Célia Van Hiel
18 octobre 2025. Les élèves du PEI, après avoir étudié de nombreuses heures pour leur examen d’espagnol, se retrouvent le cerveau grillé et semblent souffrir de symptômes étranges. Leur seul but apparent : poursuivre et punir les élèves aux mauvais comportement. Leur cible: des PMP.
Victoria écoute la radio. Les gens racontent l’événement qui se passe à De Rochebelle il y a deux semaines. « Ils croient tout savoir », pense Victoria. En étant l’une des rares survivantes de son pavillon, elle connaît le vrai déroulement du massacre du 18 octobre. Toutes les nuits depuis ce jour, elle fait des cauchemars de la disparition de ses amis, absents depuis cette nuit-là, de la transformation soudaine des PEI et de la façon dont ils ne l’ont pas vue venir. Victoria se sent souvent coupable d’être encore en santé, contrairement à tous ses amis ; ils méritent tout autant qu’elle d’être là aujourd’hui. Mais dans quel état sont-ils? Les souvenirs de cette journée étrange sont encore très clairs et frais dans son esprit, presque comme si elle y était encore…
Ce jour-là…
La cloche retentit, le bruit répétitif leur rappelant qu’ils doivent être en cours dans cinq minutes. Des bruits de pas approchent, plus forts que les pas confiants des professeurs, plus bruyants aussi. Une émeute d’élèves se montre par les fenêtres situées là où Victoria et ses amis se rendent pour leur cours d’espagnol. On les voit à peine, mais assez pour se rendre compte qu’ils ne sont pas dans leur état normal, plus… affamés, peut-être ? Ils se dirigent tous vers le même endroit, le PJR. Victoria, malgré les conseils de ses amis qui lui disent que la cloche va sonner d’une minute à l’autre, marche rapidement pour atteindre la porte 7 et mieux les apercevoir. « Ils ne vont rien me faire, » pense Victoria, « j’en suis sûre. »
Elle s’approche un peu, pas trop. Juste assez pour apercevoir les PEI. Ce qu’elle voit lui semble invraisemblable. Pourquoi est-ce qu’ils agissent comme ça et surtout pourquoi n’arrivent-ils pas à ouvrir la porte? C’est pourtant si simple. Quand enfin un des élèves détraqués réussit à ouvrir la porte de notre pavillon, tous se précipitent vers l’intérieur et accourent vers les premiers élèves qu’ils voient. Heureusement que Victoria ne s’est pas montrée, car elle aurait fini transformée en ce qui semble être des zombies. Elle décide d’aller avertir ses compagnons au lieu d’aller se cacher. La jeune femme arrive vers ses amis une ou peut-être deux minutes plus tard. En tout cas, elle est essoufflée et en panique totale. Ce qu’elle voit dans la classe n’est rien d’autre qu’une bande d’élèves possiblement infectés. Et malheureusement, elle arrive à reconnaître ses amis dans cet attroupement.
Quelques heures plus tard, dans les toilettes du PMV
Victoria est bien cachée, elle en est certaine. Cependant, ça n’empêche pas le sentiment d’angoisse qui grandit chaque seconde et menace de revenir sous forme liquide qui pourrait éventuellement ressortir par sa bouche et avertir de sa présence, ce qu’elle ne veut surtout pas. Elle regarde partout avec l’espoir de trouver une possible sortie, un peu difficile vu la position dans laquelle elle s’est mise. Vic regarde au plafond, sur les murs. Même si ça n’a pas de sens, elle le fait quand même. La fenêtre semble la plus simple et sûre des issues. Il y a un seul problème: elle n’est pas certaine de passer à travers. Mais elle essaye quand même et, par on ne sait quel miracle, Victoria arrive à se retrouver dehors. Sprinter devient sa seule chance de survie et même si toutes ses forces l’ont quittée à cause de cette satanée peur, elle court jusqu’à chez elle, car, heureusement, elle n’habite qu’à quinze minutes de l’école. D’ailleurs, l’école pourra-t-elle rester ouverte avec tous ces événements?
Chez elle, ce soir-là…
La police lui répond et tous les mots qu’elle essaye de cracher se mélangent et forment des phrases incompréhensibles. On lui dit qu’un scientifique expert en épidémiologie est en route pour un interrogatoire. La boule au ventre, elle recommence à respirer et s’en sort mieux. Victoria espère qu’au moins, ils vont la croire et pourront régler cette situation.
Les appels de sa mère la sortent de ses pensées et ses souvenirs et Vic revient à elle, il est l’heure d’aller manger.
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BIBLIOGRAPHIE
Source de la photo libre d’utilisation liée à l’article: Photo de Caio sur Pexels – https://www.pexels.com/fr-fr/photo/livre-ouvert-sur-la-photographie-de-mise-au-point-selective-de-surface-blanche-46274/

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