L’impact de l’utilisation des médias sociaux sur la santé mentale des jeunes

Myriam Lévesque

Depuis la création d’internet, de nombreux médias sociaux ont vu le jour. Que ce soit TikTok, Snapchat, Instagram ou WhatsApp, de nombreux adolescents les utilisent. Plusieurs phénomènes amènent la société à se questionner sur l’utilisation de ces plateformes. Quels sont les impacts des médias sociaux sur la santé mentale des jeunes?

La relation entre la santé mentale et les médias sociaux

Selon plusieurs chercheurs, ce n’est pas l’utilisation même des médias sociaux qui nuirait à la santé mentale, mais plutôt la nature de cette utilisation. Le temps d’utilisation, le nombre de connexions et les habitudes des utilisateurs seraient tous des facteurs à prendre en compte. L’analyse de ces derniers permet d’émettre un pourcentage en UPMS, c’est-à-dire en un pourcentage d’utilisation problématique des médias sociaux. Il existe trois tranches de pourcentage, soit le risque faible d’UPMS, le risque modéré ou l’UPMS total. Ce mode d’évaluation est un bon indicateur des répercussions sur la santé mentale des utilisateurs.

Les impacts des réseaux sociaux 

Bien que la société se questionne face aux problématiques des médias sociaux, ceux-ci procurent de réels bénéfices aux utilisateurs. Par exemple, ces plateformes sont un excellent moyen de communication, ce qui permet de développer de nouvelles relations, de socialiser et de briser la solitude. De plus, les réseaux sociaux sont des plateformes utiles permettant aux utilisateurs de s’informer des actualités de dernière heure, de militer pour des causes leur tenant à cœur et pour partager leurs dernières trouvailles.

Malheureusement, les réseaux sociaux contribuent également à fragiliser la santé mentale des jeunes. En effet,la surutilisation des médias sociaux peut provoquer une baisse des heures consacrées à l’activité physique et au sommeil. Une étude a d’ailleurs été réalisée chez les adolescents canadiens de la 6e à la 10e année. Les recherches se sont concentrées sur les symptômes émotionnels et psychologiques ressentis par le public cible ainsi que sur la satisfaction qu’ils portent à leur vie. Selon les résultats, une surutilisation des plateformes engendrerait un risque plus élevé d’être exposé à la cyberintimidation. De plus, les adolescents plus âgés comptent plus de symptômes émotionnels et psychologiques, en plus d’une moins bonne satisfaction de leur vie. Les filles seraient également plus touchées par ces impacts négatifs puisqu’elles sont plus à risque d’avoir une UPMS. Ainsi, il est possible de constater que plus le risque d’UPMS augmente, plus la santé mentale de l’utilisateur est fragile.

Bref, l’utilisation des médias sociaux a des impacts sur la santé mentale, positifs ou négatifs dépendamment de l’utilisation qui en est faite.

BIBLIOGRAPHIE

Internet

RADIO-CANADA. Trop de médias sociaux nuit à la santé mentale des filles, selon 

une étude, https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1258919/trop-medias-sociaux-sante-mentale-filles, page consultée le 6 décembre 2022.

NOOVOMOI.  L’impact des réseaux sociaux sur notre vie, 

https://www.noovomoi.ca/vivre/bien-etre/article.impacts-reseaux-sociaux.1.965579.html, page consultée le 6 décembre 2022.

Publication officielle

OTTAWA, AGENCE DE LA SANTÉ PUBLIQUE DU CANADA. La santé mentale et 

l’utilisation problématique des médias sociaux chez les adolescents canadiens. Agence de la santé publique du Canada, 2022, 14p. Repérée à: https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/science-recherche-et-donnees/sante-mentale-utilisation-medias-sociaux-canadiens-adolescents.html#s2

Source de l’image liée à l’article: https://unsplash.com/fr/photos/kLmt1mpGJVg

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