Archives pour la catégorie Éditorial / Opinion

Article qui reflète la position ou le point de vue de la rédaction sur un thème d’actualité.

QUI ES-TU ALASKA

Lorsque j’étais petite, j’allais souvent à la librairie et à la bibliothèque et un livre attirait souvent mon regard, Qui es-tu Alaska. Cette année, je me suis finalement décidée à l’acheter et ce fut une excellente décision.

Looking for Alaska, ou qui es-tu Alaska, est le premier roman de John Green (Nos étoiles contraires) publié en 2005. C’est un livre qui parle d’amour, de deuil et d’amitié, surtout celle entre les personnages principaux qui sont intéressants et bien développés. Il y a Miles (Pudge), Chip (Colonel), Alaska, Takumi et Lara. L’histoire se déroule en Alabama, dans un pensionnat nommé Culver Creek. Miles décide de poursuivre ses études secondaires là-bas. Miles adore retenir les mots que les gens ont dit avant de mourir et sa mission principale et de trouver « Son Grand Peut-Être ». Sa passion pour ces phrases prononcées avant de mourir le mènera à Alaska Young, une fille qu’il est impossible d’oublier une fois qu’on l’a rencontrée. Alaska, c’est une fille attachante, belle mais émotionnellement instable. Miles développe des sentiments pour cette personne énigmatique. Elle lui apprendra les derniers mots de Simon Bolivar, « Comment vais-je pouvoir sortir de ce labyrinthe? », qu’elle a lu dans son livre préféré: « Le Général dans son labyrinthe ».

Une chose que j’ai particulièrement trouvée intéressante dans le livre est qu’il est séparé en deux parties: l’avant et l’après. Et au début de chaque chapitre qui n’en sont pas vraiment, il y a le nombre de jours. Ce qui ajoute vraiment un côté poignant au roman, c’est que celui-ci est basé sur l’adolescence de John Green qui, lorsqu’il était au secondaire, a changé d’école pour aller dans un pensionnat appelé Indian Springs School. C’est un livre qu’on peut classifier de passage à l’âge adulte et de drame. Il peut plaire à tous mais je le conseillerais plus particulièrement aux personnes de 15 à 17 ans car elles peuvent plus s’identifier aux personnages. Une mini-série est parue en 2019 sur Hulu et comparativement à d’autres adaptations de romans que j’ai écoutées, celle-ci est très semblable et les scènes qui n’apparaissent pas dans l’histoire originale apportent au récit. J’ai trouvé le jeu des acteurs justes et j’ai particulièrement aimé Kristine Froseth (The society), dans le rôle d’Alaska puisqu’elle incarnait le rôle quasi-parfaitement. J’’ai aussi beaucoup apprécié les performances de Denny Love dans le rôle de Chip et Charlie Plummer (Words on bathroom walls). D’ailleurs si vous voulez écouter la mini-série, elle est disponible gratuitement en ligne sur le site web de CBC.

Clara Camps

De la mouvance des concepts religieux

Autrefois, en des temps reculés, les mythes faisaient partie intégrante de la vie de tous et chacun et étaient au cœur des us et coutumes. Ils représentaient la culture autant qu’ils la forgeaient. Il était une fois des temps anciens grouillant de créatures mi-hommes mi- animaux. C’était un système de croyances, de valeurs pour aider à comprendre des phénomènes qui ne trouvaient pas d’explications logiques. Si ces mythes qui peuplent notre imaginaire nous semblent parfois étranges et lointains, c’est que l’Humanité change plus rapidement que nous le percevons.

La mythologie expliquait le monde et ses phénomènes par des récits extraordinaires. C’était là le rôle des dieux.

Dans le même ordre d’idée, nous pouvons discerner à travers notre histoire des structures et des modèles religieux. Je vais me risquer à en esquisser une synthèse selon la compréhension que j’en ai. Des puissances animistes et des entités primitives de la préhistoire qui représentaient la nature, la première figure est la Terre Mère représentée par une femme plantureuse. Et de toutes les créatures habitant le panthéon, est né dieu désigné par différents noms. Peu avant, des philosophies se développaient, non des doctrines. Parmi celles-ci, les trois piliers de la pensée chinoise soient: le confucianisme, le bouddhisme et le taoïsme. Aujourd’hui, certains de ces éléments se sont immiscés dans les religions à la carte alors que l’avancée des sciences propage l’agnosticisme et l’athéisme. Ces derniers rejetant la Vérité immuable au profit des réalités scientifiques.

Tout cela pour souligner l’importance culturelle du religieux en tant que cadre sociétal. D’autant importante, la mouvance des structures religieuses à travers les époques. Sur ce, je vous laisse à votre lecture.

NB: Le prochain dossier espère répondre à vos demandes, il traitera de la diversité sexuelle. Si vous avez des questions à ce propos, n’hésitez pas à nous les faire parvenir au bureau de Mélissa Robin (local: 3105 au PCB); vos questions restent anonymes.

Lydia Chabot-Scrosati

Citoyens

Déclenchées à mi-mandat, les élections fédérales semblent être un calcul politique aux risques mesurés. Cependant, si les libéraux n’étaient pas majoritaires, cela pourrait entraîner la démission de Justin Trudeau. Les partis d’opposition sont quelque peu affaiblis par le manque de préparation. (J’arrête mes suppositions avant de commencer… donc, j’en étais à dire…) Malgré l’annonce hâtive et un peu surprenante du gouvernement Trudeau, voici l’édition spéciale Carnet politique qui couvrira les élections fédérales et provinciales.

Il peut parfois nous sembler que le citoyen a comme seule tâche d’aller voter aux quatre ans ou de déprécier les politiciens qui s’indignent à la période de questions. Nous voilà fort réducteurs, bien peu conscients de la définition du mot. Je m’autorise donc…

Né dans la Rome antique, le citoyen est d’abord un personnage réel dont le rôle est politique et social. La citoyenneté est un titre, un prestige certain, permettant la participation aux choses publiques. Mais au-delà du devoir imposé, la citoyenneté offre la liberté de choisir ses propres lois et son propre gouvernement ; elle permet de se structurer à son propre profit. Et lorsque ce droit, cette liberté est comprise, le citoyen se transforme pour la défendre. Il en fut ainsi en Argentine et en Uruguay où, pendant l’âge des révolutions, on s’allia au peuple et aux révolutionnaires.

C’est à cette époque que le citoyen devient un personnage conceptuel, semi-fictif ou fictif. Selon Gilles Deleuze et Félix Guattari, il est alors créé par des auteurs pour véhiculer des idées et des concepts. C’est donc une instrumentalisation du personnage historique au profit de nouvelles représentations héroïques et tragiques.

Peut-être est-ce cette fiction qui a séparé le citoyen de la Rome antique de celui que nous sommes aujourd’hui. Peut-être est-il devenu uniquement la figure romantique de poèmes comme la statue immortalisée de jadis.

Bonne lecture.

Lydia Chabot-Scrosati


Rochebelle et sa capacité d’adaptation-une rétrospective

Cette année, les changements et les multiples adaptations ont été omniprésents en raison de la COVID-19, ce virus qui chamboule nos vies depuis maintenant un an et demi.

Quand nous parlons de changements dus à la COVID, nous pensons évidemment aux cours en ligne. Avec plus de 5 semaines derrière nos écrans en secondaire 1 et 2, ainsi que plusieurs semaines à temps partiel pour le 2em cycle, nous avons eu de grands changements à faire dans nos habitudes. Tout cela sans compter les classes qui ont été confinées dans l’école. Les deux semaines de confinement pour certains professeurs ont été assez problématiques. Des projets retardés ainsi que des examens à reprendre devaient demander une organisation hors pair.

Si nous partons du début de l’année scolaire, ce virus a reporté d’environ une semaine la rentrée. La direction de l’école ainsi que le reste de l’administration ont dû se donner corps et âmes afin que nous puissions avoir des cours.

En ce qui concerne les activités de la vie étudiante, elles n’ont heureusement pas toutes été annulées. Pour avoir consulté des élèves qui ont vécu Halloween l’année dernière, il y a eu de grands changements (mais heureusement le concours de costumes est demeuré). Ayant été moi-même dans le conseil étudiant, il a été très difficile de divertir les rochebellois en raison des nombreuses restrictions. En contrepartie, notre Noël a été plus actif. Qui ne se rappelle pas du fameux TikTok et de sa musique!

Durant le mois de février, l’école a organisé la fameuse Coupe COVID. Ce concours a réussi à rassembler 60 groupes-bulle! C’est sans compter les classes confinées pendant février, ce qui rend ce chiffre extraordinaire! Nous devons remercier de tout cœur l’équipe de la vie étudiante qui a su nous divertir durant cette période difficile qui n’a pas laissé beaucoup de liberté.

Avec l’été qui arrivait, la chaleur augmentait dans les classes et nous savons qu’avec le masque, cette période a été très désagréable pour les élèves. Pour vous citer un exemple, vers la fin de l’année, trois jours consécutifs de chaleur intense ont marqué Québec. Heureusement, les élèves ont pu retirer le masque lorsqu’ils étaient assis.

Enfin, le bal des finissants a été un énorme succès! Chaque classe-bulle était décorée avec de magnifiques rideaux noirs et dorés, des lumières de toutes les couleurs ainsi qu’une diffusion en direct de la cérémonie. Les classes allaient à tour de rôle dans l’agora du PMV pour recevoir leurs diplômes et effectuer le lancer du mortier. L’agora était également décorée. Évidemment, ne pas voir tous ses amis pendant cette importante cérémonie brisait le cœur de certains.

Finalement, cette année dont nous nous serions tous passés nous a assurément empêché de rencontrer plusieurs personnes et s’adonner à nos activités préférées. Elle nous aura toutefois appris qu’ensemble, nous pouvons passer à travers plusieurs épreuves. Encore une fois, merci au personnel enseignant, à la direction, à la vie étudiante pour tout ce travail qui nous a permis de suivre nos cours cette année. Merci également à vous, chers élèves qui n’avez pas hésité à participer en grand nombre aux activités offertes.

Bon début d’année scolaire et on se souhaite une année plus normale.

Simon Roy

AccROCHEur

Avec la fin de l’été, la fin des vacances, la fin d’un congé ou du travail à temps plein : la routine scolaire reprend ses droits. Les deux dernières années nous ont offert la chance de repenser notre normalité : d’apprendre à apprécier le quotidien ou de reconnaître ses aspérités, ses défauts. Avec l’apparition de nouveaux variants, entre autres Delta, il est ardu de prédire ce qui adviendra exactement. Particulièrement dans ce contexte mouvant, il est essentiel d’être au fait des nouvelles, de savoir agir et non seulement réagir.

Dans cette optique, le journal devient un outil multiple. Chaque lundi, au besoin, les nouvelles de l’école apparaîtront sur notre site internet : journalaccrocheur.com – il n’y aura plus de version papier. Qu’il s’agisse d’activités majeures, de résultats sportifs, d’inscriptions importantes, de nouvelles directives, etc. cela vous permettra d’être les premiers informés. Dans le même sens, une section vous donnera accès à des ressources pédagogiques, particulièrement lors des périodes où se condensent les examens.

Autrement, le journal reste une revue mensuelle qui paraîtra désormais le premier du mois. Parmi une quinzaine d’articles, environ la moitié traitera d’un dossier, annoncé dans l’édition précédente. Septembre vous donne quelques informations sur De Rochebelle, quelques conseils sur la rentrée actuelle et sur le choix du cégep. Octobre survolera différentes mythologies par des contes, des arbres généalogiques. Vous voyagerez ainsi des denses forêts autochtones aux antiques colonnes de marbre éclairées de romantisme. Pour revenir à septembre, vous y découvrirez plusieurs articles libres et différentes chroniques telles que L’horoscope, Découvre ton prof, Le test de personnalité… En espérant qu’ils vous plaisent. Dans ce sens, n’hésitez pas à nous contacter si vous aimeriez voir traités certains sujets. Un des objectifs premier de l’AccROCHEur est de répondre à vos interrogations, vos doutes, vos intérêts.

Je vous laisse donc, au profit de quelques cours ou devoirs peut-être. En espérant que vous découvrirez ou retrouverez une école qui vous accueille, vous imprègne, vous pousse à vous surpasser, autant sur le plan académique que personnel. L’école n’est-elle pas une partie de la réponse à ce que sera demain? Alors pourquoi ne pas nous l’approprier, être proactifs(ves) dans nos démarches et nos projets.

En espérant que le journal vous sera agréable.

Lydia Chabot-Scrosati