Noémie Cantin
Archives pour la catégorie Arts
MUSÉE DE LA CIVILISATION
Marianne Paradis
Depuis son inauguration en 1988, le Musée de la civilisation fait partie intégrante du paysage du Vieux-Québec. Son architecture unique et audacieuse, tout comme sa grande pertinence historique, font du Musée un édifice à ne pas manquer.
Connu pour son « approche muséologique dynamique1 » et pour ses expositions avant-gardistes et novatrices centrées sur l’être humain, le Musée de la civilisation est l’une des principales attractions à Québec. L’un des aspects particuliers du Musée est sans contredit son architecture, qui se fond naturellement dans le vieux quartier.
SA CRÉATION
En 1980, un concours d’architecture est lancé pour le futur Musée de la civilisation, situé au 85 rue Dalhousie. Entre les cinq concurrents, c’est finalement le plan proposé par l’architecte Moshe Safdie qui est sélectionné. La construction commence en 1984, et le Musée ouvre officiellement ses portes le 19 octobre 1988.

L’architecture du Musée tel qu’imaginé par Safdie évoque un village d’autrefois, avec son clocher d’église et sa « place publique ». C’est pour évoquer la vie communautaire et cet endroit de rencontre de chaque village que l’architecte a conçu son bâtiment de cette manière.
Le Musée, dès sa création, cherche à se « démarquer des musées traditionnels en suivant le rythme rapide des changements et des phénomènes de civilisation.2 » C’est pourquoi le Musée présente des expositions temporaires qui changent rapidement, et sur divers sujets. Ce renouvellement rapide des expositions est le pari effectué par le directeur général de l’époque, Roland Arpin, pour que le Musée soit un endroit fréquenté et populaire.
RECONNAISSANCE
Le Musée de la civilisation a remporté de nombreux prix pour son architecture, dont le prix du Gouverneur général du Canada en 1992. Il est d’ailleurs l’un des musées les plus fréquentés au Canada, avec plus d’un demi-million de visiteurs par année. Le Musée a aussi reçu le prix d’excellence de l’Ordre des architectes du Québec.
ÉDIFICE DE LA BANQUE-DE-QUÉBEC ET MAISON GUILLAUME-ESTÈBE
Le hall principal du Musée (où se situe l’accueil et la billetterie) unit deux bâtiments historiques : l’édifice de la Banque-de-Québec et la maison Guillaume-Estèbe.
La banque de Québec est fondée en 1818, et la construction de l’édifice ci-bas est effectuée en 1861 par l’architecte Edward Staveley. L’édifice est racheté par le gouvernement du Québec peu après 1960 pour un projet qui ne se réalisera finalement jamais. Il est intégré au projet du Musée de la civilisation à la fin des années 1980.
Quant à la maison Guillaume-Estèbe, il s’agit d’une ancienne résidence urbaine bourgeoise construite vers 1752, pendant le Régime français. La commission des monuments historiques acquiert l’édifice en 1959, et la maison est réaménagée en 1987 lors de son intégration au Musée de la civilisation. Aujourd’hui, la maison Guillaume-Estèbe accueille une partie du personnel du musée et la boutique.


Christian Lemire 2006, © Ministère de la Culture et des Communications
LE HALL DU MUSÉE
Des fouilles archéologiques réalisées dans la maison Guillaume-Estèbe pendant la construction du Musée de la civilisation ont révélé une barque datant du Régime français, conservée par le fait qu’elle n’était pas exposée à l’air libre. La barque est déposée, bien en vue, dans le hall du musée. D’autres vestiges de barques ont aussi été retrouvés, mais ils étaient en trop mauvais état pour être exposés.

Dans le hall d’entrée du musée, on retrouve aussi une sculpture de grande envergure, La débâcle de Astri Reusch. Cette œuvre est la gagnante d’une compétition à l’échelle du Québec réalisée en 1982, où il fallait concevoir et réaliser une sculpture sur le thème du fleuve Saint-Laurent. L’œuvre d’Astri Reusch, des grands blocs de béton armé coulé, évoque la fonte des glaces sur le fleuve au printemps.

Grégoire Breault, 2015
UN MUSÉE EN ÉVOLUTION

2021 © Musée de la civilisation
Depuis un projet de potager temporaire installé en 2008 à l’occasion du 400e de Québec, le Musée rêve de donner vie à une installation verte permanente. En partenariat avec Nature Québec, le projet de toit vert a finalement été mis sur pied en octobre 2021.
Lors de votre prochaine visite au Musée, montez les grands escaliers et allez voir la verdure !
NOTES DE BAS DE PAGE
1 VILLE DE QUÉBEC. Musée de la civilisation, https://www.ville.quebec.qc.ca/citoyens/patrimoine/quartiers/vieux_quebec/interet/musee_de_la_civilisation.aspx, page consultée le 9 avril 2023.
2 RADIO-CANADA. Archives | Il y a 30 ans, le Musée de la civilisation transformait le Vieux-Québec (18 octobre 2018), https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1130080/musee-civilisation-quebec-architecture-moshe-safdie-archives, page consultée le 9 avril 2023.
BIBLIOGRAPHIE
CATALOGUE DES CONCOURS CANADIENS. Musée national de la Civilisation, https://www.ccc.umontreal.ca/fiche_concours.php?lang=fr&cId=32, page consultée le 9 avril 2023.
GENOIS GAGNON, Jean-Michel. La débâcle printanière selon Astri Reusch (16 mai 2013), https://www.lesoleil.com/a7a73c9aeff535a0ce1d9ac25412786a?nor=true, page consultée le 10 avril 2023.
MUSÉE DE LA CIVILISATION. À propos, https://www.mcq.org/fr/a-propos, page consultée le 9 avril 2023.
MUSÉE DE LA CIVILISATION. Le Musée se dote d’un toit vert et communautaire (28 juillet 2021), https://blogues.mcq.org/blog/2021/07/28/le-musee-se-dote-dun-toit-vert-et-communautaire/, page consultée le 11 avril 2023.
NIETS, Max. La Débâcle, Sculpture in the Musée de la Civilisation (Québec City) (12 novembre 2013), https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d2/La_D%C3%A9b%C3%A2cle_article.pdf, page consultée le 10 avril 2023.
RADIO-CANADA. Archives | Il y a 30 ans, le Musée de la civilisation transformait le Vieux-Québec (18 octobre 2018), https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1130080/musee-civilisation-quebec-architecture-moshe-safdie-archives, page consultée le 9 avril 2023.
RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC. Maison Guillaume-Estèbe, https://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=92646&type=bien, page consultée le 10 avril 2023.
RÉPERTOIRE DU PATRIMOINE CULTUREL DU QUÉBEC. Édifice de la Banque-de-Québec, https://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=109940&type=bien, page consultée le 10 avril 2023.
WIKIPÉDIA. Musée de la civilisation (2 avril 2022), https://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_de_la_civilisation, page consultée le 9 avril 2023.
VILLE DE QUÉBEC. Musée de la civilisation, https://www.ville.quebec.qc.ca/citoyens/patrimoine/quartiers/vieux_quebec/interet/musee_de_la_civilisation.aspx, page consultée le 9 avril 2023.
Pourquoi je danse
Marianne Provost
La danse. La plupart du temps, il s’agit d’un sport, mais cela peut aussi s’avérer être un véritable art. Peu importe sa définition, c’est une réelle passion que j’entretiens depuis toute jeune et sans laquelle je ne serais pas la même. Comment cette discipline peut-elle avoir autant d’influence sur moi ainsi que sur tous les danseurs qui l’exercent?
C’est simple. Au cours des dernières années, j’ai non seulement évolué en tant que danseuse, mais aussi en tant que personne. À force de performer devant un public, c’est ce qui a chassé ma timidité, étant plus jeune. La danse, c’est mon échappatoire lorsque j’en ai trop sur les épaules. C’est ce qui me permet de ne plus penser à rien et de me détendre. Mais en d’autres circonstances, danser me permet aussi de repousser les limites de mon corps et de me surpasser.
Selon le dictionnaire, la danse est une suite de mouvements rythmés effectués avec le corps au son d’une musique. Je peux affirmer qu’il ne s’agit que d’une définition. Danser c’est un endroit de réconfort qui me permet d’exprimer mes émotions. Raconter une histoire sans avoir à prendre la parole, c’est si libérateur. Regarder quelqu’un d’autre performer peut se comparer à retirer les pétales d’une fleur. La personne se détache de son apparence pour n’exposer que son côté le plus vulnérable et humain. Je trouve qu’il n’y a rien de plus beau que de voir quelqu’un s’ouvrir et nous laisser entrer dans son monde seulement en interprétant une chorégraphie.
Beaucoup de danseurs pleurent à la fin de leur performance. Cela peut confondre certaines personnes. Danser permet de faire le vide et de transmettre un message avec son corps de se concentrer sur une histoire que l’on souhaite raconter et de la traduire avec des mouvements. Que je sois épuisée, préoccupée ou tout simplement heureuse, la danse demeurera la réponse. Cet art offre un côté émotionnel que nulle autre discipline ne permet. Un mélange de beauté, d’émotions et d’humanité.
Une collègue de danse m’a dit un jour: « Les parents des jeunes danseurs se plaindront souvent des prix élevés de la danse, mais ce qu’ils ignorent encore c’est que lorsque tu y inscris ton enfant, tu ne lui donnes pas seulement un moyen d’être en santé et de bouger ou encore une passion, tu lui offres une seconde famille.
C’est avec cette famille que j’ai vécu des expériences incroyables. Pleurer dans les coulisses ou même sur la scène avec mes amies fait partie des moments de ma vie que je n’oublierai jamais. Danser fait ressortir les émotions des spectateurs émus, des professeurs si fiers, des parents émotifs et surtout du danseur en tant que tel, qui s’ouvre sur une portion de sa vie.
Bref, la danse c’est ma passion et cela demeurera ainsi éternellement. Je suis bien loin d’être la meilleure, mais j’évolue à ma façon et je continue de transmettre mon amour pour cette discipline à mes élèves.
Secondaire en spectacle
Rosalie Hamel
« Secondaire en spectacle, ce sont avant tout des jeunes talentueux, passionnés et audacieux qui osent faire partie du spectacle! Fort de plus de 20 ans d’existence, Secondaire en spectacle est devenu, au fil des années, un programme parascolaire étoffé, axé sur les arts de la scène et leurs différentes facettes. Développé pour mettre de l’avant la francophonie, il se déploie désormais aux quatre coins du Québec dans environ 250 écoles secondaires. Le programme est largement soutenu par les intervenants socioculturels et les enseignants qui encouragent les jeunes à laisser libre cours à leur énergie créative et qui valorisent leur sens de l’initiative et leur autonomie. »
À l’école secondaire De Rochebelle, nous avons organisé pour la première fois Secondaire en spectacle! L’événement a eu lieu à la Polyvalente de l’Ancienne Lorette dans leur magnifique auditorium. À quand un audi à De Rochebelle?
S.E.S. permet à des jeunes talentueux de performer sur scène et de faire découvrir quelque chose qui leur tient à cœur et le talent, ce n’est pas ce qui manque à notre école! Effectivement, 16 élèves ont performé le 27 février 2023 et deux gagnants ont été choisis pour représenter De Rochebelle aux régionaux de Secondaire en spectacle. Merci énormément à Dominique Forbes, Audrey Boulianne et Maxime Lévesque pour avoir organisé ce merveilleux spectacle!

Nous avons aussi eu la chance d’avoir plusieurs élèves très utiles à la réalisation de ce show. Dans l’équipe technique, merci à Simon Roy et Marie Canac-Marquis pour leur implication incroyable. De plus, nous avions 4 présentatrices pour les différents numéros!



Participants
- Simone Marchildon et Simon Gallego-Cormier

- Sophie Rochette et Anne Doré

- Evelyne Audet

- Jacob Huang

Jacob, élève de secondaire 3 PEI, est passionné par la musique, le chant, la danse et le piano. Durant secondaire en spectacle, il présente La consolation no. 3 de Franz Liszt. Pour préparer son numéro, il s’est beaucoup concentré sur les émotions qu’il voulait faire vivre puisque sur scène, il se sent à l’aise de jouer cette partition devant public.
- Kim Préfontaine

Kim, secondaire 5 PEI, aime la chanson, la guitare, le drum, la musique en général, le snowboard, etc. Elle jouera une chanson qu’elle a écrite dans le cadre de son projet personnel, une chanson sur les troubles alimentaires. Miroir Miroir est une chanson disponible sur toutes les plateformes. Dans son élément, elle est à l’aise pour chanter devant la foule.
- Emely Yulieth Agudelo Castaneda

Emely est en secondaire 5 Monde et passions. Elle adore danser, chanter et dessiner. Pour son numéro, elle chante Je veux de Zaz. Elle a choisi cette chanson car c’est la première chanson en français qu’elle a connue en arrivant au Québec. Elle se sent stressée puisqu’elle n’a jamais chanté devant d’autres personnes que ses propres amis.
- Sam Tessier

Sam est en secondaire 5 PEI. Elle adore aider les gens avec l’art, l’engagement communautaire ou simplement offrir un compliment à quelqu’un pour égayer sa journée. Elle présente un numéro où elle parle de son anxiété qui est sa colocataire dans la vie de tous les jours. Elle aborde cette problématique du quotidien sous un angle beaucoup plus résilient et normalisateur. Sam a créé ce numéro il y a de ça trois ans en improvisation. C’est une façon pour elle d’exprimer ses troubles et ses sentiments.
- Stage band ou les Beatles

- Éléonore Marcil

Éléonore, élève de 2ème secondaire programme Monde et passions, aime s’impliquer dans l’école, elle aime la musique, les arts plastiques et l’improvisation. À secondaire en spectacle, elle joue du violon et interprète une pièce … C’est une pièce qu’elle connaissait déjà à l’annonce des auditions. Elle l’a choisie pour son énergie joyeuse et elle aime la jouer depuis environ 2 mois.
- Danse de Jenny Serena

4 filles du PEI font une interprétation de la chorégraphie de Lovesick Girls de Black Pink. Elles ont voulu faire ce numéro à secondaire en spectacle pour faire une dernière activité à l’école avant la fin de leur secondaire pour symboliser leur amitié.
- Alix Jouan de Kervenoaël et Amélie Vermorel Canonge

Alix, élève de secondaire 1 PEI, joue du violon, fait du dessin et aime l’art en général. Ce soir, elle joue le rôle d’une dame hors du commun alors que son amie Amélie joue la policière incompétente. Leur numéro est une interprétation (remodelée) de Allo la police, une pièce de théâtre trouvée sur un site français. Amélie, aussi en secondaire 1, aime l’art dramatique et l’écriture de ses livres fantastiques.
- Élise Rodrigue

Élise Rodrigue, élève de secondaire 3 PEI adore le chant, le piano, le karaté, le badminton, le patin artistique et la danse. Lors de ce spectacle, elle présente Faufile de Charlotte Cardin. Elle présente aussi un numéro hors concours à l’entracte. Things you don’t mean écrit par elle-même pour son futur album. Avant le show, elle se sent prête et se sent dans son élément.
- Émilien Marcil et Samuel Vo

Émilien Marcil et Samuel Vo, un duo de virtuoses
- Marguerite Filion

Marguerite Filion, élève de secondaire 1 PEI nage depuis l’âge de 9 ans, elle joue de l’euphonium et de la guitare. À secondaire en spectacle, elle va présenter une interprétation de Si jamais j’oublie de Zaz. Elle prépare son numéro depuis plus d’un mois.
- Mariane Chapados

Mariane Chapados, élève de secondaire 3 PEI, adore la danse, la batterie, le chant, s’impliquer dans l’école, elle aime tout faire! Elle présente un numéro entièrement conçu par elle! Une création de chant et de danse représentant l’anxiété que beaucoup (trop) de gens vivent au quotidien. Elle prépare ce numéro depuis plusieurs mois et est prête à le présenter malgré tous les obstacles!
- Manuel Toscano

Manuel, secondaire 4 PMP, aime le piano, le drum, la guitare et les échecs. Il présente une composition au piano nommée Efugio. Il compose des musiques et il voulait représenter sa malchance à travers une chanson, c’est pourquoi il l’a choisie.
Comme mentionné au début de cet article, les juges de ce concours devaient choisir deux gagnants. Ils se sont décidés pour Émilien Marcil et Samuel Vo en 1ère place et Sam Tessier en 2ème position! Vous aurez la chance de les revoir sur scène aux régionaux de Secondaire en spectacle. Le public avait aussi la possibilité de donner un prix de félicitations à un numéro qu’il a apprécié. Les Beatles ont eu la chance d’obtenir ce prix! On se revoit aux régionaux Émilien, Samuel et Sam!



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Ouïr – Un poème de Raymond Devos à découvrir
Rosemarie Cantin
On peut penser que la poésie est un style d’écriture plate et difficile à comprendre, mais ce poème de Raymond Devos vient nous prouver le contraire. En effet Ouïr est un poème qui rit des méandres de la langue française et qui est à découvrir.
Voici le poème en question, Ouïr:
OUÏ DIRE …
Il y a des verbes qui se conjuguent très irrégulièrement.
Par exemple le verbe OUÏR
Le verbe ouïr, au présent, ça fait :
J’ois …J’ois …
Si, au lieu de dire » j’entends « , je dis » j’ois « ,
les gens vont penser que ce que je dis est joyeux;
alors que ce que j’entends peut être triste.
Il faut préciser :
» Dieu ! que ce que j’ois est triste ! «
J’ois …
Tu ois …
Tu ois mon chien qui aboie le soir au fond des bois ?
Il oit …
Oyons-nous ?
Vous oyez !
Ils oient.
C’est bête !
L’oie oit ? Elle oit, l’oie !
Ce que nous oyons, l’oie l’oit-elle ?
Si au lieu de dire « l’oreille », on dit « l’ouie », alors :
L’ouie de l’oie a ouï.
Pour peu que l’oie appartienne à Louis :
» L’ouie de l’oie de Louis a ouï «
» Ah oui ? «
» Et qu’a ouï l’ouïe de l’oie de Louis ? «
» Elle a ouï ce que toute oie oit … «
» Et qu’oit toute oie ? «
» Toute oie oit, quand mon chien aboie le soir au fond des bois, toute oie oit : Ouah ! Ouah ! «
Qu’elle oit, l’oie ! … »
Au passé ça fait : J’ouis …
J’ouis !
Il n’y vraiment pas de quoi !
Tout d’abord, j’ai vérifié dans le Bescherelle en ligne, et le verbe Ouïr se conjugue réellement de cette manière, la langue française est réellement pleine de règles et de particularités uniques, mais une de ces particularités a mené à la création de ce poème, donc j’en suis reconnaissante.
Raymond Devos est un humoriste franco-belge né en 1922, auteur de plusieurs sketchs humoristiques. Mais il a également écrit quelques poèmes, dont Ouïr fait partie. Ouïr est paru dans un recueil de sketches, À plus d’un titre, aux éditions Presses Pocket.
J’ai aimé l’absurde des réflexions contenues dans ce poème, ainsi que la légèreté du texte.
Source de l’image liée à l’article: https://www.pexels.com/fr-fr/photo/mains-ecrite-lettre-poeme-6980542/
Un livre dont tout élève de De Rochebelle se souvient : Fahrenheit 451.
Simon Roy
Si vous avez eu Mr. Simon, toutes et tous avez lu Fahrenheit 451. Un ouvrage de 157 pages qui sait semer la confusion.
Je viens d’avoir, au moment où j’écris cette critique, mon examen sur ce livre de Ray Bradbury publié en 1955. Un texte de 250 mots sur une question plus ou moins précise. Le livre émerge d’une société dans laquelle les livres sont interdits. Ils doivent tous être brûlés. Il y a aussi plusieurs autres règles comme rouler extrêmement vite sur les voies publiques dans la ville. Le personnage principal, Guy Montag, est pompier (fireman en anglais, ce qui a plus de sens quant à son travail) et doit brûler tous les livres qui sont signalés à la centrale.
C’est un livre qui m’a pris un certain temps à lire. Malgré sa complexité, il permet de passer un message assez clair. Lire, qui est synonyme de connaissance, est interdit pour ne pas que les gens sachent se révolter contre le gouvernement.
J’ai trouvé que le livre était grammaticalement complexe. Plusieurs mots dont je n’avais jamais entendu parler m’ont mêlé. Malgré une histoire simple, la lecture se fait plutôt mal. Justement, parlons de l’histoire.
Elle n’est pas tellement longue mais plusieurs actions se succèdent. Sans vouloir être un divulgâcheur, le personnage principal, Montag, vit toutes sortes de péripéties. Sa quête ultime étant de lire un livre, il est prêt à tout pour y arriver. Son patron et sa femme n’arrêtent pas de lui répéter que lire est inutile car tous les personnages ne vivent pas et n’existent pas pour de vrai.
En conclusion, Fahrenheit 451 est un livre très connu avec une morale bien précise; la connaissance se trouve dans l’information. Pour contrôler un peuple, il faut juste l’empêcher de connaître et de savoir.

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