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Une nouvelle direction

Simon Roy

Comme vous le savez toutes et tous M. Lemelin a pris sa retraite en juin dernier. J’ai eu la chance de rencontrer son successeur, M. Jasmin Bélanger, qui prendra en charge le rôle de directeur général de notre école.

M. Bélanger a derrière lui 18 ans de direction d’école. Autant au primaire qu’au secondaire, il est passé dans plusieurs écoles de la région de Québec, tant à Cap-Rouge qu’à Sainte-Foy.

Notre nouveau directeur est inspiré par le défi que Rochebelle peut lui apporter. Il a été  directeur à l’école des Pionniers là où on retrouve pas loin de 1200 élèves. Considérant que notre école compte plus de 2000 élèves ainsi que les énormes rénovations en cours, nous pouvons dire que c’est un grand défi de gestion. Il a aussi été directeur à l’école primaire Saint-Michel, qui se situe dans le quartier de Sillery. Revenir dans le coin, qu’il qualifie de ses premiers amours, était très intéressant pour lui.

Nous parlions plus tôt de rénovations. N’ayant pas participé directement aux plans, M. Bélanger peut nous assurer que le terrain extérieur permettra une meilleure qualité de vie. Rochebelle contient beaucoup de béton ainsi que d’asphalte, ce qui crée beaucoup d’îlots de chaleur.

J’ai aussi parlé de l’auditorium à M. Bélanger. Il nous explique que pour développer un tel projet, le Centre de service scolaire doit avoir une subvention du ministère de l’Éducation. Il y a, au gouvernement, un ordre de priorité à respecter. Vous vous doutez bien que d’agrandir et rénover les écoles en piètre état est au début de la liste. Cependant, le directeur estime qu’il y aura de beaux équipements sportifs, il devrait y en avoir autant pour les arts. Quand il était au secondaire, il a touché à tout. Tant à l’harmonie qu’ à l’improvisation. Il a aussi été très impliqué dans la vie étudiante lors de son parcours scolaire.

Pour lui, sa priorité, c’est le bien-être des élèves qui devront être déplacés partout dans l’école ou même hors de l’école, au pavillon Marie-Rollet. La sécurité partout sur le campus lors des rénovations est au haut de la liste des priorités. Au moment de l’entrevue, nous ne savons pas encore quand les rénovations extérieures seront commencées, car les entrepreneurs n’ont pas encore été sélectionnés.

Le directeur nous confirme que tout a été calculé, les casiers, les aires de dîner ainsi que les classes du PJR devraient pouvoir condenser les élèves du 3e secondaire PMP ainsi que du premier et deuxième secondaire PEI.

J’ai demandé à M. Bélanger qu’est ce qu’il lui a plu et quels seraient les points à améliorer de notre école. Ce qu’il aime, c’est beaucoup la diversité présente à Rochebelle. Cettedite diversité n’est pas autant présente ailleurs que De Rochebelle. Énormément de nationalités rassemblées dans une même école. Il aime le dynamisme, la convivialité qui, selon lui, se ressent à travers le personnel ainsi qu’à travers les élèves.

Pour lui, arriver dans les chantiers est un bon défi. Pas parce que l’école change, mais aussi parce que pour un directeur qui vient d’arriver dans une école, c’est un énorme défi.

Jasmin Bélanger a une vision très intéressante et positive de l’école. Il nous dit que oui, son rôle c’est d’instruire, mais qu’avant tout, c’est de créer de futurs citoyens responsables et engagés. Le rôle de l’école c’est aussi de créer des expériences, de socialiser les élèves et de qualifier les gens.

M. Bélanger a très hâte de rencontrer les élèves ainsi que de relever ce défi. Il nous dit que Rochebelle a une très bonne réputation alors pour lui, il est important de conserver cette réputation. Il tenait à dire qu’il est une personne très à l’écoute et accessible pour les élèves. En tant que directeur, il aime beaucoup connaître leurs besoins et être en contact avec eux.

Merci beaucoup à M. Bélanger d’avoir accepté de participer à cette entrevue, nous avons très hâte de vous côtoyer au courant de l’année!


Retour sur 50 rentrées scolaires et 30 ans de service

Simon Roy

Vers la fin de l’année dernière, nous avons tristement appris la nouvelle de la retraite de notre directeur général, Daniel Lemelin.

Lors de sa carrière professionnelle, M. Lemelin a eu différents points de vue sur l’éducation. Il a commencé sa carrière en 1993 à la Polyvalente de l’Ancienne Lorette en tant que professeur d’éducation physique. Très peu de temps après, il faisait aussi de l’informatique. C’est d’ailleurs ce qu’il a fait de 1998 à 2000 à la Commission scolaire des Découvreurs en tant que conseiller pédagogique en informatique. Durant les 12 années suivantes, il fait son entrée à De Rochebelle en tant que directeur adjoint au sports et loisirs, l’actuelle tâche de M. Francoeur. M. Lemelin ira passer 4 ans en tant que directeur à l’école des Pionniers. C’est en 2016, et jusqu’au 1er juillet prochain qu’il revient pour être directeur à notre école.

Vous aurez remarqué, lecteurs perspicaces, que le parcours professionnel de Daniel Lemelin a toujours été dans le Centre de service scolaire des Découvreurs (anciennement la commission scolaire des découvreurs). Ça fait plus de 50 rentrées scolaires qu’il effectuera dans cette organisation, car il a fait son primaire ainsi que son secondaire sur le territoire du CSSDD.

M. Lemelin a toujours été bon à l’école et dans sa famille, l’éducation est une valeur très importante. Son frère et sa sœur sont aussi devenus, comme lui, des enseignants. Il a toujours été très proche de ses élèves. Il accorde une importance particulière au contact humain entre les élèves et les directions, une question de respect mutuel pour faire avancer l’école. Il s’inspire de deux de ses modèles lorsqu’il était lui-même à l’école, messieurs Lucien Chabot et Renald Leblond qui étaient directeurs à son école.

Il est même prêt à faire des paris avec ses élèves. Si le Canadien gagnait, il devait porter un sac poubelle sur lui pour toute une journée, si les Bruins remportent, les élèves auraient dû dire « Daniel notre être suprême ».

Pour lui, s’impliquer dans son école et son travail n’est pas une question. L’ancien tableau indicateur du terrain de football ainsi que les estrades ont été construits dans son garage lors d’un vendredi soir avec quelques parents. C’est aussi grâce au directeur Lemelin que le football est ce qu’il est à Rochebelle. Évidemment, il aura laissé sa marque sur l’école avec plusieurs autres projets tel que le basket 3A ou bien la comédie musicale. Offrir les conditions gagnantes est une des valeurs les plus importantes du milieu scolaire.

Durant les prochaines années, plusieurs travaux d’envergure auront lieu sur le campus de Rochebelle. Cet été commenceront les travaux au PFL qui auront pour but de rénover l’intérieur au complet, mais aussi d’implanter la géothermie dans ce pavillon. Selon les dires de notre directeur, cela va avoir une retombée exceptionnelle sur l’école. Non seulement l’intérieur de l’école, mais il va y avoir des changements au niveau des terrains extérieurs qui vont être modernisés, notamment le terrain de football et la piste de course faite avec une surface en caoutchouc.

Un des plus grands regrets évoqués par M. Lemelin est le projet d’auditorium. Lors des dernières années, il a travaillé fort pour avoir un auditorium. Même si tout pourrait être prêt, le projet ne se fait pas pour le moment, nous dit-on. Il espère cependant une continuité dans le projet.

Aussi, l’implication de M. Lemelin auprès de plusieurs organismes tels que la SÉBIQ, Force Avenir ou partout dans le centre de service ont fait qu’il a remporté une place à l’Ordre de l’excellence en éducation. Il veut remercier officiellement tous ceux et celles qui ont eu un apport considérable au milieu de l’éducation au Québec.

Finalement, notre directeur est fier d’avoir été le directeur général d’une école telle que De Rochebelle. Il garde un excellent souvenir de son équipe compétente et qualifiée ainsi que des milliers d’élèves qu’il a pu côtoyer tout au long de sa carrière. Il nous a dit être convaincu que beaucoup d’élèves pourront un jour figurer sur le mur des célébrités de notre école.

Parlons politique

Marianne Provost et Emma Leblond-Beauchesne

En juillet dernier, la caquiste Joëlle Boutin annonçait sa démission, délaissant son poste de députée du comté de Jean-Talon pour des causes familiales. Des élections partielles sont donc déclenchées afin de combler le siège vacant à l’Assemblée nationale. Apprenez-en plus sur les 10 candidats qui seront inscrits au bulletin de vote le 2 octobre prochain.

Parti québécois

Le Parti québécois, initialement fondé par René Lévesque en 1968, sera représenté par Pascal Paradis lors des élections partielles dans Jean-Talon. Politicien et instaurateur de l’organisme Avocats Sans Frontières, M. Paradis a pour principales valeurs la justice, l’humanisme, les droits de la personne, la fiabilité et la primordialité d’assumer ses opinions. Ses valeurs l’ont donc poussé à mentionner les engagements suivants;

– Diminuer les coûts de la vie, en ce qui concerne l’alimentation, la nourriture dans les écoles primaires et les surprofits que collectent les grandes marques de l’alimentation et les compagnies pétrolières.

– Enclencher la construction de logements abordables.

– Implanter une multitude d’autres projets tels qu’une cérémonie québécoise de bienvenue pour les immigrants, une passe climat, une amélioration de la circulation des ponts de Québec et Pierre-Laporte et l’élimination de certains frais pour les étudiants.

Pour le PQ, la souveraineté et la protection de la langue française sont au cœur de leurs priorités. Le parti s’engage à apporter des solutions à diverses problématiques, notamment à prévoir un plan qui assure une diminution de 10% des gaz à effet de serre (GES) d’ici 2030. Il promet aussi d’effectuer un véritable changement vers les soins à domicile. Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti Québécois, déclare qu’un  « objectif 100 % CPE, ce n’est pas un slogan; c’est un engagement franc et assumé que l’on prend envers les familles du Québec. » Il prévoit donc un investissement de 225 millions de dollars sur cinq ans dans les Centres de la Petite Enfance. De plus, il dénonce les partis qui proposent une baisse d’impôts qui pourrait, à long terme, priver les écoles et les hôpitaux d’argent nécessaire aux conditions des travailleurs de la santé et du personnel enseignant.

Parti conservateur

Originaire de Calgary, Jesse Robitaille est celui qui défendra les intérêts du Parti Conservateur dans le comté de Jean-Talon. Après avoir étudié l’enseignement au secondaire à l’Université Laval, M. Robitaille est de retour aux études au Cégep de Sainte-Foy en Techniques de soin préhospitalier d’urgence.

Le candidat de 24 ans, et arrivé au Québec depuis 6 ans seulement, sait ce qu’il veut pour le futur du comté. Étant pour l’instauration du troisième lien, l’Albertain a toutefois une opinion tranchée sur le sujet du tramway. « À l’heure actuelle, j’ai l’obligation de redonner à la communauté et de défendre cette ville contre l’aberrant projet de tramway.[1]», explique-t-il. En effet, il affirme avoir été blessé dans deux incidents impliquant le tramway lorsqu’il était à Calgary, ce qui nous éclaire sur ses réticences.

Le chef du PCQ, Éric Duhaime, est visiblement satisfait de son candidat. « On a rencontré plusieurs personnes qui souhaitaient porter les couleurs du Parti conservateur dans la circonscription, mais étant donné que le sujet du tramway risque d’être aussi chaud, je pense qu’on a trouvé la meilleure personne. [2]» L’avenir nous dira si le jeune politicien saura promouvoir les idées du parti politique de droite, notamment la liberté individuelle, la responsabilité des citoyens et le développement de l’activité économique.

Coalition Avenir Québec

Plus connu sous l’acronyme de la CAQ, ce parti qui se considère nationaliste, un intermédiaire entre le souverainisme et le fédéralisme, sera représenté par Marie-Anik Shoiry. Diplômée à l’Université Laval en droit et ayant travaillé pendant 10 ans comme directrice de services juridiques, cette candidate enseigne maintenant le Droit des assurances au collège O’Sullivan de Québec. Elle a de plus fondé l’organisme sans but lucratif Vide ta sacoche, œuvrant dans l’optique de réduire les inégalités sociales. Depuis 2018, des produits hygiéniques sont récoltés puis distribués aux gens dans le besoin, sous la supervision de Mme Shoiry.

Les valeurs de Marie-Anik Shoiry se reflètent dans ses engagements. Elle désire rendre la qualité de vie de tous meilleure sous plusieurs aspects, notamment la santé, l’éducation, les transports et l’aménagement des quartiers. Garantir la sécurité de tous, apporter de l’aide aux personnes plus vulnérables et surtout, unir la population sont pour elle de grands objectifs. De plus, soutenir les citoyens face à l’inflation qui ne cesse d’augmenter fera partie de ses priorités. D’ailleurs, l’économie est dans les trois aspects les plus importants pour la CAQ, tout comme la langue et l’immigration. C’est la définition même du nationalisme d’ouverture que le Premier Ministre du Québec, François Legault, applique du sommet de son gouvernement majoritaire. Est-ce que la circonscription de Jean-Talon conservera cet automne le 90­e député caquiste de l’Assemblée ? C’est ce que nous verrons le 2 octobre prochain.

Parti Libéral

Diplômée en relations publiques et en communications, ainsi que cofondatrice de la plateforme virtuelle Vie de Parents.ca, Élise Avard Bernier est la candidate qui représentera le Parti libéral lors des élections du 2 octobre. Ses valeurs principales telles que la famille, l’esprit d’équipe et les communications l’ont amenée à réaliser de nombreux projets dont entre autres,  la création de trois encans virtuels lors de son implication pour la fondation de l’École Saint-Michel. Elle a également besogné afin d’offrir des milliers de fournitures scolaires à l’organisme Famille de Sainte-Ursule, ce qui s’ajoute à ses 15 ans de travail pour le Groupe Pages Jaunes en tant que conseillère média. Ses objectifs correspondent exactement à la vision de l’avenir qu’a Marc Tanguay, chef intérimaire du Parti libéral. Développement économique, préservation de la culture québécoise, justice sociale, respect des différentes valeurs de la population, traitement égalitaire entre les partis, respect du fédéralisme canadien, équité intergénérationnelle et lutte contre les changements climatiques en sont des exemples. Le plus vieux parti politique québécois toujours en activité se méritera-t-il un siège supplémentaire à l’Assemblée nationale?  

Québec Solidaire

Fondé en 2006, ce parti qui résulte de l’Union des forces progressistes et d’Option citoyenne sera représenté par Olivier Bolduc. Ce dernier partage les valeurs d’égalité, de solidarité et de justice sociale avec son parti et son chef, Gabriel Nadeau-Dubois. À travers sa vision écologiste, féministe et démocrate, Québec Solidaire a pour objectif de perfectionner le système d’éducation, la situation environnementale et le coût de la vie qui augmente. Altermondialiste, l’équipe de Nadeau-Dubois travaille pour établir des liens plus solidaires, égalitaires et harmonieux partout dans le monde. Comme indiqué dans son nom, le parti est pour un Québec souverain et solidaire. Entamant sa troisième candidature sous les couleurs de Québec solidaire dans Jean-Talon, M. Bolduc a également fait carrière dans la sténographie judiciaire et a œuvré dans des cabinets d’avocats. Il a aussi travaillé dans l’industrie ferroviaire. Ce candidat est bien heureux de pouvoir se présenter à nouveau en 2023, car Gabriel Nadeau-Dubois était décidé à recruter une femme comme représentante du parti dans Jean-Talon. L’expérience d’Olivier Bolduc aura, en fin de compte, fait pencher la balance en sa faveur.

Climat Québec

Martine Ouellet, que certains reconnaissent en raison de ses 28 années passées au PQ, se porte désormais candidate lors des élections partielles pour le parti qu’elle a fondé en 2021. Climat Québec est dédié entièrement à l’environnement et a comme objectif de rassembler tous les Québécois dans une démarche complète vers la création d’un pays favorable à la justice climatique. En effet, Martine Ouellet est pour un Québec indépendant, qui serait enfin libre de s’investir à 100 % dans les enjeux climatiques, qui touchent l’entièreté de la communauté. Elle affirme que le Canada freine notre province dans ses efforts climatiques.

Mme Ouellet est diplômée en génie mécanique à l’Université de McGill et est titulaire d’un MBA à l’Université de Montréal. Avant de fonder son parti, elle a œuvré pendant plus de 20 ans en tant que gestionnaire chez Hydro-Québec.

Autres

L’Équipe autonomiste, le Parti vert du Québec et le parti Démocratie Directe se présentent également aux élections partielles. Ce sont respectivement Steve Therion, Kadidia Mahamane Bamba et Lucie Perreault qui les représenteront. Finalement, Jean Duval sera inscrit au bulletin de vote en tant que candidat indépendant.

BIBLIOGRAPHIE

Articles de journaux extraits d’un site web

CHOUINARD, Érik. « Un candidat antitramway pour le PCQ dans Jean-Talon », Radio-Canada (28 août 2023) [https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2006420/candidat-duhaime-conservateur-partielle] page consultée le 22 septembre 2023.

GAGNON, Karine. « Olivier Bolduc, un candidat déterminé », Le journal de Québec (12 septembre 2023), [https://www.journaldequebec.com/2023/09/12/olivier-bolduc-un-candidat-determine] page consultée le 22 septembre 2023.

GAGNON, Karine. « Pascal Paradis vit un grand rêve », Le journal de Québec (5 septembre 2023),[https://www.journaldequebec.com/2023/09/05/pascal-paradis-vit-un-grand-reve] page consultée le 22 septembre 2023.

MARTEL, Marie-Ève. « Dix candidats seront inscrits sur le bulletin de vote », La Presse (16 septembre 2023), [https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2023-09-16/election-partielle

-dans-jean-talon/dix-candidats-seront-inscrits-sur-le-bulletin-de-vote.php] page consultée le 22 septembre 2023.

Internet

CAQ. Marie-Anik Shoiry, candidate dans Jean-Talon, https://coalitionavenirquebec.org/fr/blog/equipe/marie-anik-shoiry/, page consultée le 22 septembre 2023.

CLIMAT QUÉBEC. Martine Ouellet, la première à devenir candidate officielle dans Jean-Talon (1er septembre 2023), https://climatquebec.wpcomstaging.com/2023/09/01/communique-martine-ouellet-la-premiere-a-devenir-candidate-officielle-dans-jean-talon/, page consultée le 22 septembre 2023.

CLIMAT QUÉBEC. Texte fondateur, https://climatquebec.wpcomstaging.com/textefondateur/, page consultée le 22 septembre 2023.

CONSERVATEUR. Nos valeurs, https://www.conservateur.quebec/valeurs, page consultée le 22 septembre 2023.

PARTI LIBÉRAL DU QUÉBEC. Élise Avard-Bernier,https://www.eliseavardbernier.com/, page consultée le 22 septembre 2023.

PARTI LIBÉRAL DU QUÉBEC. Les neuf grandes valeurs libérales,

https://plq.org/fr/9-valeurs-liberales/, page consultée le 22 septembre 2023.

PARTI QUÉBÉCOIS. Nos propositions,

https://pq.org/nos-propositions/, page consultée le 22 septembre 2023.

PARTI QUÉBÉCOIS. Pascal Paradis,

https://pq.org/jean-talon/, page consultée le 22 septembre 2023.

QUÉBEC SOLIDAIRE. Nos principes,

https://quebecsolidaire.net/propositions/nos-principes, page consultée le 22 septembre 2023.

WIKIPÉDIA. Coalition avenir Québec (19 août 2023),

https://fr.wikipedia.org/wiki/Coalition_avenir_Qu%C3%A9bec, page consultée le 22 septembre 2023.

WIKIPÉDIA. Québec solidaire (3 septembre 2023),

https://fr.wikipedia.org/wiki/Qu%C3%A9bec_solidaire, page consultée le 22 septembre 2023.


[1] CHOUINARD, Érik. « Un candidat antitramway pour le PCQ dans Jean-Talon », Radio-Canada (28 août 2023) [https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2006420/candidat-duhaime-conservateur-partielle] page consultée le 22 septembre 2023.

[2] Ibid.

La comédie musicale à De Rochebelle

Marianne Paradis

Cette année, la comédie musicale de Rochebelle célèbre ses vingt ans! Comme le veut la tradition, l’équipe présentera au printemps une nouvelle comédie musicale. Nicolas Drolet, responsable de mise en scène et de production, nous parle de ce projet de grande envergure.

Nicolas Drolet a beaucoup d’expérience avec la comédie musicale. Au total, il a participé, comme acteur puis comme responsable, à une dizaine de ces projets à Rochebelle, en commençant par notre toute première comédie musicale en 2003. Il s’agissait de Grease, et le spectacle avait été présenté dans la salle Simonne-Monet-Chartrand. L’intérêt de Nicolas pour le théâtre s’est poursuivi après avoir quitté Rochebelle : « Ensuite, j’ai fait mon conservatoire, je suis allé étudier pour devenir comédien. J’ai repris les rênes en tant que responsable de la comédie musicale en 2014. »

Cette année, c’est la comédie musicale The Prom qui sera présentée. « C’est l’histoire d’Emma, qui veut aller à son bal de finissants avec sa blonde [Alyssa], » explique Nicolas. « Sauf que le comité de parents ne veut pas que deux filles aillent ensemble à leur bal de finissants. Il y a quatre acteurs de Broadway, un peu has been, dont le succès est vraiment mitigé, qui décident d’aller aider. »

Pour l’organisation de l’événement, Nicolas n’est pas seul. « Il y a un comité d’élèves qui est formé pour s’occuper de tâches plus importantes dans la comédie musicale, » explique-t-il. « On a vraiment une belle équipe, je suis content de la gang qui est là. » C’est ce comité d’élèves qui a choisi de mettre en scène The Prom cette année.

Les auditions ont eu lieu à la fin du mois de septembre, et l’équipe maintenant formée est prête à se mettre au travail : « On va avoir une trentaine d’acteurs et de chanteurs, et une dizaine de danseurs. »

Cependant, le choix de la pièce comporte une difficulté non négligeable : le film dont s’inspire la comédie musicale est originalement en anglais. « Un des mes défis, c’est aussi de faire une traduction, parce qu’il n’y a pas de traduction de faite de The Prom, » raconte Nicolas.

La production de la comédie musicale comporte aussi son lot de défis logistiques : « Avant, on avait un endroit dans le sous-sol du [pavillon Félix-Leclerc] où on pouvait construire les décors et les costumes. Cette année, on ne l’a pas, donc c’est sûr que de trouver un endroit où on pourra travailler sur les décors et les costumes, c’est quand même tout un défi. »

Même s’il est conscient du travail qui attend son équipe, Nicolas est sûr que le spectacle sera un succès. Il conclut : « Venez voir la comédie musicale, c’est une tradition à de Rochebelle. Ça fait notre fierté et ça permet aux gens de faire leur passion ! »

La comédie musicale The Prom, produite et mise en scène par Nicolas Drolet, sera présentée du 25 au 28 avril 2024.

Apprendre sur le Québec à De Rochebelle?

Louison Petelle

Cet article portera sur les ouvrages concernant le Québec qu’on peut se procurer dans la bibliothèque de notre école.

Un trésor bien caché

Vous le savez sûrement déjà, mais l’école secondaire De Rochebelle possède une bibliothèque bien garnie dans le sous-sol du PMV et si vous ne vous y êtes pas encore aventuré, vous ne savez sûrement pas qu’elle contient des ouvrages qui peuvent vous en apprendre beaucoup sur votre propre ville, le Québec!

Une section rien qu’à nous?!

Vous ne savez pas comment trouver des ouvrages portant sur le Québec parmi l’océan de littérature de notre bibliothèque? Rien de plus simple! Le Québec à une section bien à lui dans le coin de la salle à l’opposé de l’entrée, vous trouverez votre bonheur sur les étagères portant le numéro 971.

Les documents que vous pouvez vous procurer

Si c’est l’histoire du Québec qui vous interpelle, ceci devrait vous intéresser:

  • CANADA – QUÉBEC 1534-2010 de Jacques Lacoursière, Jean Provencher et Denis Vaugeois
  • L’Histoire du Québec en 30 secondes de Sabrina Moisan et Jean-Pierre Charland
  • Jacques CARTIER de André Berthiaume
  • Fragments d’humanité archéologie du Québec de Louise Pothier
  • QUÉBEC de Pierre Lahoud

Voici d’autres ouvrages portant sur l’actualité québécoise:

  • La culture québécoise est-elle en crise de Gérard Bouchard et Alain Roy
  • LES QUÉBÉCOIS de Jean-Michel Demetz
  • L’état du QUÉBEC 2018 de Del Busso

BIBLIOGRAPHIE

https://www.derochebelle.qc.ca/services_aux_eleves/bibliotheque/

https://www.derochebelle.qc.ca/

De Montréal à… la NFL!

Myriam Lévesque

En 2021, après deux années de recherches et de travaux intensifs, l’entreprise montréalaise Kollide avait reçu le montant de 550 000$ dans le cadre d’un concours initié par la NFL. Ce dernier visait à encourager des entreprises à innover pour améliorer la qualité des casques de football utilisés par la ligue afin de mieux protéger ses joueurs et de minimiser les blessures infligées à la tête.

NFL Helmet Challenge

Kollide, une entreprise constituée de plusieurs groupes de chercheurs et de « start-ups », tous montréalais et spécialisés dans un domaine spécifique tel que l’impression 3D, l’ingénierie de simulation et le design, ont débuté leurs travaux sur les casques de football. Ne bénéficiant d’aucune expérience antérieure dans le domaine, la compagnie a reçu 1,55 million de dollars, partagé avec deux autres entreprises afin de continuer leurs recherches et de développer davantage leur casque prototype, et ce, le plus rapidement possible. En plus, Kollide avait également été récompensé pour son excellent travail avec la somme de 550 000$, de quoi nous rendre fiers.

Casque prototype

Le concours demandait aux entreprises participantes de repenser complètement la manière de créer les casques de protection. C’est ce que la compagnie montréalaise a fait en mettant au point un casque prototype innovateur. Ce fameux casque est composé de 95 coussinets différents, imprimés par une imprimante 3D. Selon les chercheurs, cette technologie permet de mieux répartir les chocs reçus par les joueurs en transmettant une partie de l’énergie reçue durant la collision aux autres coussinets du casque. De plus, Kollide a mis au point une structure de filets spécialisés pour tenir les coussinets ensemble. Finalement, le casque prototype bénéficiait d’une coquille de nylon facilement déformable lors de la réception de chocs.

Quelque temps plus tard, Kollide a réalisé un partenariat avec la compagnie américaine LIGHT Helmets. En réunissant leurs forces, les deux entreprises ont développé le casque Light Gladiator, qui a été approuvé par la NFL-NFLPA pour la saison 2023. Que le Québec brille!

Myriam Lévesque

BIBLIOGRAPHIE

Internet

LIGHT HELMETS. Introducing the Light Gladiator an NFL-NFLPA Recommended Helmet, https://lighthelmets.com/pages/gladiator, page consultée le 25 septembre 2023.

PLAYER HEALTH AND SAFETY. Video: Meet the Awardees of the NFL Helmet Challenge, https://www.nfl.com/playerhealthandsafety/equipment-and-innovation/innovation-challenges/video-meet-the-awardees-of-the-nfl-helmet-challenge, page consultée le 25 septembre 2023.

Source des images

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École à trois vitesses

Marguerite Filion

L’école à trois vitesses est un système que l’on retrouve dans les écoles, mais est-ce que ce phénomène est encore courant ?

Ça veut dire quoi ?

L’école à trois vitesses est un terme utilisé pour désigner un système scolaire qui regroupe les écoles privées, publiques et des programmes spécialisés. Considérant qu’il est idéal que les élèves soient sur le même pied d’égalité avec des mesures de soutien selon leurs besoins, on peut se demander si ce sytème à trois vitesses nous mène dans la bonne direction.

Diverses opinions

Le système d’école à trois vitesses suscite des discussions où les opinions se ressemblent les unes et les autres. La plupart des gens veulent se débarrasser de ce système car il produit des inégalités. Selon Yves Lenoir, le système scolaire québécois doit se débarrasser de ses trois vitesses afin de diminuer les inégalités. De plus, selon Guy Rocher, l’école à trois vitesses produirait « une pédagogie qui privilégie l’écrit dans un espace-temps rigide, que ce soit pour répondre aux exigences dominatrices du programme ou pour réussir dans les trop nombreux examens imposés par le ministère ». Il dit aussi que c’est une conception qui favorise les meilleurs, les plus scolaires, les plus rapides.

Pourquoi ça crée des inégalités ?

Les écoles privées sont subventionnées à 60 % par le gouvernement québécois, ce qui crée des injustices dans le système scolaire. Aussi selon le comité qui analyse le financement des centres de services scolaires, les écoles privées sont maintenant financées à hauteur de 75% !

Ce système n’est pas unique au Québec ; on le voit aussi en France.

L’école à trois vitesses est un phénomène qui crée malheureusement des injustices dans toutes les écoles. On voit une légère augmentation depuis 2013-2014. En effet, ce sont 3,5 % des élèves qui étaient inscrits dans un programme particulier en 2020-2021, contre 3 % en 2013-2014.

Un plan pour éliminer l’école à trois vitesses ?

C’est une initiative qui a pour but de corriger des lacunes du réseau scolaire québécois, car selon le Conseil supérieur de l’éducation du Québec, les écoles privées favorisent les élèves qui sont bons et performants à l’école tandis que les élèves en difficulté sont dans des classes ordinaires, ce qui malheureusement augmente l’inégalité entre les jeunes défavorisés et favorisés.

Mais comment s’y prendre ?

Une suggestion dite «rentable», propose à l’école privée de s’associer au réseau commun qui serait financé à 100% par l’État comme ce que l’on fait en Finlande. Ces écoles pourraient garder leur groupe administratif indépendant des centres de services scolaires. Elles pourraient aussi garder leur structure à condition qu’elles gardent les élèves de leur quartier tandis que les écoles non subventionnées pourraient choisir leur clientèle mais dans ce cas, elles ne recevraient plus de fonds publics. Les parents devraient payer la totalité de la facture qui augmenterait certainement. Cela ferait sûrement diminuer la fréquentation de ces milieux. D’après Véronique Hivon, cette situation est inévitable et la qualité de la proposition qui est présentée par l’école mérite d’être soulignée.

En conclusion, ce système semble être pris en charge mais on le voit encore. 

BIBLIOGRAPHIE

GAZETTE MAURICIE. Réal Boisvert.Ll’École à trois vitesse (2 Octobre 2017), https://gazettemauricie.com/lecole-a-trois-vitesses/ (page consultée le 8 mai 2023).

WIKIPEDIA ,(1 avril 2022 à 23:07.)Système d’éducation à trois vitesses consulté le 6 mai 2023

Marco Fortier (Journal Le Devoir), Un plan pour éliminer l’école à trois vitesses, https://www.ledevoir.com/societe/education/708906/un-plan-pour-eliminer-l-ecole-a-trois-vitessesmarco fortier, 10 mai 2022 (page consultée le 6 mai 2023).

Variété et équilibre

Zachary Grandmont

L’action par le service est un des piliers du programme international, et cela peut parfois paraître intimidant. Aider des inconnus, chercher différentes opportunités avant les bilans et la sensation parfois tenace d’avoir un impact minime sont tous des obstacles, des défis à relever lorsqu’il est temps de passer à l’action. Il existe certaines façons, cependant, de les surpasser, voire même de les éviter.

Choisir un bon point de départ

Particulièrement lors des premières années à l’école, il est impératif de commencer avec une action qui nous amène hors de notre zone de confort, sans chambouler notre vie pour autant. Agir ainsi permet de conserver un bon niveau de motivation tout en découvrant le monde du bénévolat. Il est recommandé de commencer avec une activité ou un comité pour lequel vous avez un certain intérêt, personnel ou amical. Par exemple, un élève intéressé par la botanique serait à sa place dans l’éco-comité qui organise de nombreux projets dont le but est de rendre l’école De Rochebelle plus verte, littéralement et figurativement. À l’inverse, simplement rejoindre un comité comptant plusieurs amis permettra de rendre l’expérience plus agréable et de développer de nouveaux intérêts. Participer à une activité à l’intérieur de l’école élimine aussi l’aspect gênant que peut avoir une activité externe où les gens rencontrés sont tous étrangers. Tout cela permet à chacun d’observer directement le résultat de ses actions et d’en ressentir une grande satisfaction.

Saisir l’opportunité

Avoir un point de départ est utile, mais où aller ensuite ? Heureusement, les opportunités sont nombreuses et le deviennent encore plus au rythme de l’augmentation de l’autonomie des étudiants. En effet, plus vos capacités seront grandes, plus nombreuses et variées seront les actions que vous aurez la possibilité d’accomplir. Ce n’est cependant qu’une possibilité. Aucun de ces facteurs ne garantit l’action et cela doit venir de la volonté de chaque élève. Après le point de départ, il est très important de continuer d’accepter de nouvelles opportunités afin de continuellement se développer. Simplement accepter l’invitation d’amis à différentes activités en plus d’offrir sa participation à divers événements  tout au long de l’année vous permettront d’avoir un large éventail de possibilités, ce qui vous évitera toute inquiétude par rapport à un manque de ponctuels dans l’année. Il est certain que cette méthode amènera certains d’entre vous à tenter des actions qui ne vous plaisent pas, mais cela est aussi un avantage, car vous serez capables de déterminer quelles actions sont acceptables et quelles ne le sont pas et ainsi vous forger vous-même une idée de vos préférences.

Une question d’équilibre

Peu importe le point dans votre vie que vous avez atteint et quelle que soit l’action que vous décidez d’entreprendre, une constante demeure : travailler au-delà de vos capacités pendant trop longtemps, même pour une noble cause, vous épuisera et, à ce moment, vous ne serez plus utile à personne. Cela peut sembler désespérant, mais il existe deux solutions efficaces et éprouvées afin d’y remédier. Premièrement, il est important de planifier une activité physique régulière, car cela améliorera votre humeur et vous permettra de vous libérer du stress créé par l’école et le bénévolat. Être en meilleure forme physique comporte un nombre d’avantages incalculables au niveau de la santé mentale et physique, mais permet aussi d’effectuer de nombreuses tâches plus exigeantes et de mieux se reposer mentalement. Deuxièmement, maintenir un équilibre entre toutes les facettes de sa vie est essentiel, y compris entre les différents comités et activités scolaires. Certains demanderont inévitablement plus de travail que d’autres, mais une trop grande concentration sur une seule activité, peu importe sa nature, a très souvent des conséquences néfastes sur l’équilibre mental.

Bonne chance pour la suite!

Trucs et astuces pour avoir la meilleure rentrée scolaire possible

Myriam Lévesque

La rentrée scolaire est une journée importante pour plusieurs. En effet, c’est l’occasion idéale pour faire une bonne première impression auprès de ses enseignants. C’est pourquoi il est important de bien s’y préparer. Voici donc cinq trucs et astuces pour vivre ce jour J agréablement :

  1. Visiter ses locaux de classe préalablement

Lors de l’accueil technique au cours duquel tu recevras ton nouvel horaire, ton numéro de casier ainsi que tes manuels, je te conseille fortement de profiter de ce moment pour visiter tes nouveaux locaux de classe. Bien souvent, la rentrée scolaire est une journée stressante et avoir quelques repères peut s’avérer bien utile, surtout lorsque l’on vit notre première année au secondaire ou que l’on change de pavillon. De plus, cette courte visite te permettra de mieux estimer le temps nécessaire pour le trajet casier-classe lors de tes pauses.

  1. Préparer son sac à dos, son repas et sa tenue vestimentaire

Selon moi, la préparation est l’élément clé d’une rentrée scolaire réussie. Ainsi, je te suggère de préparer ton sac à dos contenant la totalité de ton matériel scolaire la veille. De cette manière, tu ne perdras pas de temps à essayer de rentrer un cartable supplémentaire dans ton sac à dos le matin même ! Tu peux également préparer ton repas, tes collations et ton dessert pour le lendemain et la même chose s’applique pour ta tenue vestimentaire. Cette préparation te permettra d’étirer l’heure du réveil, ce que tu apprécieras certainement le matin !

  1. Prévoir le temps nécessaire pour se préparer le matin même

La rentrée représente le début d’une nouvelle année scolaire et par conséquent, le début d’une nouvelle routine. Il faut donc se mettre une alarme pour se réveiller à l’avance : l’horreur! C’est pourquoi je te propose d’estimer le temps qu’il te faudra pour te préparer le matin. Par exemple, prends en compte le temps pour t’habiller, te maquiller, te coiffer, te laver, pour déjeuner, pour préparer ton lunch et pour marcher jusqu’à ton arrêt d’autobus. De cette façon, tu seras certain.e d’être en avance pour ta première journée de classe!

  1. Dormir tôt

Le changement de routine amené par le début de la nouvelle année scolaire implique pour beaucoup d’adolescents de se  lever plus tôt. Oh non ! C’est pourquoi je te suggère fortement de calculer le nombre d’heures habituelles durant lesquelles tu dors et qui te permettent de te sentir reposé.e. Ainsi, tu pourras estimer plus facilement l’heure idéale pour toi d’aller dormir.

  1. Faire preuve d’ouverture d’esprit

Une nouvelle année scolaire signifie de nouveaux enseignants, de nouveaux locaux, de nouveaux camarades, mais surtout différentes manières de faire. Par exemple, il est possible qu’un enseignant ait une pédagogie ou une manière d’enseigner différente de celles auxquelles tu es habitué.e. Dans cette situation, il faut souvent se laisser du temps pour s’adapter. Je t’incite donc à faire preuve d’ouverture d’esprit lors de ta première semaine de classe. Après tout, peut-être que cette manière de faire deviendra la technique d’apprentissage optimale pour toi !

La rentrée toute l’année en francisation

Marianne Paradis

Ce n’est pas pour tous les Rochebellois et Rochebelloises que la rentrée s’effectue en septembre. En effet, le programme de francisation de De Rochebelle accueille de nouveaux élèves tout au long de l’année. Ceux-ci vivent donc à leur tour leur propre rentrée, au milieu de l’année scolaire.

Le programme de la francisation de De Rochebelle compte environ 230 élèves issus de l’immigration. Certains de ces élèves arrivent d’un programme de francisation au primaire ou sont arrivés au Québec pendant l’été avant la rentrée, et participent donc à la rentrée technique et scolaire en même temps que le reste de De Rochebelle.

Cependant, ce n’est pas le cas pour tous. Chaque deux semaines, le programme de francisation accueille de nouveaux élèves. « Des fois j’en ai un, des fois j’en ai deux. Mais des fois, j’en ai dix, » raconte Bianca Smith, agente interculturelle en milieu scolaire à De Rochebelle. Elle explique que lors de leur inscription à l’école, ces élèves rencontrent l’orthopédagogue pour faire une entrevue initiale au cours de laquelle leur parcours migratoire et leur niveau de scolarisation sont pris en compte afin de déterminer quelle classe leur convient le mieux.

Lors de leur premier avant-midi à l’école, les nouveaux Rochebellois et Rochebelloises achètent leurs manuels scolaires, accompagnés d’un ou d’une élève qui parle leur langue maternelle. Si nécessaire, Bianca leur fournit cartables, crayons et efface. Ensuite, les jeunes visitent l’école, se font expliquer leur horaire et reçoivent un casier.

Bianca explique que la rentrée scolaire est une expérience extrêmement angoissante pour les nouveaux arrivants. Les premiers jours, « ils s’assoient en classe et ne comprennent vraiment, littéralement, rien. » Puis, progressivement, ils commencent à se familiariser avec la langue. « Ça sort à l’oral en premier, puis à l’écrit et à la lecture, » rapporte-t-elle.

Dès son arrivée à De Rochebelle, chaque élève suit des cours de francisation, mais aussi d’arts plastiques, d’éducation physique et d’informatique. Puis, au fur et à mesure que sa maîtrise du français s’améliore, de nouveaux cours s’ajoutent à l’horaire : éthique, mathématiques, etc. Ultimement, l’objectif est que l’élève intègre le programme de Monde et passions et obtienne son diplôme d’études secondaires.

Cependant, depuis le début de la pandémie, ce transfert de programmes ne peut plus se faire dès que l’élève est prêt. En effet, les classes sont pleines, et il n’y a pas de place pour intégrer de nouveaux étudiants en cours d’année. Le programme de francisation a donc dû se tourner vers d’autres solutions : « On a rapatrié une équipe de profs du régulier pour leur enseigner toutes les matières du régulier, » raconte Bianca. Le programme Monde et passions se donne donc maintenant dans certaines classes de francisation, avec la même matière et les mêmes évaluations qu’ailleurs dans l’école.

Cependant, tous les élèves du programme de francisation ne rejoignent pas le programme Monde et passions. Certains émigrent à un âge plus avancé ; leur temps à De Rochebelle est donc trop limité pour apprendre la langue. D’autres, comme certains réfugiés de guerre, ont eu un accès limité à l’éducation au cours de leur vie et vivent donc un retard scolaire important. Les étudiants qui n’ont pas rejoint Monde et passions à la fin de leur secondaire se dirigent ensuite vers le centre d’éducation Le Phénix, où ils pourront poursuivre leur francisation avec d’autres adultes.

« Le désavantage du Phénix, c’est qu’il faut qu’ils finissent la francisation avant de pouvoir avoir des cours du régulier. Tandis qu’ici, on est à deux vitesses. Ils peuvent avancer pendant qu’ils apprennent la langue, » explique Bianca. Il existe tout de même des solutions pour que les étudiants en francisation puissent continuer leur parcours scolaire en parallèle de leur francisation : « On essaie de les référer dans des programmes où ils ont des stages en milieu de travail, de les orienter de façons différentes. »

Il est certain que, peu importe leur parcours, avec le support et la bienveillance de toute l’équipe pédagogique et d’accueil de la francisation, tous les nouveaux arrivants de De Rochebelle sont entre de bonnes mains.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Les élèves de la francisation proviennent de dix-huit groupes ethniques différents, et ont quinze langues maternelles différentes. Les plus fréquentes sont actuellement l’espagnol, l’ukrainien, le swahili, le russe et l’arabe. Il y a donc une grande diversité d’origines au sein du programme de francisation.

Merci à Bianca Smith pour sa contribution remarquable à cet article, il m’a fait plaisir d’en apprendre davantage sur cette facette de notre école en sa compagnie.