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Informations complètes, compilées par des journalistes du journal étudiants L’AccROCHEur à partir de sources d’actualité du monde entier.

Qui fait quoi ?

Pendant une campagne électorale, nous entendons différents termes qui nous sont parfois inconnus, comme les rôles attribués aux politiciens et politiciennes. Voici un bref tour d’horizon qui nous aidera à améliorer nos connaissances.

Chef de parti:

Un chef de parti est la personne qui dirige le parti. C’est cette personne qui devient premier ou première ministre si le parti est élu.

Premier ministre :

C’est cette personne qui prend les décisions importantes et qui nomme les ministres. C’est aussi lui qui recommande au gouverneur général les juges de la cour suprême et les sénateurs.

Leader parlementaire :

Dans un parti, c’est le leader parlementaire qui dépose les projets de lois importants et qui parle au nom du parti.

Whip :

Le whip est une personne qui veille à ce que tous les règlements soient respectés au sein de son parti. C’est aussi lui qui s’occupe de gérer la présence en chambre des députés de son parti.

Gouverneur Général :

C’est cette personne qui représente la reine au Canada. Elle rencontre beaucoup de représentants des autres pays, sanctionne les lois, fait des discours et bien d’autres encore.

Simon Roy

J’explique la politique canadienne et les élections fédérales!

Dans cet article ayant pour sujet les élections fédérales canadiennes, je vous expliquerai les bases importantes à connaître sur le système politique canadien ainsi que le fonctionnement des élections fédérales!

💂‍♂️Le système politique du Canada et ses représentants 👸

La première chose à apprendre sur la politique canadienne est son fonctionnement. Cette information est primordiale puisqu’elle détermine la manière dont le premier ministre sera élu. Le système politique canadien est inspiré de celui du Royaume-Uni, la monarchie constitutionnelle. Dans ce système, on considère toujours que le chef de l’État est la Reine Elizabeth II. Puisqu’elle n’est pas physiquement présente, Sa Majesté est représentée par un gouverneur général. Son rôle est symbolique, car le gouverneur n’a aucun pouvoir exécutif ou législatif. En ce qui concerne le choix du gouverneur général, c’est le premier ministre qui propose un candidat au représentant britannique, qui a le dernier mot. Le premier ministre, quant à lui, est le chef du gouvernement. Il détient le pouvoir exécutif.

Les règles du vote 🗳

Au Canada, parce que le pouvoir revient au peuple, la population adulte peut voter. Dans notre pays, il y a peu de conditions entourant le droit de vote. Bien évidemment, pour être électeur, il faut être un citoyen canadien et avoir 18 ans et plus. 

La Chambre des communes

Pour s’assurer de comprendre comment un représentant est élu, il est bon de connaître les différentes institutions ainsi que leur rôle. Premièrement, le Parlement canadien est composé du Sénat ainsi que de la Chambre des communes. Les électeurs ont pour rôle de voter pour un député se trouvant dans leur circonscription. Une circonscription est une partie du territoire canadien, une délimitation. On retrouve actuellement 338 circonscriptions à travers le pays. Certaines provinces comme l’Ontario, le Québec ainsi que la Colombie-Britannique ont plus de pouvoir que d’autres à la Chambre des communes. En effet, plus une province est peuplée, plus il y aura de députés élus représentant une de ces régions. Cela s’explique par le nombre de circonscriptions dans sa province. Les circonscriptions sont plus petites puisqu’elles doivent avoir approximativement le même nombre d’habitants que les autres. Dans chacune de ces circonscriptions, il y a un député de chaque parti qui se présente dans le but de se faire élire à la Chambre des communes aussi appelée chambre basse. Il y a donc 338 députés élus à la chambre basse. Le parti ayant le plus de députés élus sera le prochain au pouvoir. Il est utile de savoir que quelques partis n’ont pas de députés dans toutes les circonscriptions au Canada.

Le Sénat

Le Sénat est composé de 105 sénateurs, tous choisis par le gouverneur général sous la proposition du premier ministre. Chacun d’entre eux doit représenter une partie du Canada. Le Sénat est aussi appelé la chambre haute.

Majoritaire 🧍‍♂️🧍‍♀️ ou minoritaire 🧍‍♀️?

Bien évidemment, les électeurs n’auront pas tous voté pour les mêmes députés appartenant aux mêmes partis. C’est donc à la Chambre des communes qu’on peut constater si un gouvernement est majoritaire ou minoritaire. Pour qu’un gouvernement soit minoritaire, il doit y avoir moins de la moitié des députés d’un parti qui soient élus à la Chambre des communes. Autrement dit, les autres partis doivent avoir plus de la moitié des députés présents à la chambre basse, lorsqu’on réunit ensemble tous les députés des partis défaits. C’est d’ailleurs ces derniers qu’on qualifie de partis d’opposition. Au Parlement, avoir un gouvernement minoritaire comporte un avantage pour les citoyens. En effet, lorsque le parti au pouvoir désire mettre à exécution son projet de loi, il peut être obligé de faire des concessions avec les partis de l’opposition afin de faire passer son projet. Ces concessions nous permettent alors de voir les différentes idées politiques. Il est certain qu’être un gouvernement minoritaire comporte également plusieurs désavantages. Par exemple, les partis d’opposition pourraient refuser le budget préparé par le parti au pouvoir et tenter de le renverser. De plus, le parti gagnant peut voir ses nouveaux projets de loi refusés. Comme vous le savez sûrement, il y a des élections aux quatre ans. Dans quelques cas seulement, des élections peuvent être déclenchées plus tôt, souvent par un gouvernement minoritaire. Par exemple, lors de la démission du Premier ministre à la suite du vote de confiance, lorsque son parti a été défait. Ou encore lorsque le premier ministre fait dissoudre le Parlement par son gouverneur général. C’est pourquoi les partis se représentant souhaitent généralement être majoritaires.

La répartition des dossiers entre les deux paliers de gouvernement 🗃

 Pour le bon déroulement de la vie dans le pays, il est important que chaque gouvernement soit bien au courant de ses dossiers. C’est pourquoi le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux se sont divisés entre eux les domaines dont ils sont responsables, ce qu’on appelle les champs de compétence. Le gouvernement fédéral s’occupe par exemple des banques, du service postal, de l’assurance-chômage, de la défense du pays, des ententes avec les Premières Nations, des recensements, des brevets d’invention, de la citoyenneté, des pénitenciers, de la navigation. Au niveau provincial, il y a les hôpitaux, la justice, l’éducation, les prisons, les municipalités, les ressources naturelles ainsi que les droits civils. Il y a également quelques domaines que les deux paliers de gouvernement se partagent, soit: les pensions des aînés, l’agriculture et l’immigration. La gestion de ces dossiers cause parfois des conflits entre les deux paliers de gouvernement lorsqu’un d’entre eux désire toucher à un dossier qui ne relève pas de sa compétence. En période d’élections fédérales, cette préoccupation est encore plus présente!

Myriam Lévesque

Sources

https://www.rcinet.ca/politique-canadienne-fr/

https://electionsetdemocratie.ca/parlement/le-systeme-politique-du-canada

https://www.canada.ca/fr/affaires-intergouvernementales/services/federation/partage-pouvoirs-legislatifs.html

Citoyens

Déclenchées à mi-mandat, les élections fédérales semblent être un calcul politique aux risques mesurés. Cependant, si les libéraux n’étaient pas majoritaires, cela pourrait entraîner la démission de Justin Trudeau. Les partis d’opposition sont quelque peu affaiblis par le manque de préparation. (J’arrête mes suppositions avant de commencer… donc, j’en étais à dire…) Malgré l’annonce hâtive et un peu surprenante du gouvernement Trudeau, voici l’édition spéciale Carnet politique qui couvrira les élections fédérales et provinciales.

Il peut parfois nous sembler que le citoyen a comme seule tâche d’aller voter aux quatre ans ou de déprécier les politiciens qui s’indignent à la période de questions. Nous voilà fort réducteurs, bien peu conscients de la définition du mot. Je m’autorise donc…

Né dans la Rome antique, le citoyen est d’abord un personnage réel dont le rôle est politique et social. La citoyenneté est un titre, un prestige certain, permettant la participation aux choses publiques. Mais au-delà du devoir imposé, la citoyenneté offre la liberté de choisir ses propres lois et son propre gouvernement ; elle permet de se structurer à son propre profit. Et lorsque ce droit, cette liberté est comprise, le citoyen se transforme pour la défendre. Il en fut ainsi en Argentine et en Uruguay où, pendant l’âge des révolutions, on s’allia au peuple et aux révolutionnaires.

C’est à cette époque que le citoyen devient un personnage conceptuel, semi-fictif ou fictif. Selon Gilles Deleuze et Félix Guattari, il est alors créé par des auteurs pour véhiculer des idées et des concepts. C’est donc une instrumentalisation du personnage historique au profit de nouvelles représentations héroïques et tragiques.

Peut-être est-ce cette fiction qui a séparé le citoyen de la Rome antique de celui que nous sommes aujourd’hui. Peut-être est-il devenu uniquement la figure romantique de poèmes comme la statue immortalisée de jadis.

Bonne lecture.

Lydia Chabot-Scrosati


Du secondaire au cégep, entrevue avec des cégépiennes – partie 2

En espérant fournir quelques conseils et relativiser certaines appréhensions, voici la réponse d’une dernière étudiante du cégep sur son programme et son expérience.

Anne Siobhan Rousseau

Technique en éducation spécialisée; sciences humaines: cégep Ste-Foy

  1. De quelle école secondaire et de quelle cohorte viens-tu?

De Rochebelle, PEI; finissante en 2017-2018.

  1. En bref, quel est ton parcours scolaire? Penses-tu aller à l’université? Prendre une année sabbatique?

J’ai débuté mon cégep en éducation spécialisée, un programme que j’ai adoré. Cependant, je ne me voyais pas vraiment travailler dans ce domaine, je me suis donc redirigée en sciences humaines pour un total de deux ans et demi au cégep. Pendant six mois, entre le cégep et l’université, j’ai été préposée aux élèves ayant un handicap dans une école spécialisée à Sherbrooke. Durant mes études universitaires, j’adorerais voyager, probablement en Asie.

  1. Comment te décrirais-tu en une ou deux phrases?

Je suis une personne qui aime bouger, être dans l’action, m’impliquer, voir du monde, être dehors.

  1. Quel était ton projet personnel (PP) en secondaire 5? Comment l’as-tu vécu?

C’était une conférence sur le bonheur. Ainsi, ce n’était pas trop souffrant, on ne peut pas vraiment pleurer à deux heures du matin sur un tel sujet, hahaha! En fait les seuls moments où j’ai pris du retard n’avaient pour cause que ma procrastination et non la lourdeur de la tâche.

Programme

  1. Peux-tu nous parler rapidement de ton programme?

En lien avec les sciences humaines… Les premières sessions offrent plusieurs cours d’initiation assez larges permettant d’explorer différents choix. Quant aux sessions suivantes, elles permettent d’approfondir les cours que tu as particulièrement appréciés –  dans mon cas, ce fut particulièrement la sociologie et l’anthropologie. Aussi, ce programme est particulièrement axé sur l’actualité, plusieurs enseignants fournissent d’ailleurs un abonnement au Devoir. Il est donc très important de rester connecté et curieux. En ce sens, plusieurs travaux, le choix de thème étant fréquemment libre, sont directement en lien avec l’actualité.

Aussi, je suis formée comme professeure de yoga… Ma formation ayant seulement été en ligne, j’aimerais avoir quelques cours en personne pour m’assurer de ma compréhension et de mon aisance. Je pourrais terminer ces cours en Asie et commencer à y travailler. Je ne vois pas cela comme un métier principal dans mon cas, mais plutôt comme un à côté, une activité que j’aime beaucoup.

  1. Que préfères-tu de ce programme? Qu’aimes-tu le moins?

En lien avec l’éducation spécialisée… Les techniques permettent vraiment de développer un esprit de groupe, autant avec les élèves qu’avec les professeurs, qui ont un nombre restreint d’étudiants. L’ambiance est géniale! De plus, les cours et les stages sont plus précis et plus concrets, ce qui est plus accrocheur et motivant. Malgré tout cela, j’ai quitté le programme  d’éducation spécialisée, sachant que ce n’est pas vraiment la direction vers laquelle je voulais orienter ma carrière professionnelle. Cet esprit de groupe et ce besoin d’accomplissement pour ma communauté se retrouvent maintenant dans mes activités de bénévolat.

En lien avec les sciences humaines… Avec le recul, je ne crois pas que ce fut un excellent choix. Le côté humain des techniques m’a particulièrement manqué.

  1. Pourquoi as-tu choisi ce programme?

En lien avec l’éducation spécialisée… De prime abord, j’ai sélectionné ce programme à la suite de mes expériences de bénévolat très positives avec des jeunes handicapés. Autrement, j’aime beaucoup le milieu scolaire, en particulier le secondaire, et je pense encore aujourd’hui pouvoir me diriger vers celui-ci.

En lien avec les sciences humaines… J’ai changé pour un programme plus ouvert sur le monde, plus global. Et aussi, les sciences naturelles n’étaient vraiment pas pour moi, hahaha.

  1. Quelle est l’importance du français au cégep?

Dans chaque cours, les erreurs de français sont pénalisées. Chaque faute enlève un point dans le cours lui-même et un demi-point pour tous les autres cours. Heureusement, comme tous les travaux sont remis par internet et que tous les ordinateurs du cégep ont Antidote, la correction est très accessible pour autant que tu sois un peu d’avance.

  1. Comment as-tu apprécié tes cours de philosophie, un des cours de base?

Assurément, la philosophie fait un peu peur. En réalité, c’est le cours qui dépend le plus du professeur et c’est ce qui peut vraiment impacter ton appréciation. Aussi, je ne cacherai pas que les enseignants de philosophie sont en général exigeants. Philo 1 comprend plus de par cœur puisqu’il traite de la pensée analytique et des débuts de la philosophie, dont Socrate. Philo 2 et 3 sont plus tournés vers la compréhension, ils sont basés sur l’analyse et la comparaison de certains auteurs tels Rousseau et Spinoza. Un conseil serait de ne pas hésiter à poser des questions de compréhension.

  1. Y a-t-il des particularités au cours d’éducation physique?

Des activités extrascolaires sont obligatoires et gratuites lorsqu’elles accompagnent un cours. Au moins, les installations sportives sont très nombreuses et laissent un vaste choix. Ta participation à ces activités est consignée, de même que certaines données comme ta fréquence cardiaque. C’est toi qui dois l’enregistrer grâce à une montre, d’ailleurs l’école en loue. Personnellement, j’ai profité du petit marché noir de montres, hahaha! En même temps, il ne faut pas se fier complètement aux montres qui peuvent très bien prendre la fréquence cardiaque du gars d’à côté!

Expérience

  1. Comment as-tu trouvé ta transition du secondaire au cégep?

J’ai apprécié énormément mon passage au secondaire pour la dimension communautaire. J’y ai été impliquée partout jusqu’à ce que De Rochebelle devienne pour une seconde maison. Alors assurément, je me suis ennuyée de cette ambiance en arrivant au cégep, particulièrement quand j’ai passé aux sciences humaines. Ce n’est pas que les possibilités d’implications sont moindres au cégep. Seulement, la coordination desdites activités n’est plus réalisée par les enseignants, mais par des étudiants. D’une structure moins stable peut découler un manque d’organisation qui demande plus de courage et d’énergie. Nonobstant, cet avis est très personnel, pour plusieurs de mes amis(es), qui aimaient peut-être moins le secondaire, le cégep a été une révélation. Au niveau académique, je n’ai pas trouvé la transition particulièrement ardue. La charge de travail n’est pas tellement plus importante et est donc bien gérable si tu ne commences pas tous tes travaux la veille comme je le faisais! En réalité, le nombre de travaux dépend de ton programme et ta capacité à gérer cette charge dépend de ton parcours secondaire. Pour ce qui est des sciences humaines, la charge est plutôt équivalente à celle de PEI secondaire 5. Pour cette raison, je n’ai pas trouvé le programme de sciences humaines très motivant. Autrement, l’une des grandes différences est le nombre de lectures.

  1. As-tu eu des cours en ligne et/ou en présentiel? Décris-nous ton expérience au cégep.

Je dois avouer que comme ma motivation était déjà plus ou moins existante, le confinement ne l’a pas vraiment impactée ; cependant, j’ai constaté qu’il en a été bien autrement pour certains qui appréciaient beaucoup l’ambiance du cégep. Une chose que j’ai trouvé plus ardue, ce sont les professeurs qui ne donnaient qu’une partie de leurs cours ou qui nous partageaient un enregistrement. Dans ses cas de figure, il fallait trouver soit même la motivation de suivre l’horaire et de conserver un certain rythme. Un rythme que tu avais plus l’opportunité d’adapter.

  1. Peux-tu nous parler de quelques différences entre le secondaire et le cégep?

Premièrement, comme pour le PP, les travaux aux cégep nécessitent tes propres recherches de sources (pas seulement des sites internet!) ce qui nécessite beaucoup de temps. Assurément que ton travail te mènera vers d’autres sources : seulement d’avoir quelques documents de base te permet de bien démarrer.

Deuxièmement, en ce qui concerne l’horaire, c’est quelque peu différent. L’école t’envoie un horaire que tu peux accepter ou changer dans les quelques jours suivants pour trente dollars. Si tu choisis de changer, tu as une liste de possibilités – deux si tu fais une technique et soixante si tu es dans un programme préuniversitaire – parmi lesquelles tu peux choisir. Les cours durent en général deux heures, mais peuvent s’étirer jusqu’à trois ou quatre heures (avec seulement une ou deux pauses) pour les programmes spécifiques. Ta journée peut être de cinq heures comme de huit, ce qui demande beaucoup d’énergie et de concentration.

  1. As-tu trouvé facile de concilier études et travail?

Le cégep recommande de ne pas travailler plus de vingt heures par semaine. En rétrospective, j’ai donc sûrement trop travaillé lorsque j’étais en sciences humaines. C’était pour moi une façon de me donner de nouveaux défis, défis que mon programme ne m’offrait pas nécessairement. Alors que je réalisais ma technique, je travaillais moins puisque mon horaire était plus chargé.

  1. Quels conseils donnerais-tu à des élèves qui commencent le cégep? Comment fait-on pour survivre?

Le plan de cours: conserve-le! Les professeurs ne te rappelleront pas les remises de travaux et les dates d’examens, ils assument que tu consultes ton plan. Ils vont uniquement t’avertir d’un changement à la planification ou de quelque chose de vraiment important. Sur le plan de cours, il y a aussi la pondération des examens qui te permet de répartir ton énergie. Ce n’est plus comme au secondaire où les enseignants se consultent pour ajuster leurs échéanciers, ils sont moins protecteurs. La mi-session et la fin de session sont vraiment intenses, il faut s’organiser contrairement à ce que j’ai fait! En ce sens, l’agenda est d’une grande importance pour corréler tes différents travaux et noter les dates importantes.

Lydia Chabot-Scrosati

CHABOT-SCROSATI, Lydia. La transition du secondaire au cégep, entrevue avec Anne Siobhan Rousseau, cégepienne, Québec, 21 juillet 2021.

Du secondaire au cégep, entrevue avec des cégépiennes – partie 1

En espérant fournir quelques conseils et relativiser certaines appréhensions, voici les réponses d’étudiantes du cégep sur leur programme et leur expérience.

Coline Bertrand

Sciences, lettres et arts (SLA): cégep Ste-Foy

  1. De quelle école secondaire et de quelle cohorte viens-tu?

De Rochebelle, PEI; finissante en 2019-2020

  1. En bref, quel est ton parcours scolaire? Penses-tu poursuivre vers l’université? Prendre une année sabbatique?

Je ne peux dire pour l’instant si j’irai à l’université puisque je ne sais pas encore le domaine dans lequel je voudrais étudier. Il y a de fortes chances que j’y aille, mais pas immédiatement après le cégep.

  1. Comment te décrirais-tu en quelques phrases?

Impulsive. Du genre à agir sur un coup de tête pour découvrir plus tard que c’était une bonne ou une très mauvaise idée. Curieuse de tout aussi.

Programme

  1. Peux-tu nous parler rapidement de ton programme?

SLA est un programme très diversifié, mais d’autant exigeant par la quantité de contenu.

  1. Que préfères-tu de ce programme? Qu’aimes-tu le moins?

Les cours étant nombreux, cela permet d’apprendre à mieux se connaître en sachant ce que nous préférons. Dans le même sens, la combinaison des sciences humaines et naturelles permet une vision et une compréhension plus complète du monde. Dans un autre ordre d’idées, le programme facilite la création de liens entre les étudiants puisque les groupes se suivent pendant deux ans.

  1. Pourquoi as-tu choisi ce programme?

Par curiosité. Aussi, SLA permet de se diriger vers tous les programmes universitaires.

Expérience

  1. Comment as-tu trouvé ta transition du secondaire au cégep?

En réalité, ce n’était pas si difficile, j’ai parfois l’impression que nous exagérons la difficulté de cette transition. Il faut simplement s’assurer de prendre le rythme et de s’organiser. Cependant, la difficulté change avec les différents programmes, l’ambition et la motivation de chacun, etc. – il y a de nombreux facteurs.

  1. As-tu eu des cours en ligne et/ou en présentiel? Décris-nous ton expérience au cégep.

J’ai eu majoritairement des cours en ligne, ce qui a été particulièrement éprouvant à la rentrée. Seulement quelques laboratoires et cours d’arts plastiques étaient en présentiel. Heureusement, il en sera autrement pour vous.

  1. Quel conseil donnerais-tu à des élèves qui commencent le cégep?

Je vous dirais que si vous n’excellez pas également dans toutes les matières – le contraire est plutôt rare – il est de votre responsabilité de trouver les ressources et de mettre les efforts pour vous améliorer. Cela ne veut pas dire que vous êtes seuls, les professeurs et plusieurs ressources sont disponibles. Aussi, vous pouvez être placé avec un étudiant plus fort dans une matière avec ce que nous appelons un tandem.

Emma-Gui Mbouiti

Sciences, lettres et arts (SLA): cégep Ste-Foy

Diététique: McGill

  1. De quelle école secondaire et de quelle cohorte viens-tu?

De Rochebelle, PEI; finissante en 2017-2018.

  1. Comment te décrirais-tu en une ou deux phrases?

Comme une personne créative, polyvalente, ouverte d’esprit, rêveuse et sportive.

Programme

  1. Peux-tu nous parler rapidement de ton programme?

Diététique: c’est un programme qui mène à l’emploi de « diététicienne ». En bref, nous avons des cours qui sont liés à la nutrition, au corps humain et à la nourriture. D’ailleurs, le domaine de la nutrition est plutôt large; il y a le volet clinique, nutrition dans le sport (gym, auprès des athlètes), humanitaire, privé, entreprise/business, cafétéria…

  1. Que préfères-tu de ce programme? Qu’aimes-tu le moins?

Pour: c’est un domaine fascinant qui englobe ma passion pour la nourriture; qui m’informe sur une diète saine, sur l’impact de la nourriture sur les humains, etc.

Contre: je ne sais pas encore. Il se peut que les stages en clinique me soient trop stressants.

  1. Pourquoi as-tu choisi ce programme?

J’ai choisi ce programme car je devais faire un choix parmi plusieurs programmes différents, hahaha,  (droit, biochimie, anthropologie, chimie, biomédicale…)! En effet, ce n’est pas pour rien que je suis allée en SLA. Je suis une personne extrêmement indécise qui s’intéresse à tout! J’ai choisi la nutrition, car je voulais continuer mon parcours scientifique et je me suis rappelée qu’au secondaire, j’avais déjà un intérêt pour ce domaine. C’est grâce au cours de sciences de sec.3 qu’une petite flamme s’est allumée en moi dès l’instant où nous avions abordé la nutrition en biologie!

Expérience

  1. Comment as-tu trouvé ta transition du secondaire au cégep?

La transition fut horrible. Je n’étais pas du tout préparée au stress que le Cégep déclenche chez les étudiants en SLA. En effet, la charge de travail est énorme et le secondaire ne nous prépare malheureusement pas à cette épreuve éprouvante…

  1. As-tu eu des cours en ligne et/ou en présentiel? Décris-nous ton expérience au cégep.

Tous mes cours étaient en présentiel sauf à la moitié de ma dernière session (hiver 2020).

  1. Peux-tu nous parler de quelques différences entre le secondaire et le cégep?

La plus grande différence c’est la charge de travail. Au secondaire, tu peux étudier la veille de ton examen final pour toute matière (si tu es bon(ne) à l’école). Par contre, au cégep, perdre une journée de cours équivaut à perdre une à deux semaines de cours au secondaire! En trois heures, nous sommes capables de survoler la matière qui nous prenait une à deux semaines…

  1. Quels conseils donnerais-tu à des élèves qui commencent le cégep? Comment fait-on pour survivre?

Soyez disciplinés. Faites vos devoirs constamment. Ne prenez pas de retard et trouvez-vous des moyens de vous garder motivés! La clé du succès, c’est la constance et la rigueur! Même si vous n’êtes pas bons à l’école, si vous êtes à jour dans tous vos travaux et devoirs, vous allez obtenir de bons résultats scolaires, courage!

  1. Y a-t-il des anecdotes ou des événements dont tu aimerais parler?

Il y a plusieurs anecdotes que j’aimerais partager, mais malheureusement je ne pourrai pas pour le journal de l’école, hahaha. Donc, Lydia, je te raconterai personnellement les anecdotes parce qu’il y en a de vraiment croustillantes!

Lydia Chabot-Scrosati

Sources: CHABOT-SCROSATI, Lydia. La transition du secondaire au cégep, entrevue avec Coline Bertrand, cégepienne, Québec, 22 juillet 2021.

CHABOT-SCROSATI, Lydia. La transition du secondaire au cégep, entrevue avec Emma-Gui Mbouiti, cégepienne, Québec, 24 juillet 2021.

Rouge Libéral

Lydia Chabot-Scrosati 

Suite aux élections fédérales d’octobre dernier, rappelons-nous des promesses libérales. Combien seront respectées? 

Changement climatique  

Les libéraux ont donné le ton quant à leur programme environnemental lorsqu’ils ont déclaré au début de l’été que le Canada est en situation d’urgence climatique. Le PLC répète que développement économique et protection de l’environnement doivent aller de pair. 

Le parti a déjà promis d’interdire le plastique à usage unique dès 2021, de réduire de 30 % les seuils d’émissions de gaz à effet de serre de 2005 d’ici 2030, d’éliminer les centrales au charbon d’ici 2030, de s’assurer que 90 % de l’électricité provienne de sources non émettrices de GES et d’interdire la vente de véhicules à combustion d’ici 2040. De plus, le parti s’était déjà engagé à « éliminer progressivement et rationaliser à moyen terme les subventions inefficaces aux combustibles fossiles ». 

Taxe carbone 

Même si la taxe carbone imposée par les libéraux est contestée en cour par trois provinces, les libéraux prévoient la maintenir. En fait, le parti veut augmenter les redevances, présentement de 20 $ la tonne de GES, à 50 $ d’ici 2022. Le PLC n’écarte pas la possibilité d’une autre hausse après 2022. 

Le parti promet que 90 % des recettes provenant de ce système seront directement remises aux contribuables des provinces touchées pour couvrir, par exemple, la hausse du prix de l’essence et des coûts de chauffage, et pour accroître l’efficacité énergétique des bâtiments appartenant aux gouvernements, aux municipalités et aux communautés autochtones. 

Pipeline et pétrole 

Le parti a déjà promis d’investir dans des projets d’énergie renouvelable les 500 millions de dollars en recettes anticipées annuellement par l’expansion du pipeline Trans Mountain (acheté par Ottawa au coût de 4,5 milliards de dollars en mai 2018). Le PLC ne compte pas rester propriétaire du pipeline à long terme. 

Immigration  

Si les libéraux considèrent l’immigration comme un enjeu important, ils n’ont pas encore dévoilé leur position sur l’immigration pour la campagne électorale. Le parti a toutefois déjà déclaré que, pour répondre aux pénuries de main-d’œuvre et au vieillissement de la population, le pays accepterait 350 000 immigrants à partir de 2021, soit 29 000 de plus qu’en 2018. 

Emploi 

Les libéraux ont promis lors du budget la création de l’Allocation canadienne pour la formation. L’initiative (1,7 milliard de dollars sur cinq ans et 586 millions de dollars par année par la suite) s’articule autour d’un nouveau crédit d’impôt et d’une prestation de soutien pour les travailleurs désireux de se perfectionner ou de changer de carrière. 

Le PLC a aussi avancé l’idée d’instaurer un programme de revenu minimum garanti. 

Le parti pourrait dévoiler les détails quant au mécanisme de distribution des 3,9 milliards de dollars pour les fermiers assujettis à la gestion de l’offre annoncée dans le budget fédéral. Cette aide indemniserait les producteurs touchés par l’accord avec l’Union européenne (AECG) et le Partenariat transpacifique (PTP). 

Les libéraux offriraient des bourses pouvant aller jusqu’à 50 000 $ à 2000 nouvelles personnes pour démarrer une entreprise. 

Habitation 

Le parti permettrait aux premiers acheteurs ayant un revenu familial de moins de 120 000 $ de confier jusqu’à 10 % de leur hypothèque sans intérêt à la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). De plus, le régime d’accession à la propriété serait bonifié, en faisant passer de 25 000 $ à 35 000 $ par personne la somme maximale qui peut être retirée d’un REER. Les libéraux augmenteraient à 800 000 $ la valeur des maisons admissibles à un programme d’aide pour l’achat d’une propriété dans trois marchés à prix élevés : Toronto, Vancouver et Victoria. 

Pour contrer la spéculation immobilière, le parti s’engage à instaurer une taxe annuelle de 1 % sur les logements inoccupés. 

Les libéraux ont également promis lors du budget 40 milliards de dollars pour construire 100 000 logements « abordables » d’ici 10 ans. 

Famille 

Les libéraux créeraient jusqu’à 250 000 places en service de garde avant et après l’école pour les enfants de moins de 10 ans, dont 10 % seraient réservées aux parents ayant des horaires atypiques. Le parti développerait un système de service de garde pancanadien. 

Le PLC augmenterait le montant attribué au Cadre multilatéral d’apprentissage et de garde des jeunes – qui offre un soutien financier aux provinces – de 535 millions de plus chaque année. Au moins 25 millions de dollars seraient investis pour bonifier les bourses d’études des professionnels de la petite enfance et pour payer une partie de leur formation. 

De plus, le gouvernement fédéral a annoncé une bonification de l’Allocation canadienne pour enfants. Le versement d’une somme non imposable s’élèverait à 6639 $ par enfant de moins de 6 ans et à 5602 $ par enfant de 6 à 17 ans. 

Un gouvernement libéral instaurerait à partir de 2021 un congé familial payé garanti pour les parents qui ne sont pas admissibles à ces prestations ou qui n’en retirent pas suffisamment d’argent. Il offrirait également un congé payé de 15 semaines aux parents adoptifs. 

Les prestations de sécurité de la vieillesse seraient augmentées de 10 % et celles des prestations de survivants du Régime de pension du Canada et du Régime de rentes du Québec, de 25 %. 

Transport 

L’un des objectifs des libéraux en matière de transport est de s’assurer que seulement des véhicules à zéro émission soient vendus au pays dès 2040. Ils proposent une aide pour l’électrification des transports, soit 5000 $ aux acheteurs d’une voiture électrique ou à hydrogène de moins de 45 000 $, ainsi qu’une déduction fiscale pour les entreprises qui opteraient pour ces véhicules. Les libéraux prévoient aussi 130 millions de dollars sur cinq ans pour développer un réseau de stations de recharge partout au pays. 

Santé 

Les engagements en santé du PLC ne sont pas encore connus. Néanmoins, les libéraux ont annoncé lors du budget qu’ils entamaient la création d’un régime national d’assurance médicaments. Ils ont octroyé 35 millions de dollars pour créer un bureau de transition vers l’Agence canadienne des médicaments. 

Politique étrangère  

Le parti a promis de tenir tête à la Chine, mais n’a pas précisé sa stratégie. Les libéraux croient que Canada n’a pas d’autres choix que de renforcer ses liens économiques avec la Chine. 

Les libéraux n’ont pas encore révélé comment ils amélioreront leurs relations avec l’Inde, les États-Unis, l’Arabie saoudite et la Russie. Ils ont dit qu’ils encourageraient les alliés du Canada à maintenir la ligne dure face à Moscou et s’opposeraient au retour de Vladimir Poutine à la table du G7. 

Pour faciliter la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE), les libéraux maintiendraient pour Londres les modalités de l’accord de libre-échange entre le Canada et l’UE.Il semble peu probable que le texte de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) soit ratifié par les États-Unis d’ici les élections fédérales. Les libéraux n’ont pas précisé ce qu’ils feraient si le président Trump retirait les États-Unis de l’ALENA. Ils ont toutefois indiqué qu’ils ne veulent pas rouvrir les négociations. 

Taxes et impôts 

Le parti n’a pas encore dévoilé ses engagements à ce sujet, mais lors du dernier budget, les libéraux ont imposé un plafond annuel de 200 000 $ qui s’applique aux options d’achat pouvant bénéficier d’un traitement fiscal préférentiel. Plus tôt cette année, le parti a également fermé la porte à une déclaration d’impôt unique gérée par Québec. 

Sources: Texte de RADIO-CANADA, Quel parti promet quoi? Comparateur de plateformes électorales, https://ici.radio-canada.ca/info/2019/elections-federales/comparateur-programmes-plateformes-partis-politiques-enjeux/, 22 septembre 2019. 

Conférence de Bianca Smith

Par Louis Sautot

Le 27 septembre 2017, les élèves du programme Monde et Passions ont eu la chance d’assister à la conférence de Bianca Smith. Le titre était « L’importance de s’ouvrir sur le monde » 

Elle nous a présentés des personnes qui ont parlé en différentes langues et nous a demandé si on avait compris. Très peu de personnes ont répondu oui. Ensuite, Bianca nous a parlé de son parcours de vie et que si elle n’avait pas fait de compromis, elle ne serait jamais arrivée jusqu’ ici. Puis elle nous a présentes son organisme de coopération internationale, Solidarité Québec Paraguay, sur PowerPoint, qu’elle a crée avec une amie du Cégep pour aider les personnes qui ont une mauvaise situation au Paraguay. Elle a terminé en disant que son organisme avait réussi à atteindre son objectif. 

Donc son message serait qu’on peut faire confiance aux gens pour nous ouvrir sur le MONDE !!!!! 

ÉDITORIAL

Par Rachel Morin

Octobre

Le mois d’octobre…Un mois de transition marqué par le départ de la chaleur et l’arrivée du froid. C’est la saison où les couleurs des arbres changent, où on ressort nos manteaux plus chauds, où on installe nos décorations d’Halloween. L’automne, on aime ou on n’aime pas.

Pour certains, c’est l’hiver qui s’annonce. Le retour des activités hivernales et la possibilité de vivre sans air climatisé. Tandis que pour d’autres, c’est une vraie catastrophe. Fini les belles journées ensoleillées et les marques de bronzage. Les mois de calvaire sont à leur porte. J’ai mentionné plus haut l’Halloween et il serait faux de dire que cette fête n’est pas l’emblème de cette saison. On donne souvent au mois d’octobre la caractéristique d’effrayant à cause de cette célébration tellement elle est omniprésente dans notre société occidentale. Les Montréalais dépensent d’ailleurs en moyenne 174$ en bonbons par année et 304 000 enfants sont susceptibles d’aller faire la fameuse cueillette sur l’île. Ce ne sont pas de petits chiffres!

Bref, malgré un départ tardif, un vent de fraîcheur souffle sur l’équipe du journal qui est prête à se lancer dans cette belle année 2019-2020 à 100%. Tout sera au rendez-vous, c’est promis! Sur ce, bonne lecture.