucheedevie.com/blogue/alimentation/10-avantages-dadopter-le-vegetalisme/ , page consultée le 6 février 2022. 

Les recommandations du mois de mars

Clara Camps

Pour avoir un lien avec le thème du mois, j’ai décidé de vous faire un topo d’œuvres cinématographiques, musicales et artistiques sur le sujet. Bonnes découvertes.

I Don’t Believe in Global Warming, Banksy (2009)

Situé sur un mur du Regent’s Canal de Londres au Royaume-Uni, c’est un graffiti qui voulait dénoncer les grandes puissances mondiales comme les États-Unis et la Chine alors qu’elles ne s’étaient pas engagées lors du sommet des Nations Unies sur le climat de Copenhague en 2009.

Plus rien, Les Cowboys fringants (2004)

Avec des paroles comme Quand tous les océans ont englouti les îles, la chanson des Cowboys Fringants parle de l’urgence climatique et du réchauffement de la planète qui sont bien présents dans nos vies. Le vidéoclip fut récompensé par l’ADISQ en 2006 en remportant le prix du vidéoclip de l’année.

Vous pouvez le visionner juste ici.

Le Lorax, Chris Renaud (2012)

Le lorax doit empêcher le Gash-pilleur de détruire l’environnement pour faire de l’argent. Dénonçant le capitalisme en chanson, ce film d’animation est drôle et réconfortant.

Il est disponible sur Netflix.

Hymne à la beauté du monde, Diane Dufresne (1979)

Une magnifique chanson écrite par Luc Plamondon qui ne cessera jamais d’être pertinente.

Vous pouvez voir l’interprétation de Diane Dufresne lors des Francopholies de Montréal juste ici.

Princesse Mononoké, Hayao Miyazaki (1997)

Dans ce film d’animation du studio Ghibli, on suit Ashitaka, un jeune guerrier qui, après avoir tué le sanglier géant qui attaquait son village, est soumis à une malédiction qui l’amènera vers San, la princesse Mononoké, une jeune fille qui vit avec les loups. 

Ce film peut être regardé sur Netflix.

Avatar, James Cameron (2009)

Jake Sully, un ancien officier de marine paraplégique est recruté pour se rendre sur Pandora où de puissantes entreprises exploitent un minerai très rare qui résoudrait la crise énergétique qui sévit sur la Terre. La suite du film est prévue pour le 16 décembre 2022 aux États-Unis. En attendant, vous pouvez écouter Avatar sur la plateforme Disney +.

Laura Imbeau (2021)

L’œuvre de papier mâché réalisée par Laura Imbeau dans le cadre du projet personnel de secondaire 5 dénonce une réalité malheureusement trop présente dans nos vies: la surconsommation qui a pour effet l’accumulation de déchets dans l’océan.  

Images

BANKSY,https://www.theguardian.com/artanddesign/2009/dec/21/banksy-copenhagen-regents-canal

LES COMBOYS FRINGANTS,https://i.ytimg.com/vi/1WFc7u8qWuo/hqdefault.jpg

LE LORAX, https://resize-gulli.jnsmedia.fr/r/890,__ym__/img//var/jeunesse/storage/images/gulli/encyclopedie-et-dictionnaire/cine/le-lorax/les-personnages/le-lorax/20489372-1-fre-FR/Le-Lorax.jpg

PRINCESSE MONONOKÉ,

https://www.lesinrocks.com/wp-content/uploads/2000/01/mononoke.jpg?resize=604%2C399&quality=75

Sources

BARBOTIN, Maelle. «5 oeuvres engagées dans la cause environnementale», Plastic Wave (13 octobre 2021), 

https://plasticwave.fr/culture/5-oeuvres-engagees-dans-la-cause-environnementale/, page consultée le 10 février 2022.

NETFLIX. Le Lorax,

https://www.netflix.com/ca-fr/title/70208102, page consultée le 9 février 2022.

WIKIPÉDIA. Avatar (28 janvier 2022),

https://fr.wikipedia.org/wiki/Avatar_(film,_2009), page consultée le 10 février 2022.

WIKIPÉDIA. Princesse Mononoké (7 février 2022), 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Princesse_Mononok%C3%A9, page consultée le 10 février 2022.

Enjeux environnementaux

Maxim Fauteux

Du septième continent de plastique aux ours polaires en voie d’extinction, de la destruction de l’Amazonie à celle de la couche d’ozone, ou bien des feux de forêt dans l’état californien aux multiples inondations dans notre province, nous sommes confrontés chaque jour aux conséquences des changements climatiques. Bien que la grande majorité de la population soit au courant du compte à rebours planétaire, notre génération s’est vu attribuer ce dossier ou du moins est davantage concernée par celui-ci.  

L’environnement, un nouveau problème

En tant que jeunes de 12 à 17 ans, la question climatique a influencé notre comportement depuis notre plus jeune âge. Dans un sens, elle a grandi avec nous alors que pour nos grands-parents, il s’agit d’une cause qu’ils ont vu apparaître parmi tant d’autres. Le débat environnemental s’est tranquillement introduit sur la scène politique dans les années 70. C’est effectivement en 1972 qu’avait lieu la première conférence des Nations Unies sur la modération de la croissance économique pour conserver les ressources naturelles. À l’époque, il s’agissait de la naissance du débat climatique. S’ensuivirent de nombreuses années d’hésitation pendant lesquelles l’attention était tournée vers d’autres préoccupations. La crise climatique est un dossier complexe qui a su, dès le départ, animer les discussions.

Toutefois, c’est bel et bien depuis les 50 dernières années que l’humanité assiste à un changement sur le plan des écosystèmes. Le lauréat du prix Nobel de chimie de 1995, Paul Josef Crutzen, identifie cette période comme étant le début de l’influence de l’homme sur l’ensemble de la planète. Les idéologies écologistes ont également pris plusieurs années avant de façonner l’opinion populaire. Par exemple, le parti vert du Canada existe depuis 1984 et pourtant, le premier député fut élu pour siéger au parlement en 2011. 

La réticence des politiciens actuels

Bien que la question sur l’environnement soit récente, elle devient plus alarmante que jamais. Dans certains pays, la crise figure comme un élément électoral capital tandis que pour d’autres, il s’agit de promesses parfois secondaires précipitées et trop souvent oubliées.

La Coop 26 est un excellent exemple de l’importance accordée par les hauts dirigeants au développement écologique. Les répercussions de l’exploitation des ressources naturelles s’accentuent, mais les mesures mises de l’avant pour remédier à la situation ne cessent de régresser. Entre autres, l’accord de Paris imposait à chaque pays de baisser ses émissions de carbone pour que la température ne dépasse pas plus de 1.5 degré. Selon l’Université de Wageningen, si tous les engagements de l’entente signée à Glasgow étaient respectés, la température augmenterait d’au moins 2.4 degrés et les conséquences seraient catastrophiques.   

Une génération de militants

Actuellement, l’environnement ne figure pas comme priorité au sein des débats parlementaires. Pourtant, la problématique occupe une place significative dans le discours de plusieurs jeunes. D’ailleurs, 76% de la génération Z (les individus nés entre 1997 et 2010) considère les changements climatiques comme l’enjeu le plus inquiétant dans notre société d’après une étude publiée par le centre de recherche Pew Research Center

Au-delà des réflexions que nous émettons, les actions posées sont également symboliques. Provocateurs, inspirants, et déconcertés, les enfants et les adolescents du monde entier tentent, par tous les moyens, de réveiller les consciences. Parmi eux figurent des acteurs écologistes de grande notoriété. 

Premièrement, la leader planétaire en matière de climat, la suédoise Greta Thunberg continue d’évoquer les tristes répercussions de l’inaction des parlementaires. Depuis son 15ème anniversaire, la jeune femme livre son message de la bonne façon: intensément et pacifiquement. 

Deuxièmement, Leah Namugerva, âgée de 17 ans, lutte au quotidien pour freiner la déforestation dans son pays, l’Ouganda. Sa campagne de plantation d’arbres et ses multiples pétitions pour l’interdiction des bouteilles de plastique ont contribué à sensibiliser les citoyens au respect de la nature.    

Troisièmement, Timoci Naulusala ouvre la COP23 à l’âge de 12 ans. À travers ses mots, il transmet l’angoisse qui est partagée par plusieurs. 

 « Mesdames et Messieurs, les discours et les discussions ne résoudront pas le problème, mais joindre les actes à la parole est plus efficace. » — Timoci Naulusala

En conclusion, nous, nos enfants et les générations à venir subiront les conséquences des décisions actuelles concernant l’exploitation de notre planète. En attendant d’avoir le pouvoir de prendre les décisions qui concernent notre futur, continuons de faire entendre notre voix. Après tout, la génération Z est aussi la génération Greta. 

Masques jetables: leurs répercussions sur la pollution

Myriam Lévesque

Depuis la pandémie, l’utilisation de matériel de protection souvent fait de plastique est nécessaire pour contrer la propagation de la COVID-19. Déjà avant la pandémie, des mesures étaient mises en place pour réduire la quantité de plastique utilisé comme la réduction de l’utilisation du plastique dans les emballages de nourriture. Cependant, la pandémie vient freiner cet élan en créant un besoin pour les objets à usage unique. Vous souvenez-vous de l’interdiction d’utiliser vos sacs réutilisables pour emballer vos aliments à l’épicerie? C’en est un bon exemple. Saviez-vous qu’à chaque mois, environ 129 milliards de masques jetables sont utilisés dans le monde? On dénombre aussi 65 milliards de gants en plastique. C’est énorme! 

Les objets composés de plastique peuvent se décomposer et libérer des microplastiques. Il s’agit de toutes petites particules de moins de cinq mm. Puisque de nombreuses personnes disposent de leurs masques jetables dans des lieux publics, une bonne partie de ces derniers se retrouvent dans des rivières, des fleuves et parfois même dans l’océan, après de bonnes bourrasques de vent. En fait, 75% des masques utilisés se retrouvent soit dans des sites d’enfouissement ou dans des cours d’eau.  Il faut savoir qu’un masque est altéré lorsqu’il se trouve dans de l’eau ou du sable. C’est de cette manière qu’il libère des particules de microplastique. Des experts ont d’ailleurs évalué les risques liés à cette mauvaise gestion des masques jetables. Selon leurs expérimentations, un masque altéré dans le sable pourrait libérer jusqu’à 16 millions de microplastique! Ces fameux microplastiques représentent un danger pour les animaux et les végétaux, ce qui n’est pas souhaitable. Les masques à usage unique peuvent aussi se retrouver dans des sites d’enfouissement. Les autres sont alors acheminés vers des incinérateurs, ce qui contribue à l’augmentation des gaz à effet de serre (GES).

Il est donc primordial de trouver des solutions pour régler ces problèmes. Premièrement, une récolte adéquate des masques jetables serait souhaitable. L’implantation de poubelles pour masques dans des lieux publics serait une bonne option. Pour assurer la réussite de cette mesure et la conscientisation de la population à la pollution des masques, faire de la sensibilisation dans les écoles et dans les médias serait à envisager. D’une autre perspective, la mise en place d’un système de recyclage généralisé serait idéale. En effet, quelques compagnies ont déjà, à l’heure actuelle, mis en place des programmes de recyclage des masques jetables dans le but de leur donner une seconde vie. Je pense d’ailleurs à TerraCycle qui a créé un programme de distribution de boîtes pour récolter les masques en question. Les institutions les utilisant renvoient les boîtes à l’entreprise une fois qu’elles sont pleines. Après plusieurs processus, TerraCycle est en mesure de vendre la matière première provenant des masques recyclés à d’autres compagnies qui peuvent en faire du bois synthétique, des matériaux composites ainsi que du mobilier extérieur. Toutefois, ce sont les institutions qui doivent défrayer les coûts liés au recyclage et aux frais d’expédition. Les entreprises de recyclage exigent ces montants parce que le recyclage de masques jetables est complexe et le processus rapporte peu. C’est pourquoi il serait utile que le gouvernement, dans un monde idéal, couvre les frais de recyclage des masques à usage unique. Cela permettrait aux plus petites institutions de bénéficier de ces poubelles et ainsi réduire la pollution des masques jetables pour un environnement plus vert! 

Sources:

HOOTON, Christina. Réduire l’impact environnemental des masques jetables https://www.fishersci.ca/ca/fr/publications/lab-reporter/2021/issue-2/reducing-the-environmental-impact-of-face-masks.html, page consultée le 7 février 2022.

LABRECQUE, Annie. Hausse marqué du plastique utilisé depuis la pandémie

https://www.quebecscience.qc.ca/environnement/hausse-marquee-plastique-utilise-pandemie/, page consultée le 7 février 2022.

LACROIX-COUTURE, Frédéric. Les masques jetables peuvent libérer des millions de microplastiques

https://www.ledevoir.com/societe/639480/environnement-les-masques-jetables-peuvent-liberer-des-millions-de-microplastiques, page consultée le 7 février 2022.

NATIONS UNIES. Cinq choses à savoir sur les masques jetables et la pollution plastique

https://news.un.org/fr/story/2020/07/1074111, page consultée le 7 février 2022.