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4 idées de résolutions pour l’année 2023-2024: Une occasion de devenir une meilleure version de soi-même

Myriam Lévesque

Avec une nouvelle année vient souvent la tradition des résolutions. Certains d’entre vous ont certainement entendu vos parents en discuter ou encore, vos ami.e.s les partager. Le phénomène se transpose également sur diverses plateformes de réseaux sociaux avec le concept New year, new me!. Bien que ce dernier vise à encourager les auditeurs à adopter de saines habitudes de vie et à devenir la meilleure version d’eux-mêmes, ce concept peut facilement devenir trompeur. En effet, certaines publications peuvent parfois nous donner le vertige et nous entraîner vers la recherche de la perfection. Cependant, il est primordial de se rappeler que les résolutions du Nouvel An consistent à réfléchir à de nouvelles habitudes, de nouvelles façons de penser et à de nouvelles attitudes à intégrer à notre routine. Ce ne sont pas des obligations supplémentaires ni un moyen d’atteindre la perfection, ce qui est d’ailleurs impossible! Les résolutions devraient être une excellente occasion de se motiver, de s’encourager à devenir la meilleure version de nous-mêmes et à prendre soin de nous. Aucune pression ne devrait en découler. Voici une liste de quatre idées de résolutions positives à adopter pour les ados en recherche d’améliorations concrètes dans leur quotidien. Les résolutions proposées demeurent générales, alors n’hésitez pas à les modifier en fonction de votre personnalité et de vos intérêts!

1. Penser de manière plus positive

Bien que la pensée positive peut sembler anodine, cette dernière comporte de nombreux bénéfices. Somme toute, le positivisme est une manière de pensée assez facile à mettre en pratique. Par exemple, cette dernière peut prendre la forme de commentaires quotidiens tels que « Je fais de mon mieux aujourd’hui », « Je suis fier.ère de ce que j’ai accompli, peu importe le résultat final » ou encore, « Je crois en moi ». La pensée positive permet de s’encourager de manière saine, sans se mettre de pression supplémentaire pour performer. De plus, elle permet de mieux s’accepter en considérant nos défauts et nos difficultés en se concentrant sur ce qu’il est possible de faire pour s’améliorer. 

2. Bouger davantage

Cette résolution est probablement un incontournable des listes de suggestions de résolutions! Effectivement, bouger notre corps en pratiquant notre sport préféré, en prenant des marches ou en allant dans la nature sont d’excellents moyens d’améliorer notre santé globale. Depuis la pandémie, de nombreuses personnes tendent à maintenir un mode de vie sédentaire, qui peut malheureusement causer le développement de maladies chroniques chez certains. Notre génération est d’autant plus touchée avec la surutilisation de la technologie par la consultation de réseaux sociaux, de jeux en ligne ou du visionnement de vidéos. Afin d’éviter ces grands désarrois, il n’est pas nécessaire de se préparer pour un triathlon! Adopter une pensée plus positive envers l’activité physique et se promener deux fois par semaine pour une durée de vingt minutes par session est déjà une énorme avancée vers le maintien de notre santé! Je vous encourage fortement à le faire!

3. Organiser son temps de manière plus efficace

Assez souvent, nous désirons réaliser une panoplie d’activités et de projets divers. Cependant, notre emploi du temps est généralement bien chargé avec les cours, les pratiques de sport, l’étude, les comités du midi, les tournois, le bénévolat, les cours de conduite, le travail étudiant, les sorties entre ami.e.s et les activités familiales. Dans le but de concrétiser le plus d’activités possible, il est essentiel de trouver une façon d’utiliser notre temps efficacement. Par exemple, il est possible de diviser la quantité de temps que nous possédons en plusieurs sessions d’une longueur différente, en attribuant une tâche à chacune d’entre elles. Au sacrifice de quelques heures de sommeil, il peut également être avantageux de placer ses cours de conduite, ses rendez-vous médicaux ou son bénévolat le matin afin de libérer son après-midi et sa soirée. En outre, l’environnement de travail est une composante importante à l’amélioration de sa productivité. Plusieurs ont besoin de silence afin d’accroître leur efficacité, alors que d’autres ont besoin de musique. Bref, chaque individu possède sa propre recette pour devenir le plus productif possible. L’important, c’est de trouver laquelle fonctionne le mieux pour toi!

4. Se préparer le plus tôt possible en vue d’examens

Et oui, que ferait cette liste sans une idée de résolution avantageuse pour ton succès académique? En effet, la préparation et l’étude sont indispensables à la venue d’examens. Planifier des moments de qualité pour revoir la matière, la mettre en pratique et s’assurer de bien la comprendre font également partie du processus d’apprentissage. Par le fait même, la mise en place de bonnes habitudes de travail permet généralement d’obtenir de meilleurs résultats académiques, ce qui est toujours agréable! Une bonne préparation avant les évaluations permet également de se sentir plus en confiance avant celles-ci et de réduire le stress qui lui sont liées.

Si on veut, on peut: Anna Roy

Noémie Cantin

Tout le monde a des rêves et des objectifs qu’il souhaite réaliser et tout le monde peut les accomplir. La preuve, c’est qu’ici même, à De Rochebelle, plusieurs élèves ont réalisé ou réalisent à l’heure actuelle des projets de grande ampleur.  

C’est le cas de Anna Roy qui, en août, n’a ni plus ni moins que lancé une fusée dû nom de NYX-1. Elle a accepté de répondre à quelques questions.

Comment as-tu eu l’idée de lancer une fusée ?

Je suis passionnée d’espace et de physique ! Depuis quelques années, je m’informe sur les missions spatiales en cours et m’intéresse aux lancements de satellites et de télescopes. D’ailleurs, mon métier de rêve est de devenir ingénieure en aérospatiale.  Lorsque j’ai dû choisir mon projet personnel (fait en 5 secondaires par les élèves de PEI), il allait de soi que je concilie mes passions. En m’informant, j’ai regardé des vidéos de gens qui lançaient des fusées miniatures. J’ai été très excitée par l’idée de faire décoller ma première fusée, je me suis donc lancée à pieds joints dans ce projet !

Quand as-tu eu cette idée pour la première fois?

Mon projet s’est développé en plusieurs étapes. Au début du processus du projet personnel, je pensais écrire un livre ou un essai sur les trous noirs, que je trouve passionnants. Pourtant, en allant voir les projets de la cohorte précédant la mienne, j’ai réalisé que ceux qui m’animaient le plus avaient nécessité du travail manuel. En voulant concilier espace et conception d’un produit, j’ai pensé à la confection de ma propre fusée. 

Pour toi, quand est-ce passé de simple idée à réel projet ? Quelle a été la «première marche» menant à la réalisation de ce projet?

Dans mon cas, l’idée que j’avais est passée à un réel projet lorsque j’en ai discuté avec mes parents. En leur expliquant ce que je comptais faire, j’ai réalisé le défi que la construction de ma fusée allait représenter. C’est à ce moment que je me suis directement mise en mode recherche de solutions pour mener à bien mon objectif. La première marche menant à la réalisation de celui-ci a été la recherche. J’ai d’abord déterminé si c’était un projet réalisable, puis j’ai établi un portrait d’ensemble de toutes les tâches que j’allais devoir accomplir.

Lors du processus de réalisation, quels ont été les moments les plus difficiles pour toi? Et quels ont été les meilleurs moments?

Les moments les plus difficiles ont été ceux où j’étais livrée à moi-même. Par souci de temps, j’ai dû commencer mon projet pendant l’été, car les derniers lancements de fusée disponibles étaient à la mi-octobre. Ainsi, je n’ai pas eu de superviseur de projet personnel à mes côtés durant la conception. Comme personne dans mon entourage n’était en mesure de m’aider sur des questions techniques, j’ai été souvent sans personne pour me conseiller, ce qui m’a prise par surprise sur des questions de délai par exemple. Heureusement, ma famille a été très proactive pour m’aider à porter mon projet à bon port et me supporter dans les défis que je rencontrais. Les meilleurs moments sont à chaque étape de construction. Comme j’avais des plans bien détaillés, j’ai rendu la construction de la fusée très simple. Ainsi, après chaque pièce collée ou trou percé, j’étais surprise et extrêmement épatée que mon travail porte ses fruits. À coup sûr, le moment que je me rappellerai le plus sera le lancement. En plus d’être le premier lancement auquel j’assistais, il s’agissait de ma fusée que l’on regardait partir vers le ciel. J’étais donc impressionnée et fière du travail que j’avais accompli. 

As-tu des conseils pour tous ceux qui ont des objectifs similaires ? 

L’apprentissage le plus important que j’ai fait lors de la réalisation de mon projet est de toujours accepter l’aide qui est offerte avec positivisme. En effet, à la journée de mon lancement, j’avais placé les composantes de la fusée (parachutes, corde de choc, etc.) sans savoir exactement comment faire. Au moment de l’inspection pré-vol, un des vétérans du club m’a prévenu des futurs problèmes que pourrait amener la configuration que j’avais adoptée. J’étais un peu frustrée de ne pas avoir une fusée parfaite dès le départ, mais je l’ai tout de même modifiée en souriant. En plus d’obtenir une fusée sécuritaire, je me suis fait une nouvelle connaissance avec qui je communique encore aujourd’hui lorsque j’ai des questions pour ma prochaine fusée. Bref, accepter mes erreurs et les corriger avec positivisme m’a permis de me concentrer sur la réussite de mon projet, et surtout d’augmenter le plaisir que j’avais à le réaliser.

Un dernier mot?

Il n’y a aucune limite, même les étoiles sont atteignables!

*Message important, je recherche des élèves pour d’éventuelles entrevues*

Si vous ou l’un de vos proches a un projet ambitieux dont il souhaite parler, n’hésitez pas à me contacter sur Outlook à l’adresse cantinn@cssdd.ca , ou sur Instagram sur le compte noemie_cantin. Que vous fassiez des spectacles, que vous vendiez vos produits (faits à la main, évidemment) ou que vous réalisiez d’autres projets, tout vaut la peine d’être raconté! 

(Votre niveau scolaire n’a aucune importance, que vous soyez en 1,2,3,4 ou 5e secondaire, vos projets m’intéressent.)

Découvre ton prof: Lyse Savard

Marianne Paradis

Lyse Savard enseigne le français à l’école De Rochebelle depuis plus ou moins vingt-huit ans (elle ne compte plus les années!) Nous profitons de l’occasion pour en apprendre davantage sur cette enseignante avant qu’elle ne nous quitte bientôt pour une retraite bien méritée.

Lyse se décrit d’abord comme une « femme de tête » qui aime le travail cérébral et les défis. Elle accorde beaucoup d’importance à ses proches : « Je suis une personne axée sur l’amitié, l’amour. » Elle est également une personne passionnée qui a de nombreux intérêts : « Évidemment, j’aime beaucoup le français. J’aimais beaucoup la lecture avant, mais la qualité de mes yeux ne me le permet plus. » Aujourd’hui, elle écoute plutôt une grande quantité de films, et se considère davantage comme une cinéphile. Elle a aussi un talent pour le travail manuel : « Je fais beaucoup de bricolage, de toutes sortes. Quand j’avais une maison avec mon conjoint, on a rénové deux salles de bain, on a refait la cuisine. Je suis tellement bonne qu’il m’appelait la spécialiste des égouts. Ce n’est pas facile, faire des égouts! Si j’avais à me réorienter, et que j’étais jeune et physiquement capable, je pense que je prendrais un emploi où j’ai besoin de travailler manuellement. »

Avant de se réorienter vers l’enseignement au secondaire, Lyse était secrétaire. « Je n’aimais pas ce travail-là, » admet-elle. « Tu es toujours au service des autres, et c’est vite redondant. En tout cas, moi ça m’emmerdait.» Vers l’âge de trente ans, elle a donc décidé de retourner aux études pour obtenir son baccalauréat.  Depuis sa jeunesse, elle avait souvent été poussée vers l’enseignement : « J’ai enseigné l’équitation, » raconte-t-elle notamment. « L’approche du cheval, avec des tout petits, des 4-5 ans, qui avaient vraiment très peur des chevaux. » Elle a aussi enseigné la danse pendant longtemps : « C’est ça qui m’a amenée à faire mon cours pour enseigner le français. »

En entrant à l’université, Lyse a dû faire un choix afin de déterminer la matière qu’elle enseignerait. Ayant été une élève qui s’intéressait à de nombreux sujets, le choix n’était pas simple. Elle explique qu’elle voulait une matière qu’elle pourrait enseigner à tous les niveaux, ce qui éliminait l’histoire et la géographie. Elle aurait aimé faire de l’éducation physique, mais ne croyait pas être assez en forme, étant plus âgée que beaucoup d’étudiants. Au secondaire, elle aimait aussi les mathématiques et les sciences, mais cette option a également été écartée : « Ça faisait une dizaine d’années que je n’avais vraiment pas fait de mathématiques. Au cégep ça allait quand même bien, mais cette coupure-là a fait que c’était plus difficile. C’était déjà dur de retourner aux études, et on dirait que j’avais perdu la main. » 

C’est pourquoi Lyse a finalement arrêté son choix sur le français. « Je me suis dit que si je sais bien lire en français et que je comprends bien les textes, je vais pouvoir m’intéresser à toutes sortes d’affaires, » explique-t-elle. « Je dois avouer que la première session à l’université, je n’aimais vraiment pas ça du tout. Mais la deuxième, j’ai eu une enseignante belge, et c’est là que j’ai accroché. »

En y repensant aujourd’hui, Lyse n’est toujours pas certaine de son choix : « Si j’avais choisi avec mon cœur, je ne suis pas sûre que j’aurais pris le français. » Malgré tout, elle est toujours aussi passionnée par l’enseignement. « C’est tellement beau. On ne le voit pas comme ça, mais c’est un emploi où tu peux être créatif. Tu es toujours en train de fignoler, et ça te permet d’avoir de super réussites.  » Elle aime d’ailleurs s’impliquer dans la vie scolaire, ayant même tenté de démarrer une nouvelle activité à l’école : « Je suis maniaque de mots croisés, je suis cruciverbiste. J’ai essayé de partir ça, mais ça a l’air que ça n’intéresse pas les élèves. Pourtant, c’est super le fun! »

Lyse apprécie aussi d’autres aspects inattendus de l’enseignement : « Au deuxième cycle, l’analyse littéraire, je ne me tanne pas de la corriger. Je trouve que c’est autant bon pour moi que pour l’élève. Ça m’apporte beaucoup. » Cependant, elle admet que certaines tâches connexes lui pèsent beaucoup. « Quand je rentre dans ma classe, je ferme la porte, j’enseigne une matière, ça, c’est merveilleux, » convient-elle. « Mais à l’extérieur, les réunions, les journées pédagogiques où ils nous obligent à suivre des formations, la tonne de correction qui nous attend, ça c’est le côté négatif. Mais il y en a dans tous les emplois, des affaires plates. »

C’est pourquoi, malgré son attachement à sa classe et à ses élèves, Lyse voit d’un bon œil sa retraite qui approche :  « Mes projets en ce moment sont plus tournés vers ce que je vais faire après. Je me sens moins à m’impliquer dans l’école, parce que j’ai déjà une patte à l’extérieur. […] J’ai encore la santé pour faire autre chose. J’aimerais faire autre chose, dans un autre domaine. »

En attendant son départ, Lyse continue d’être présente à l’école, même pendant cette période de négociations et de grèves dans le secteur public. Pour elle, il est important de soutenir ses collègues qui ont encore plusieurs années devant eux dans le système scolaire. C’est pourquoi elle est allée piqueter aux côtés des autres : « Je le fais pour la future génération d’enseignants. […] Je me dis qu’il y a déjà des gens qui se sont battus pour moi, c’est mon tour de donner au suivant. Je trouve ça important. »

Recommandations littéraire et cinématographique de Lyse Savard

Livre : La Nuit des temps (1968) de René Barjavel

Dans ce roman de science-fiction, une équipe de scientifiques découvre, congelés dans la glace de l’Antarctique, deux humains endormis provenant d’une civilisation vieille de 900 000 ans. 

Qu’en pense Lyse? « [Barjavel] n’écrivait pas des histoires d’amour, il écrivait de la science-fiction. Pourtant, les plus belles histoires d’amour, c’est dans les livres de Barjavel que je les ai lues! C’est très beau, c’est des amours impossibles. J’aime ça quand ça me fait pleurer un petit peu! Ça me permet d’avoir les deux, parce que j’aime les mondes imaginaires.  »

Film : Leo (2023) sur Netflix

Ce dessin animé raconte l’histoire de Leo (Adam Sandler), un lézard tuatara qui vit dans un terrarium dans une classe de cinquième année. Lorsque l’enseignante part en congé de maternité, une remplaçante plus âgée arrive. Elle décrète que Leo et son compagnon de terrarium, une tortue, doivent passer chaque fin de semaine chez un élève différent. Leo, doué de parole, devient un confident pour les élèves de la classe. 

Qu’en pense Lyse? « Moi, les animaux qui parlent, les dessins animés, j’adore ça! Je trouvais que ça s’adressait bien aux adultes aussi. »

Merci Lyse d’avoir accepté de partager ton histoire avec nous! Nous te souhaitons du bonheur et de l’épanouissement pour les années qui viennent!

L’histoire à relais – La course poursuite

Louison Petelle

Le matin du mardi 5 décembre, ceux qui étaient arrivés en avance accoururent à l’agora du PMV pour découvrir ce que ce présumé “calendrier de l’avent” avait fait apparaître. La surprise se vit sur le visage de chacune des personnes présentes dans la vaste salle, la chose du jour n’avait rien de commun. Certains n’en avaient même jamais vu de leur vie! Pourtant, elle se trouvait bien là, à l’emplacement exact où la deuxième chose avait été trouvée. 

Alors que tout le monde était abasourdi par cette apparition, un élève porté par l’adrénaline en profita pour bondir sur scène et attraper la chose. Sans que personne n’ait le temps de réagir, le voilà en train de s’élancer dans le couloir, l’innommable chose à la main. Puis la réalité frappa la foule hébétée et le vigile se mit à sa poursuite, suivis de quelques élèves et professeurs. 

Cet incident se transforma vite en une véritable course poursuite, les élèves témoins de l’événement informent ceux qui venaient de se faire déposer par les bus et on entendit même la direction à travers les intercoms dire au jeune homme de se rendre immédiatement au secrétariat pour mettre la chose entre de bonnes mains. Mais rien à faire, l’élève était décidé et cela n’arrangeait pas les choses qu’il fasse partie du club d’athlétisme, le surveillant, qui commençait à se faire vieux arrivait à peine à ne pas le perdre de vue.

Finalement, ce furent des élèves de 5e secondaire qui le coincèrent dans la cafétéria, sous les yeux des spectateurs qui avaient filmé toute la scène. Les sauveurs de la journée réussirent à lui reprendre la chose et à l’amener ainsi que le voleur au secrétariat du PMV. Le coupable se fit sévèrement réprimander par le directeur lui-même et fut renvoyé chez lui, une lettre d’excuse à rédiger en punition. Quant à la chose, elle fut mise en sécurité aux côtés des 4 premières trouvées depuis le début de ce mois de décembre mouvementé.

Le lendemain, les élèves ne virent pas de 6em chose au centre de l’estrade de l’agora, ce fut un choc pour tout le monde et des rumeurs comme quoi les choses arrêteront d’apparaître se partagèrent. Mais tout s’éclaircit quand on entendit la direction au message du jour, expliquant qu’après l’incident de la veille, il avait été décidé que la chose serait amenée au secrétariat avant l’ouverture de l’école par le surveillant, pour que rien de tel ne se reproduise. Mais il se fit également mentionner qu’en vue de l’intérêt que les élèves portent pour ces apparitions, les choses seraient à présent toutes exposées dans la vitrine du secrétariat pour que tout le monde puisse profiter du mystère de l’apparition de ces objets ahurissants.

À SUIVRE