Une sortie au cinéma

Grace bilounga fotso yeleen

Le 6 février dernier, les élèves de secondaire 3 ont eu la chance d’aller voir le film Chien blanc au cinéma le Clap. Ce dernier avait pour but de sensibiliser les élèves à l’importance du mois de l’histoire des noirs.

Le froid étant au rendez-vous, les élèves, tous excités dans les salles de classe à l’idée de manquer deux périodes de cours, devaient se rendre dans le hall du PJR afin d’écouter les consignes avant le départ.

Les mains dans les poches ou dans des mitaines et le sourire sur le visage, la marche jusqu’au Cinéma Le Clap débute. Quelques élèves (dont moi-même) décident de marcher avec leurs amis de d’autres groupes. Quelques pas encore avant d’arriver à destination: quelques-uns se poussent dans des bancs de neige, d’autres discutent entre eux ou écoutent de la musique avec leurs AirPods.

Enfin arrivés dans le cinéma, les élèves sont attirés par l’odeur du popcorn qui effleure leurs narines. Malheureusement, l’achat du popcorn n’est pas possible à cause de la pénurie de main-d’œuvre qui frappe le cinéma. Les profs nous guident alors vers la salle où notre visionnement a lieu. Mes amies et moi décidons de nous asseoir dans la 5ème rangée afin de mieux voir le film. Quelques friandises à la main, les élèves attendent le début du film avec impatience.

La projection s’ouvre sur l’annonce de l’assassinat de Martin Luther King et toutes les émeutes qui ont éclaté après cet incident. La majorité des élèves présents dans la salle sont choqués de voir à quel point la vie de certaines personnes peut être un enfer.

Une fois le film terminé, les élèves se dirigent vers la sortie. Plusieurs espéraient quitter le groupe pour se diriger vers Place Laurier mais ils étaient encore sur les heures de cours. Pendant la marche de retour, tout le monde donne ses impressions sur le film et une critique qui revient plusieurs fois est : «Je ne savais pas qu’il y avait des chiens racistes et des gens capables d’élever un chien à faire des choses aussi terribles à un groupe de personnes.»

CHIEN BLANC

En 1968, alors que des émeutes raciales éclatent dans tous les États-Unis suite à l’assassinat de Martin Luther King, l’écrivain français Romain Gary recueille un chien errant, dressé spécialement pour attaquer les Noirs.

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