Noémie Cantin
Tout le monde a des rêves et des objectifs qu’il souhaite réaliser et tout le monde peut les accomplir. La preuve, c’est qu’ici même, à De Rochebelle, plusieurs élèves ont réalisé ou réalisent à l’heure actuelle des projets de grande ampleur.
C’est le cas de Anna Roy qui, en août, n’a ni plus ni moins que lancé une fusée dû nom de NYX-1. Elle a accepté de répondre à quelques questions.
Comment as-tu eu l’idée de lancer une fusée ?
Je suis passionnée d’espace et de physique ! Depuis quelques années, je m’informe sur les missions spatiales en cours et m’intéresse aux lancements de satellites et de télescopes. D’ailleurs, mon métier de rêve est de devenir ingénieure en aérospatiale. Lorsque j’ai dû choisir mon projet personnel (fait en 5 secondaires par les élèves de PEI), il allait de soi que je concilie mes passions. En m’informant, j’ai regardé des vidéos de gens qui lançaient des fusées miniatures. J’ai été très excitée par l’idée de faire décoller ma première fusée, je me suis donc lancée à pieds joints dans ce projet !
Quand as-tu eu cette idée pour la première fois?
Mon projet s’est développé en plusieurs étapes. Au début du processus du projet personnel, je pensais écrire un livre ou un essai sur les trous noirs, que je trouve passionnants. Pourtant, en allant voir les projets de la cohorte précédant la mienne, j’ai réalisé que ceux qui m’animaient le plus avaient nécessité du travail manuel. En voulant concilier espace et conception d’un produit, j’ai pensé à la confection de ma propre fusée.
Pour toi, quand est-ce passé de simple idée à réel projet ? Quelle a été la «première marche» menant à la réalisation de ce projet?
Dans mon cas, l’idée que j’avais est passée à un réel projet lorsque j’en ai discuté avec mes parents. En leur expliquant ce que je comptais faire, j’ai réalisé le défi que la construction de ma fusée allait représenter. C’est à ce moment que je me suis directement mise en mode recherche de solutions pour mener à bien mon objectif. La première marche menant à la réalisation de celui-ci a été la recherche. J’ai d’abord déterminé si c’était un projet réalisable, puis j’ai établi un portrait d’ensemble de toutes les tâches que j’allais devoir accomplir.
Lors du processus de réalisation, quels ont été les moments les plus difficiles pour toi? Et quels ont été les meilleurs moments?
Les moments les plus difficiles ont été ceux où j’étais livrée à moi-même. Par souci de temps, j’ai dû commencer mon projet pendant l’été, car les derniers lancements de fusée disponibles étaient à la mi-octobre. Ainsi, je n’ai pas eu de superviseur de projet personnel à mes côtés durant la conception. Comme personne dans mon entourage n’était en mesure de m’aider sur des questions techniques, j’ai été souvent sans personne pour me conseiller, ce qui m’a prise par surprise sur des questions de délai par exemple. Heureusement, ma famille a été très proactive pour m’aider à porter mon projet à bon port et me supporter dans les défis que je rencontrais. Les meilleurs moments sont à chaque étape de construction. Comme j’avais des plans bien détaillés, j’ai rendu la construction de la fusée très simple. Ainsi, après chaque pièce collée ou trou percé, j’étais surprise et extrêmement épatée que mon travail porte ses fruits. À coup sûr, le moment que je me rappellerai le plus sera le lancement. En plus d’être le premier lancement auquel j’assistais, il s’agissait de ma fusée que l’on regardait partir vers le ciel. J’étais donc impressionnée et fière du travail que j’avais accompli.
As-tu des conseils pour tous ceux qui ont des objectifs similaires ?
L’apprentissage le plus important que j’ai fait lors de la réalisation de mon projet est de toujours accepter l’aide qui est offerte avec positivisme. En effet, à la journée de mon lancement, j’avais placé les composantes de la fusée (parachutes, corde de choc, etc.) sans savoir exactement comment faire. Au moment de l’inspection pré-vol, un des vétérans du club m’a prévenu des futurs problèmes que pourrait amener la configuration que j’avais adoptée. J’étais un peu frustrée de ne pas avoir une fusée parfaite dès le départ, mais je l’ai tout de même modifiée en souriant. En plus d’obtenir une fusée sécuritaire, je me suis fait une nouvelle connaissance avec qui je communique encore aujourd’hui lorsque j’ai des questions pour ma prochaine fusée. Bref, accepter mes erreurs et les corriger avec positivisme m’a permis de me concentrer sur la réussite de mon projet, et surtout d’augmenter le plaisir que j’avais à le réaliser.
Un dernier mot?
Il n’y a aucune limite, même les étoiles sont atteignables!

*Message important, je recherche des élèves pour d’éventuelles entrevues*
Si vous ou l’un de vos proches a un projet ambitieux dont il souhaite parler, n’hésitez pas à me contacter sur Outlook à l’adresse cantinn@cssdd.ca , ou sur Instagram sur le compte noemie_cantin. Que vous fassiez des spectacles, que vous vendiez vos produits (faits à la main, évidemment) ou que vous réalisiez d’autres projets, tout vaut la peine d’être raconté!
(Votre niveau scolaire n’a aucune importance, que vous soyez en 1,2,3,4 ou 5e secondaire, vos projets m’intéressent.)