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Du secondaire au cégep, entrevue avec des cégépiennes – partie 2

En espérant fournir quelques conseils et relativiser certaines appréhensions, voici la réponse d’une dernière étudiante du cégep sur son programme et son expérience.

Anne Siobhan Rousseau

Technique en éducation spécialisée; sciences humaines: cégep Ste-Foy

  1. De quelle école secondaire et de quelle cohorte viens-tu?

De Rochebelle, PEI; finissante en 2017-2018.

  1. En bref, quel est ton parcours scolaire? Penses-tu aller à l’université? Prendre une année sabbatique?

J’ai débuté mon cégep en éducation spécialisée, un programme que j’ai adoré. Cependant, je ne me voyais pas vraiment travailler dans ce domaine, je me suis donc redirigée en sciences humaines pour un total de deux ans et demi au cégep. Pendant six mois, entre le cégep et l’université, j’ai été préposée aux élèves ayant un handicap dans une école spécialisée à Sherbrooke. Durant mes études universitaires, j’adorerais voyager, probablement en Asie.

  1. Comment te décrirais-tu en une ou deux phrases?

Je suis une personne qui aime bouger, être dans l’action, m’impliquer, voir du monde, être dehors.

  1. Quel était ton projet personnel (PP) en secondaire 5? Comment l’as-tu vécu?

C’était une conférence sur le bonheur. Ainsi, ce n’était pas trop souffrant, on ne peut pas vraiment pleurer à deux heures du matin sur un tel sujet, hahaha! En fait les seuls moments où j’ai pris du retard n’avaient pour cause que ma procrastination et non la lourdeur de la tâche.

Programme

  1. Peux-tu nous parler rapidement de ton programme?

En lien avec les sciences humaines… Les premières sessions offrent plusieurs cours d’initiation assez larges permettant d’explorer différents choix. Quant aux sessions suivantes, elles permettent d’approfondir les cours que tu as particulièrement appréciés –  dans mon cas, ce fut particulièrement la sociologie et l’anthropologie. Aussi, ce programme est particulièrement axé sur l’actualité, plusieurs enseignants fournissent d’ailleurs un abonnement au Devoir. Il est donc très important de rester connecté et curieux. En ce sens, plusieurs travaux, le choix de thème étant fréquemment libre, sont directement en lien avec l’actualité.

Aussi, je suis formée comme professeure de yoga… Ma formation ayant seulement été en ligne, j’aimerais avoir quelques cours en personne pour m’assurer de ma compréhension et de mon aisance. Je pourrais terminer ces cours en Asie et commencer à y travailler. Je ne vois pas cela comme un métier principal dans mon cas, mais plutôt comme un à côté, une activité que j’aime beaucoup.

  1. Que préfères-tu de ce programme? Qu’aimes-tu le moins?

En lien avec l’éducation spécialisée… Les techniques permettent vraiment de développer un esprit de groupe, autant avec les élèves qu’avec les professeurs, qui ont un nombre restreint d’étudiants. L’ambiance est géniale! De plus, les cours et les stages sont plus précis et plus concrets, ce qui est plus accrocheur et motivant. Malgré tout cela, j’ai quitté le programme  d’éducation spécialisée, sachant que ce n’est pas vraiment la direction vers laquelle je voulais orienter ma carrière professionnelle. Cet esprit de groupe et ce besoin d’accomplissement pour ma communauté se retrouvent maintenant dans mes activités de bénévolat.

En lien avec les sciences humaines… Avec le recul, je ne crois pas que ce fut un excellent choix. Le côté humain des techniques m’a particulièrement manqué.

  1. Pourquoi as-tu choisi ce programme?

En lien avec l’éducation spécialisée… De prime abord, j’ai sélectionné ce programme à la suite de mes expériences de bénévolat très positives avec des jeunes handicapés. Autrement, j’aime beaucoup le milieu scolaire, en particulier le secondaire, et je pense encore aujourd’hui pouvoir me diriger vers celui-ci.

En lien avec les sciences humaines… J’ai changé pour un programme plus ouvert sur le monde, plus global. Et aussi, les sciences naturelles n’étaient vraiment pas pour moi, hahaha.

  1. Quelle est l’importance du français au cégep?

Dans chaque cours, les erreurs de français sont pénalisées. Chaque faute enlève un point dans le cours lui-même et un demi-point pour tous les autres cours. Heureusement, comme tous les travaux sont remis par internet et que tous les ordinateurs du cégep ont Antidote, la correction est très accessible pour autant que tu sois un peu d’avance.

  1. Comment as-tu apprécié tes cours de philosophie, un des cours de base?

Assurément, la philosophie fait un peu peur. En réalité, c’est le cours qui dépend le plus du professeur et c’est ce qui peut vraiment impacter ton appréciation. Aussi, je ne cacherai pas que les enseignants de philosophie sont en général exigeants. Philo 1 comprend plus de par cœur puisqu’il traite de la pensée analytique et des débuts de la philosophie, dont Socrate. Philo 2 et 3 sont plus tournés vers la compréhension, ils sont basés sur l’analyse et la comparaison de certains auteurs tels Rousseau et Spinoza. Un conseil serait de ne pas hésiter à poser des questions de compréhension.

  1. Y a-t-il des particularités au cours d’éducation physique?

Des activités extrascolaires sont obligatoires et gratuites lorsqu’elles accompagnent un cours. Au moins, les installations sportives sont très nombreuses et laissent un vaste choix. Ta participation à ces activités est consignée, de même que certaines données comme ta fréquence cardiaque. C’est toi qui dois l’enregistrer grâce à une montre, d’ailleurs l’école en loue. Personnellement, j’ai profité du petit marché noir de montres, hahaha! En même temps, il ne faut pas se fier complètement aux montres qui peuvent très bien prendre la fréquence cardiaque du gars d’à côté!

Expérience

  1. Comment as-tu trouvé ta transition du secondaire au cégep?

J’ai apprécié énormément mon passage au secondaire pour la dimension communautaire. J’y ai été impliquée partout jusqu’à ce que De Rochebelle devienne pour une seconde maison. Alors assurément, je me suis ennuyée de cette ambiance en arrivant au cégep, particulièrement quand j’ai passé aux sciences humaines. Ce n’est pas que les possibilités d’implications sont moindres au cégep. Seulement, la coordination desdites activités n’est plus réalisée par les enseignants, mais par des étudiants. D’une structure moins stable peut découler un manque d’organisation qui demande plus de courage et d’énergie. Nonobstant, cet avis est très personnel, pour plusieurs de mes amis(es), qui aimaient peut-être moins le secondaire, le cégep a été une révélation. Au niveau académique, je n’ai pas trouvé la transition particulièrement ardue. La charge de travail n’est pas tellement plus importante et est donc bien gérable si tu ne commences pas tous tes travaux la veille comme je le faisais! En réalité, le nombre de travaux dépend de ton programme et ta capacité à gérer cette charge dépend de ton parcours secondaire. Pour ce qui est des sciences humaines, la charge est plutôt équivalente à celle de PEI secondaire 5. Pour cette raison, je n’ai pas trouvé le programme de sciences humaines très motivant. Autrement, l’une des grandes différences est le nombre de lectures.

  1. As-tu eu des cours en ligne et/ou en présentiel? Décris-nous ton expérience au cégep.

Je dois avouer que comme ma motivation était déjà plus ou moins existante, le confinement ne l’a pas vraiment impactée ; cependant, j’ai constaté qu’il en a été bien autrement pour certains qui appréciaient beaucoup l’ambiance du cégep. Une chose que j’ai trouvé plus ardue, ce sont les professeurs qui ne donnaient qu’une partie de leurs cours ou qui nous partageaient un enregistrement. Dans ses cas de figure, il fallait trouver soit même la motivation de suivre l’horaire et de conserver un certain rythme. Un rythme que tu avais plus l’opportunité d’adapter.

  1. Peux-tu nous parler de quelques différences entre le secondaire et le cégep?

Premièrement, comme pour le PP, les travaux aux cégep nécessitent tes propres recherches de sources (pas seulement des sites internet!) ce qui nécessite beaucoup de temps. Assurément que ton travail te mènera vers d’autres sources : seulement d’avoir quelques documents de base te permet de bien démarrer.

Deuxièmement, en ce qui concerne l’horaire, c’est quelque peu différent. L’école t’envoie un horaire que tu peux accepter ou changer dans les quelques jours suivants pour trente dollars. Si tu choisis de changer, tu as une liste de possibilités – deux si tu fais une technique et soixante si tu es dans un programme préuniversitaire – parmi lesquelles tu peux choisir. Les cours durent en général deux heures, mais peuvent s’étirer jusqu’à trois ou quatre heures (avec seulement une ou deux pauses) pour les programmes spécifiques. Ta journée peut être de cinq heures comme de huit, ce qui demande beaucoup d’énergie et de concentration.

  1. As-tu trouvé facile de concilier études et travail?

Le cégep recommande de ne pas travailler plus de vingt heures par semaine. En rétrospective, j’ai donc sûrement trop travaillé lorsque j’étais en sciences humaines. C’était pour moi une façon de me donner de nouveaux défis, défis que mon programme ne m’offrait pas nécessairement. Alors que je réalisais ma technique, je travaillais moins puisque mon horaire était plus chargé.

  1. Quels conseils donnerais-tu à des élèves qui commencent le cégep? Comment fait-on pour survivre?

Le plan de cours: conserve-le! Les professeurs ne te rappelleront pas les remises de travaux et les dates d’examens, ils assument que tu consultes ton plan. Ils vont uniquement t’avertir d’un changement à la planification ou de quelque chose de vraiment important. Sur le plan de cours, il y a aussi la pondération des examens qui te permet de répartir ton énergie. Ce n’est plus comme au secondaire où les enseignants se consultent pour ajuster leurs échéanciers, ils sont moins protecteurs. La mi-session et la fin de session sont vraiment intenses, il faut s’organiser contrairement à ce que j’ai fait! En ce sens, l’agenda est d’une grande importance pour corréler tes différents travaux et noter les dates importantes.

Lydia Chabot-Scrosati

CHABOT-SCROSATI, Lydia. La transition du secondaire au cégep, entrevue avec Anne Siobhan Rousseau, cégepienne, Québec, 21 juillet 2021.

Du secondaire au cégep, entrevue avec des cégépiennes – partie 1

En espérant fournir quelques conseils et relativiser certaines appréhensions, voici les réponses d’étudiantes du cégep sur leur programme et leur expérience.

Coline Bertrand

Sciences, lettres et arts (SLA): cégep Ste-Foy

  1. De quelle école secondaire et de quelle cohorte viens-tu?

De Rochebelle, PEI; finissante en 2019-2020

  1. En bref, quel est ton parcours scolaire? Penses-tu poursuivre vers l’université? Prendre une année sabbatique?

Je ne peux dire pour l’instant si j’irai à l’université puisque je ne sais pas encore le domaine dans lequel je voudrais étudier. Il y a de fortes chances que j’y aille, mais pas immédiatement après le cégep.

  1. Comment te décrirais-tu en quelques phrases?

Impulsive. Du genre à agir sur un coup de tête pour découvrir plus tard que c’était une bonne ou une très mauvaise idée. Curieuse de tout aussi.

Programme

  1. Peux-tu nous parler rapidement de ton programme?

SLA est un programme très diversifié, mais d’autant exigeant par la quantité de contenu.

  1. Que préfères-tu de ce programme? Qu’aimes-tu le moins?

Les cours étant nombreux, cela permet d’apprendre à mieux se connaître en sachant ce que nous préférons. Dans le même sens, la combinaison des sciences humaines et naturelles permet une vision et une compréhension plus complète du monde. Dans un autre ordre d’idées, le programme facilite la création de liens entre les étudiants puisque les groupes se suivent pendant deux ans.

  1. Pourquoi as-tu choisi ce programme?

Par curiosité. Aussi, SLA permet de se diriger vers tous les programmes universitaires.

Expérience

  1. Comment as-tu trouvé ta transition du secondaire au cégep?

En réalité, ce n’était pas si difficile, j’ai parfois l’impression que nous exagérons la difficulté de cette transition. Il faut simplement s’assurer de prendre le rythme et de s’organiser. Cependant, la difficulté change avec les différents programmes, l’ambition et la motivation de chacun, etc. – il y a de nombreux facteurs.

  1. As-tu eu des cours en ligne et/ou en présentiel? Décris-nous ton expérience au cégep.

J’ai eu majoritairement des cours en ligne, ce qui a été particulièrement éprouvant à la rentrée. Seulement quelques laboratoires et cours d’arts plastiques étaient en présentiel. Heureusement, il en sera autrement pour vous.

  1. Quel conseil donnerais-tu à des élèves qui commencent le cégep?

Je vous dirais que si vous n’excellez pas également dans toutes les matières – le contraire est plutôt rare – il est de votre responsabilité de trouver les ressources et de mettre les efforts pour vous améliorer. Cela ne veut pas dire que vous êtes seuls, les professeurs et plusieurs ressources sont disponibles. Aussi, vous pouvez être placé avec un étudiant plus fort dans une matière avec ce que nous appelons un tandem.

Emma-Gui Mbouiti

Sciences, lettres et arts (SLA): cégep Ste-Foy

Diététique: McGill

  1. De quelle école secondaire et de quelle cohorte viens-tu?

De Rochebelle, PEI; finissante en 2017-2018.

  1. Comment te décrirais-tu en une ou deux phrases?

Comme une personne créative, polyvalente, ouverte d’esprit, rêveuse et sportive.

Programme

  1. Peux-tu nous parler rapidement de ton programme?

Diététique: c’est un programme qui mène à l’emploi de « diététicienne ». En bref, nous avons des cours qui sont liés à la nutrition, au corps humain et à la nourriture. D’ailleurs, le domaine de la nutrition est plutôt large; il y a le volet clinique, nutrition dans le sport (gym, auprès des athlètes), humanitaire, privé, entreprise/business, cafétéria…

  1. Que préfères-tu de ce programme? Qu’aimes-tu le moins?

Pour: c’est un domaine fascinant qui englobe ma passion pour la nourriture; qui m’informe sur une diète saine, sur l’impact de la nourriture sur les humains, etc.

Contre: je ne sais pas encore. Il se peut que les stages en clinique me soient trop stressants.

  1. Pourquoi as-tu choisi ce programme?

J’ai choisi ce programme car je devais faire un choix parmi plusieurs programmes différents, hahaha,  (droit, biochimie, anthropologie, chimie, biomédicale…)! En effet, ce n’est pas pour rien que je suis allée en SLA. Je suis une personne extrêmement indécise qui s’intéresse à tout! J’ai choisi la nutrition, car je voulais continuer mon parcours scientifique et je me suis rappelée qu’au secondaire, j’avais déjà un intérêt pour ce domaine. C’est grâce au cours de sciences de sec.3 qu’une petite flamme s’est allumée en moi dès l’instant où nous avions abordé la nutrition en biologie!

Expérience

  1. Comment as-tu trouvé ta transition du secondaire au cégep?

La transition fut horrible. Je n’étais pas du tout préparée au stress que le Cégep déclenche chez les étudiants en SLA. En effet, la charge de travail est énorme et le secondaire ne nous prépare malheureusement pas à cette épreuve éprouvante…

  1. As-tu eu des cours en ligne et/ou en présentiel? Décris-nous ton expérience au cégep.

Tous mes cours étaient en présentiel sauf à la moitié de ma dernière session (hiver 2020).

  1. Peux-tu nous parler de quelques différences entre le secondaire et le cégep?

La plus grande différence c’est la charge de travail. Au secondaire, tu peux étudier la veille de ton examen final pour toute matière (si tu es bon(ne) à l’école). Par contre, au cégep, perdre une journée de cours équivaut à perdre une à deux semaines de cours au secondaire! En trois heures, nous sommes capables de survoler la matière qui nous prenait une à deux semaines…

  1. Quels conseils donnerais-tu à des élèves qui commencent le cégep? Comment fait-on pour survivre?

Soyez disciplinés. Faites vos devoirs constamment. Ne prenez pas de retard et trouvez-vous des moyens de vous garder motivés! La clé du succès, c’est la constance et la rigueur! Même si vous n’êtes pas bons à l’école, si vous êtes à jour dans tous vos travaux et devoirs, vous allez obtenir de bons résultats scolaires, courage!

  1. Y a-t-il des anecdotes ou des événements dont tu aimerais parler?

Il y a plusieurs anecdotes que j’aimerais partager, mais malheureusement je ne pourrai pas pour le journal de l’école, hahaha. Donc, Lydia, je te raconterai personnellement les anecdotes parce qu’il y en a de vraiment croustillantes!

Lydia Chabot-Scrosati

Sources: CHABOT-SCROSATI, Lydia. La transition du secondaire au cégep, entrevue avec Coline Bertrand, cégepienne, Québec, 22 juillet 2021.

CHABOT-SCROSATI, Lydia. La transition du secondaire au cégep, entrevue avec Emma-Gui Mbouiti, cégepienne, Québec, 24 juillet 2021.

AccROCHEur

Avec la fin de l’été, la fin des vacances, la fin d’un congé ou du travail à temps plein : la routine scolaire reprend ses droits. Les deux dernières années nous ont offert la chance de repenser notre normalité : d’apprendre à apprécier le quotidien ou de reconnaître ses aspérités, ses défauts. Avec l’apparition de nouveaux variants, entre autres Delta, il est ardu de prédire ce qui adviendra exactement. Particulièrement dans ce contexte mouvant, il est essentiel d’être au fait des nouvelles, de savoir agir et non seulement réagir.

Dans cette optique, le journal devient un outil multiple. Chaque lundi, au besoin, les nouvelles de l’école apparaîtront sur notre site internet : journalaccrocheur.com – il n’y aura plus de version papier. Qu’il s’agisse d’activités majeures, de résultats sportifs, d’inscriptions importantes, de nouvelles directives, etc. cela vous permettra d’être les premiers informés. Dans le même sens, une section vous donnera accès à des ressources pédagogiques, particulièrement lors des périodes où se condensent les examens.

Autrement, le journal reste une revue mensuelle qui paraîtra désormais le premier du mois. Parmi une quinzaine d’articles, environ la moitié traitera d’un dossier, annoncé dans l’édition précédente. Septembre vous donne quelques informations sur De Rochebelle, quelques conseils sur la rentrée actuelle et sur le choix du cégep. Octobre survolera différentes mythologies par des contes, des arbres généalogiques. Vous voyagerez ainsi des denses forêts autochtones aux antiques colonnes de marbre éclairées de romantisme. Pour revenir à septembre, vous y découvrirez plusieurs articles libres et différentes chroniques telles que L’horoscope, Découvre ton prof, Le test de personnalité… En espérant qu’ils vous plaisent. Dans ce sens, n’hésitez pas à nous contacter si vous aimeriez voir traités certains sujets. Un des objectifs premier de l’AccROCHEur est de répondre à vos interrogations, vos doutes, vos intérêts.

Je vous laisse donc, au profit de quelques cours ou devoirs peut-être. En espérant que vous découvrirez ou retrouverez une école qui vous accueille, vous imprègne, vous pousse à vous surpasser, autant sur le plan académique que personnel. L’école n’est-elle pas une partie de la réponse à ce que sera demain? Alors pourquoi ne pas nous l’approprier, être proactifs(ves) dans nos démarches et nos projets.

En espérant que le journal vous sera agréable.

Lydia Chabot-Scrosati

À l’école De Rochebelle, on prend soin de ta santé mentale !

Le mandat du psychologue scolaire consiste à chercher et à élaborer des solutions qui soient pertinentes, pratiques et applicables aux difficultés que rencontrent les élèves dans leur cheminement scolaire et social. La pratique de la psychologie consiste à évaluer le fonctionnement psychologique et mental, dans le but de favoriser la santé psychologique et rétablir la santé mentale.

En tant qu’élève, tu peux consulter pour mieux te comprendre, pour préciser tes forces et tes défis personnels, aussi bien sur le plan émotionnel que social, pour parler de tes préférences sexuelles ou de tes valeurs personnelles.

Même si le stress est nécessaire, puisqu’il nous permet de mobiliser l’énergie pour nous dépasser, il peut parfois nous submerger et nous empêcher d’être fonctionnel. Des pensées plus souvent négatives génèrent des malaises physiques et des comportements non souhaités. En comprenant mieux le lien entre ces 3 éléments, il devient plus facile de changer ses pensées catastrophes en pensées aidantes, de se sentir mieux physiquement et de faire de meilleurs choix de comportement. Ça peut certainement s’appliquer à diverses situations. Applique-toi à accueillir ce que tu vis dans le moment présent sans jugement et sois ton meilleur ami !

Ne laisse pas tes difficultés s’aggraver. En cas de besoin, tu peux consulter une psychologue à l’école. Tu peux prendre un rendez-vous par courriel, par téléphone ou en te rendant directement au bureau pour fixer un moment de rencontre.

Pour les élèves du Programme Monde et passions de 1re à 5e secondaire et Programme d’études internationales 4e et 5e secondaire :

Isabelle Demers, psychologue

courriel à isabelle.demers@csdecou.qc.ca

téléphone 418-652-2167 poste 2575 (boîte vocale confidentielle)

bureau PGV 1112

Pour les élèves du Programme d’études internationales de 1re à 3e secondaire, des classes d’adaptation scolaire et de la francisation :

Lucia Juri, psychologue

courriel lucia.juri@csdecou.qc.ca

téléphone 418-652-2167 poste 2523 (boîte vocale confidentielle)

bureau PFL 6128

Chaque individu est unique, chacun mérite de prendre sa place. Des personnes bienveillantes ont pris soin de toi depuis ta naissance. La transition de l’adolescence vers la vie adulte, c’est apprendre à devenir son propre parent. Sois accueillant pour toi, sois ton meilleur ami ! Ne te juge pas et accompagne-toi pour faire face à tes difficultés. Tu n’en seras que plus fier et cela te permettra d’exploiter ton potentiel. La vie n’est pas sans danger, protège-toi et va chercher de l’aide au besoin. En te donnant une hygiène de vie la plus stable qui soit, tu favoriseras le partage de moments harmonieux et contagieux !

Bonne santé mentale !

Lucia Juri et Isabelle Demers

Service de psychologie

École secondaire De Rochebelle

Rouge Libéral

Lydia Chabot-Scrosati 

Suite aux élections fédérales d’octobre dernier, rappelons-nous des promesses libérales. Combien seront respectées? 

Changement climatique  

Les libéraux ont donné le ton quant à leur programme environnemental lorsqu’ils ont déclaré au début de l’été que le Canada est en situation d’urgence climatique. Le PLC répète que développement économique et protection de l’environnement doivent aller de pair. 

Le parti a déjà promis d’interdire le plastique à usage unique dès 2021, de réduire de 30 % les seuils d’émissions de gaz à effet de serre de 2005 d’ici 2030, d’éliminer les centrales au charbon d’ici 2030, de s’assurer que 90 % de l’électricité provienne de sources non émettrices de GES et d’interdire la vente de véhicules à combustion d’ici 2040. De plus, le parti s’était déjà engagé à « éliminer progressivement et rationaliser à moyen terme les subventions inefficaces aux combustibles fossiles ». 

Taxe carbone 

Même si la taxe carbone imposée par les libéraux est contestée en cour par trois provinces, les libéraux prévoient la maintenir. En fait, le parti veut augmenter les redevances, présentement de 20 $ la tonne de GES, à 50 $ d’ici 2022. Le PLC n’écarte pas la possibilité d’une autre hausse après 2022. 

Le parti promet que 90 % des recettes provenant de ce système seront directement remises aux contribuables des provinces touchées pour couvrir, par exemple, la hausse du prix de l’essence et des coûts de chauffage, et pour accroître l’efficacité énergétique des bâtiments appartenant aux gouvernements, aux municipalités et aux communautés autochtones. 

Pipeline et pétrole 

Le parti a déjà promis d’investir dans des projets d’énergie renouvelable les 500 millions de dollars en recettes anticipées annuellement par l’expansion du pipeline Trans Mountain (acheté par Ottawa au coût de 4,5 milliards de dollars en mai 2018). Le PLC ne compte pas rester propriétaire du pipeline à long terme. 

Immigration  

Si les libéraux considèrent l’immigration comme un enjeu important, ils n’ont pas encore dévoilé leur position sur l’immigration pour la campagne électorale. Le parti a toutefois déjà déclaré que, pour répondre aux pénuries de main-d’œuvre et au vieillissement de la population, le pays accepterait 350 000 immigrants à partir de 2021, soit 29 000 de plus qu’en 2018. 

Emploi 

Les libéraux ont promis lors du budget la création de l’Allocation canadienne pour la formation. L’initiative (1,7 milliard de dollars sur cinq ans et 586 millions de dollars par année par la suite) s’articule autour d’un nouveau crédit d’impôt et d’une prestation de soutien pour les travailleurs désireux de se perfectionner ou de changer de carrière. 

Le PLC a aussi avancé l’idée d’instaurer un programme de revenu minimum garanti. 

Le parti pourrait dévoiler les détails quant au mécanisme de distribution des 3,9 milliards de dollars pour les fermiers assujettis à la gestion de l’offre annoncée dans le budget fédéral. Cette aide indemniserait les producteurs touchés par l’accord avec l’Union européenne (AECG) et le Partenariat transpacifique (PTP). 

Les libéraux offriraient des bourses pouvant aller jusqu’à 50 000 $ à 2000 nouvelles personnes pour démarrer une entreprise. 

Habitation 

Le parti permettrait aux premiers acheteurs ayant un revenu familial de moins de 120 000 $ de confier jusqu’à 10 % de leur hypothèque sans intérêt à la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). De plus, le régime d’accession à la propriété serait bonifié, en faisant passer de 25 000 $ à 35 000 $ par personne la somme maximale qui peut être retirée d’un REER. Les libéraux augmenteraient à 800 000 $ la valeur des maisons admissibles à un programme d’aide pour l’achat d’une propriété dans trois marchés à prix élevés : Toronto, Vancouver et Victoria. 

Pour contrer la spéculation immobilière, le parti s’engage à instaurer une taxe annuelle de 1 % sur les logements inoccupés. 

Les libéraux ont également promis lors du budget 40 milliards de dollars pour construire 100 000 logements « abordables » d’ici 10 ans. 

Famille 

Les libéraux créeraient jusqu’à 250 000 places en service de garde avant et après l’école pour les enfants de moins de 10 ans, dont 10 % seraient réservées aux parents ayant des horaires atypiques. Le parti développerait un système de service de garde pancanadien. 

Le PLC augmenterait le montant attribué au Cadre multilatéral d’apprentissage et de garde des jeunes – qui offre un soutien financier aux provinces – de 535 millions de plus chaque année. Au moins 25 millions de dollars seraient investis pour bonifier les bourses d’études des professionnels de la petite enfance et pour payer une partie de leur formation. 

De plus, le gouvernement fédéral a annoncé une bonification de l’Allocation canadienne pour enfants. Le versement d’une somme non imposable s’élèverait à 6639 $ par enfant de moins de 6 ans et à 5602 $ par enfant de 6 à 17 ans. 

Un gouvernement libéral instaurerait à partir de 2021 un congé familial payé garanti pour les parents qui ne sont pas admissibles à ces prestations ou qui n’en retirent pas suffisamment d’argent. Il offrirait également un congé payé de 15 semaines aux parents adoptifs. 

Les prestations de sécurité de la vieillesse seraient augmentées de 10 % et celles des prestations de survivants du Régime de pension du Canada et du Régime de rentes du Québec, de 25 %. 

Transport 

L’un des objectifs des libéraux en matière de transport est de s’assurer que seulement des véhicules à zéro émission soient vendus au pays dès 2040. Ils proposent une aide pour l’électrification des transports, soit 5000 $ aux acheteurs d’une voiture électrique ou à hydrogène de moins de 45 000 $, ainsi qu’une déduction fiscale pour les entreprises qui opteraient pour ces véhicules. Les libéraux prévoient aussi 130 millions de dollars sur cinq ans pour développer un réseau de stations de recharge partout au pays. 

Santé 

Les engagements en santé du PLC ne sont pas encore connus. Néanmoins, les libéraux ont annoncé lors du budget qu’ils entamaient la création d’un régime national d’assurance médicaments. Ils ont octroyé 35 millions de dollars pour créer un bureau de transition vers l’Agence canadienne des médicaments. 

Politique étrangère  

Le parti a promis de tenir tête à la Chine, mais n’a pas précisé sa stratégie. Les libéraux croient que Canada n’a pas d’autres choix que de renforcer ses liens économiques avec la Chine. 

Les libéraux n’ont pas encore révélé comment ils amélioreront leurs relations avec l’Inde, les États-Unis, l’Arabie saoudite et la Russie. Ils ont dit qu’ils encourageraient les alliés du Canada à maintenir la ligne dure face à Moscou et s’opposeraient au retour de Vladimir Poutine à la table du G7. 

Pour faciliter la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE), les libéraux maintiendraient pour Londres les modalités de l’accord de libre-échange entre le Canada et l’UE.Il semble peu probable que le texte de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) soit ratifié par les États-Unis d’ici les élections fédérales. Les libéraux n’ont pas précisé ce qu’ils feraient si le président Trump retirait les États-Unis de l’ALENA. Ils ont toutefois indiqué qu’ils ne veulent pas rouvrir les négociations. 

Taxes et impôts 

Le parti n’a pas encore dévoilé ses engagements à ce sujet, mais lors du dernier budget, les libéraux ont imposé un plafond annuel de 200 000 $ qui s’applique aux options d’achat pouvant bénéficier d’un traitement fiscal préférentiel. Plus tôt cette année, le parti a également fermé la porte à une déclaration d’impôt unique gérée par Québec. 

Sources: Texte de RADIO-CANADA, Quel parti promet quoi? Comparateur de plateformes électorales, https://ici.radio-canada.ca/info/2019/elections-federales/comparateur-programmes-plateformes-partis-politiques-enjeux/, 22 septembre 2019. 

Conférence de Bianca Smith

Par Louis Sautot

Le 27 septembre 2017, les élèves du programme Monde et Passions ont eu la chance d’assister à la conférence de Bianca Smith. Le titre était « L’importance de s’ouvrir sur le monde » 

Elle nous a présentés des personnes qui ont parlé en différentes langues et nous a demandé si on avait compris. Très peu de personnes ont répondu oui. Ensuite, Bianca nous a parlé de son parcours de vie et que si elle n’avait pas fait de compromis, elle ne serait jamais arrivée jusqu’ ici. Puis elle nous a présentes son organisme de coopération internationale, Solidarité Québec Paraguay, sur PowerPoint, qu’elle a crée avec une amie du Cégep pour aider les personnes qui ont une mauvaise situation au Paraguay. Elle a terminé en disant que son organisme avait réussi à atteindre son objectif. 

Donc son message serait qu’on peut faire confiance aux gens pour nous ouvrir sur le MONDE !!!!! 

Geneviève Proteau

Par Sofia-Jasmine Ben Ameur

Ce mois-ci, vous découvrirez Geneviève Proteau, une enseignante de science en secondaire 2 monde et passion.

1.Décrivez-vous en quelques mots.-Je suis une enseignante extrêmement chanceuse car je passe mes journées à faire des sciences avec des élèves dont les sciences sont pour tous la matière préférée. Je suis une personne très positive.

2.Quel genre d’élève étiez-vous au secondaire?-Très placoteuse et au courant de tous les potins!!

3.Si vous n’étiez pas prof de science, quelle serait la matière que vous enseigneriez? -Français

4. Quelle est la matière que vous détestiez le plus? -Histoire (apprendre des dates par cœur)

5.À quoi pensez -vous quand vous pensez à votre secondaire? -Mon prof de science secondaire 2 et 4 (« les tites filles… »), le fun épouvantable avec mes amies, mon travail comme représentante de classe et mes exposés oraux toujours trop longs…

6.Si vous étiez….-un livre: Harry Potter-un dessert: M&M au caramel-un animal: chat-une plante: celle qui fait le plus de photosynthèse pour produire le plus de O2 pour les animaux

7.Quelle est votre destination de rêve et pourquoi?-Partout où il y a du soleil pour fixer le calcium sur les os (avec de la crème solaire)

8.Quelle est votre passion?-Les sciences et les séries sur Netflix

9.Placer en ordre vos saisons préférées.-Été, automne, hiver, printemps ( le printemps ça sent les crottes de chiens qui dégèlent…)

10.Répondez le premier mot auquel vous pensez si je dis…-couleur: rouge-repas:steak-matière: atome-sport: respiration cellulaire ( rires)-matériel scolaire: tableau périodique11. Quel est votre mot préféré?-Ré-chéflir12. Qui est votre acteur préféré?-Brad Pitt13.Pain au chocolat ou chocolatine???-définitivement choc

Quoi faire à Noël

Par: Clara Camps

Cinéma 

  • Un prince pour Noël 3   

        Disponible sur netflix le 5 décembre deux films déjà parus.Dans         ce nouveau film, nous apprendrons la venue d’un tout nouveau membre    dans la famille royale, un bébé prince! 

Nos suggestions pour le temps des fêtes 

  • Le grinch  

Paru en 1966 cette première version de classique de Noël est apprécié par toute la famille. 

  • La guerre des tuques 

Classique du temps des fêtes beaucoup apprécier par à peu près toute les familles québécoises. Le film original de 1984 a été réarrangé pour en faire un film d’animation. 

  • Let it snow 

Nouveau film sur Netflix adapté du livre du même nom. On suit différents adolescents pendant une tempête de neige, la veille de noël. Cette comédie romantique ne sera pas apprécié de tous mais selon moi c’est un film léger qui peut vous remonter le moral lorsque vous êtes triste. 

Laura 

Musique 

  • Un nouvel album de Rihanna 

Cet album sera différent des autres car il sera d’inspiration reggae, son nom n’est pas officiel mais il s’agira surement 

de R9.On ne sait pas encore précisément la date de sortie  

de l’album mais on est assurés que ce sera en décembre. 

  • “Romance” 

Voilà le nom de l’album de Camila Cabello a sortir pour le 6 décembre. La chanteuse fera une tournée internationale qui passera par Montréal.LA célebre chanson Senorita figurera  

dans l’album. 

Littérature 

  • Les Voyages de Jules 

La suite des aventures de Jules Toulet, un peintre voyageur du 19e siècle embarqué sur le navire de la capitaine Salomé. L’histoire est raconté à travers les lettres échangées entre Jules et deux autres personnages : Ammôn Kasacz et Anna. 

  • P. S. I Still Love You MTI 

Ce livre anglophone raconte la suite du New York Times Bestseller To All the Boys I’ve Loved Before. C’est la nouvelle version du roman car bientôt on pourra voir la suite de “To all the boys I loved before” sur Netflix. Dans ce livre, Lara Jean tombe amoureuse, à sa surprise de Peter Kavinsky. Lara Jean est maintenant plus confuse que jamais. 

Culture 

Expositions  

Scriptarium 

Jusqu’au 10 janvier au Musée national des Beaux-Arts de Québec. 

C’est un projet de méditation et de création théâtral. L’exposition s’adresse aux élèves de 3e à 5e secondaire 

Théâtre 

887 

Cette production de Robert Lepage et Ex Machina est présentée au théâtre le diamant du 19 novembre au 21 décembre. Elle fait appel à la mémoire en effet, Robert Lepage se plonge dans ses souvenirs et son enfance dans cette nouvelle pièce.