Archives pour la catégorie Éditorial / Opinion

Article qui reflète la position ou le point de vue de la rédaction sur un thème d’actualité.

Élections étudiantes 2025 à De Rochebelle : qui a gagné le cœur des élèves ? 

Marie-Françoise Bonvallet Ntam 

Les élections étudiantes 2025 battent leur plein à De Rochebelle. Qui a remporté le cœur des élèves ? Le verdict est enfin tombé. 

Les élections étudiantes sont enfin de retour à De Rochebelle. Depuis quelques jours, les couloirs de l’école ressemblent à des panneaux électoraux: affiches, vidéos Instagram, discours, etc. C’est le moment de la démocratie. 

Des idées ?

Cette année encore, plusieurs partis sont en compétition, chacun avec ses propres plans. 

Parmi eux, le parti Nova du PJR fait beaucoup parler. Jeune, motivé et plein d’énergie, Nova veut rendre l’école plus agréable pour tout le monde. Leur objectif ? Que tout le monde se sente bien ici. 

« Pas besoin de costume-cravate pour avoir de bonnes idées », lance Marie-Françoise Bonvallet Ntam, un membre du parti. 

Sinon, le parti Oreo, formé par des élèves de 4e secondaire, revient encore une fois pour la troisième année consécutive. Impressionnant ! Avec leur expérience et leurs nouvelles idées, ils veulent continuer à améliorer la vie étudiante. 

Et ce n’est pas tout. Dans les autres pavillons, plusieurs équipes sont aussi en action. Nos jeunes du PGV et du PFL mènent leur campagne et même sur l’île Rochebelloise (PMR), trois partis, Prodige, M&M et Rare s’affrontent pour convaincre les élèves. Quant à nos finissants, deux équipes, Ancre et Tham-Tham sont en lice pour leur dernière année au secondaire. 

Des campagnes créatives 

Cette année, les partis ont de l’imagination. Les élèves en parlent partout: 

« C’est cool de voir autant d’idées », dit Sarra, élève de secondaire 3. 

On voit bien que chaque équipe veut marquer les élèves. 

Plus qu’un vote 

Au-delà du résultat, ces élections sont une super occasion pour nous apprendre à nous impliquer, à débattre, à travailler en équipe et développer notre leadership. C’est une belle expérience. 

Le verdict approche 

Une chose est sûre: cette campagne prouve encore une fois que les jeunes de Rochebelle ont de l’ambition, des idées et beaucoup de talents. [1] 

Résultats officiels des élections présidentielles Rochebelloise 2025-2026

Les votes sont tombés (ou pas pour certains) et on connait enfin les équipes présidentielles qui sont prêtes à représenter fièrement leurs pavillons. Préparez-vous à une année pleine de projets et de biscuits gratuits. Découvrez les partis gagnants pour chaque niveau : 

Pavillon Gilles Vigneault ( PGV ) – Secondaire 1 et 2 PMP

Le parti élu est MMGC. Ils sont prêts à faire rayonner leur pavillon et proposer des activités pour l’année scolaire. 

Pavillon Félix Leclerc ( PFL ) – Secondaire 1 et 2 PEI

Félicitations au parti Popeye ! Leurs idées originales ont conquis les électeurs. Ils sont prêts à rendre cette année inoubliable pour les élèves de 1re et de 2e secondaire du PEI.  

Pavillon Jacques Rousseau ( PJR ) – Secondaire 3 PMP 

Le parti Nova représentera les élèves par acclamation. Personne n’a osé les défier ! Sans adversaires, leur détermination sera au cœur de leur projet pour le pavillon. 

Pavillon Marie Rollet  ( PMR ) – Secondaire 3 PEI 

Bienvenue à l’île Rochebelloise, dirigée par le parti Rare, victorieux des élections. Leur mission : Rendre l’année scolaire diversifiée et RAREment ennuyeuse. 

Pavillon Marie Victorin ( PMV ) – Secondaire 4 PMP et PEI

Le parti Oreo a été élu par acclamation. Blanc, noir, croustillant et sucré, espérons qu’ils soient aussi bons dans la gestion que le dessert. 

Pavillon Marie Victorin ( PMV ) – Secondaire 5 PMP et PEI

Dernière année, dernier mandat. Nos finissants seront représentés par le parti Tham Tam. 

Félicitations à toutes les équipes présidentielles ! Nous avons hâte de découvrir leurs idées et leurs projets pour faire de l’année scolaire 2025-2026 une année mémorable à De Rochebelle !

Source :  Anthony Pelletier 

Source de la photo liée à l’article: Pexels – Libre de droit – Tara Winstead – https://www.pexels.com/fr-fr/photo/boites-vote-marque-choix-8850706/

Du pain sous le sapin

Marianne Paradis 

Chaque mois, l’association des banques alimentaires du Québec vient en aide à plus de 870 000 personnes, ce qui correspond à près d’un Québécois sur dix. Un tel projet requiert une énorme quantité de ressources, et ces organismes ont besoin de l’aide de tous pour y arriver.  

Depuis maintenant dix-huit ans, De Rochebelle contribue à l’aide alimentaire en organisant annuellement une collecte de denrées non périssables pendant le temps des Fêtes. Ces paniers de Noël sont ensuite envoyés à la Société Saint-Vincent de Paul de Québec, qui en distribue le contenu aux familles locales qui en ont besoin : « La demande augmente sans cesse, » explique Caroline Gimaiel, co-organisatrice du projet et enseignante d’art dramatique à l’école De Rochebelle.  

Caroline travaille conjointement avec Nathalie Demers, qui enseigne les mathématiques. Les deux collègues bénéficient du soutien du reste de l’école, incluant la direction, les autres enseignants ainsi que plusieurs étudiants bénévoles : « C’est un beau projet, qui dure dans le temps », rapporte Caroline.  

Jusqu’au 8 décembre, les Rochebellois et les Rochebelloises sont encouragés à contribuer aux paniers de Noël, selon leur capacité personnelle. « C’est une collecte qui est facultative », rappelle Caroline. « On ne demandera jamais à tout le monde d’apporter quelque chose. C’est selon ce qu’on a et ce qu’on peut donner ». 

Chaque année, plusieurs dizaines de boîtes de denrées sont amassées.  «Les jeunes, le personnel, tout le monde est tellement généreux», s’enthousiasme Caroline. Elle explique que la récolte vise à recueillir des denrées non périssables et des produits d’hygiène. Par exemple, les élèves peuvent apporter du dentifrice, des boîtes de conserve, des biscuits, des brosses à dents, de la sauce, du sirop d’érable, du savon, des pâtes, des tartinades, des céréales, du sucre, des jus, du riz, du chocolat, etc. 

«C’est un geste de partage, c’est un geste du cœur, » souligne Caroline. «Autour de nous, ça fait vraiment du bien. » 

Repérez dès maintenant les tables installées à l’entrée des pavillons et donnez généreusement pour les paniers de Noël! De plus, restez à l’affut, car Caroline organise également une vente de robes de bal usagées, qui aura lieu à l’école au mois de janvier. 

Source de l’image liée à l’article: Photo de Aaron Doucett sur Unsplash

Qu’est-ce que nos enseignants pensent réellement du CCQ?

Mathilde Leblond

Notre système d’éducation change constamment, et cette année ne fait pas exception à la règle. En 2024, le cours d’Éthique et Culture religieuse subira plus que des changements : il sera carrément remplacé par le programme d’études Culture et citoyenneté québécoise. Mais quel contenu ce cours offre-t-il vraiment, et quelle est l’opinion des enseignants touchés par cette nouvelle? Grâce à l’accompagnement de Justine Sylvestre, enseignante d’éthique et culture religieuse à l’école, cet article répondra à vos questions!

Photo de Max Fischer sur Pexels.com

Avant de répondre à mes questions, voulez-vous nous parler un peu de votre parcours en tant qu’enseignante, de votre arrivée à de Rochebelle, de la matière que vous enseignez et en quelle année du secondaire vous pratiquez votre métier? 

J’ai obtenu mon BAC en enseignement du secondaire à l’Université Laval. Mon arrivée à Rochebelle s’est faite lors de mon stage IV en 2021-2022. Il s’agissait d’un stage qui a commencé à la rentrée scolaire et s’est poursuivi jusqu’au congé des fêtes. C’était ma première véritable expérience en tant qu’enseignante à long terme. Je suis immédiatement tombée amoureuse de l’école. J’ai enseigné l’ECR en secondaire 5. J’ai apprécié la diversité que l’école pouvait m’offrir. Étant originaire de la région de Montmagny, je n’avais jamais expérimenté une telle diversité dans un contexte scolaire (à l’exception de l’université). Voir des jeunes avec des origines différentes, des cultures différentes et des styles vestimentaires différents s’unir et se tolérer était pour moi quelque chose de complètement nouveau et excitant. J’ai su à ce moment que je voulais faire progresser ma carrière ici. J’ai eu la chance d’avoir des collègues et des élèves incroyables qui m’ont donné le goût de me développer dans cette carrière passionnante.

Pour l’année scolaire 2022-2023, j’ai enseigné l’ECR aux élèves de la francisation. C’était un gros défi pour moi au départ, mais j’ai rapidement développé un profond attachement pour cette clientèle. Les jeunes immigrants en francisation sont des personnes résilientes qui ont beaucoup d’amour à donner.

Cette année, en 2023-2024, je retrouve mes anciennes amours et j’enseigne à nouveau en secondaire 5 du PMP ainsi que du PEI. Il s’agit d’un autre défi pour ma carrière. Jumeler deux programmes différents simultanément est quelque chose de stimulant et rempli de nouvelles opportunités.

Tout d’abord, il est important pour la suite de l’article de comprendre ce qu’est exactement  le cours de citoyenneté québécoise, ou CCQ, pour faire court. Pouvez-vous nous partager votre propre définition? 

Le cours de CCQ est conçu pour aider les élèves à comprendre et à intégrer les aspects clés de la culture et de la citoyenneté québécoise, tout en développant des compétences en dialogue et en pensée critique. Il s’articule autour de trois axes principaux : la culture québécoise, la citoyenneté québécoise, et le dialogue et la pensée critique. Il vise à préparer les élèves à l’exercice de la citoyenneté (comment devenir un citoyen actif dans notre société), à favoriser la reconnaissance de soi et des autres, ainsi qu’à promouvoir le bien commun (comment bien vivre et tolérer les différentes cultures de notre société). 

Le programme aborde des thèmes variés, allant de la participation citoyenne et la démocratie à l’éducation juridique, l’écocitoyenneté, l’éducation à la sexualité, le développement personnel, les relations interpersonnelles, et la citoyenneté numérique. Le cours de CCQ encourage les élèves à réfléchir sur des questions contemporaines, telles que la liberté d’expression, la laïcité de l’État, l’égalité des genres, la diversité sexuelle et de genre, le racisme, et l’utilisation des médias sociaux, tout en développant des compétences sociologiques et éthiques, ainsi que des compétences en dialogue et en pensée critique. Si l’on observe bien, nous pouvons voir que plusieurs de ces thèmes sont déjà utilisés dans le programme d’ECR. 

Selon vos connaissances, depuis combien de temps l’idée d’instaurer ce cours existe d’un point de vue politique? 

Cela fait probablement des années que ça dure! Le cours d’Éthique et Culture religieuse (ECR) n’a jamais joui d’une excellente réputation dans notre société depuis sa réforme en 2008. On a souvent entendu dire que c’était un cours inutile ou qu’il tentait de forcer les jeunes à adhérer à une religion. Cependant, les rumeurs concernant un nouveau cours n’ont commencé à circuler en politique qu’au début de l’année 2020, et l’annonce officielle n’a été faite qu’en octobre 2021.

Quand verra-t-il le jour à l’école secondaire de Rochebelle? Depuis combien de temps en êtes-vous averti? Comment avez-vous réagi en recevant pour la première fois cette nouvelle? 

Au départ, on nous avait annoncé que le cours débuterait à la rentrée 2022, puis en 2023, et finalement, il se tiendra en 2024 à Rochebelle. Ce délai a suscité en moi un mélange d’inquiétude et d’excitation. J’ai un penchant pour la nouveauté, et j’estime que ce cours inédit pourrait mieux correspondre à la réalité des adolescents d’aujourd’hui. Cependant, j’avais des craintes quant à notre préparation pour ce programme, ainsi qu’à la disponibilité de matériel adéquat. Après de multiples réunions et formations, il semble que nous bénéficierons d’un bon soutien.

Quelles formations, apprentissages ou adaptations aviez-vous à suivre en vue de ce nouveau programme? La différence entre les deux cursus est-elle aussi marquante qu’on la décrit? Ces changements ont-ils été longs ou éprouvants à intégrer?

Plusieurs formations sont disponibles pour nous préparer à l’arrivée du cours. J’ai eu la chance que la direction ait accepté que j’aie accès à ces formations en temps réel. Ainsi, je dois suivre environ 8 formations entre le début de l’année scolaire et la période des fêtes. Elles comprennent les sujets suivants :

  • Finalités et fondements;
  • L’évaluation;
  • La sociologie et la compétence au secondaire;
  • Les contenus en éducation à la sexualité;
  • Les thèmes au premier cycle;
  • La réflexion éthique comme compétence au secondaire;
  • Perspective autochtone;
  • Les thèmes au deuxième cycle.

Je n’ai pas encore terminé toutes les formations, donc je peux affirmer que les changements sont assez substantiels et exigeants, mais il est intéressant de noter que le programme présente des similitudes avec le cours d’ECR.

Dans de nombreux débats ou textes d’opinions en faveur du cours d’ECR, on dit beaucoup que le CCQ amènera presque forcément à l’ignorance du phénomène religieux et éthique, étant donné que ce ne seront plus les principaux sujets abordés en classe. Quelles sont vos pensées vis-à-vis de cette déclaration? Pouvez-vous déjà prédire si elle est vraie ou fausse? 

En effet, nous accorderons moins d’importance au phénomène religieux, mais il va sans dire que nous ne l’ignorerons pas complètement. En réalité, le nouveau cours CCQ mettra l’accent sur l’esprit critique, le dialogue et la promotion d’une citoyenneté québécoise commune qui va au-delà des affiliations religieuses. Ainsi, nous aborderons le phénomène religieux comme un élément essentiel de la culture québécoise, tout comme la diversité de genres, les différentes origines ethniques, les orientations sexuelles, etc.

Et de l’autre part, plusieurs politiciens affirment que le cours d’éthique et culture religieuse comme on le connaît « stigmatise les enfants en fonction d’une pratique religieuse », « propage des stéréotypes », « va à l’encontre de l’égalité entre les femmes et les hommes », et j’en passe (paroles venant de Pascal Bérubé lors de ce qui semble être une assemblée, en 2019). Que pensez-vous de ces accusations, et comment y répondrez-vous si quelqu’un vous les posait? Est-ce déjà arrivé? 

Les critiques formulées à l’encontre du cours d’éthique et culture religieuse soulèvent des préoccupations légitimes. Parmi les accusations, on retrouve la stigmatisation des enfants en fonction de leur pratique religieuse, de la propagation de stéréotypes et du non-respect de l’égalité entre les femmes et les hommes. Ces inquiétudes mettent en lumière la nécessité de réfléchir à la manière dont le cours est enseigné et de garantir qu’il atteigne ses objectifs éducatifs sans discriminer ni stigmatiser quiconque.

Il est important de rappeler que le but du cours d’éthique et culture religieuse est de sensibiliser les élèves à la diversité des croyances, des cultures et des valeurs. Il vise à encourager le respect mutuel et le dialogue interculturel. Ainsi, le programme devrait promouvoir la tolérance envers toutes les pratiques religieuses, les croyances et les identités de genre, sans favoriser une religion spécifique.

Cependant, il est vrai que l’efficacité du cours dépend fortement de la manière dont il est mis en œuvre. Les enseignants jouent un rôle crucial dans la manière dont les sujets sont abordés en classe. Des discussions ouvertes, la mise en avant des droits de l’homme, de l’égalité entre les sexes, ainsi que la promotion d’un dialogue constructif sont essentielles pour atténuer ces préoccupations.

Sera-t-il difficile pour vous de changer votre titre de professeure d’éthique et culture religieuse en professeure de citoyenneté québécoise? Parlez-nous un peu de votre expérience personnelle : sentez-vous que votre intérêt face à votre profession reste le même malgré les impacts? 

Pour ma part, je ne considère pas que ce sera une tâche difficile, d’autant plus que je suis encore au début de ma carrière. Je me trouve actuellement dans une phase d’exploration et de développement de mes propres cours. En revanche, je pense que cela pourrait être plus complexe pour un enseignant qui a déjà plusieurs années d’expérience dans l’enseignement du cours d’Éthique et Culture religieuse et qui réutilise fréquemment ses anciennes planifications.

Mon intérêt pour ce nouveau cours s’accroît au fil des formations, car je réalise qu’il répondra aux préoccupations des adolescents. L’adolescence représente une période cruciale sur le plan de l’identité, au cours de laquelle les jeunes se posent de plus en plus de questions sur leur rôle en tant que citoyens. L’idée de les éduquer sur les diverses réalités sociales du Québec est extrêmement stimulante pour moi.

Terminons malgré tout sur une note positive : y a-t-il des modifications bénéfiques dans ce nouveau programme, de la nouvelle matière enseignée qui aura un impact positif sur le futur des étudiants? Quels thèmes avez-vous le plus hâte de partager avec vos élèves des années à suivre? 

Je dirais que je suis enthousiaste à l’idée d’enseigner l’ensemble du cours. Les thèmes abordés sont très pertinents pour les élèves. Cependant, le thème qui me touche le plus est celui de l’éducation à la sexualité. Je suis déjà très engagé dans cette sphère au sein de l’école. C’est également le domaine qui suscite le plus mon intérêt. L’objectif de ce thème est de fournir aux élèves les connaissances, les compétences et les attitudes nécessaires pour prendre des décisions éclairées, responsables et respectueuses en matière de sexualité, tout en favorisant la santé, le bien-être et le respect d’autrui. Il vise à créer un environnement éducatif où les élèves peuvent poser des questions, discuter ouvertement de la sexualité et acquérir les compétences nécessaires pour une vie sexuelle saine et épanouissante.

Par ailleurs, je crois que l’écocitoyenneté et les thèmes plus politiques auront un impact positif sur l’éducation des jeunes, car peu d’entre eux sont sensibilisés à ces domaines au cours de leur scolarité au secondaire. Ce volet vise à former des individus conscients, responsables et engagés envers la protection de l’environnement en préparant les élèves à prendre des décisions éclairées et à agir de manière durable pour le bien-être de la planète et des générations futures.

______________________________________________________________________

Merci encore à Justine Sylvestre pour ses réponses développées, précises et utiles! C’était très intéressant d’entendre le point de vue d’une professeure, et j’espère que votre vision positive des choses inspirera vos futurs élèves. 

__________

BIBLIOGRAPHIE

DION-VIENS, Daphnée. « Voici le cours de citoyenneté qui remplacera celui d’Éthique et culture religieuse », Le Journal de Québec (29 juin 2022), [https://www.journaldequebec.com/2022/06/29/voici-le-cours-de-citoyennete], page consultée le 18 octobre 2023. 

Québec, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION. Programme d’études Culture et citoyenneté québécoise. Québec, ministère de l’Éducation, 2023, 1p. Repéré à: https://www.education.gouv.qc.ca/parents-et-tuteurs/references/refonte-programme-ethique-culture-religieuse/.

enseignante-et-eleves_uidx84T.jpg (image) 

workplace-1245776__340.jpg (image)

BÉRUBÉ, Pascal. Abolition du cours d’éthique et culture religieuse (26 février 2019), [vidéo]. Repérée à: https://youtu.be/lFvny-CN3mg?si=KETXEnk6-PTJIZlU le 18 octobre 2023. 

Variété et équilibre

Zachary Grandmont

L’action par le service est un des piliers du programme international, et cela peut parfois paraître intimidant. Aider des inconnus, chercher différentes opportunités avant les bilans et la sensation parfois tenace d’avoir un impact minime sont tous des obstacles, des défis à relever lorsqu’il est temps de passer à l’action. Il existe certaines façons, cependant, de les surpasser, voire même de les éviter.

Choisir un bon point de départ

Particulièrement lors des premières années à l’école, il est impératif de commencer avec une action qui nous amène hors de notre zone de confort, sans chambouler notre vie pour autant. Agir ainsi permet de conserver un bon niveau de motivation tout en découvrant le monde du bénévolat. Il est recommandé de commencer avec une activité ou un comité pour lequel vous avez un certain intérêt, personnel ou amical. Par exemple, un élève intéressé par la botanique serait à sa place dans l’éco-comité qui organise de nombreux projets dont le but est de rendre l’école De Rochebelle plus verte, littéralement et figurativement. À l’inverse, simplement rejoindre un comité comptant plusieurs amis permettra de rendre l’expérience plus agréable et de développer de nouveaux intérêts. Participer à une activité à l’intérieur de l’école élimine aussi l’aspect gênant que peut avoir une activité externe où les gens rencontrés sont tous étrangers. Tout cela permet à chacun d’observer directement le résultat de ses actions et d’en ressentir une grande satisfaction.

Saisir l’opportunité

Avoir un point de départ est utile, mais où aller ensuite ? Heureusement, les opportunités sont nombreuses et le deviennent encore plus au rythme de l’augmentation de l’autonomie des étudiants. En effet, plus vos capacités seront grandes, plus nombreuses et variées seront les actions que vous aurez la possibilité d’accomplir. Ce n’est cependant qu’une possibilité. Aucun de ces facteurs ne garantit l’action et cela doit venir de la volonté de chaque élève. Après le point de départ, il est très important de continuer d’accepter de nouvelles opportunités afin de continuellement se développer. Simplement accepter l’invitation d’amis à différentes activités en plus d’offrir sa participation à divers événements  tout au long de l’année vous permettront d’avoir un large éventail de possibilités, ce qui vous évitera toute inquiétude par rapport à un manque de ponctuels dans l’année. Il est certain que cette méthode amènera certains d’entre vous à tenter des actions qui ne vous plaisent pas, mais cela est aussi un avantage, car vous serez capables de déterminer quelles actions sont acceptables et quelles ne le sont pas et ainsi vous forger vous-même une idée de vos préférences.

Une question d’équilibre

Peu importe le point dans votre vie que vous avez atteint et quelle que soit l’action que vous décidez d’entreprendre, une constante demeure : travailler au-delà de vos capacités pendant trop longtemps, même pour une noble cause, vous épuisera et, à ce moment, vous ne serez plus utile à personne. Cela peut sembler désespérant, mais il existe deux solutions efficaces et éprouvées afin d’y remédier. Premièrement, il est important de planifier une activité physique régulière, car cela améliorera votre humeur et vous permettra de vous libérer du stress créé par l’école et le bénévolat. Être en meilleure forme physique comporte un nombre d’avantages incalculables au niveau de la santé mentale et physique, mais permet aussi d’effectuer de nombreuses tâches plus exigeantes et de mieux se reposer mentalement. Deuxièmement, maintenir un équilibre entre toutes les facettes de sa vie est essentiel, y compris entre les différents comités et activités scolaires. Certains demanderont inévitablement plus de travail que d’autres, mais une trop grande concentration sur une seule activité, peu importe sa nature, a très souvent des conséquences néfastes sur l’équilibre mental.

Bonne chance pour la suite!

Trucs et astuces pour avoir la meilleure rentrée scolaire possible

Myriam Lévesque

La rentrée scolaire est une journée importante pour plusieurs. En effet, c’est l’occasion idéale pour faire une bonne première impression auprès de ses enseignants. C’est pourquoi il est important de bien s’y préparer. Voici donc cinq trucs et astuces pour vivre ce jour J agréablement :

  1. Visiter ses locaux de classe préalablement

Lors de l’accueil technique au cours duquel tu recevras ton nouvel horaire, ton numéro de casier ainsi que tes manuels, je te conseille fortement de profiter de ce moment pour visiter tes nouveaux locaux de classe. Bien souvent, la rentrée scolaire est une journée stressante et avoir quelques repères peut s’avérer bien utile, surtout lorsque l’on vit notre première année au secondaire ou que l’on change de pavillon. De plus, cette courte visite te permettra de mieux estimer le temps nécessaire pour le trajet casier-classe lors de tes pauses.

  1. Préparer son sac à dos, son repas et sa tenue vestimentaire

Selon moi, la préparation est l’élément clé d’une rentrée scolaire réussie. Ainsi, je te suggère de préparer ton sac à dos contenant la totalité de ton matériel scolaire la veille. De cette manière, tu ne perdras pas de temps à essayer de rentrer un cartable supplémentaire dans ton sac à dos le matin même ! Tu peux également préparer ton repas, tes collations et ton dessert pour le lendemain et la même chose s’applique pour ta tenue vestimentaire. Cette préparation te permettra d’étirer l’heure du réveil, ce que tu apprécieras certainement le matin !

  1. Prévoir le temps nécessaire pour se préparer le matin même

La rentrée représente le début d’une nouvelle année scolaire et par conséquent, le début d’une nouvelle routine. Il faut donc se mettre une alarme pour se réveiller à l’avance : l’horreur! C’est pourquoi je te propose d’estimer le temps qu’il te faudra pour te préparer le matin. Par exemple, prends en compte le temps pour t’habiller, te maquiller, te coiffer, te laver, pour déjeuner, pour préparer ton lunch et pour marcher jusqu’à ton arrêt d’autobus. De cette façon, tu seras certain.e d’être en avance pour ta première journée de classe!

  1. Dormir tôt

Le changement de routine amené par le début de la nouvelle année scolaire implique pour beaucoup d’adolescents de se  lever plus tôt. Oh non ! C’est pourquoi je te suggère fortement de calculer le nombre d’heures habituelles durant lesquelles tu dors et qui te permettent de te sentir reposé.e. Ainsi, tu pourras estimer plus facilement l’heure idéale pour toi d’aller dormir.

  1. Faire preuve d’ouverture d’esprit

Une nouvelle année scolaire signifie de nouveaux enseignants, de nouveaux locaux, de nouveaux camarades, mais surtout différentes manières de faire. Par exemple, il est possible qu’un enseignant ait une pédagogie ou une manière d’enseigner différente de celles auxquelles tu es habitué.e. Dans cette situation, il faut souvent se laisser du temps pour s’adapter. Je t’incite donc à faire preuve d’ouverture d’esprit lors de ta première semaine de classe. Après tout, peut-être que cette manière de faire deviendra la technique d’apprentissage optimale pour toi !

UNE SOCIÉTÉ À QUESTIONNER ?

Léa Gillon

Notre société actuelle a certes évolué, mais le progrès n’est pas synonyme de perfection. Notre monde est défectueux. Serons-nous un jour irréprochables ?

La société se veut moderne, sensée et réfléchie. Certains diront que ce n’est qu’un tas de mensonges cachant habilement la réalité. Si nous étions sans failles, l’arrêt Roe v. Wade (qui garantissait qu’une femme enceinte était libre d’obtenir une interruption médicale de grossesse sans restriction excessive de la part du gouvernement) serait encore valide, les fusillades dans les écoles américaines n’auraient pas lieu et une femme pourrait se balader le soir sans crainte. Comme le disait l’écrivain français Raymond Brucker ;« Aujourd’hui est à vous, mais le lendemain ne vous appartient pas». Agissons pour ne pas craindre le monde de demain. 

Lorsqu’on regarde la photo La Bille Bleue, prise en 1972, notre monde semble paisible, serein. Est-ce vraiment le cas ? 

La Terre se détériore et des pays industrialisés comme la Chine et les États-Unis  causent des dommages environnementaux à notre planète. Les associations environnementales font-elles le poids contre ces géants de l’industrie? Le message de Greta Thunberg touche de plus en plus de gens, mais la volonté d’apporter des changements n’est pas présente dans tous les esprits. 

Notre société connaît également des épisodes violents. Aux États-Unis, il y a un rapport de 120 armes pour 100 citoyens. L’année 2022 fut marquée par la violence armée; on a enregistré un nombre effarant de fusillades : 620 au total. Le mois de mai fut particulièrement sombre; Salvador Ramos enlève alors la vie de 19 enfants innocents à l’aide d’une arme achetée le jour de ses 18 ans. Après 620 incidents armés, le pays est plus endeuillé que jamais et les familles, déchirées. Pourtant rien ne change. L’avortement est à présent plus contrôlé que la possession d’armes à feu. Combien de victimes devront encore mourir sous les balles pour que ce pays réagisse ? En Virginie, un enfant de 6 ans a tiré sur son enseignante. La possession d’arme à feu n’est pas quelque chose à prendre à la légère et les conséquences sont importantes. 

La diversité de notre monde tend à l’homogénéité encouragée par une société piétinant toutes différences. Des peuples autochtones sont en danger, menacés par l’acculturation. Ce terme aux valeurs désuètes étant encore tristement d’actualité. Leurs cultures et traditions sont niées, ignorées. Les Papous par exemple, un peuple habitant la Papouasie Nouvelle-Guinée et la Papouasie occidentale (annexée par l’Indonésie) renoncent à leurs croyances animistes n’étant pas reconnues par la doctrine indonésienne. L’Indonésie bafoue leur culture et utilise la répression militaire pour parvenir à ses fins. Ces peuples autochtones se font confisquer leur voix et tombent dans l’oubli. Nous ne pouvons nous permettre de perdre cette diversité si riche au milieu d’une société uniforme. 

Notre société reste imparfaite, révoltante à certains moments, mais il y a toujours place au changement. Elle peut être modelée à notre guise tout en respectant nos convictions et nos valeurs. 

BIBLIOGRAPHIE

MINORITY RIGHTS. Papuans (janvier 2018),      https://minorityrights.org/minorities/papuans/, page consultée le 25 janvier 2023. 

LE DEVOIR. La violence par armes à feu aux États-Unis en six graphiques ( 28 mai 2022), 

https://www.ledevoir.com/monde/ameriques/716358/etats-unis-la-violence-par-armes-a-feu-aux-etats-unis-en-6-graphiques , page consultée le 10 février 2023. 

 RADIO CANADA. Des nombres records de fusillades et de victimes qui ne changent pas grand-chose (14 décembre 2023),https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1940802/records-fusillades-suicides-armes-etats-unis-politique, page consultée le 10 février 2023.

Source de l’image liée à l’article: https://www.pexels.com/fr-fr/photo/photographie-en-accelere-de-personnes-marchant-sur-une-voie-pietonne-842339/

Les opinions différentes

Laura Lima Freire

Tout le monde a des opinions, elles sont notre façon de penser et d’être nous-même. Mais pourquoi? Comment? Est-il si important d’avoir des opinions? 

Mais c’est quoi les opinions?

La définition de l’opinion dans le dictionnaire est “jugement, avis, sentiment qu’un individu ou un groupe émet sur un sujet, des faits, ce qu’il en pense”. Dans la philosophie, les opinions sont la manière de penser, ou “assumer la part très objective de ses propos”. Pour Platon “L’opinion est la faculté intermédiaire qui saisit les choses qui flottent entre les deux extrêmes”, très poétique non? Déjà pour Aristote « L’opinion s’applique à ce qui, étant vrai ou faux, peut être autrement qu’il n’est : en fait, l’opinion est l’appréhension d’une prémisse immédiate et non nécessaire ». Une opinion est véritablement une partie vitale et unique d’un individu. C’est une idée ou un jugement fondée sur un fait.

Pourquoi avoir une opinion?

Avoir une opinion, c’est avoir une partie propre de toi, l’exprimer. C’est d’être toi-même . C’est dur de ne pas avoir une opinion aujourd’hui alors que les opinions sont nos pensées. Mais on peut avoir une opinion faible et peu profonde. Si au contraire on en a une forte et bien formulée, on ne va pas être facilement manipulé. On voit le monde d’une façon unique lorsqu’on a une opinion. Elle peut être à mi-chemin entre le savoir et la connaissance, c’est pour ça qu’il faut écouter d’autres opinions. Il ne faut pas penser que la nôtre est supérieure à celles des autres.  

Les opinions des autres 

C’est crucial de s’informer des opinions, différentes des nôtres. En écoutant les autres, on peut faire évoluer nos propres pensées. Quand on écoute, parfois on n’est pas d’accord avec les autres, mais il faut quand même les respecter, déjà qu’on sait que les opinions sont une partie de la personnalité de l’être humain. Être irrespectueux avec les pensées des autres, c’est la même chose que leur manquer de respect en tant qu’être humain. On peut et on doit exprimer nos opinions mais sans manquer de respect à celles des autres. C’est correct de ne pas toujours avoir une opinion semblable à celle des autres, car on est tous différents.  

Enfin, les opinions sont uniques, spéciales et essentielles à un individu. C’est une façon de voir le monde et d’être soi-même. En écoutant les opinions des autres, on peut approfondir la nôtre et découvrir de nouvelles façons de voir le monde. Même si les opinions sont une partie importante des êtres humains, il faut savoir quand donner la nôtre. 

Source de l’image liée à l’article: https://unsplash.com/fr/photos/jOkfw6YfRGs

Projet Willow: que décidera le gouvernement américain : argent ou climat?

Léanne Langlois

Déjà que les changements climatiques sont l’une des préoccupations les plus importantes dans le monde, un nouveau projet pétrolier appelé Willow suscite la controverse aux États-Unis et dans le monde entier.

Qu’est-ce le projet Willow?

Le projet Willow est un nouveau plan pétrolier proposé par la société pétrolière ConocoPhillips. Il a été précédemment approuvé par le gouvernement de Donald Trump en 2020 mais n’a pu voir le jour sous sa présidence. Aujourd’hui, il revient au gouvernement de Joe Biden d’accepter ou de refuser ce projet. Les chances que l’administration Biden l’approuve sont assez élevées. Toutefois, le président n’a pas encore rendu sa décision finale et évalue encore ses options. On attend le verdict d’ici quelques jours. Le président Biden fait de la lutte aux changements climatiques une priorité absolue et l’autorisation du projet Willow serait vue comme une trahison par certains. Ce projet de 8 milliards de dollars a pour objectif de construire des champs pétroliers dans la région de North Slope, dans la réserve pétrolière nationale en Alaska, afin de développer une nouvelle production de pétrole et de gaz naturel. Le projet Willow qui serait érigé sur la côte nord de l’Alaska se trouve tout près du parc national et de la réserve de faune de l’Arctique. Cette région abrite de nombreux habitats importants pour les ours polaires et d’autres espèces animales. Une fois les infrastructures mises en place, on estime que le gouvernement américain pourrait produire 180 000 barils de pétrole ce qui équivaut à 1.5% de la production totale du pétrole des États-Unis. On prévoit aussi la création de 1000 emplois lors de la phase de construction et 400 emplois additionnels lors de la phase opérationnelle. Le département de l’Intérieur rapporte que le projet vise à amasser 600 millions de dollars en 30 ans, ce qui est prévu pour la durée de vie de ce projet. L’entreprise ConocoPhillips propose d’installer cinq sites de forage. Si cette proposition est approuvée, il s’agirait du plus grand projet pétrolier des États-Unis depuis des décennies. 

Les conséquences du projet Willow

Les impacts d’un projet d’une telle envergure sont énormes et affectent non seulement le climat, mais aussi la faune, les écosystèmes et les populations autochtones. La pollution au carbone réchaufferait la planète mais surtout l’Arctique en faisant fondre l’habitat naturel des ours polaires déjà en diminution. Elle menacerait les habitats des oiseaux migratoires, les caribous et plusieurs animaux sauvages. Sans oublier que le bruit, la circulation ainsi que la pollution créée par ce projet viendront perturber les écosystèmes. De plus, les communautés autochtones seront affectées par Willow puisque celles-ci dépendent des nombreuses ressources qu’offre la région comme les caribous. Même si le projet promet d’être extrêmement fructueux pour les États-Unis, il est démontré qu’il produirait une émission de 278 mille tonnes de gaz à effet de serre au cours de sa durée de vie. En comparaison, 278 mille tonnes de gaz à effet de serre représentent l’émission de 2 millions de voitures au cours de la même période. D’ailleurs, Karlin Nageak Itchoak, le directeur de la Wilderness Society en Alaska a déclaré : « Nos villages autochtones s’érodent dans la mer, le dégel du pergélisol rend les infrastructures peu sûres et les sources de nourriture disparaissent. Et ce projet ne ferait qu’exacerber et accélérer la crise climatique dans l’Arctique. »

Le mouvement StopWillow

De nombreux groupes environnementaux sont opposés à ce projet, redoutant les terribles effets de la pollution sur la planète. Aussi, une multitude de jeunes internautes sur des plateformes telles que Tiktok et Instagram ont créé le mouvement hashtag StopWillow pour s’opposer au projet en faisant des vidéos pour conscientiser les autres utilisateurs des conséquences de ce plan pétrolier sur l’environnement. Ces vidéos ont récolté des dizaines de millions de vues et ont permis d’informer et d’éduquer plusieurs personnes qui ignoraient que ce projet existait. D’autant plus que ces publications ont permis de promouvoir les pétitions afin d’arrêter le projet Willow. D’ailleurs, sur le site Change.org, un site de pétition en ligne très connu, les signatures pour arrêter le projet dépassent les 1.6 millions et ce nombre ne cesse d’augmenter. 

BIBLIOGRAPHIE

CBC NEWS, Becky Bohrer et Matthew Brown. North Slope oil project in Alaska presents a dilemma for U.S. president (28 févirer 2023),

https://www.cbc.ca/news/canada/north/alaska-willow-project-dilemma-biden-1.6762948, page consultée le 6 mars 2023.

CNN, Ella Nilsen. Climate advocates are rallying against the Willow Project. The White House is eyeing concessions to soften the blow (3 mars 2023),

https://www.cnn.com/2023/03/02/politics/willow-project-petition-concessions-biden-climate/index.html, page consultée le 6 mars 2023.

OPEN ACCESS GOVERNMENT, Emily Warrender. Will the Willow Project be approved and what consequences might we see? (2 mars 2023),

https://www.openaccessgovernment.org/the-willow-project-approved-consequences-environment-oil-alska/154102/, page consultée le 8 mars 2023.

NNN. Le projet Willow sera-t-il approuvé et quelles conséquences pourrions-nous en voir ? (2 mars 2023), 

https://nnn.ng/french/30051/, page consultée le 7 mars 2023.

RADIO-CANADA. En Alaska, un projet pétrolier approuvé près d’une zone de conservation (28 octobre 2020), 

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1745195/projet-petrole-alaska-conservation-environnement-willow, page consultée le 7 mars 2023.

Source de l’image liée à l’article: https://unsplash.com/fr/photos/wnOJ83k8r4w

Vision 2030? 

Simon Roy

C’est le titre du plan de Québec Solidaire en environnement s’il est élu… 

Québec Solidaire prévoit réduire de 55% les émissions québécoises de GES et atteindre la carboneutralité d’ici 2050. Le plan est divisé en plusieurs encadrés qui rejoignent un secteur chacun. Ça commence par ce qu’ils appellent la « Gouvernance climatique »  

QS donne plusieurs renseignements sur leur façon de faire. Pour débuter, on parle de rejeter tous les projets d’exploitation d’hydrocarbures au Québec. C’est une vision complètement opposée à celle du Parti Conservateur du Québec qui propose exactement l’inverse. Le document propose aussi de former des conseils régionaux de transition afin de donner plus de pouvoir aux municipalités et aux régions pour atteindre leur cible. Le dernier point explique que s’il y avait un gouvernement solidaire, il intégrerait les Premiers Peuples dans son projet pour la réduction.  

On parle ensuite du secteur des transports. Québec Solidaire affirme que celui-ci émet 43% des GES québécois. On veut donc remplacer le plus vite possible l’essence par l’électricité (oui, c’est bien ici la fameuse « Taxe orange » sur certaines voitures à essence) et investir massivement dans le transport en commun pour diminuer le nombre de voitures. On parle aussi de baisser les tarifs du transport en commun de 50%. Le plan solidaire propose d’augmenter l’offre de transport entre les communautés par autobus et train en créant Québec Bus et Québec Rail. On mentionne l’arrêt de construction d’autoroutes et on parle de faire plus de livraison de marchandises par les rails ou par le fleuve.  

Pour ce qui est du secteur des bâtiments, c’est très simple. QS désire empêcher graduellement le chauffage avec des énergies fossiles. Donc interdiction d’utiliser du mazout dès 2030, un des gaz les plus nocifs pour la planète. On parle aussi de modifier le Code du bâtiment et le Code de la construction.  

Le secteur industriel serait touché par deux choses. La première étant une taxe sur les trop grosses émissions de carbone et la deuxième est de faire remplacer les procédés polluants par des plus verts dans la mesure du possible. 

Dans le secteur agricole, on veut promouvoir l’achat de produits agricoles et végétaux. Pour ce qui est des engrais, Québec Solidaire veut interdire le chimique et promouvoir le végétal.  

Un des plus grands problèmes est la gestion des déchets. Pour les plus gros sites d’enfouissement, le plan prévoit un système pour attraper le CO2 et « mieux valoriser ce gaz ». On peut lire que QS veut instaurer une loi anti-gaspillage alimentaire mais on n’en dit pas plus. On voit aussi que le compostage veut être priorisé; le projet est en cours de développement à Québec.  

Voilà un plan très ambitieux qui coûtera, dans le premier mandat, 74 G$. Il faut préciser qu’il a été approuvé par 8 experts indépendants. Plusieurs partis électoraux québécois disent que c’est irréaliste et qu’il demandera trop de ressources financières. Qui sait? On le saura seulement si QS est élu!  

Élections rochebelloises

Rose-Marie Cantin

Le vendredi 23 septembre avaient lieu les discours électoraux des représentants de pavillons. Le lundi suivant se tenaient les élections pour élire vos représentants de pavillons et construire le conseil étudiant. Mais connaissez-vous bien vos équipes électorales et leurs idées? Savez-vous comment la campagne est bâtie?  

Pour pouvoir se présenter comme parti, les équipes doivent remplir une feuille et récolter la signature de 25 personnes qui appuient leur campagne.  Ensuite, il faut obtenir la signature du directeur de leur pavillon, celle du directeur de l’école et ne pas oublier de remettre la feuille à temps! L’école fournit aux différents partis du matériel et  différentes opportunités de se faire connaître. En voici la liste. 

  • 6 grands cartons; 
  • 40 photocopies; 
  • 2 messages du jour pavillonnaire; 
  • un discours officiel ainsi que la possibilité de mettre une annonce sur les télévisions du pavillon.  

Par la suite, les partis doivent monter leur campagne seuls, pour arriver à se faire élire.  

PFL 

Au PFL trois équipes se présentaient! Le parti Bloc Rhinocéros, le parti Tentacule et le parti ASURE (Activités et Sports de l’Union de Rochebelle l’Excellence).  

Le parti Bloc Rhinocéros compte au nombre de ses projets: remettre de l’eau dans les abreuvoirs. Nettoyer les déchets dans le PFL, sur les terrains de soccer, de football et rajouter des poubelles pour garder les endroits propres après le nettoyage. Changer les mouchoirs du PFL pour des mouchoirs plus doux, car ceux qui sont utilisés présentement sont plus rugueux que le papier brun, d’après leurs tests. Ajouter du compost dans la verrière du PFL, avoir un open gym dans le gymnase du PFL le midi, avoir des concours de déguisement et une maison hantée à l’Halloween, une journée pyjama à Noël et écrire des poèmes à la St-Valentin. 

Le parti Tentacule, lui, suggérait de repeindre les casiers, de mettre des ventilateurs dans chaque classe du PFL, de garder les blagues du vendredi appréciées par les élèves, de placer une table de ping-pong ou babyfoot au sous-sol du PFL, de réinstaurer l’espace chromebook à la verrière, de faire du compost, de faire un vendredi collation, de remettre les abreuvoirs en marche, d’organiser des activités spéciales à chaque fête. 

Enfin, le parti ASURE a proposé pour sa part de rajouter du compost dehors, de repeindre le mur de la verrière, de ramasser les déchets, de faire des concours de dessin, un tournoi de sport, de faire des activités aux fêtes comme une chasse aux bonbons, un concours de citrouilles, un concours de bonhomme de neige. Ils proposent aussi plusieurs activités dans le style chasse au trésor, escape game etc.  

Chaque parti avait des idées aussi intéressantes les unes que les autres, mais le parti Bloc Rhinocéros a été choisi par les élèves du PFL. 

PJR 

Au PJR deux équipes se présentaient: le parti Voix Étudiante PJR et le Parti Présent.  

Le parti Voix Étudiante PJR compte au nombre de ses projets la décoration du sous-sol du PJR.  Le projet Actualité, un enjeu différent par mois, une œuvre par mois créée par les artistes du pavillon. Un open gym pour les sportifs du PJR le midi. Du compost en partenariat avec l’écocomité et l’installation de tables durables à l’extérieur ainsi que l’extension du wifi jusqu’à l’extérieur pour travailler lors des beaux jours. Agrandir les espaces à dîner. Et leur projet le plus important, organiser une semaine des secondaires 3 avec un mini-bal pour célébrer la mi-parcours du secondaire 3. 

Le parti Présent propose pour sa part de négocier pour que le wifi soit amélioré, d’ajouter de la verdure et des décorations dans le PJR, d’ajouter une table de babyfoot ou ping-pong dans le pavillon, de faire une coupe covid, mais sans covid dont une compétition intergroupe, de faire des activités à chaque fête et d’organiser des semaines thématiques. 

Le parti élu est le Parti Voix Étudiante du PJR! 

PGV 

Cette année, malheureusement, aucune équipe présidentielle ne s’est présentée pour diriger le PGV. C’est rarement arrivé, mais puisqu’il faut un groupe pour représenter chaque pavillon, le groupe de cette année sera formé de 3 représentants de classe volontaires. 

PMV 4e secondaire 

En secondaire 4 cette année,  trois partis se présentaient! Le parti Évolution, le Parti de l’Union Renaissance (PUR) et le parti du Cercle.  

Le parti Évolution compte au nombre de ses projets électoraux une compétition entre les classes tout au long de l’année et qui finirait par un grand prix pour la classe gagnante à la fin de l’année. La réouverture de la friperie de Rochebelle, mais au lieu de vendre les morceaux de linge, des échanges seraient faits entre les élèves. Aussi le prolongement des heures d’ouverture de la bibliothèque, les soirs de semaine, pour permettre aux élèves de travailler et étudier dans un environnement tranquille en soirée. S’assurer que les abreuvoirs ont un plus grand débit d’eau pour éviter les files et les retards. Et la disponibilité de serviettes menstruelles pour dépanner les élèves lorsqu’elles ont une petite surprise.  Les serviettes seraient là pour le dépannage seulement, et non pour fournir des serviettes menstruelles à toutes les élèves de l’école.  

Le Parti de l’Union Renaissance (PUR), lui, propose la création d’un Podcast Rochebellois en collaboration avec le journal étudiant pour parler des sujets qui intéressent les élèves. Il propose aussi des jumelages linguistiques où deux élèves voulant apprendre une langue pourraient se rencontrer et apprendre la langue de l’autre élève avec des activités comme la cuisine, des jeux, etc. Ce parti voudrait aussi qu’une course aux couleurs soit tenue vers la fin de l’année, au début du mois de la fierté, pour célébrer la diversité de De Rochebelle. Finalement le PUR voudrait que les sorties reviennent et il a même suggéré d’aller au Salon du livre pendant 2h30. ce ne serait pas obligatoire, mais les élèves voulant y aller pourraient le faire.  

Enfin, le Parti du Cercle propose, lui, une Journée culturelle, encore cette année. Une Kermesse avec du popcorn, de la barbe à papa et de la musique. Des activités compétitives entre classes avec un dîner pizza comme grand prix. Une journée de sensibilisation contre le racisme. Des chasses au trésor pendant l’année. Une sortie de fin d’année dans le Vieux Québec. Et le parti veut que les élèves votent pour les activités qu’ils aimeraient avoir. Le parti du Cercle veut apporter du nouveau, représenter les élèves de son mieux et faire des sondages pour connaître les préférences. 

Le parti élu est le parti Évolution. 

PMV 5e secondaire 

Au PMV en secondaire 5,  deux équipes se présentaient cette année, le parti Ascenseur,( élu l’année dernière en secondaire 4), et le parti Avenir, nouveau, mais non moins prometteur. 

Le parti Ascenseur veut continuer de travailler sur ses projets de l’an passé comme l’éducation à la sexualité et la Journée Culturelle, mais peut-être l’étirer à une semaine? Pour cette année,  le parti voudrait bannir la vaisselle en plastique de la cafétéria, rouvrir la friperie, créer des midis d’étude avec des collations gratuites pour inciter les gens à venir étudier, créer une murale à l’agora, célébrer une journée de la Terre et plus encore.  

Le parti Avenir, quant à lui, veut débloquer les abreuvoirs, négocier pour avoir des laissez-passer pour aller aux toilettes une fois par cour, instaurer des midis Kahoot une fois par mois à l’agora, créer des midis-cinémas (les films seraient choisis par les élèves et écoutés sur deux midis). Ramener les sorties scolaires et donner l’occasion de refaire celles qui ont été manquées à cause de la covid. Et aussi organiser des midis sandwich dont les profits iraient au comité SOPAR. Les deux partis ont eu des idées aussi bonnes les unes que les autres, mais cette année le parti Ascenseur guidera le PMV en secondaire 5. 

Comme vous pouvez vous en douter, les campagnes électorales des différents partis des différents pavillons ont été faites indépendamment les unes des autres. Les projets suggérés se ressemblaient donc à quelques reprises. Mais voici deux projets évoqués par plusieurs partis qui pourraient bien se réaliser cette année: les abreuvoirs, ce sujet a été mentionné à quelques reprises, soit parce que le débit d’eau est faible donc lent pour remplir les gourdes ou encore pour rouvrir la partie à laquelle on boit directement avec la bouche. Le problème avec le faible débit d’eau est qu’une file se forme et que ça peut occasionner des retards. Et pour la réouverture de la partie à laquelle on boit avec la bouche, eh bien puisque la pandémie tire sur sa fin et que ça pourrait dépanner certains élèves qui oublient leur gourde, ça pourrait donc être une bonne idée de les rouvrir. Enfin, la friperie pourrait être rouverte et les élèves pourraient recommencer à donner pour ensuite vendre les morceaux, ou même selon un des partis, s’échanger les vêtements. C’est un projet écologique qui n’attend que d’être mis en place!