Si on veut, on peut: Alicia Plante 

Noémie Cantin 

Tout le monde a des rêves et des objectifs qu’il souhaite réaliser et tout le monde peut les accomplir. La preuve, c’est qu’ici même, à De Rochebelle, plusieurs élèves ont réalisé ou réalisent à l’heure actuelle des projets de grande ampleur.   

C’est le cas de Alicia Plante, une artiste qui vend des bracelets brésiliens par l’entremise d’un kiosque chez sa coiffeuse, au 1233 avenue des Mille-Feuille, ainsi que via son compte Instagram, Alicia Plante🌱. Justement, Alicia a accepté de répondre à mes questions pour l’écriture de cet article. 

Comment as-tu commencé à faire des bracelets? Et comment cela a évolué pour que tu décides d’ouvrir un petit commerce? 

J’ai commencé à en faire quand j’avais environ neuf ans. C’était au camp de jour, on m’avait appris à en fabriquer. Quatre ans plus tard, j’ai commencé à en faire en grande quantité, tellement que je ne savais plus quoi en faire. C’est là que ma grand-mère m’a donné l’idée de les vendre. 

Comment as-tu procédé pour suivre son conseil jusqu’à maintenant? 

J’en ai parlé à mon père. Il m’a dit que je pourrais aller demander à ma voisine, qui est coiffeuse, de vendre mes bracelets chez elle. Elle a accepté. Nous étions en été alors au début, j’en vendais beaucoup, puisque les bracelets brésiliens sont plus populaires en été.  

Jusqu’où aimerais-tu te rendre avec ce commerce? 

Pour le moment, je souhaite poursuivre tel que je le fais en ce moment, car c’est mon passe-temps préféré. Mais je ne pense pas pouvoir en vivre parce que c’est très dur d’avoir beaucoup de clients pour une petite compagnie comme la mienne. 

Quels obstacles t’attends-tu à devoir traverser? Lesquels as-tu déjà surmontés? 

Je dirais que l’hiver est le plus gros obstacle que j’ai eu à traverser, car même si je fabrique des bracelets sur le thème de Noël, ils sont avant tout plus portés en été. Parmi les autres difficultés que je dois surmonter, il y a la nécessité de plaire aux clients et donc que chaque exemplaire de mes créations soit disponible en différentes grandeurs, pour que mes bracelets conviennent à tous. 

As-tu pu faire des apprentissages? Quels ont été ceux que tu juges les plus importants ? 

J’ai appris à être patiente et je vous promets que de la patience, il en faut beaucoup. La fabrication de ne serait-ce qu’un seul bracelet nécessite entre une heure et trois heures de travail. Ensuite, j’ai appris à être persévérante. Parfois, je fais des erreurs et il faut que je détache plusieurs nœuds, voire que je refasse tout un bracelet au complet. Finalement, j’ai aussi appris à reconnaître la valeur de vente de mes bracelets. En effet, il faut pouvoir trouver un prix qui satisfera mes clients tout en me permettant d’avoir suffisamment de revenus pour compenser mon temps de travail passé sur mes créations. 

Jusqu’à maintenant, quels ont été les meilleurs et les pires moments que ton projet t’a amenée à vivre? 

Je ne pense pas qu’il y ait eu de pire moment lors de mon projet entrepreneurial. Je l’ai fait pendant mon temps libre, pour le plaisir. Cependant, les meilleurs moments sont sans hésitation quand je finis un bracelet et que je suis super fière de moi. 

Un dernier mot pour l’article ? 

Message important, je recherche des élèves pour d’éventuelles entrevues* 

À tous ceux qui hésitent à démarrer leur entreprise, n’hésitez pas, ça vaut le coup et c’est vraiment amusant. 

Si toi ou l’un de tes proches avez un projet ambitieux dont vous souhaiteriez parler, n’hésitez pas à me contacter via Outlook à l’adresse cantinn@cssdd.ca, ou sur Instagram au compte noemie_cantin. Que tu fasses des spectacles, que tu vendes tes produits (artisanaux et faits maison, évidemment) ou que tu réalises d’autres projets, tout vaut la peine d’être raconté!  
(Ton niveau scolaire et ton programme n’ont aucune importance, que tu sois en 1,2,3,4 ou 5e secondaire, au programme Monde et Passion ou au PEI, tes projets m’intéressent.) 

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