Archives pour la catégorie Environnement

Éclipse solaire 

Sophia Marian

Éclipse totale le 8 avril 2024

Le 8 avril dernier, un phénomène spectaculaire s’est produit au Québec, une éclipse totale a eu lieu dans plusieurs régions de la province. Malheureusement pour les habitants de la ville de Québec, l’éclipse était seulement partielle, nous ne pouvions donc pas enlever nos lunettes protectrices pour regarder le soleil. Plusieurs personnes se sont déplacées vers des lieux où l’éclipse était totale pour admirer le spectacle. Les conditions météorologiques ont été favorables pour bien observer l’éclipse.  Lorsque l’éclipse est totale, on ne voit plus rien dans les lunettes et il y a soudainement moins de lumière, vous verrez un anneau lumineux autour de la lune, il s’agit des gaz autour du soleil. Cette expérience dure environ quelques minutes.

Pourquoi faut-il protéger ses yeux lors d’une éclipse?

Il est très important de protéger ses yeux du soleil si on ne veut pas les endommager. Si l’éclipse n’est pas totale, sous aucun prétexte il ne faut enlever ses lunettes, car même si ça donne l’impression que le soleil est moins puissant, les rayons peuvent être dangereux pour les yeux. Les lunettes d’éclipse sont spéciales et elles doivent cacher complètement la lumière, vous ne devez rien voir à part un cercle orange dans le ciel, le reste du décor ne doit pas être visible. Le seul moment où on peut enlever nos lunettes et regarder le soleil, c’est lorsque la lune le cache complètement.

Prochaines éclipses à Québec

La prochaine éclipse totale au Québec sera une éclipse lunaire totale la nuit du 13 au 14 mars 2025 vers 1 heure du matin. Nous pourrons aussi observer une autre éclipse solaire partielle le 25 mars 2025, seulement la moitié du soleil sera cachée. Si vous voulez voir une éclipse solaire totale, la prochaine sera visible d’Irlande et de quelques régions d’Espagne, elle sera tout de même partielle au Québec. Ce sera le 12 août 2026. Si vous ne souhaitez pas partir du continent pour observer une éclipse solaire totale, vous pourrez attendre jusqu’au 22 août 2044 pour l’observer dans les régions de l’Ouest canadien. Finalement, si vous souhaitez revoir un phénomène comme celui du 8 avril dernier, il y en aura un le 3 mai 2106 et ce sera visible pour les régions du sud du Québec.

__________

BIBLIOGRAPHIE

WIKIPEDIA. Éclipse solaire (12 avril 2024), https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89clipse_solaire, page consultée le 21 avril 2024.

HOULE, Marie-Audrey. «Éclipse solaire totale du 8 avril», Ici Québec https://ici.radio-canada.ca/info/long-format/2062096/eclipse-solaire-totale-8avril2024-capitale-nationale-chaudiere-appalaches-a-savoir

Ottawa, GOUVERNEMENT DU CANADA. Votre guide des éclipses solaires. https://www.asc-csa.gc.ca/fra/astronomie/eclipses/eclipses-solaires.asp

Célébration du Jour de la Terre : où en sommes-nous dans la transition énergétique?

 Myriam Lévesque 

Pour de nombreuses personnes, plus particulièrement les jeunes, le 22 avril est une journée d’une grande importance. En effet, le Jour de la Terre symbolise l’action citoyenne pour l’environnement et prône l’innovation énergétique. Que ce soit par la collecte de déchets, par la plantation d’arbres ou par la participation à une manifestation, c’est environ un milliard de personnes qui célèbrent le Jour de la Terre chaque année par la prise d’action. Bien que la préservation environnementale représente de plus en plus une priorité pour notre gouvernement, notre société québécoise a, encore aujourd’hui, des défis énergétiques considérables à relever.  

D’où vient le Jour de la Terre? 

La participation citoyenne résultant en la création du Jour de la Terre est l’initiative de deux américains prénommés Gaylord Nelson et  Denis Hayes. Leurs objectifs initiaux consistaient à magnifier l’environnement ainsi qu’à encourager le peuple américain à prendre part à la lutte contre les industries polluantes. La date du 22 avril est retenue pour sa concordance avec le dévoilement de la première photo de Gaïa, capturée de l’espace. De plus, cette journée représente une prise de conscience générale de la population face à une disponibilité restreinte des ressources naturelles que nous exploitons quotidiennement. Depuis 1970, le Jour de la Terre vise à sensibiliser les citoyens au sujet de la protection de l’environnement, en plus d’encourager les gens à agir de manière concrète, peu importe la portée du geste réalisé. Avec le Jour de la Terre vient la question de la transition énergétique, essentielle dans la lutte contre les changements climatiques. 

La transition énergétique : un questionnement sociétal? 

La transition énergétique n’est pas une mince affaire. D’importants changements à notre mode de production énergétique actuel de même qu’une vaste campagne de conscientisation devront être réalisés afin d’atteindre l’objectif que s’est fixé le gouvernement québécois. En réponse à l’accélération des changements climatiques, ce dernier souhaite devenir carboneutre d’ici 2050. Pour ce faire, le Québec devra, à coup sûr, prendre un virage décisif. Très prochainement, notre société devra se pencher sur l’avenir énergétique de notre province et façonner sa propre vision environnementale. Plusieurs questionnements demeurent. Par exemple, entamerons-nous une transition énergétique tout en conservant le même modèle économique? Quelles conséquences aura la carboneutralité; devrons-nous polluer pour ne plus polluer? Notre plan énergétique sera-t-il réalisé en concertation avec les communautés autochtones du Québec? Eh bien, c’est à nous, de même qu’aux générations futures, que reviendra la responsabilité d’en décider.   

Quoi que nous fassions, il est impératif de le faire maintenant, car les cibles fixées par le gouvernement sont à plusieurs années-lumière de la réalité énergétique que nous connaissons. 

L’ampleur de la transition énergétique québécoise 

De manière plus concrète, l’analyse de la « tarte énergétique » du Québec est un excellent indicateur de la situation énergétique actuelle. Cette fameuse tarte est répartie en trois pointes inégales. Pour commencer, près de la moitié de celle-ci représente les hydrocarbures tels que le pétrole, le gaz naturel et le charbon. C’est une donnée tout de même peu encourageante pour l’atteinte de la carboneutralité dans 26 ans, surtout lorsqu’on considère notre dépendance marquée envers ces ressources naturelles. Quant à elle, sa pointe jumelle, l’hydroélectricité et l’éolien, sont présentement en demande croissante et ne seront bientôt plus en mesure de répondre à la demande. Finalement, la dernière pointe de ce dessert métaphorique représente la biomasse. Encore à ce jour, les trois domaines les plus énergivores sont le domaine des transports, l’industrie de production ainsi que le domaine du bâtiment. 

Pour arriver à la carboneutralité d’ici 2050, l’utilisation des hydrocarbures devra être complètement éliminée. Pour ce faire, le gouvernement propose d’augmenter la production d’hydroélectricité. Selon les estimations réalisées par ce dernier, il faudrait produire environ 100 térawatts-heures d’électricité supplémentaire pour répondre à nos besoins. Ce nombre peut sembler assez anodin, cependant, ce dernier représente près de la moitié de notre production électrique actuelle. C’est énorme! En outre, il serait nécessaire d’accroître le nombre de parcs éoliens pour répondre à cet objectif. D’autant plus que nos besoins énergétiques ne cessent de croître avec l’augmentation de la population. Pour donner un ordre de grandeur, le barrage de la Romaine 4, situé sur la Côte-Nord, produit 8 Twh chaque année. La construction de cette imposante infrastructure a d’ailleurs coûté 7,2 milliards de dollars aux contribuables à l’époque. La transition énergétique demandera certainement des investissements colossaux si la société québécoise décide d’aller dans ce sens.  

L’efficacité énergétique fait également partie du débat sur la transition énergétique. Il est évident que nous devrons, en tant que société, faire face à notre consommation démesurée. Sans de tels efforts, la transition énergétique sera irréalisable, aujourd’hui comme dans 50 ans. Toutefois, l’innovation technologique constitue une bonne option pour répondre à  ce défi environnemental. 

Le projet Northvolt… 

Le projet Northvolt, d’abord présenté comme un projet clé dans la lutte contre les changements climatiques, semble avoir été mêlé à la controverse sur plusieurs points.  

L’objectif premier de ce programme consistait à produire des batteries au lithium, et ce, au Québec. Quoi de mieux pour stimuler l’économie québécoise et devenir un leader en matière de transition énergétique ? Néanmoins, ce projet « révolutionnaire » implique l’abattage de milliers d’arbres et la destruction de 61 milieux humides sur 92, soit plus du deux tiers des milieux marécageux présents sur le site. De plus, plusieurs espèces d’oiseaux seront influencées par cette perturbation humaine qui affectera grandement la biodiversité de la Montérégie. La protection de 76 hectares de milieux naturels est jugée insuffisante par bon nombre de spécialistes. Dans un autre ordre d’idées, plusieurs chercheurs canadiens effectuent des avancées en matière de batteries à base de soufre, de sodium et d’électrolyte solide. Y a-t-il encore de l’avenir dans le lithium? 

Certes, ce projet demeure tout de même intéressant par son centre de recyclage de batteries et par la possibilité de contribuer à la production de plus d’un million de voitures électriques.  

L’avenir de la voiture à hydrogène vert, quant à elle, semble plutôt incertain par le boudage collectif et par le manque d’offre à cet égard chez les concessionnaires. À suivre… 

Bref, la société québécoise doit absolument se pencher sur la transition énergétique en cours. Malgré les nombreuses nuances émises dans cet article, je demeure particulièrement fière du gouvernement québécois pour s’être fixé des objectifs environnementaux de cette ampleur. Cependant, je crois qu’il est capital d’exprimer votre propre avis en la matière, car la controverse entourant le projet Northvolt est un signe clair et précis que ce ne sont pas tous les Québécois qui sont en accord avec la vision énergétique prise par le gouvernement actuel. Il est dorénavant impossible de maintenir le statu quo en pensant que notre opinion personnelle et notre pouvoir d’action sont vains et impuissants. Il est temps pour le Québec de se plonger dans un débat sociétal complexe, mais pour le moins pressant et nécessaire.  

BIBLIOGRAPHIE 

Article de journal extrait d’un site Web 

GOSSELIN, Francis. « Northvolt: de l’improvisation économique », Journal de  

Montréal (10 février 2024), [https://www.journaldemontreal.com/2024/02/10/northvolt–de-limprovisation-economique], page consultée le 21 mars 2024. 

LÉVEILLÉ, Jean-Thomas. « Projet d’usine en Montérégie », La Presse (17 février  

2024), [https://www.lapresse.ca/actualites/environnement/2024-02-17/projet-d-usine-en-monteregie/le-terrain-de-northvolt-sous-la-loupe.php#:~:text=Au%20total%2C%20le%20projet%20de,arborescents%20et%20des%20mar%C3%A9cages%20arbustifs.], page consultée le 21 mars 2024. 

Documentaire 

Laurin, Vincent. Le Québec accro à l’énergie?, Carbone, Canada, 2023, 13 minutes.  

Site Internet 

GANEM, Rachel. Le Jour de la Terre, c’est quoi ?, 

https://jourdelaterre.org/fr/blog/2017/04/22/le-jour-de-la-terre-cest-quoi/, page consultée le 20 mars 2024. 

Le projet de tramway en péril?

Myriam Lévesque 

Le projet de tramway de la Ville de Québec était d’une grande importance dans le cadre des dernières élections municipales et provinciales. Bien que le projet semblait autrefois excitant, innovateur et écologique, il semblerait qu’il se soit transformé en un projet complexe, incertain et problématique au fil des années. Depuis, ce projet est définitivement devenu un sujet de discorde entre les différents acteurs et paliers du gouvernement. Mais pourquoi? Qu’en est-il de ce projet aujourd’hui? 

La mobilité durable et la nécessité d’un réseau de transport en commun structurant 

Depuis plus d’une décennie, les dirigeants de la Ville de Québec se questionnent sur les enjeux de mobilité durable auxquels elle devra faire face dans un futur proche. Dès 2009, un groupe de travail sur la mobilité durable est organisé et le Plan de mobilité durable est adopté en 2011 lors du mandat du maire Régis Labeaume. En effet, la croissance rapide de la ville constitue un enjeu majeur en raison de l’augmentation importante des déplacements. D’ici 2036, on parle d’une hausse de 28 200 ménages et de 100 000 déplacements de plus par jour. Pour maintenir le flux de circulation actuel, il faudrait aménager 11 nouvelles voies de circulation, ce qui est impossible avec l’espace dont la ville dispose. De plus, de nombreux citoyens désirent se déplacer de manière plus efficace et rapide. Présentement, environ 75% des déplacements effectués durant les périodes de congestion se font en automobile. La croissance importante de la population de Québec prévue dans les prochaines années entraine donc l’accroissement du nombre de voitures présentes sur la route et ne réglera visiblement aucun enjeu de mobilité. Une autre solution envisagée est d’augmenter le nombre d’autobus sur la route et la fréquence des trajets. Cependant, l’ajout d’autobus n’est pas une solution viable, car les voies réservées à ces autobus sont déjà saturées, ce qui cause une congestion appelée l’effet train-bus. Ces limites mènent alors inévitablement à la mise en place d’un réseau structurant de transport en commun à Québec. 

Le projet du tramway de la Ville de Québec 

Suite à l’étude des enjeux sur la mobilité durable réalisée par la Ville, la première solution proposée est celle d’une association entre deux moyens de transport, soit le tramway et le SRB, acronyme du service rapide par bus. Ce projet a finalement été abandonné en 2017 après une étude de faisabilité non concluante. C’est en 2018 que le lancement officiel du projet de réseau structurant de transport en commun de Québec a eu lieu avec le fameux projet de tramway, qui comporte de nombreux bénéfices, plus précisément sur les plans économique et écologique. Par exemple, sur le plan économique, le tramway engendrera une plus grande attractivité de la clientèle touristique, de la main-d’œuvre spécialisée, des citoyens canadiens et des employeurs. Du côté écologique, le tramway, 100% électrique, permettra une diminution importante du nombre de voitures présentes sur la route, ce qui entraînera une baisse considérable de dizaines de tonnes de gaz à effet de serre. De plus, chaque arbre coupé sera remplacé par 20 arbres qui seront ensuite plantés pour assurer la croissance de la forêt urbaine de la ville. Ces mesures entraîneront également une meilleure qualité de l’air dans 13 quartiers de la ville. 

Le tracé actuel du tramway compte 19,3 km de long et relie l’avenue Le Gendre à l’avenue d’Estimauville. Le tracé est réparti en 7 secteurs importants: Le Gendre- Quatre-Bourgeois, Roland-Beaudin-Laurier, l’Université Laval, René-Lévesque Ouest, la Colline Parlementaire, Saint-Roch et le Vieux-Limoilou-Maizerets. Ce tracé a été pensé en fonction de la densité de population actuelle et des déplacements les plus fréquents. Le tramway desservirait ainsi les pôles les plus congestionnés et fréquentés par les citoyens de la ville de Québec. 

Pourquoi le projet est-il en péril et d’où vient la controverse entourant le projet? 

Tout d’abord, il est primordial de comprendre que le projet de tramway est un projet complexe, qui demande beaucoup de temps et d’attention de la part du maire actuel Bruno Marchand. Il faut se rappeler que le projet de tramway est probablement un des plus gros dossiers que la Ville de Québec a eu entre les mains jusqu’à maintenant. Bien que ce projet soit très bénéfique pour la capitale nationale, il est très coûteux et le financement est réparti entre les différents paliers gouvernementaux, ce qui complexifie davantage le mandat de la mairie. Effectivement, le gouvernement fédéral devra investir 40% du montant de la facture, le gouvernement provincial 50% et les 10% restants seront payés par la Ville de Québec selon une entente. Jusqu’à maintenant, la mairie de Québec a signé un contrat de 569 millions de dollars avec la compagnie Alstom pour la construction et l’entretien de 34 rames du tramway pour une durée de 30 ans, le 24 avril dernier. Toutefois, la recherche de consortiums pour la construction des infrastructures du tramway s’est avérée plus ardue que prévu, avec le désistement du consortium Mobilité de la Capitale. Le maire Marchand a donc dû trouver un plan B et celui-ci consiste à ce que la ville s’occupe elle-même du dossier. La controverse provient de l’explosion des coûts de plus du double du dernier montant annoncé. La facture s’élèverait désormais à un montant de 8,4 milliards de dollars. En outre, la position soudainement incertaine du gouvernement caquiste suite à l’annonce du maire sème le doute sur la viabilité du projet pour plusieurs citoyens. Le premier ministre François Legault a d’ailleurs fait part de ses réserves vis-à-vis le projet peu de temps après le point de presse: « Je souhaite avoir un projet », a-t-il affirmé, mais 8,4 milliards de dollars, « c’est cher, très cher. C’est inquiétant ». Quelques jours après, lors d’une rencontre sur le projet de tramway entre le premier ministre François Legault et le maire de Québec Bruno Marchand, les Québécois ont appris que le projet de tramway a été mandaté à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) par le premier ministre. La CDPQ devra réévaluer le projet de tramway et les autres options du réseau de transport en commun structurant de la ville, en partenariat avec le maire. Il s’agit donc d’un recul important, d’un refus du plan B du maire. Une certaine controverse teinte l’événement, car les discussions entre François Legault et la CDPQ ont débuté le 29 octobre 2023, avant même la réunion entre le maire et le premier ministre qui elle a eu lieu le 8 novembre 2023. 

Qu’adviendra-t-il des terrains de Rochebelle pris par le tramway? 

Malheureusement, le passage du tramway devrait emporter les deux terrains de soccer de l’école, en plus d’une partie du boisé près du complexe sportif. La bonne nouvelle est qu’un réaménagement des espaces sportifs est planifié pour De Rochebelle et le plan devrait bonifier les terrains déjà présents. Le plan comporte l’aménagement de terrains de volleyball et de basketball, d’une piste d’athlétisme synthétique, d’un terrain de football, d’un terrain de soccer et finalement, d’une aire de vie étudiante. La circulation automobile sera également repensée avec la fermeture de la rue Marianna O’Gallagher. D’ailleurs, des trottoirs et une piste cyclable seront ajoutés. Pour finir, malgré le fait que 88 arbres seront coupés pour l’aménagement du projet, 356 nouveaux arbres seront plantés afin de bonifier les espaces verts autour de l’école. Ce projet de réaménagement est évalué à 10,8 M$ au minimum, et le prix pourrait même atteindre 14,6 M$ selon l’entreprise choisie. Cependant, à l’heure actuelle, il est impossible de dire si le plan de réaménagement se mettra en place comme prévu avec le changement de mandat de la CDPQ.  

Selon vous, le projet de tramway est-il en péril? 

BIBLIOGRAPHIE 

Internet 

ALSTOM. La Ville de Québec et Alstom dévoilent le design du tramway,  

https://www.alstom.com/fr/press-releases-news/2023/6/la-ville-de-quebec-et-alstom-devoilent-le-design-du-tramway, page consultée le 23 novembre 2023. 

LE TRAMWAY DE QUÉBEC. Le tramway de Québec,  

https://tramwaydequebec.info/, page consultée le 22 novembre 2023. 

Articles de journaux extraits d’un site Web 

GAGNON, Marc-André. « Tramway: la CAQ veut élaborer le mandat de la CDPQ  

avec la Ville », Journal de Québec (15 novembre 2023), [https://www.journaldequebec.com/2023/11/15/tramway-la-caq-veut-elaborer-le-mandat-de-la-cdpq-avec-la-ville], page consultée le 22 novembre 2023. 

MARTIN, Stéphanie. « Chantier du tramway: au moins 10,8 M$ pour déplacer les  

terrains de sport de l’école secondaire de Rochebelle », Journal de Québec (21 novembre 2023),  

[https://www.journaldequebec.com/2023/11/21/tramway–au-moins-108-m-pour-les-terrains-de-rochebelle], page consultée le 23 novembre 2023. 

MARTIN, Stéphanie. « Réaménagement complet du campus de Rochebelle pour le  

tramway de Québec », Journal de Québec (17 mai 2023), 

[https://www.journaldequebec.com/2023/05/17/reamenagement-complet-du-campus-de-rochebelle-pour-le-tramway-de-quebec], page consultée le 23 novembre 2023. 

TANGUAY, Sébastien. « Seule pour réaliser le tramway, la Ville de Québec brandit  

son plan B », Le Devoir (2 novembre 2023), [https://www.ledevoir.com/politique/ville-de-quebec/801082/ville-quebec-contrainte-faire-cavalier-seul-infrastructures-tramway], page consultée le 23 novembre 2023. 

Projet Willow: que décidera le gouvernement américain : argent ou climat?

Léanne Langlois

Déjà que les changements climatiques sont l’une des préoccupations les plus importantes dans le monde, un nouveau projet pétrolier appelé Willow suscite la controverse aux États-Unis et dans le monde entier.

Qu’est-ce le projet Willow?

Le projet Willow est un nouveau plan pétrolier proposé par la société pétrolière ConocoPhillips. Il a été précédemment approuvé par le gouvernement de Donald Trump en 2020 mais n’a pu voir le jour sous sa présidence. Aujourd’hui, il revient au gouvernement de Joe Biden d’accepter ou de refuser ce projet. Les chances que l’administration Biden l’approuve sont assez élevées. Toutefois, le président n’a pas encore rendu sa décision finale et évalue encore ses options. On attend le verdict d’ici quelques jours. Le président Biden fait de la lutte aux changements climatiques une priorité absolue et l’autorisation du projet Willow serait vue comme une trahison par certains. Ce projet de 8 milliards de dollars a pour objectif de construire des champs pétroliers dans la région de North Slope, dans la réserve pétrolière nationale en Alaska, afin de développer une nouvelle production de pétrole et de gaz naturel. Le projet Willow qui serait érigé sur la côte nord de l’Alaska se trouve tout près du parc national et de la réserve de faune de l’Arctique. Cette région abrite de nombreux habitats importants pour les ours polaires et d’autres espèces animales. Une fois les infrastructures mises en place, on estime que le gouvernement américain pourrait produire 180 000 barils de pétrole ce qui équivaut à 1.5% de la production totale du pétrole des États-Unis. On prévoit aussi la création de 1000 emplois lors de la phase de construction et 400 emplois additionnels lors de la phase opérationnelle. Le département de l’Intérieur rapporte que le projet vise à amasser 600 millions de dollars en 30 ans, ce qui est prévu pour la durée de vie de ce projet. L’entreprise ConocoPhillips propose d’installer cinq sites de forage. Si cette proposition est approuvée, il s’agirait du plus grand projet pétrolier des États-Unis depuis des décennies. 

Les conséquences du projet Willow

Les impacts d’un projet d’une telle envergure sont énormes et affectent non seulement le climat, mais aussi la faune, les écosystèmes et les populations autochtones. La pollution au carbone réchaufferait la planète mais surtout l’Arctique en faisant fondre l’habitat naturel des ours polaires déjà en diminution. Elle menacerait les habitats des oiseaux migratoires, les caribous et plusieurs animaux sauvages. Sans oublier que le bruit, la circulation ainsi que la pollution créée par ce projet viendront perturber les écosystèmes. De plus, les communautés autochtones seront affectées par Willow puisque celles-ci dépendent des nombreuses ressources qu’offre la région comme les caribous. Même si le projet promet d’être extrêmement fructueux pour les États-Unis, il est démontré qu’il produirait une émission de 278 mille tonnes de gaz à effet de serre au cours de sa durée de vie. En comparaison, 278 mille tonnes de gaz à effet de serre représentent l’émission de 2 millions de voitures au cours de la même période. D’ailleurs, Karlin Nageak Itchoak, le directeur de la Wilderness Society en Alaska a déclaré : « Nos villages autochtones s’érodent dans la mer, le dégel du pergélisol rend les infrastructures peu sûres et les sources de nourriture disparaissent. Et ce projet ne ferait qu’exacerber et accélérer la crise climatique dans l’Arctique. »

Le mouvement StopWillow

De nombreux groupes environnementaux sont opposés à ce projet, redoutant les terribles effets de la pollution sur la planète. Aussi, une multitude de jeunes internautes sur des plateformes telles que Tiktok et Instagram ont créé le mouvement hashtag StopWillow pour s’opposer au projet en faisant des vidéos pour conscientiser les autres utilisateurs des conséquences de ce plan pétrolier sur l’environnement. Ces vidéos ont récolté des dizaines de millions de vues et ont permis d’informer et d’éduquer plusieurs personnes qui ignoraient que ce projet existait. D’autant plus que ces publications ont permis de promouvoir les pétitions afin d’arrêter le projet Willow. D’ailleurs, sur le site Change.org, un site de pétition en ligne très connu, les signatures pour arrêter le projet dépassent les 1.6 millions et ce nombre ne cesse d’augmenter. 

BIBLIOGRAPHIE

CBC NEWS, Becky Bohrer et Matthew Brown. North Slope oil project in Alaska presents a dilemma for U.S. president (28 févirer 2023),

https://www.cbc.ca/news/canada/north/alaska-willow-project-dilemma-biden-1.6762948, page consultée le 6 mars 2023.

CNN, Ella Nilsen. Climate advocates are rallying against the Willow Project. The White House is eyeing concessions to soften the blow (3 mars 2023),

https://www.cnn.com/2023/03/02/politics/willow-project-petition-concessions-biden-climate/index.html, page consultée le 6 mars 2023.

OPEN ACCESS GOVERNMENT, Emily Warrender. Will the Willow Project be approved and what consequences might we see? (2 mars 2023),

https://www.openaccessgovernment.org/the-willow-project-approved-consequences-environment-oil-alska/154102/, page consultée le 8 mars 2023.

NNN. Le projet Willow sera-t-il approuvé et quelles conséquences pourrions-nous en voir ? (2 mars 2023), 

https://nnn.ng/french/30051/, page consultée le 7 mars 2023.

RADIO-CANADA. En Alaska, un projet pétrolier approuvé près d’une zone de conservation (28 octobre 2020), 

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1745195/projet-petrole-alaska-conservation-environnement-willow, page consultée le 7 mars 2023.

Source de l’image liée à l’article: https://unsplash.com/fr/photos/wnOJ83k8r4w

LES ESPÈCES D’HIER

Léa Gillon

Loup mi-tigre, ours gigantesque, volatile au bec proéminent et à la morphologie de dindon. Ces animaux improbables imaginés par un esprit enfantin se rapprochent-ils davantage de la réalité qu’on peut le penser ?

L’apparition de l’Homme marqua un tournant décisif quant au destin de certaines espèces. Cet article mettra l’accent sur certaines de ces espèces jadis présentes sur Terre.

1. Le Tarpan

Cet animal classé dans la catégorie des équidés s’est éteint vers la fin du 19ème siècle. Selon une hypothèse, les chevaux pourraient être leurs descendants. Habitat saccagés et vie en péril à cause de la chasse, cet animal aura eu une fin tragique après avoir fait la rencontre de l’Homme. Avec sa robe cendrée, le Tarpan avait des traits caractéristiques des poneys actuels.

2. Le Thylacine

Possédant une fourrure semblable à celle du loup et une série de rayures, il vivait en Océanie et est disparu au 20ème siècle. La chasse fut l’un des facteurs décisifs de son extinction, ainsi que sa rencontre avec les chiens domestiques. Le thylacine avait une silhouette semblable à celle de l’hyène et se nourrissait uniquement de viande.

3. Le Grizzly de Californi

Son apparence impressionnait; il était costaud et avait une toison aux reflets or. Ce mammifère vivait en Californie et sa disparition fut enregistrée en 1922. Il fut chassé, car sa présence était un désagrément dans la vie des gens de l’époque puisqu’il ne faisait qu’une bouchée du bétail et s’en prenait aux colons.

4. Le Dodo

Le Dodo peut sembler malingre, mais il était en réalité tout le contraire. Plutôt imposant et peu élégant, cet oiseau n’était pas menacé, confortablement installé sur l’île Maurice. Son destin n’allait pas être de tout repos avec l’arrivée de l’homme; avec lui, des animaux inconnus des Dodos débarquèrent et l’équilibre s’écroula. Le Dodo devint une proie accessible et sa population ne fit que diminuer. Il s’éteignit au cours du 17ème siècle.

Encore aujourd’hui, des animaux comme l’ours polaire, le tigre et la baleine bleue sont en voie de disparition. Les changements climatiques provoquent des effets néfastes sur une panoplie d’éléments, notamment sur la biodiversité. Ces conditions instables amènent la perte de plusieurs habitats naturels abritant des espèces endémiques. Des phénomènes tels que la fonte des glaciers, les hausses de température, ainsi que les pluies diluviennes viennent perturber l’équilibre fragile des écosystèmes. Pour satisfaire nos besoins, nous exploitons des ressources naturelles à profusion sans nous soucier des conséquences qui s’ensuivent. La population humaine est si élevée que les ressources tendent à manquer. L’épuisement des ressources, voilà une conjecture à ne pas écarter. Environ 30% de la surface de la Terre est recouverte de forêts, ces poumons verts, foyers d’un nombre incalculable d’espèces sont menacés par la déforestation. L’homme rase des hectares en faisant des coupes à blanc; les animaux y vivant sont laissés à leur sort. Vulnérables et dépourvus de points de repères, ils finissent par succomber. De plus, le dioxyde de carbone relâché lors de la déforestation ne fait qu’accélérer le réchauffement climatique. Le braconnage représente aussi un danger considérable pour l’équilibre des écosystèmes. En effet, certains éléphants mettent bas des éléphanteaux dépourvus de défenses. Les animaux tués jouent tous un rôle pour maintenir l’équilibre; un prédateur et sa proie sont interdépendants. Ce système est malencontreusement fragilisé par le braconnage.

La Terre abrite des espèces uniques qui ne sont pas éternelles. La menace est présente et nous ne pouvons nous permettre d’en perdre davantage. Conservons cette biodiversité, conservons notre patrimoine naturel.

BIBLIOGRAPHIE

BEBIODIVERSITY. Biodiversité en danger, https://bebiodiversity.be/biodiversity-is-a-balance/ , page consultée le 7 novembre 2022

ALLÔPROF.La surexploitatition des ressources,https://www.alloprof.qc.ca/fr/eleves/bv/histoire/la-surexploitation-des-ressources-h1231, page consultée le 7 novembre 2022.

NATIONAL GEOGRAPHIC. Deforestation, ( 15 Juillet 2022), https://education.nationalgeographic.org/resource/deforestation , page consultée le 7 novembre 2022

CONSERVATION NATURE. Braconnage, https://www.conservation-nature.fr/ecologie/le-braconnage/ , page consultée le 7 novembre 2022

TECHNOSCIENCES. Tarpan, https://www.techno-science.net/glossaire-definition/Tarpan.html , page consultée le 7 novembre 2022.

WIKIPÉDIA. Tarpan, https://fr.wikipedia.org/wiki/Tarpan , page consultée le 7 novembre 2022.

WIKIPÉDIA. Thylacine, https://fr.wikipedia.org/wiki/Thylacine , page consultée le 7 novembre 2022.

WIKIPÉDIA. Grizzly de Californie, https://fr.wikipedia.org/wiki/Grizzly_de_Californie , page consultée le 7 novembre 2022.

PLANÈTE ANIMALE. Pourquoi l’oiseau dodo a disparu ? ( 16 septembre 2022 ), https://www.planeteanimal.com/pourquoi-l-oiseau-dodo-a-disparu-1072.html , page consultée le 7 novembre 2022.

NOSTROMO, Jean. Top 15 des animaux disparus à cause de l’Homme, ( 13 juin 2016 ), https://www.topito.com/top-especes-disparues-a-cause-homme-dodo , page consultée le 7 novembre 2022.

10 faits insolites sur notre système solaire 

Laurence Dolbec 

Notre univers est d’une grande diversité; des étoiles aux planètes, en passant par les trous noirs et les satellites, la science pose de nombreuses questions auxquelles on trouve parfois d’étonnantes réponses! 

1. Sur Saturne, il pleut des diamants! 

Selon le scientifique Kevin Baines, les températures sur Saturne (et même sur Jupiter) sont favorables à des tempêtes d’éclairs. Durant celles-ci, le méthane se transforme en carbone, puis en graphite et finalement, en diamants d’une grosseur maximale d’un centimètre. Après leur chute du ciel, ils redescendent vers le noyau où ils sont consumés. Chaque année, environ 1000 tonnes de diamants pleuvent sur Saturne! 

2. Les jours sont plus longs que les années sur Vénus! 

En effet, cela peut nous paraître impossible puisque nous vivons sur Terre, mais c’est bien vrai. Comme vous le savez, une journée est caractérisée par la rotation de la planète sur elle-même et une année par sa révolution autour d’une étoile. Ici, Vénus prend 225 jours à graviter autour du Soleil et 243 à tourner sur elle-même.  

3. Une des lunes de Saturne est en forme de ravioli! 

Parmi les 82 lunes que compte la planète, Pan possède cette forme étrange. C’est dû à des microparticules qui s’échappent des minces anneaux de Saturne et qui s’accrochent au satellite alors qu’il effectue sa rotation. Au fur et à mesure de l’accumulation au niveau de l’équateur, Pan ressemble à un ravioli! 

4. La planète la plus proche du Soleil n’est pas la plus chaude! 

Étonnamment, ce n’est pas sur Mercure que les températures sont les plus élevées, mais bien sur Vénus où il fait environ 462° à la surface, contrairement à 440° sur Mercure. Ceci s’explique par le fait que Vénus possède une atmosphère plus importante que Mercure et se réchauffe donc à l’aide de l’effet de serre.  

https://www.nationalgeographic.fr/video/tv/lhistoire-de-mars-est-consignee-dans-ce-cratere-nomme-victoria#vpcp

5. Les empreintes sur la Lune seront toujours visibles! 

En 1969 avait lieu la première mission sur la Lune: Apollo 11.  Durant cette mission, 3 hommes y posèrent les pieds. Jusqu’en 1972, 12 hommes au total ont eu la chance de marcher sur la Lune. Les années passées depuis, l’absence d’érosion, de vent, de précipitations et de volcan font en sorte que les traces sont toujours visibles. À moins qu’une rare météorite ou un lent vent solaire ne les effacent, elles devraient y rester tant que la Lune existera! 

6. Notre poids varie selon notre emplacement sur la Terre! 

Plus on s’approche de l’équateur, plus notre poids est léger, et plus il augmente lorsqu’on se dirige vers les pôles. Cet écart est causé par la force centrifuge qui tend à s’éloigner du centre. C’est d’ailleurs pour cette raison que la majorité des lancements de fusées se font près de l’équateur où l’attraction terrestre est la moins élevée. 

7. Saturne flotterait dans l’eau! 

Si l’on trouvait un océan assez grand pour la contenir, Saturne flotterait, puisque son état gazeux rend sa masse volumique est inférieure à celle de l’eau 

8. Il n’y a aucune résonance sonore dans l’espace! 

Tout d’abord, le son a besoin de matière, d’un support physique afin de se propager. Dans un milieu interstellaire, la densité est trop faible pour que cette onde mécanique se transmette. Alors si une étoile explose ou une tempête éclate dans l’espace, c’est toujours le silence total. À noter que plus la matière est dense, plus le son circule rapidement.  

9. La Terre est en croissance! 

Sans que nous en soyons conscients, la Terre grandit chaque jour. Effectivement, de 100 à 300 tonnes de poussières d’étoiles s’y accumulent, attirées vers la planète par une force d’attraction gravitationnelle.  

10. Sans la Lune, un jour sur la Terre durerait 6 heures! 

Nos journées s’étendent sur 24 heures, puisque la gravité de la Lune attire celle de la Terre et vice-versa. Sans ce processus, la rotation de la Terre sur elle-même prendrait 6 heures, ce qui augmenterait de façon importante la pression et nécessiterait une adaptation de notre part. Effectivement, notre physique ne serait pas le même dans ce cas.  

En conclusion, notre univers est infini et ne cesse de nous surprendre! La poursuite des recherches et les nouvelles découvertes sur l’espace nous permettent de comprendre davantage d’où vient notre monde.   

COLETTE, Pauline. 13 faits sur les planètes et les étoiles qui révèlent quelques secrets insoupçonnés de l’univers (12 juillet 2018), https://dailygeekshow.com/faits-planetes-etoiles/4/ , page consultée le 9 novembre  2022  

ICI Explora. Série insolite-Des faits étonnants sur l’espace (24 avril 2020), https://ici.exploratv.ca/blogue/serie-insolite-faits-etonnants-espace-astronomie-science-planetes/, page consultée le 9 novembre 2022 

MAYER, Nathalie. Pourquoi n’y a-t-il pas de son dans l’espace? (11 juin 2022), https://www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/univers-ny-t-il-pas-son-espace-6566/ , page consultée le 9 novembre 2022 

VICENT, Blandine. Faits divers insolites dans le monde (22 mars 2022), https://www.projetecolo.com/faits-divers-insolites-dans-le-monde-602.html , page consultée le 9 novembre 2022